C in the air-logo

C in the air

News & Politics Podcasts

Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

Location:

France

Description:

Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux. Retrouvez C dans l’air en replay sur france.tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

Language:

French


Episodes
Ask host to enable sharing for playback control

Isabelle de Gaulmyn - Abbé Pierre: la chute d'une icône -

9/9/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 7 septembre : Isabelle de Gaulmyn, productrice déléguée à France culture, et ancienne rédactrice en chef à La Croix Hier, on apprenait que l'abbé Pierre est visé par 17 nouveaux témoignages l'accusant de violences sexuelles qui auraient été commises entre les années 50 et les années 2000. Une information issue d'un rapport du cabinet Egaé, et qui intervient près de deux mois après la révélation d'autres témoignages allant dans ce sens. En tout, depuis que la Fondation Abbé Pierre et Emmaũs ont demandé le recueil de nouveaux témoignages, une cinquantaine de mails et une vingtaine de messages téléphoniques ont été envoyés. Dans ces récits, des contacts "non sollicités sur les seins", des "baisers forcés", des "fellations forcées" des "contacts sexuels répétés sur une personne vulnérable", des "actes répétés de pénétration sexuelle" ou encore de "contacts sexuels sur une enfant". Parmi les victimes présumées, des bénévoles d’Emmaüs, des salariées de lieux dans lesquels l’Abbé Pierre a séjourné, des membres de familles proches du prêtre ou encore des personnes rencontrées lors d’événements. Vendredi, la Fondation Abbé Pierre a fait part de sa décision de changer de nom et Emmaüs a annoncé la fermeture définitive du lieu de mémoire dédié à l'Abbé Pierre à Esteville, village de Seine Maritime où il est enterré. Invité sur RTL, Bernard Violet, biographe de l'abbé Pierre, a déclaré "Il faudra s'interroger sur ceux ou celles qui étaient au courant". Icône très respectée, visage emblématique de la charité chrétienne, l'abbé Pierre avait créé sa fondation destinée à ne plus laisser les gens dans la rue, particulièrement touché par le dénuement des plus pauvres lors du très froid hiver 54. Résistant, ancien député, son rayonnement a largement dépassé le cadre religieux. Plusieurs films lui ont été consacrés, dont le dernier, "l'abbé Pierre, une vie de combats", sorti il y a moins d'un an. Isabelle de Gaulmyn, productrice déléguée des "Matins France Culture", est ancienne rédactrice en chef à La Croix, et auteure d'"Histoire d'un silence", aux éditions du Seuil, ouvrage qui décrypte l'omerta dans l'Eglise autour des violences sexuelles. Elle reviendra avec nous sur le séisme provoqué par ces accusations contre l'abbé Pierre, une icône pour les catholiques, mais aussi pour les Français.

Duration:00:11:26

Ask host to enable sharing for playback control

Barnier se prépare, la gauche manifeste

9/7/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 7 septembre : Barnier se prépare, la gauche manifeste Les experts : - Pascal PERRINEAU - Politologue, professeur associé au CEVIPOF, auteur de "Le gout de la politique. Un observateur passionné de la Vème République" - Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France Télévisions - Hadrien MATHOUX - Rédacteur en chef du service politique – Marianne - Bernard SANANÈS - Politologue, président du cabinet d’Etudes et de Conseil Elabe

