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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

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France

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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

Language:

French


Episodes
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Barbara Pravi se fond avec «La Pieva», chanteuse tzigane légendaire

10/3/2024
La chanteuse française Barbara Pravi... Le grand public l’a découverte il y a trois ans grâce à sa chanson « Voilà », qui lui a valu une deuxième place lors du concours de l’Eurovision. Barbara Pravi vient de sortir un deuxième album intitulé La Pieva, dans lequel elle rend hommage à ses racines serbes... Barbara Pravi est l'Invitée culture. ► Barbara Pravi a entamé une tournée européenne le 18 septembre. Ce 3 octobre au soir, elle sera à Bruxelles, avant une série de dates dans toute la France ce mois-ci, puis trois concerts parisiens à la Cigale début novembre prochain.

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Hélène Vincent: «On écrit peu de rôles pour les femmes âgées, ce film d'Ozon est une divine surprise»

10/2/2024
Il est sans doute le plus prolifique des cinéastes français : François Ozon tourne un film par an. Le millésime 2024, en salles dès ce mercredi, s'intitule Quand vient l'automne. Il y met en scène la vieillesse dans toute sa complexité, à travers un personnage de charmante grand-mère interprétée par Hélène Vincent. RFI : Dans Quand vient l'automne, vous incarnez Michelle qui vit à la campagne en Bourgogne et se réjouit de recevoir son petit-fils en vacances. Elle a tout de la mamie gâteau. Comment vous vous la voyez, Michelle ? Oui, vraiment, c'est une grand-mère aimante et son petit-fils est le soleil et la lumière de la fin de sa vie. Elle est extrêmement et douloureusement perturbée lorsque sa fille décide que le petit-fils ne restera pas passer les vacances de novembre avec sa grand-mère parce qu'elle a fait une erreur en cuisinant des champignons et que sa fille en a été très malade. Elle rend sa mère responsable délibérément de cet empoisonnement dans lequel elle n'a pas été loin de perdre la vie. Il y a néanmoins une ambiguïté. Il y a une ambiguïté, mais il n'y a pas de certitude. C'est peut-être volontaire étant donné que la relation entre mère et fille a l'air d'être tout sauf au beau fixe. Mais, en même temps, cela pourrait passer pour une façon de régler le problème une fois pour toutes – et de garder le petit-fils pour elle toute seule – que d'envoyer sa fille ad patres. Mais en fait, c'est totalement une ambiguïté, ce n'est pas du tout une certitude. Et moi, personnellement, je pense que non. Cela vous a amusé de jouer ce personnage ? Oui, ça m'a ému, ça m'a passionné. Elle est tellement complexe. On peut la croire coupable. On peut penser qu'elle est innocente, et cela, jusqu'au bout. Quelle est la nature réelle de son amour pour ce petit-fils, pour sa fille ? Qu'en est-il de ce secret qui rend la relation avec sa fille si violente ? Cela, on l'apprendra tardivement dans le film. C'est un film qui mélange plusieurs genres : il y a une partie thriller, une partie récit intimiste. Il y a un petit côté Georges Simenon... Oui, par la façon de rentrer dans la chair du vivant, comme ça, en province, à la campagne, et de décrire dans en trois quatre phrases un milieu d'où sort un personnage, tout à coup un visage. J'adore Simenon. Il y a aussi une belle chose dans ce film, c'est que Michelle, votre personnage, a une relation très complice, sororale, avec sa meilleure amie Marie-Claude, jouée par Josiane Balasko. Ce type de relations, on ne la voit jamais au cinéma ? Non, on ne prête pas aux femmes âgées la chance d'avoir des amis, de partager des moments doux et une complicité jusqu'au bout. De toute manière, on écrit peu de rôles pour les femmes âgées. C'est une divine surprise que ce film de François qui ouvre comme cela un espace de vie si tardif, c'est magnifique. Et puis, on vous voit enfin dans un grand premier rôle. Vous avez énormément tourné, vous avez une carrière de théâtre, de comédienne, de metteuses en scène. Que des grands premiers rôle... Au cinéma moins, mais quand même, il y a eu, il n'y a pas si longtemps de cela, un film absolument sublime, réalisé par Stéphane Brisé avec Vincent Lindon, qui s'appelait Quelques heures de printemps. Alors de Quelques heures de printemps à Quand vient l'automne, il y a dix ans, à peu près, qui sont passés, mais voilà, je suis toujours là, bien vivante. À lire aussiPour François Ozon, réalisateur de «Mon Crime»: «Le procès est une scène de théâtre»

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Soa Ratsifandrihana, au Festival d'Automne, renoue avec ses origines à travers la danse

10/1/2024
L’artiste franco-malgache Soa Ratsifandrihana s’est entourée dans son dernier spectacle, présenté au Festival d’Automne, Fampitaha, fampita, fampitàna, d’un musicien malgache, une danseuse d’origine haïtienne et d’un performeur martiniquais. Le spectacle interroge le vécu en Europe d’enfants de diverses diasporas. Une pièce entre texte, musique, chant et danse qui va du classique au hip-hop. Un spectacle en tournée jusqu’au mois de mai en France, en Belgique et en Suisse. Cette première semaine d’octobre, la chorégraphe fait escale au Festival actoral à Marseille. Plus d'informations sur le Festival d'Automne ici.

