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Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’alimentent. Du lundi au vendredi à 7 h 15 et 9 h 15.
Location:
United States
Genres:
News & Politics Podcasts
Description:
Grands titres, éditos, photos et dessins du jour... Nos chroniqueurs passent en revue les Unes de la presse française et étrangère, ainsi que les débats qui l’alimentent. Du lundi au vendredi à 7 h 15 et 9 h 15.
Language:
French
Episodes
Au Royaume-Uni, le retour de la fureur des "Brexiteurs"
5/20/2025
A la Une de la presse, ce mardi 20 mai, les réactions à l’accord sur la défense, la pêche et l’énergie, conclu hier entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Londres, qui a uni sa voix à celle de Paris et Ottawa pour dénoncer l’extension des opérations israéliennes à Gaza. Une décision controversée de la Cour suprême américaine. Et une étude sur les jeunes Britanniques et internet.
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A la Une de la presse britannique, les réactions à l’accord sur la défense, la pêche et l’énergie, conclu hier entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
«Un sommet symbolique» pour une «réinitialisation post-Brexit»: The Financial Times salue ce «premier pas vers la reconstruction des liens commerciaux entre l’UE et le Royaume-Uni, 9 ans après le référendum sur le Brexit » - un accord qui constitue surtout, selon lui, «une reconnaissance de l'intérêt des deux parties à collaborer plus étroitement». The Guardian évoque les «avantages évidents» de cet accord mais aussi les «risques politiques» pour le Premier ministre Keir Starmer, qui «a reconnu, pour la première fois, ce que les gouvernements britanniques successifs ont nié pendant des années: que le Brexit a porté préjudice à la Grande-Bretagne», au risque d’être accusé de «trahison» par une partie de ses compatriotes.
L’entente entre Londres et Bruxelles provoque en effet une levée de boucliers à droite. «Baiser d’adieu au Brexit»: dans le sillage de l’ex-Premier ministre Boris Johnson, de Kemi Badenoch, l’actuelle cheffe des conservateurs et de l’europhobe Nigel Farage, le patron de Reform UK, The Times, quotidien conservateur, dénonce une «trahison» du Brexit. Comme toujours, les plus remontés sont les tabloïds. The Daily Express cite Nigel Farage et se déchaîne contre «la capitulation abjecte» de Keir Starmer, en particulier son compromis sur la pêche: «En 2016, nous avons voté pour reprendre le contrôle de nos eaux de pêche et offrir une bouée de sauvetage indispensable à cette industrie. Aujourd'hui, nous apprenons que (l’accord conclu avec Bruxelles) accordera aux pêcheurs européens l'accès aux eaux britanniques pendant encore 12 ans», s’étrangle le journal. D’où la Une du Sun sur le fait que Keir Starmer se serait laissé berner «comme un hareng», expression équivalente, disons à «être pris pour un lapin de trois semaines», en français. La colère des Brexiteurs face à l’accord conclu avec Bruxelles, à voir aussi avec le dessin de Morten Morland pour The Times, qui les montre aussi furibards qu’impuissants face aux négociations avec l’UE.
Le Royaume-Uni, qui a uni sa voix à celles de la France et du Canada pour dénoncer «l’extension des opérations israéliennes à Gaza». The Guardian relève que cette indignation n’est pas partagée par la Maison-Blanche, qui «continue à soutenir publiquement Israël», alors que l’Etat hébreu vient de lancer une attaque sans précédent» contre l’enclave palestinienne. Une offensive que le gouvernement de Netanyahou, cité par le Jerusalem Post, justifie par la nécessité d’«empêcher le Hamas d’accéder à l’aide humanitaire». Un discours balayé par le quotidien de gauche Haaretz, qui rapporte que Netanyahou a présenté sa décision de laisser passer l’aide au compte-goutte par la nécessité de «faire baisser la pression venue d’Europe et des Etats-Unis» - comme une opération de «relations publiques», tout en continuant à promettre la destruction totale du Hamas, au risque de compromettre tout accord pour libérer la vingtaine d’otages israéliens toujours vivants. Interrogé par Le Parisien/Aujourd’hui en France, Tal Shoham a vécu 505 jours dans les griffes du Hamas avant d’être relâché en février. S’il exprime ses craintes pour ses compagnons toujours otages et déclare qu’il est «très important de faire le nécessaire pour les ramener», il dit également qu’il est tout aussi important «d’empêcher...