Duration:00:06:44

Ask host to enable sharing for playback control

Barnier se prépare, la gauche manifeste - L'intégrale -

9/7/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 7 septembre : Barnier se prépare, la gauche manifeste Une première manifestation contre le "coup de force" d'Emmanuel Macron. Près de 30 000 manifestants, dont 4 000 à 8 000 personnes à Paris, sont attendus dans toute la France à l'appel des syndicats étudiants et de la France insoumise, pour la première grande mobilisation de rentrée. La nomination jeudi du Premier ministre de droite, Michel Barnier, a galvanisé les manifestants. Si La France insoumise, les Verts et les Communistes seront présents, le Parti socialiste n'a pas appelé à manifester, tout comme la CGT. L'organisation syndicale attend sa propre manifestation en octobre, à l'occasion du vote du budget qui s'annonce compliqué, au vu de la composition très fragmentée de l'Assemblée nationale. Hier soir, Michel Barnier s'est adressé pour la première fois à la presse en s'invitant au 20h de TF1. Sans livrer de mesures précises, il a mis en avant les thèmes de la maitrise des dépenses de l'État, de la lutte contre l'immigration illégale ou encore des retraites. Interrogé sur son futur gouvernement, l'homme de 73 ans a promis que "ça ne sera pas seulement un gouvernement de droite", souhaitant "ouvrir la table à tous ceux qui le voudront", y compris des personnalités de gauche et même des ministres sortants. Ce matin, Michel Barnier a rencontré la députée de la majorité Élisabeth Borne et Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, signe qu'il multiplie les consultations pour former son gouvernement. Du côté de la gauche, on ne décolère pas de sa nomination, on accuse le "déni de démocratie", et surtout, Olivier Faure a déclaré qu'Emmanuel Macron s'est mis "sous la tutelle du RN", en soumettant systématiquement ses choix à Marine Le Pen. Comme le dit Jordan Bardella, le chef du parti, désormais "rien ne peut se faire sans nous". La chef de file des Verts, Marine Tondelier, a par ailleurs assuré qu'aucun membre de son parti n'entrerait dans un gouvernement de droite. Que pensent les jeunes militants LR et LFI de cette situation inédite ? Pensent-ils que la France peut ressortir par le haut de la crise politique, ou qu'Emmanuel Macron a fait disparaître le peu de confiance qu'avaient déjà les Français pour leurs responsables politiques ? Et que penser de la nomination d'un Premier ministre de 73 ans, deux fois plus vieux que Gabriel Attal ? Pour répondre à ces questions, une équipe de C dans l'air s'est rendu sur le terrain à la rencontre de ces jeunes encartés qui feront l'avenir de la politique française. Avec les tractations politiques cette semaine, le sujet de la dette est presque passé au second plan. Bercy accuse pourtant un nouveau dérapage de ses finances publiques à 5,6 % en 2024 contre 5,3 espéré. Dans un courrier adressé aux présidents de la commission des finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, Bruno Le Maire accuse notamment les collectivités locales d'une "augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités". À elles seules, ces dépenses des collectivités pourraient "dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d’euros", accuse le ministère. Réponse immédiate des collectivités qui dénoncent des chiffres "fallacieux" et des propos "irresponsables". Dans un communiqué, l'association des maires de France précise que la dette des collectivités "est stable depuis trente ans voire même en légère diminution, passant de 9 % du PIB en 1995 à 8,9 % en 2023". À Talence, au sud de Bordeaux (Gironde), le maire sans étiquette Emmanuel Sallaberry a également peu goûté à ses accusations : "Les communes elles sont à l’équilibres, c'est à l’État de prendre la décision et surement pas de faire ce qu’il fait depuis 15 ans, c'est-à-dire de nous piquer de l'argent". Avec la suppression de la taxe d’habitation et la baisse des dotations, le maire estime que la commune a perdu 25 millions d’euros de recettes sur 10 ans, et...

Duration:01:05:43

Ask host to enable sharing for playback control

Roland Cayrol - Barnier: avec qui et pour combien de temps?

9/7/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 6 septembre : Roland Cayrol, politologue, chercheur associé au Cevipof Hier, Emmanuel Macron, après 51 jours de tractations a nommé Michel Barnier, ancien ministre de l’Agriculture et des Affaires étrangères, ancien commissaire européen, et négociateur en chef du Brexit, Premier ministre. Un homme tantôt qualifié de "modéré", ou "fin négociateur". Pour Roland Cayrol, observateur de la vie politique, c'est le choix clair d'un "homme de droite". A l'Elysée, on ne parle pas de cohabitation, mais d'une "coexistence exigeante". "Du jamais vu", selon Roland Cayrol. Dès sa nomination, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a indiqué que le RN " jugera sur pièces son discours de politique générale", et donc ne le censurera pas d'office. Jean-Luc Mélenchon a immédiatement parlé d'une "élection volée" et appelé à des manifestations massives demain, samedi 7 octobre. De son côté, Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste, a annoncé qu'"aucune personnalité" du PS ne rentrerait dans le gouvernement Barnier. Quels sont les prochains défis du nouveau Premier ministre ? Comment former une coalition stable ? Cette situation est-elle inédite dans la 5e République ? Roland Cayrol, politologue, chercheur associé au Cevipof, et auteur de « Mon voyage au cœur de la 5e République », aux éditions Calmann Levy, reviendra sur la nomination de Michel Barnier à Matignon, et sur son caractère inédit. Il répondra aux questions d'Axel de Tarlé.

Duration:00:10:34

Ask host to enable sharing for playback control

Un Premier ministre plus fort qu'on ne le croit ? - Vos questions sms -

9/6/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 6 septembre : Barnier, un Premier ministre plus fort qu'on ne le croit ? Les experts : - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - Éric ALBERT – Journaliste, ancien correspondant à Londres - Le Monde - Caroline VIGOUREUX - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos

Duration:00:06:03

Ask host to enable sharing for playback control

Barnier, un Premier ministre plus fort qu'on ne le croit ?