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Penda Diouf au festival des Francophonies à Limoges: «L'art comme levier pour supporter le monde»

9/30/2024
Le grand rendez-vous du théâtre francophone se tient à Limoges du 25 septembre au 5 octobre. « La grande ourse », l’une des pièces de la programmation, est signée par Penda Diouf. La jeune dramaturge française a acquis récemment la nationalité sénégalaise, qui est aussi celle de son père. L’autrice militante pour un féminisme inclusif rêve de scènes et de salles de théâtre qui ressemblent à la population française où se mélangent races et origines. Dans cette dernière pièce, elle crée une dystopie pour mettre en avant les violences policières, la condition féminine et le pouvoir de nuisance des réseaux sociaux. Plus d'informations sur le festival des Francophonies ici. Écoutez la lecture d'une oeuvre de Penda Diouf au Festival d'Avignon 2024Penda Diouf (France/Sénégal): «Gorgée d'eau»

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Jul: «"Silex and the city", c'est un miroir pour parler de nos tourments politiques»

9/26/2024
On connaissait la série télévisée américaine à succès Sex and the City, il existe depuis 2009 une série de bandes dessinées qui en pastiche le titre pour transposer, à l'époque de la Préhistoire, nos travers contemporains : Silex and the City. Le tome 10 de cette série, à travers laquelle le dessinateur Jul nous invite à réfléchir à des thématiques d'actualité, est publié chez Dargaud. Et du 11 septembre au 29 décembre 2024, une exposition au musée de l'Homme, à Paris, fait dialoguer des planches de la bande dessinée Silex and the City avec des artefacts de la Préhistoire. L'exposition « Silex and the city » est visible au musée de l'Homme jusqu'au 29 décembre 2024. À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesJul, l'allégorique de la caverne

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La musicienne électro Irène Dresel

9/25/2024
Irène Dresel, musicienne, autrice, compositrice, interprète de musique électronique et de techno, et le percussionniste Sizo del Givry, qui l’accompagne régulièrement sur scène, répondent aux questions de Lisa Giroldoni, pour l'album Rose fluo. À lire sur RFI Musique Irène Drésel, fleur mystique

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Claire Diao et Amina Mamani pour le programme «Quartiers lointains»

9/24/2024
Depuis 2013, le programme « Quartiers lointains » se propose de montrer aux spectateurs des courts et moyens métrages africains. La 8e saison, qui sort en salles ce mercredi, regroupe quatre films tournés au Niger, au Sénégal, en Égypte et en Éthiopie. Ces films abordent de manière politique et poétique plusieurs formes d’insurrection envers l’ordre établi. Entretien avec la créatrice du programme, Claire Diao, et la réalisatrice nigérienne Amina Mamani.

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Claude Baechtold et Serge Michel pour le documentaire «Riverboom», un tour d'Afghanistan en 2002

9/23/2024
Un an après les attentats du 11-Septembre, un jeune homme, Claude Baechtold, se laisse embarquer par deux reporters risque-tout (Serge Michel et Paolo Woods) dans un périple à travers l’Afghanistan en guerre. S'improvisant réalisateur avec sa caméra vidéo achetée sur place, il va capturer en images ce « road trip ». Vingt ans plus tard, après avoir perdu, puis retrouvé ses cassettes, Claude Baechtold livre son premier long métrage documentaire : Riverboom. Claude Baechtold et Serge Michel sont les invités de Sophie Torlotin.

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«Va aimer!» d'Eva Rami: un jouissif pied de nez au patriarcat

9/22/2024
Elle est dans le sillage de nombre de jeunes femmes pour qui le théâtre est l'endroit où la parole se libère dans une société qui se défait du carcan patriarcal. Eva Rami en est à son troisième seule-en-scène. Dans Va aimer !, elle s'inspire de sa famille et campe plusieurs personnages : la mère, la grand-mère, mais aussi le père au fort accent du sud, tout plein de tendresse. Tous ces personnages gravitent autour de la figure de l'enfant Elsa qui tente de survivre face au loup qui se niche si souvent dans l'espace intime.