9/6/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 6 septembre : Barnier, un Premier ministre plus fort qu'on ne le croit ? Il aurait aimé rester plus longtemps. Hier soir, lors de sa passation de pouvoir avec le nouveau Premier ministre Michel Barnier, le locataire sortant de Matignon Gabriel Attal a dit toute sa déception de quitter son poste après seulement huit mois, dont deux à expédier les affaires courantes. "Huit mois, c’est court. C’est trop court. Il y a une frustration", a admis l’élu de Vanves (Hauts-de-Seine), littéralement deux fois plus jeune que son successeur. Le plus jeune Premier ministre de la Ve République a répété son amour des Français, "Je veux dire aux Français combien je les aime !", mais a aussi regretté de ne pas avoir pu mener à termes des chantiers engagés sous son mandat, comme la lutte contre la délinquance des mineurs, ou la réforme de l'assurance-chômage (suspendue). "Dans d’autres circonstances, nous aurions mené ce travail à bon port", a-t-il déclaré, ajoutant : "Les mesures sont sur votre bureau" à l'adresse de Michel Barnier. De son côté, le nouveau chef de Matignon a donné quelques pistes sur les priorités de son gouvernement : l'école, l'accès aux services publics, mais aussi la sécurité et la maîtrise de l'immigration, lui qui avait proposé "un moratoire de 3 à 5 ans" sur l'immigration lors de la primaire des Républicains en 2021. Michel Barnier a aussi promis de "dire la vérité aux Français" sur la dette financière et écologique, promettant "des changements et des ruptures". La gauche, qui guettait avec intérêt la première prise de parole du Premier ministre, n'a pas hésité à sauter sur la formule des "gens d'en bas", employée par Michel Barnier, pour critiquer son mépris des Français. "Les 'gens d’en bas' n’existent pas. Les méprisants oui. Barnier en est un, manifestement", a tancé l'élu parisien Ian Brossat. "Tout est dit sur 'l’humilité' rabâchée par l’usurpateur de Matignon", a aussi écrit Jean-luc Mélenchon. À l'extrême droite, en revanche, on a fait plus attention à ne pas dénigrer d'entrée celui dont on attend quelques mains tendues. Hier matin, le député RN Jean-Philippe Tanguy s'est fait remonter les bretelles par le parti après avoir qualifié à la radio Michel Barnier de "l'un des plus stupides hommes politiques que la Ve République ait donné". Il faut dire que Michel Barnier est l'un des rares noms sorti par l'Élysée qui ne menait pas à une censure immédiate du Rassemblement national. Si le parti d'extrême droite s'est montré discret cet été, il a lourdement pesé lors des consultations politiques de ces dernières semaines. Avec 126 députés RN (et 142 avec ceux d'Eric Ciotti), le RN se positionne en faiseur de roi. "Notre nombre nous rend incontournables, c’est nous qui dictons désormais la tendance à l’Assemblée nationale", s'est targué Alexandre Sabatou, député (RN) de l’Oise dans les colonnes du Monde. C'est même Marine Le Pen qui a fait capoté la nomination de Xavier Bertrand à Matignon, lui qui a fait de la lutte contre l'extrême droite l'un de ses combats dans les Hauts-de-France. Quant à Thierry Beaudet, dont le nom a agité fait la une pendant quelques heures, il a été jugé trop proche des syndicats réformistes, et "insultant" envers le RN. Aussitôt Michel Barnier nommé, Marine Le Pen s'est félicité d'avoir un interlocuteur "respectueux des différentes forces politiques" et pas d'"un immigrationniste dingue" à Matignon. Les prochaines semaines, et notamment la rentrée parlementaire, permettront de mesurer l'influence réelle du RN sur le futur gouvernement. En attendant, Michel Barnier connaîtra samedi la première grande manifestation sociale de rentrée. La France insoumise s'est jointe à l'appel des syndicats étudiants "face au coup de force de Macron". Les organisateurs prévoient des marches dans 150 communes. Si la gauche s'est indignée dans son ensemble après la nomination de Michel Barnier,...

Duration:01:04:21

Ask host to enable sharing for playback control

Marion Van Rententerghem - Michel Barnier l'européen

9/6/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 5 septembre : Marion Van Rententerghem, grand reporter et chroniqueuse à L'Express. C’est à Bruxelles que notre nouveau Premier ministre, Michel Barnier, s’est fait un nom. Par deux fois nommé commissaire européen, il s’est ensuite illustré comme négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit. Grand reporter à l'Express, auteure de "Le piège Nord Stream" (Les Arènes), notre invitée reviendra sur son parcours et bilan européen.

Duration:00:11:18

Ask host to enable sharing for playback control

Barnier à Matignon - Vos questions sms -

9/5/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 5 septembre : Barnier à Matignon... les coulisses d'une nomination Les experts : - Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique – La Tribune Dimanche - Éric FOTTORINO – Écrivain, cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique du Nouvel Obs

Duration:00:09:46

Ask host to enable sharing for playback control

Barnier à Matignon... les coulisses d'une nomination - L'intégrale -

9/5/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 5 septembre : Barnier à Matignon... les coulisses d'une nomination La fumée blanche est sortie de l'Élysée peu après 13h. 52 jours après la démission du gouvernement, Emmanuel Macron a nommé Michel Barnier Premier ministre, écartant finalement Xavier Bertrand et David Lisnard. À 73 ans, l'ancien commissaire européen et négociateur du Brexit va donc tenter de faire sortir la France de la crise politique où elle est empêtrée depuis deux mois. Dans l'opposition, l'annonce a suscité un coup de tonnerre. À l'extrême droite, on oscillait dès ce matin entre la raillerie, "l’un des plus stupides hommes politiques que la Ve République ait donné" d'après le député Jean-Philippe Tanguy, et la méfiance : "J’attends de voir. Est-ce que Michel Barnier s’engage sur la proportionnelle ? Pas sûr, car il vient d’une famille, Les Républicains, qui est très hostile à la proportionnelle", déclarait ce matin le vice-président du RN Sébastien Chenu. À gauche, cette nomination vient confirmer l'influence de l'extrême droite sur les choix d'Emmanuel Macron : "C'est Marine Le Pen qui décide", dénonçait ce matin l'écologiste Marine Tondelier sur Franceinfo. Chez les Insoumis, on accuse "un coup de force inacceptable dans une démocratie" et on encourage à la manifestation le 7 septembre. Même impression de "déni de démocratie" au parti communiste, où l'on explique par communiqué que le président" fait le choix d’une union des droites alors que le camp présidentiel a été battu aux dernières élections." Pendant ce temps, dans les différents ministères règne une drôle d'ambiance. Plus de 50 jours après leur démission forcée, certains ministres sont candidats à leur propre poste. Cette semaine sur France inter, la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet a fait savoir que son "institution aurait besoin de continuité" avant d'ajouter "On n’est jamais candidat à un poste ministériel. Mais, si vous me demandez si j’ai envie de continuer, la réponse est oui." De son côté, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a laissé entendre qu'il ne serait pas contre être recasé dans un autre ministère, d'autant qu'il n'est pas candidat à la présidence du parti présidentiel Renaissance. Autres noms cités par la presse, Rachida Dati, ministre de la Culture, et Sébastien Lecornu aux Armées, aimeraient bien poursuivre l'aventure dans le prochain gouvernement. Chez les syndicats, en revanche, on déplore de ne pas avoir eu d'interlocuteur à Matignon pour la rentrée. Fin août, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet qualifiait la situation politique de "scandaleuse et honteuse", tout en refusant d'appeler à la manifestation avec LFI le 7 septembre. Hier, la syndicaliste a appelé le futur gouvernement à augmenter immédiatement le SMIC, mettant un peu plus la pression sur le futur gouvernement : "Le gouvernement doit, comme premier geste après sa nomination, augmenter immédiatement le Smic". Réforme des retraites, budget 2025 à boucler avant le 1er octobre, examen du texte sur la fin de vie… les prochaines semaines s'annoncent brûlantes à Matignon. Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il choisi Michel Barnier comme Premier ministre ? Le président compte-t-il gouverner avec la droite pour les prochains mois ? Quels anciens ministres pourraient être conservés dans le prochain gouvernement ? Et quels sont les dossiers chauds de la rentrée ? Les experts : - Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique – La Tribune Dimanche - Éric FOTTORINO – Écrivain, cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique du Nouvel Obs PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre...

Duration:01:05:18

Ask host to enable sharing for playback control

Bruno Patino - Sa rencontre avec un dictateur -

9/5/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 4 septembre : Bruno Patino, président d'Arte France et auteur de "Rire avec le diable" (Grasset) Fils d’un père bolivien réfugié en France, Bruno Patino grandit entouré d’images de figures révolutionnaires devenues icônes. Il fantasme et s’interroge sur les hommes derrière les représentations. Parmi ces images, celle du dictateur chilien aux lunettes noires, Augusto Pinochet, incarne pour lui le mal. En 1992, à 26 ans, l’auteur devient correspondant du Monde au Chili. Pinochet a quitté la présidence mais reste le commandant en chef de l’armée de terre et limite drastiquement ses échanges avec la presse. Il est, sur le continent, l’un des derniers à avoir fait régner l’ordre par le sang avant que les armes ne soient troquées par les écrans et la surveillance. Bruno Patino, cherche, déjà, à percer l’énigme du pouvoir : mû par une étrange obsession, il veut, par tous les moyens, rencontrer le général pour l’interroger. Ce rare face-à-face est raconté dans ces pages, cinquante ans après la prise de pouvoir de Pinochet par un coup d’Etat, le 11 septembre 1973. Après ses grands essais sur notre condition numérique, Bruno Patino nous emmène sur un terrain mouvant et passionnant : les combats de sa jeunesse et l’ambiguïté folle d’approcher un monstre.