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L'écrivain québécois Sébastien Dulude, révélation de la rentrée littéraire avec «Amiante»

9/19/2024
Amiante est un premier roman qui se déroule dans la région de Thedford Mines au sud de la ville canadienne de Québec. À la fin des années 1980, un jeune narrateur, Steve, que l'on suit de 9 à 15 ans, fait l'apprentissage de l'amitié et de la mort. Cela alors que l’industrie minière vit ses dernières heures avec l’extraction d’une roche tout en contraste puisqu’à la fois, elle protège, mais empoisonne. À l'image du titre de ce livre de Sébastien Dulude qui paraît aux éditions La Peuplade. Né à Montréal en 1976, Sébastien Dulude a grandi de 6 à 16 ans dans le quartier Mitchell de Thetford Mines au Canada. Écrivain et éditeur, il est l’auteur de trois recueils de poésie dont Ouvert l’hiver (La Peuplade, 2015). Amiante, publié en 2024 aux éditions La Peuplade, est son premier roman. RFI : Vous êtes né à Montréal, au Québec, où vous êtes éditeur et poète, mais les lieux que vous décrivez ici, vous les connaissez bien pour y avoir vécu tout jeune. Qu'est-ce qui a déclenché l'écriture de cette fiction ? Est-ce que c'est l'envie de raconter l'incandescence de l'enfance ou l'envie de décrire comment un environnement, à la fois très beau, mais en même temps toxique, peut engendrer de la violence ? C'est exactement cette conjugaison-là. Je crois que je n'avais pas réalisé à quel point l'enfance avait cette incandescence. J'avais envie d'explorer l'amitié entre garçons à une époque d'innocence complète et de les situer à l'abri d'un monde, d'un environnement qui effectivement assez particulier – j'y ai grandi de 6 à 16 ans. Nous, on était à côté d'un des puits d'amiante, avec ces collines qui sont formées par l'extraction du minerai. C'est un lieu à la fois magique et dangereux. C'est-à-dire qu'il y a quand même des forêts, des rivières, etc. C'est une nature à quelques pas, à quelques coups de pédales de vélo. Alors cela donnait une enfance tout en innocence, mais avec un certain danger, dont on réalisait même pas la nature, tellement c'était omniprésent. Amiante. C'est un mot fascinant parce que c'est un minéral qui a été utilisé pour isoler les bâtiments, mais qui s'est révélé toxique pour la santé. Et c'est une dualité que vous explorez dans cette fiction construite en deux parties, de la même façon que le mot amiante, si on déplace une lettre, on obtient aimante. Aimanté, aimante, absolument. Cela vous plaît, cette ambiguïté ? Ah oui, beaucoup. J'aimais vraiment le titre. Je dis souvent que c'est le premier mot du livre. Pour les gens qui ont vécu à Thetford Mines, avec qui j'ai parlé lorsque je suis allé leur rendre visite pour un lancement récemment – je ne suis pas souvent retourné dans cette ville-là – ils ont le stigmate de ce mot. Avec les gens qu'ils rencontraient à l'époque, les années 1980, 1990, c'était comme si on portait une marque, comme si on portait un virus. Alors qu'il ne s'agit pas de cela du tout, c'est d'être en contact avec la matière, de l'avoir dans les poumons et de développer un cancer : cela ne se transmet pas. Mais ce mot était stigmatisé négativement. Et là, tout d'un coup, il est sur un magnifique livre bleu, que les gens apprécient, avec une histoire dont on me dit qu'elle n'est pas si dure que cela non plus. Parce qu'il y a tout de même une bonne part de lumière. Je trouvais que je redonnais cet or blanc à ce mot, qui était tombé dans le bannissement à un certain point. C'est votre premier roman et en France, il bénéficie déjà une réception formidable. Comment est-ce que vous vous expliquez ce succès ? Ou, en tout cas, comment est-ce que vous le ressentez, vous ? Écoutez, je suis ravi, c'est sûr. Je ne m'étais pas permis de rêver à tout ce qui se passe en ce moment. J'ai une équipe extraordinaire. La Peuplade, c'est leur septième rentrée ici, donc vraiment, ils ont une présence auprès des libraires, une crédibilité très forte. Après, tout l'appareillage, les médias, les invitations aux festivals, les listes de prix, tout cela, ce sont les conséquences à leur travail de présence sur le...

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Marguerite Abouet: «J'étais ce petit ovni que l'on regardait bizarrement parce qu'on ne savait pas d'où je venais»

9/18/2024
On connaît Aya de Yopougon, le personnage de bande dessinée imaginée par Marguerite Abouet. On connaissait aussi la version enfantine, Akissi, créée par l'autrice ivoirienne d'après ses souvenirs d'enfance à Abidjan. Il faudra désormais compter avec Akissi de Paris. Marguerite Abouet, toujours avec son comparse Mathieu Sapin au dessin, vient de faire paraître chez Gallimard le premier tome d'une série dérivée de l'univers d'Akissi, soit les aventures de son petit personnage dans la capitale française. Akissi à Paris, premier tome, c'est une nouvelle série des aventures de cette petite fille qu'on a déjà suivie durant 11 tomes à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Oui, c'est une aventure, mais qui continue. Elle était supposée partir, cela fait déjà deux albums qu'elle essaie de tout faire pour ne pas partir de son quartier, de son pays. Et puis, le verdict est tombé, il faut qu'elle parte pour commencer un nouveau cycle de collège. Donc, elle part d'Abidjan, elle arrive à Paris et elle commence la sixième. Vous vous êtes inspirée de votre arrivée à Paris ? Oui, j'ai un peu remis cette petite fille que j'étais dans le contexte d'aujourd'hui. Il y a des codes. Mais, en même temps, avec cette petite qui arrive et qui va découvrir cette nouvelle culture, ces autres codes aussi. Parce qu'il y a des téléphones portables, le langage aussi, la façon de parler, les « wesh » par exemple, disent les jeunes... Les « wesh », les « boloss ». J'ai l'impression de ne vivre qu'avec des jeunes, des ados, des pré-ados parce que je passe mon temps à faire des rencontres scolaires. D'ailleurs, ce sont eux qui m'ont soufflé le titre parce que je cherchais le titre pour Akissi et je me disais « Akissi la parisienne », « Akissi à Paris »... Je leur ai posé la question, lors de plusieurs rencontres et ce sont eux qui m'ont dit : « Mais, Madame, pourquoi pas Akissi de Paris, puisque vous avez déjà fait Aya de Yopougon ? » À lire aussiLa scénariste ivoirienne Marguerite Abouet s'expose au festival de la BD d’Angoulême Akissi est hébergée chez son grand-oncle, elle l'appelle papy. C'était aussi votre cas, non ? Oui, c'était l'oncle de ma mère. Il est très bienveillant, très patient parce que Akissi et Fofana, eux, n'ont qu'une envie, c'est de retourner à Abidjan. Bien sûr, on quitte quand même nos parents, notre quartier, et on découvre ces nouveaux élèves qui ont du mal à nous accepter, parce que, forcément, il y a de la curiosité. J'avais un look assez incroyable, tout de même, quand je suis arrivée parce que j'avais des tresses piquées, comme Akissi, et j'étais habillée avec des robes à la Nellie Oleson. Pour moi, c'était d'un chic incroyable parce qu'on regardait La petite maison de la prairie, elles étaient toutes habillées comme ça. Je pensais que, ce que je ne pouvais pas porter à Abidjan, je pourrais le faire en France. En fait, pas du tout ! J'étais un petit ovni que l'on regardait un peu bizarrement, parce qu'ils ne savaient pas d'où je venais. Ce papy a été justement assez bienveillant avec moi, il avait une philosophie de la vie... Est-ce parce qu'il a vécu en Russie ? Il a étudié et vécu en Russie, c'est cela ? Oui, il est parti très jeune en tant qu'étudiant en Russie et il parlait le russe. Il était très rigoureux, parce que tout devait être parfait, on était censés être des enfants parfaits, mais, en même temps, il nous écoutait. C'était nouveau pour nous ! Et il vous fait découvrir les bibliothèques. C'est de là que vient cet attachement aux bibliothèques ? On sait que vous en avez créé une à Abidjan. Oui, je pense que c'est vraiment lui. Il était passionné par les livres, il lisait énormément, il écrivait aussi un peu. Et puis, il nous présente les bibliothèques comme notre nouvelle maison. D'ailleurs, je me suis dit qu'il allait falloir encore déménager ! Lui, il m'a dit que tout ce que je pourrais croire, vivre, entendre, ce sera dans les livres. Et je me suis mise à dévorer les livres. Et en plus, j'avais cet ami, «...