Duration:00:10:36

Ask host to enable sharing for playback control

Bertrand ou Lisnard... avantage à la droite ? - Vos questions sms -

9/4/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 4 septembre : Bertrand ou Lisnard... avantage à la droite ? Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Jérôme JAFFRÉ – Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point

Duration:00:07:53

Ask host to enable sharing for playback control

Bertrand ou Lisnard... avantage à la droite ? - L'intégrale -

9/4/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 4 septembre : Bertrand ou Lisnard... avantage à la droite ? Son nom est sur toutes les bouches depuis plusieurs jours. Xavier Bertrand pourrait être nommé Premier ministre par Emmanuel Macron ce mercredi, après des semaines de consultations politiques à l'Élysée. Emmanuel Macron pourrait donc choisir une personnalité de droite pour Matignon, malgré la victoire du Nouveau Front populaire dans les urnes lors des législatives de juin. À gauche, on crie déjà au "déni de démocratie" et on demande la destitution du président. D'autres se contentent de rappeler le bilan de Xavier Bertrand au ministère de la Santé (2005-2007 puis 2010-2012), marqué par des suppressions de lit d'hôpital, l'application de la tarification à l'acte (T2A), ou encore le changement de doctrine qui a abouti à l’évaporation des stocks stratégiques de masques. "Xavier Bertrand c'est la fausse droite", a réagi sur X le président des Républicains Eric Ciotti. Le Rassemblement national, qui a promis – comme le NFP – de censurer ce choix, est aussi en colère. C’est "le premier sur la liste à pouvoir être censuré", a commenté le député RN du Nord Sébastien Chenu mardi soir sur France Info. L'extrême droite n'a pas digéré la raclée infligée par Xavier Betrand à sa leader, Marine Le Pen, lors des régionales de 2015. Depuis, l'ancien ministre du travail n'a cessé de s'attaquer au RN, le battant une nouvelle fois dans les urnes aux régionales de 2021, et se félicitant d'être parvenu à "briser les mâchoires du Front national". Pour Marine Le Pen, sa nomination à Matignon apparaîtrait comme un nouveau camouflet. Pendant ce temps, c'est dans un entretien au magazine Le Point que l'ancien Premier ministre Édouard Philippe (Horizons), a annoncé hier sa candidature à la présidentielle de 2027. "Ce que je proposerai sera massif", avertit le maire du Havre qui se dit également prêt en cas de présidentielle anticipée. À gauche, l'annonce fait grincer des dents. La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a ironisé sur X sur "le sens du timing" et "le sens des priorités" d'Édouard Philippe. Côté RN, le porte-parole Laurent Jacobelli s'étonne qu'"il parle de lui au moment où les Français aimeraient bien qu'on leur parle un peu d'eux". Reste à voir quelles conséquences aura cette candidature anticipée sur la fin de mandat d'Emmanuel Macron. Le futur gouvernement va devoir gérer la détresse des entreprises. Sur les six premiers mois de l'année, le nombre global de défaillances d'entreprise a atteint 33 500, selon le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ), en hausse de 18 % par rapport à la même période de 2023. Asphyxiées par les impôts, les PME de 50 à 99 salariés ont deux fois plus de chance de mettre la clé sous la porte que les autres entreprises. Au total, près de 100 000 emplois sont menacés dans l'hexagone. Ce mur de faillites était pourtant attendu, avec la fin des prêts garantis par l'État pendant la crise covid. Les échéanciers de remboursement ont longtemps été repoussés, mais les entreprises doivent maintenant passer à la caisse, d'où cette hausse des défaillances. La situation pourrait encore durer un moment, compte-tenu des faibles perspectives de croissance (+1% attendu en 2024). Comment expliquer le choix de Xavier Bertrand au poste de Premier ministre ? Quelle conséquence peut-avoir la candidature d'Édouard Philippe sur le mandat d'Emmanuel Macron ? Et faut-il s'inquiéter de la hausse des défaillances d'entreprises ? Les experts : - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions - Jérôme JAFFRÉ – Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers...

Duration:01:05:23

Ask host to enable sharing for playback control

Stéphane Bouchet - Avignon: un procès hors norme -

9/4/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 3 septembre : Stéphane Bouchet, journaliste et auteur de documentaire Depuis lundi 2 septembre, 51 hommes sont jugés à Avignon (Vaucluse) pour avoir accepté la proposition d’un habitant de Mazan qui droguait sa femme sexagénaire pour la livrer à des inconnus. La première journée du procès a été marquée par la confirmation que les audiences, qui s’annoncent très dures au vu des faits, ne se feront pas à huis clos, conformément au souhait de la victime. Les audiences seront donc publiques. La principale victime, Gisèle Pélicot, avait fait savoir via l'un de ses avocats, Me Stéphane Babonneau, qu'elle souhaitait "une publicité complète, totale, jusqu'au bout". Comme elle, les trois enfants du couple, tous parties civiles, ont également souhaité la publicité des audiences. Journaliste police-justice, auteur d’un documentaire "Dans l’enfer de la soumission chimique" sur TFX qui sera diffusé 7 septembre, Stéphane Bouchet reviendra sur l'affaire des viols de Mazan.

Duration:00:11:24

Ask host to enable sharing for playback control

Alerte sur les déficits - Vos questions sms -

9/3/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 3 septembre : Alerte sur les déficits... bienvenue à Matignon ! Les experts : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Thomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business

Duration:00:06:08

Ask host to enable sharing for playback control

Alerte sur les déficits... bienvenue à Matignon ! - L'intégrale -

9/3/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 3 septembre : Alerte sur les déficits... bienvenue à Matignon ! Sale rentrée pour le futur gouvernement. Alors qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas trouvé son Premier ministre, voilà que Bercy sonne l'alarme : le déficit prévu pour 2024 ne sera pas de 5,1% comme attendu mais de 5,6 %, bien au-delà des 3 % imposés par les règles européennes. La raison ? Moins de recettes qu'espérées pour l'impôt sur le revenu et celui sur les sociétés. Mais surtout, un dérapage des finances des collectivités territoriales, dont le déficit devrait doubler en 2024 pour dépasser les 10 milliards d'euros, notamment à cause d'une forte augmentation (+ 24,5%) des investissements dans les régions et les communes. "Ils donnent des leçons d’économie à la terre entière et nous accusent de vouloir appauvrir la France, mais ils conduisent le pays dans le mur", a réagi sur X le coordinateur national de La France insoumise et député des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard. Le futur gouvernement, toujours inconnu, va donc devoir réagir vite. Mais reste à trouver une solution, entre hausse d'impôt et baisse des dépenses publiques. À gauche, le Nouveau Front populaire continue de promouvoir son programme économique, avec augmentation du SMIC à 1600 euros, retraite à 60 ans et l'augmentation du point d’indice de la fonction publique de 10 %. Pour financer cet ambitieux programme, que d'aucuns qualifient d'"inapplicable", le NFP s'appuie notamment sur une augmentation de la fiscalité pour les plus riches, à savoir le retour de l'Impôt sur la fortune, qui devrait selon lui rapporter entre 12 et 15 milliards d'euros par an, ou encore une taxe sur les superprofits qui rapporterait 15 milliards d'euros. Au total, le programme économique du NFP rapporterait, selon ses responsables, 100 milliards d'euros pour 2025. Certains économistes le qualifient d'inapplicable et expliquent que les créanciers de la France refuseraient de financer de telles mesures avec le déficit actuel de la France. Quant à l'Union européenne, elle a déjà sanctionné Paris pour "déficit excessif" fin juillet. Nos équipes ont rencontré le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Eric Coquerel pour faire le point sur la situation économique actuelle. Pendant ce temps, la grogne monte en France, et les choix d'Emmanuel Macron sont de moins en moins compris dans la population. Selon une grande enquête électorale publiée par Le Monde fin août, près de 51% des Français sont favorables à la démission du président de la République. Selon le sondeur Brice Teinturier, cité par le quotidien, "la perception des responsables politiques est épouvantable, 85 % des jugements sont négatifs". Selon un autre sondage Odoxa-Agipi pour Challenges et BFM, sept Français sur dix jugent l’absence de gouvernement "inquiétante" pour l’économie tricolore. Parmi les électeurs les plus en colère, ceux du NFP arrivent en tête, selon un sondage Elabe pour BFMTV, puisque 82% d'entre eux estiment qu'Emmanuel Macron pratique le "déni démocratie" en refusant de nommer Lucie Castets à Matignon. Fort de cette colère, la France insoumise a lancé le 31 août une pétition en ligne pour la destitution d'Emmanuel Macron, qui a récolté 189 000 signatures. Quelles conséquences va avoir le nouveau dérapage des finances publique sur l'économie française ? Le coûteux programme du NFP est-il vraiment applicable ? Et que pensent les Français de la crise politique actuelle ? Les experts : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Thomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS:...

Duration:01:04:58

Ask host to enable sharing for playback control

Alain Minc - Matignon: A quoi joue Macron?