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Julie Delpy: «Les barbares, ce sont ceux qui manquent d'empathie face à l'autre»

9/17/2024
Ils pensaient accueillir des réfugiés ukrainiens, ils se retrouvent avec une famille de Syriens. Les habitants de Paimpont, un village de Bretagne, vont faire face à cette situation déstabilisante. Voilà le point de départ du film Les Barbares, de Julie Delpy, une comédie piquante qui fait rire sur un sujet pourtant grave. RFI : Dans votre nouveau long métrage, vous traitez d'une situation a priori dramatique, à savoir l'accueil de réfugiés fuyant la guerre dans leur pays, mais sous la forme d'une comédie de mœurs. C'était un choix, la comédie, pour mieux faire passer des idées ? Julie Delpy : C'est-à-dire qu'il y a eu pas mal de films plutôt formidables sur les réfugiés. Mon approche, c'était plus d'avoir un regard sur le microcosme d'un petit village en France et sur notre réaction, à nous, en tant que Français, face à cette arrivée. Avec un éventail de réactions qui va de « bien intentionnée » à « mal intentionnée ». Je voulais donner un ton comique parce que, quelque part, je ne sais pas si je serais capable de faire un film dramatique sur ce sujet, qui me touche tellement que je pense que j'en deviendrais une loque humaine. Déjà, cela a été éprouvant de faire les interviews. Parce que vous êtes parties d'interviews de véritables réfugiés en Europe comme base de votre travail ? Voilà, mes coscénaristes m'ont rapporté tous ces documents. Eux ont été voir des associations, ils ont fait un travail de journaliste, pratiquement. C'était très intéressant d'apprendre toutes ces choses. La situation comique de départ, c'est ce petit village breton, Paimpont, qui pensait accueillir des Ukrainiens et qui se retrouve déstabilisé par l'arrivée d'une famille de migrants Syriens. C'est un peu, vous le disiez, une France en miniature, du maire qui parle comme Emmanuel Macron jusqu'à un membre du Conseil municipal, plombier d'extrême droite. Et puis votre personnage, à l'opposé, qui est une institutrice de gauche. Toutes les opinions, tout l'éventail est représenté. Voilà, et entre ces gens-là, il y en a pleins d'autres au milieu, qui sont bienveillants, pas bienveillants, qui étaient bienveillants au départ et qui deviennent moins bienveillants ensuite. Il y a tout le monde. Il y a aussi la transition, la transformation – qui se fait ici sur quelques semaines –, mais qui s'est passée en France dans ces dernières dizaines d'années. C'était essayer de recréer quelque chose, dans un contexte et un sujet très contenu, qui permettait d'explorer le sujet du racisme, du manque d'empathie et, en même temps, du trop-plein de vouloir aider aussi. Je pense que j'épargne personne dans le film. Et aussi de donner un point de vue aux réfugiés, car, eux aussi, ont leur point de vue sur la situation. Et alors, les « barbares » du titre, qui sont-ils ? Ce sont les autres, ceux qui ne parlent pas notre langue, pour reprendre l'étymologie de ce mot qui vient de la Grèce antique. Ou, au contraire, ce sont ceux qui refusent les étrangers par peur ? Pour moi, la barbarie, c'est le manque d'empathie face à l'autre, c'est la déshumanisation. Et la déshumanisation peut être celle d'une race par une autre, d'un genre par un autre, d'une idéologie par une autre, d'une religion par une autre. Elle existe sous plein de formes différentes. Elle s'est transformée, elle existe toujours, c'est en pleine forme d'ailleurs. À la base, il y a la version grecque des choses, c'est-à-dire un peuple sur un autre. Mais c'est une sorte de violence, une violence inacceptable. En même temps, le film est drôle, avec une note d'espoir. Ce n'est pas du tout un film désespéré. Ah oui, bien sûr ! Vous savez, nous vivons dans un monde tellement dur, triste et sans espoir en ce moment. Les gens se radicalisent dans tous les sens, ils vont aux extrêmes, dans les coins, et plus personne ne communique avec personne. Donc, je me suis dit, autant faire un film dans lequel les gens communiquent et qui finisse avec une lueur d'espoir. À écouter aussi«Les Barbares», une comédie...

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Éric Mukendi, romancier: «J’aime les livres qui parlent de personnages aux prises avec la vie»

9/16/2024
C'est le romancier qui monte au sein de la collection Continent Noir de l'éditeur français Gallimard. Il s'appelle Éric Mukendi, Français originaire de République démocratique du Congo. Son deuxième texte, un recueil de trois nouvelles, vient de paraître. Il s'intitule Le blues du dimanche soir. Trois histoires sur la condition humaine et cette question centrale : comment ne pas rater sa vie ? À lire aussiÉric Mukendi dévoile son « Blues du dimanche soir », en direct du Club France

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Littérature: Alice Zeniter convoque les fantômes dans «Frapper l'épopée»

9/15/2024
La romancière Alice Zeniter publie Frapper l'épopée aux éditions Flammarion, roman calédonien autour des « perdants de l'histoire ». Sous sa plume, renaissent les fantômes de la Nouvelle-Calédonie, ancien bagne et colonie de peuplement. Une histoire de la violence et du vivre-ensemble.