9/3/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 2 septembre : Alain Minc, économiste et essayiste Le dénouement approche dans la quête d'un Premier ministre... Emmanuel Macron a reçu lundi Bernard Cazeneuve. Il doit désormais s’entretenir avec Xavier Bertrand. Leurs noms sont cités avec insistance pour Matignon. François Hollande et Nicolas Sarkozy sont également attendus à l’Élysée. Le président de la République, qui pourrait procéder à cette nomination mardi, est à la recherche d'un premier ministre qui puisse ne pas faire l'objet d'une censure immédiate à l'Assemblée nationale. C'est en avançant ce motif qu'il a écarté la nomination de Lucie Castets, présentée par les formations du Nouveau Front populaire. Encore faut-il aussi qu'Emmanuel Macron et son futur premier ministre s'accordent sur les modalités de leur entente qui ne doit pas être «une cohabitation de confrontation» mais une «co-responsabilité» selon le chef de file du Modem François Bayrou. Alain Minc reviendra sur cette situation politique inédite.

Duration:00:10:20

Ask host to enable sharing for playback control

Les pistes se multiplient pour Matignon - Vos questions sms -

9/2/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 2 septembre : Cazeneuve, Bertrand, Beaudet… les pistes se multiplient pour Matignon Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point - Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP

Duration:00:06:02

Ask host to enable sharing for playback control

Cazeneuve, Bertrand ou Thierry Beaudet? - L'intégrale -

9/2/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 2 septembre : Cazeneuve, Bertrand, Beaudet… les pistes se multiplient pour Matignon Pas de date, mais ça se précise. En ce lundi de rentrée, Emmanuel Macron poursuit son second cycle de consultations pour trouver un Premier ministre et mettre fin à la crise politique après 47 jours sans gouvernement. Le président a reçu l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve et le président LR de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy ont aussi été invités à l'Élysée. Au-delà de Bernard Cazeneuve dont le nom circule de plus en plus, c'est celui de Thierry Beaudet qui agitait les discussions ces dernières heures. L'actuel président du Conseil économique social et environnemental (CESE) a notamment beaucoup travaillé avec Emmanuel Macron sur la question de la fin de vie dans le cadre de la dernière convention citoyenne. Le président pourrait donc soumettre ces trois noms aux différents groupes parlementaires dans les prochaines heures, mais plusieurs obstacles se dressent déjà. Le président du PS, Olivier Faure a déjà averti qu'il censurerait "toute forme de continuité avec le macronisme". À droite, le nom de Xavier Bertrand, réputé proche du président, ne fait pas non plus l'unanimité. Le patron des Républicains Laurent Wauquiez maintient que son camp ne participera à aucune forme de gouvernement, tandis que plusieurs ténors de la droite comme Nicolas Sarkozy appellent à ne pas négliger une opportunité qui permettrait à la droite d'appliquer ses idées. Si le nom de Bernard Cazeneuve circule, l'ancien Premier ministre et ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve n'entretient pas forcément les meilleures relations avec Emmanuel Macron. Comme l'a rappelé Le Point, il n'a pas aimé le voir se désolidariser, lors du débat en 2017 face à Marine Le Pen, du bilan du gouvernement auquel il avait appartenu. En 2019, il a même refusé une place au Conseil constitutionnel qu'Emmanuel Macron lui offrait. L'ancien maire de Cherbourg pourrait-il être compatible avec un gouvernement NFP, lui qui a toujours dit se battre contre les extrêmes en politique ? De son côté, Xavier Bertrand n'a pas toujours eu une relation au beau fixe avec le président depuis leur rencontre en 2017. En juin dernier il a notamment accusé le locataire de l'Élysée d'être le "cordon déclencheur" de la montée du RN en France. Pendant que les tractations se poursuivent, on s'interroge en interne. Le camp présidentiel va-t-il réussir à déposer le projet de loi Finances (PLF) avant le 1er octobre ? Le Haut conseil des finances publiques doit donner son avis à la mi-septembre, mais le processus de construction du budget 2025 (492 milliards d'euros) accuse déjà un retard de plusieurs semaines. Le calendrier est si tendu que, selon Le Monde, l’exécutif étudie la possibilité de ne pas respecter la date butoir du 1ᵉʳ octobre, pour transmettre le projet de loi de finances au Parlement. Ce serait une première dans l'histoire politique française, et pourtant la France a plutôt intérêt à se faire discrète sur le plan européen. Comme six autres pays, elle est visée depuis le 26 juillet par une sanction de l'Union européenne pour "déficit excessif" pour avoir dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3 % du produit intérieur brut (PIB) par le pacte de stabilité. En cas de censure du budget au Parlement, le fonctionnement normal des services publics en 2025 serait directement menacé. Bernard Cazeneuve ou Xavier Bertrand peuvent-ils prétendre au poste de Premier ministre ? Quelles relations ces deux ténors politiques entretiennent-ils avec Emmanuel Macron ? Et le vote du budget 2025 est-il menacé par cette crise politique inédite ? Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF - Ludovic VIGOGNE - Journaliste politique - La Tribune Dimanche - Mathilde...