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Musique-Lucie Antunes: «Ce que j’aime, c’est la transformation du son en temps réel»

9/12/2024
Elle est actuellement en tournée pour présenter son dernier album, Amazing Carnaval. Cet été, Lucie Antunes a enchaîné les dates en festival : Papillons de nuit, Les Vieilles Charrues, le Paléo festival ou encore le Cabaret Vert. Et ce n'est pas fini, car la compositrice reprend sa tournée dès ce 13 septembre au soir à Boulogne-sur-Mer, et ce jusqu'en décembre 2024. Puis, elle travaillera sur la création d'un opéra. À lire aussi#SessionLive de Lucie Antunes «Carnaval» & Peter One «Come Back To Me»

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Jérôme Gence: «Les enfants sont-ils vraiment plus en sécurité sur les écrans qu'à l'extérieur ?»

9/11/2024
Interdire le portable à l'école, c'est l'expérience qui est menée dans 200 collèges français depuis le début de la rentrée scolaire. En moyenne, les adolescents passent 36 heures par semaines devant les écrans. Le fléau, qui s'est accentué après le Covid, est illustré dans une exposition photographique que l'on peut voir jusqu'à dimanche à Perpignan, au festival Visa pour l'image dont RFI est partenaire. Grandir dans la cour d'écrans, un photoreportage de Jérôme Gence exposé à l'église des Dominicains à Perpignan du 31 août au 15 septembre 2024 dans le cadre du festival Visa pour l'image. RFI : Pour votre travail photographique intitulé Grandir dans la cour d'écrans, vous avez sillonné la France pour montrer l'addiction des jeunes aux smartphones, aux jeux vidéo. C'est un fléau qui envahit l'espace familial, l'école dès le plus jeune âge. Vous parlez de génération d'enfants d'intérieur, que voulez-vous dire ? Jérôme Gence : Je me suis rendu compte à travers ces trois, quatre années de reportages que je photographie beaucoup à l'intérieur. Aussi bien dans les classes, mais aussi à la maison... Et, pour comprendre la relation d'addiction des enfants aux écrans, je pense qu'il faut se référer au monde réel. Ce succès des mondes virtuels chez les plus jeunes vient de deux choses. Parfois de l'addiction-même de leurs propres parents. Et aussi des maux de notre société. On est dans notre société où l'on essaie, à l'aide des nouvelles technologies, de limiter tous les risques. Bien souvent, chez les parents, il y a tout un discours qui tend à dire que les écrans sont à un endroit où on se sent plus en sécurité qu'à l'extérieur. Mais est-ce que c'est vrai ? C'est une question que je pose à travers ce reportage. Les parents ou l'école d'ailleurs, est-ce qu'ils font assez pour lutter contre ce fléau des écrans ? La grande majorité des parents que j'ai rencontrés m'ont dit qu'ils se sentent complètement impuissants et, en plus de se sentir impuissant, on nous culpabilise. D'un côté, vous avez ces parents qui me disent : « Si je donne un téléphone à mon enfant, c'est la porte ouverte à des choses que je ne pourrais contrôler. Mais si je ne lui donne pas, je prends le risque que mon enfant soit exclu d'un groupe à un âge où ils ont besoin d'appartenir, de se sentir identifiés à un groupe. » C'est vraiment un dilemme auquel les parents ont du mal à répondre. Vous avez illustré les dégâts psychiques sur les enfants. Quels sont-ils ? J'étais au 30 18, c'est le numéro d'appel où des psychologues aident des jeunes victimes de cyberharcèlement, de « Revenge porn », de chantage à la webcam. L'une des conséquences les plus néfastes, c'est que ces victimes ressentent une injustice. Outre le fait qu'elles vont être rejetées de leur famille, de leurs, de leurs amis, le cercle d'amis, elles se retrouvent toutes seules. Après, vient le problème de réparer le crime, le délit. La justice se retrouve totalement impuissante, la police se retrouve impuissante... Parce que, quand bien même l'on sait qui est derrière cette vidéo, encore fraudait-il trouver les preuves pour condamner les auteurs de ces crimes. Mais pour les victimes, il y a encore un autre problème – et là, je pense plus au chantage à la webcam –, c'est que ces vidéos, ces contenus filmés à leur insu, le sont à vie, comme une épée de Damoclès au-dessus de leur tête puisqu'elles peuvent ressurgir à tout moment dans leur vie future. Cela, pour un enfant, c'est quelque chose d'ultra-problématique. Comment voulez-vous vous construire dans un avenir qui déjà vous menace ? Je reviens sur l'école, en quelques mots, parce qu'on est en période de rentrée scolaire. Il y a des mesures pour interdire le portable au collège, ce qui est déjà un peu le cas, à vrai dire. Est-ce que c'est une bonne solution ? Je pense qu'interdire, c'est toujours la méthode la plus facile à court terme. Mais on est face à des plateformes technologiques ultra-puissantes, encore plus puissantes que des États. Surtout,...

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Laetitia Dosch: «Le procès absurde de ce chien révèle notre lien de domination aux autres espèces»

9/10/2024
Depuis La Bataille de Solférino de Justine Triet, qui la révéla au grand public en 2013, Laetitia Dosch a trouvé une place à part dans le cinéma français. Elle passe désormais derrière la caméra avec son premier film, Le Procès du chien, une comédie enlevée où une jeune avocate abonnée aux causes perdues défend un chien qui a mordu une femme. RFI : Cette histoire, du procès d'un chien, est inspirée d'une affaire réelle ? Laetitia Dosch : Oui, c'est inspiré d'un fait réel. Le chien n'était pas accusé, comme dans mon film, parce qu'il est assimilé à une chose dans la loi, c'était son maître qui était accusé. Ce procès avait créé beaucoup de problèmes dans la ville, il y avait eu des manifestations, des pétitions. Ça m'a ouvert à d'autres histoires, par exemple celle d'un cas où la cheffe de la police de la région avait fait euthanasier le chien en douce dans la nuit, alors qu'il y avait un appel en justice en cours. Vous avez fait un véritable casting de chiens. Comment vous avez trouvé Cody, qui joue le chien Cosmos dans votre film ? C'était très important, il fallait un acteur-chien incroyable. J'ai vu plusieurs chiens dont Cody. Cody, si vous voulez, c'est un chien de rue, donc c'est un chien qui est un bâtard à 12 races, qui a dû passer son enfance à errer, à manger dans les poubelles, à se défendre. C'est un chien qui adore être avec les humains, qui est très joyeux, mais qui, par exemple, quand il joue avec sa dresseuse, aime bien aller dans la violence. Et il s'amuse bien comme cela. Il me fallait un chien qui puisse avoir toutes les couleurs, un spectre de jeu très large... J'allais dire comme un humain, mais ce n'est pas vrai... Juste beaucoup d'émotions différentes. Les spectateurs rient tout en se posant des questions. Oui. Par exemple, le chien vient du loup. Pendant 15 000 ans, on a changé le chien pour qu'il devienne notre ami parfait. Par conséquent, le procès de ce chien révèle notre lien aux autres espèces, notre lien de domination et d'exploitation. C'est pour cela qu'il est facile de faire un parallèle avec la condition féminine. Où le voyez-vous ? Le fait qu'il ait été modelé pendant 15 000 ans, qu'il doive répondre à des critères et qu'on le tue lorsqu'il mord ou qu'il développe un comportement qui lui vient du loup, un comportement ancestral qui ne nous convienne pas... Je vois des parallèles avec ce qu'on me demande en tant que femme. Moi aussi, j'ai l'impression de devoir répondre à beaucoup d'injonctions, de devoir être comme ceci, comme cela. Et si je ne suis pas comme ci, comme cela, je ne suis pas admise... Il y a des préjugés à déjouer ? Oui ! Beaucoup ! Vous me demandez ça à moi ? Énormément de préjugés, tout le temps ! Moi, ça m'inspire beaucoup comme attitude, de devoir me dire ne plus avoir de préjugés. C'est d'abord essayer d'aimer, de comprendre quelqu'un avant de le juger. Et c'est un exercice assez difficile, on n'est plus habitué à cela. Surtout avec les réseaux sociaux, même si c'est un peu un poncif de dire cela, mais c'est vrai ! C'est un grand bonheur que de placer les gens face à leur contradiction tout en les faisant rire ? Oui, c'est un grand bonheur de les surprendre ! Avec ma monteuse, on a fait beaucoup de séances test quand on était en montage. On allait chercher des gens dans la rue, on les invitait en salle de montage, on se mettait derrière et on notait : quand ils riaient, quand ils ne riaient pas, ceux qui le comprenaient ou pas... On a vraiment essayé de faire en sorte que le film soit accessible à des gens qui ne sont pas forcément des cinéphiles. La comédie permet cela, poser des questions importantes tout en essayant de s'adresser à la grand-mère, au cousin, à tout le monde quoi ! À lire aussiCannes 2024: avec «Le procès du chien», Laetitia Dosch plaide pour les opprimés

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Mati Diop: «Cette restitution révèle la persistance de l'histoire coloniale dans les imaginaires»