Duration:01:05:22

Ask host to enable sharing for playback control

Driss Aït Youssef - Rodéo urbains: une société trop laxiste?

9/1/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air, l'invité du 31 août : Driss Aït Youssef, docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité. A Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, une petite fille de 7 ans est entre la vie et la mort, après avoir été percutée par une moto lors d'un rodéo urbain, jeudi dernier. Son pronostic vital est "très engagé", selon le parquet de Grasse. Un drame survenu alors qu’elle traversait un passage piéton. Le conducteur, âgé de 19 ans, remontait une file de voitures en faisant une roue arrière lorsqu’il l’a percutée. Il a été placé en garde à vue. Invité de RTL hier, Kevin Luciano, maire de Vallauris, a déploré à propos des violences routières « un laxisme de la société française » Depuis le 3 août 2018, la pratique du rodéo urbain est passée d'une « simple » infraction au Code de la route à un délit passible d'un an de prison et d'une amende de 15.000 euros. Le code de la route prévoit également un retrait du permis de conduire et une confiscation du véhicule. Des sanctions qui peuvent être augmentées en cas de circonstances aggravantes. Cet événement tragique survient quelques jours après la mort du gendarme Eric Comyn, à Mougins, violemment percuté par une voiture suite à un refus d’obtempérer. Lors de ses obsèques, sa veuve a déclaré : "la France a tué mon mari", regrettant un « excès de tolérance ». Une colère amplifiée par le profil du conducteur, un homme de 39 ans condamné à dix reprises depuis 2005, avec plusieurs mentions pour conduite en état d'ivresse. Il avait plus d'1 gramme d'alcool par litre de sang lorsqu'il a été arrêté. Un hommage national sera rendu à Eric Comyn à Nice, ce lundi 2 septembre. Driss Aït Youssef est docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité. Il reviendra avec nous sur ces phénomènes de violences, et décryptera l’évolution de la délinquance routière ces dernières années.

Duration:00:10:19

Ask host to enable sharing for playback control

Nouveau Premier ministre : pourquoi c'est si long ? - Vos questions sms -

8/31/2024
🎙️ Retrouvez C dans l'air en podcast sur toutes les plateformes d'écoute : https://audmns.com/EUDBMds C dans l'air du 31 août : Nouveau Premier ministre : pourquoi c'est si long ? Il y aura-t-il un nouveau locataire à Matignon en ce lundi de rentrée ? Rien n'est moins sûr tant l'incertitude est totale du côté de l'Elysée. Le nom de Bernard Cazeneuve circule toutefois avec insistance, et cette possibilité déchire la famille socialiste réunie à Blois pour ses universités d'été. Si Olivier Faure assure qu'il censurerait un gouvernement Cazeneuve, ils sont nombreux à y voir au contraire une possible sortie de crise, et une manière de s’émanciper de LFI. Chacun fait en tout cas sa rentrée. François Ruffin, ex-LFI, réunit plusieurs personnalités de gauche dans son fief de Picardie. Les « purgés » de la France insoumise, Alexis Corbière et Clémentine Autain, sont notamment attendus. De l'autre côté de l'échiquier politique, Eric Ciotti fait lui sa rentrée dans les Alpes-Maritimes, et celui qui est toujours président des LR annonce lancer sa propre formation politique baptisée l’Union des droites pour la République (UDR). Un pied de nez aux Républicains, et à Nicolas Sarkozy qui appelle LR à « faire nommer un Premier ministre de droite ». Cette crise politique actuelle montre que la France n'a pas la culture du compromis politique. En Europe pourtant, la recherche de coalition est monnaie courante dans de nombreux pays. Les alliances trouvées après parfois plusieurs mois peuvent être très larges, comme celle qui va du centre à l'extrême-droite aux Pays-Bas. Pendant ce temps, en France, la rentrée scolaire approche et les enseignants sont de plus en plus inquiets du flou politique qui persiste. Leurs revendications sont nombreuses, et il y a des questionnements sur plusieurs mesures depuis la dissolution, comme la création de groupes de niveau dans le secondaire. Alors, un Premier ministre va-t-il être nommé ce week-end ? Jusqu'où vont aller les divisions au PS ? Pourquoi les coalitions sont si difficiles à créer en France ? Quelles devront être les priorités du nouveau gouvernement pour l'Education nationale ? Les experts : NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions BENJAMIN MOREL – Constitutionnaliste, maître de conférences à l’université Panthéon Assas JEAN GARRIGUES – Historien, président de la commission internationale d'histoire des assemblées Fabrice LHOMME - Journaliste d’investigation au Monde, auteur du Traitre et le néant

Duration:00:08:42