9/9/2024
Après être sorti en salles en Afrique de l'Ouest, Dahomey, le deuxième film de la Franco-Sénégalaise Mati Diop, est sur les écrans français cette semaine. Le film, qui a obtenu le prestigieux Ours d'Or au dernier festival de Berlin, suit le retour au Bénin de vingt-six trésors royaux pillés à la fin du 19e siècle par les troupes coloniales françaises. RFI : Votre second film, Dahomey est consacré à la restitution de 26 trésors royaux de l'ancien empire du Dahomey, donc l'actuel Bénin, pillés par l'armée coloniale française en 1892. C'est un film pour la mémoire ? Mati Diop : Quand vous dites pour la mémoire, j'ai plus envie de dire contre l'amnésie. En tout cas, c'est un film qui, je crois, nous permet d'entrer en relation plus infra, plus profonde et plus sensible à une histoire qui tente trop systématiquement et trop structurellement de se minimiser, d'être effacée et dont les anciennes puissances coloniales refusent de prendre la responsabilité. C'est une histoire dont on essaie de se débarrasser, à tel point que, comme l'exprime avec beaucoup de lucidité et de sensibilité des étudiants béninois dans le film, toute une histoire coloniale, mais pas seulement africaine, ne leur est encore aujourd'hui pas suffisamment transmise. Dahomey est un film hybride, car vous filmez les préparatifs de départ du Musée du quai Branly à Paris, en France, et le retour au palais présidentiel à Cotonou. Il y a un aspect documentaire, mais vous faites aussi parler les œuvres, une en particulier qui parle à la première personne, en langue fon, une statue anthropomorphe du roi Guezo. Pourquoi cette statue-là particulièrement ? Il ne s'agit pas que d'une statue qui nous parle, ce ne sont pas seulement ces vingt-six œuvres qui nous parlent. C'est une communauté d'âmes bien plus large en réalité, et multiséculaire aussi, puisque cette communauté d'âme n'a pas d'âge. Elle nous parle du passé, du présent, du futur. Elle parle autant d'une diaspora, d'une jeunesse qui est en train d'entreprendre une démarche de retour vers ses origines africaines. Elle nous parle aussi d'une communauté d'âmes en référence à la traite, aux dépossédés de la colonisation. Cela brasse assez large, à travers une voix qui nous raconte son retour en pays natal, son odyssée de Paris jusqu'à Cotonou. Vous teniez à faire entendre les jeunes béninois d'aujourd'hui. Comme s'il y avait le cœur des œuvres, le cœur des ancêtres, et puis le cœur des jeunes gens, l'avenir de l'Afrique. Exactement. À la restitution, j'ai découvert en route que c'était une matière historique, politique, qui permettait d'évoquer le passé au présent, puisque ces étudiants en parlent aujourd'hui entre eux. Pour certains en tout cas, c'est précisément ce rapatriement, cette restitution qui leur a fait prendre conscience de ce qu'ils ne savaient pas précisément. Pour moi, c'était fondamental d'interroger cette jeunesse, en particulier ces étudiants béninois, qui ne sont pas toujours dupes des enjeux, quelque part de la supercherie diplomatique que cette restitution constitue aussi. L'idée, c'était justement de réunir des étudiants qui avaient un regard suffisamment singulier et contrasté sur la question pour restituer la complexité du sujet et interroger tout ce que cette restitution révèle du rapport à un passé, à une histoire non transmise, aux traces de l'histoire coloniale dans le présent, à sa persistance dans les imaginaires. Il me semblait important de se saisir de ce moment pour interroger tout ce que la restitution remue et révèle. À écouter aussi«Dahomey» de Mati Diop : retour au pays natal de 26 trésors pillés pendant la colonisation

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À Pointe-Noire, Gaël et les caïmans enflamme le festival Ponton Miziki

9/8/2024
À Pointe-Noire, sur la plage de la Côte sauvage, le festival de musique Ponton Miziki, organisé par l’Institut français du Congo, vient de se terminer. Marjorie Bertin y a rencontré le leader du groupe Gaël et les caïmans qui s’y produisait. Avant de lancer son groupe, ce multi-instrumentiste ponténégrin atypique avait connu la rue et notamment joué de la musique sur la plage, avant de collaborer avec Manu Dibango. À lire aussiFestival Oasis à Marrakech: l’eldorado électro veut revenir plus éclectique en 2026

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Romain Pissenem: «Un show électro spectaculaire» pour la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques

9/5/2024
Dimanche 8 septembre 2024, se tiendra la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques au stade de France. Un grand show électro a été imaginé pour ce final avec 24 DJ représentant la variété des musiques électroniques françaises, un genre qui s'exporte dans le monde entier. C'est le producteur et metteur en scène Romain Pissenem, connu pour ses shows grandioses, qui a été chargé de traduire en spectacle l'énergie musicale des artistes. À lire aussiLes JO 2024 sont «clos», Paris transmet le relais à Los Angeles pour 2028

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