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Présidentielle en Roumanie : "Une co-production roumano-russe"
5/16/2025
A la une de la presse ce vendredi 16 mai 2025 : une élection présidentielle scrutée de près, le premier rendez-vous d'un pape, et un combat.
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Le choix "entre la peste et le choléra"... C'est ainsi que le quotidien Bursa résume le second tour de l'élection présidentielle en Roumanie. "Votez pour la bêche!" ironise le journal face à l'absence de perspectives offertes par les deux candidats. "Une co-production roumano-russe", analyse également le quotidien.
Le Monde est allé à la rencontre de l'importante diaspora roumaine. Un électorat conquis par George Simion, nous dit le quotidien français. Comment expliquer le succès du candidat nationaliste s'interroge aussi Le Figaro ? En partie par son positionnement religieux, selon le journal.
La Croix, de son côté, évoque le parcours péruvien du pape Léon XIV. Le nouveau souverain pontife donnera une messe inaugurale ce dimanche et le journal évoque son engagement aux côtés des plus démunis au Pérou. Un pape adepte du compromis, nous dit également Le Figaro.
Enfin, L'Equipe propose un dossier sur la lutte contre l'homophobie dans le monde du football. Un sujet sensible où l'omerta et les préjugés restent très présents, notamment chez les plus jeunes. Les centres de formation n'hésitent plus à proposer des stages de sensibilisation aux plus jeunes.
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La Hongrie prépare "un registre des organisations financées par l'étranger", sur le modèle russe
5/15/2025
À la Une de la presse ce jeudi 15 mai, les projets d'atteinte à la presse indépendante dans la Hongrie de Viktor Orban, l'audition de François Bayrou devant la Commission d'enquête parlementaire sur le scandale Bétharram passée au crible, "l'inconfortable cohabitation" à la tête du Rassemblement national, et enfin, une étude très sérieuse sur la transformation des pieds des poupées Barbie depuis les années 1960, preuve de l'évolution de la société.
À la Une de la presse ce jeudi 15 mai, la stratégie de François Bayrou décortiquée, après son passage devant la Commission d'enquête parlementaire sur son rôle dans le scandale Bétharram. C'est la "stratégie de l'embrouille" pour le quotidien de gauche Libération. Le Premier ministre "s'obstine dans le déni et se contredit même" sur un point : après avoir affirmé en février devant l'Assemblée nationale n'avoir jamais rencontré le juge Mirande, juge d'instruction en 1998 dans l'un des volets de l'affaire sur des faits de pédocriminalité, François Bayrou confirme désormais une rencontre fortuite.
Revirement partiel, qui entretient "un flou furieux" : autre constat sévère à la Une du quotidien communiste l'Humanité ce matin. Le journal décrit un François Bayrou en "plein naufrage", "agressif voire accusateur" face aux députés, notamment face à l'un des deux rapporteurs l'Insoumis Paul Vannier.
"François Bayrou charge la Commission et la France Insoumise" pour le quotidien de droite Le Figaro. Le Premier ministre a dénoncé l'instrumentalisation politique de ce scandale. Illustration en Une du quotidien économique l'Opinion de cette audition : "Et vous n'avez rien fait ?" demande le rapporteur. "Non, Mais ce n'est pas spécifique à Bétharram" s'amuse le dessinateur KAK.
Politique française toujours dans la presse ce jeudi : la cacophonie règnerait-elle actuellement au Rassemblement national ? Tout part d'un sondage commandé il y a quelques jours par l'organisation Hexagone, financée par le milliardaire conservateur Pierre Edouard Stérin. Il teste le score éventuel de Jordan Bardella comme candidat du Rassemblement national à la présidentielle de 2027. Colère noire de Marine Le Pen dans Le Monde : elle y voit une "manipulation pour diviser son parti" et favoriser d'autres figures conservatrices à droite comme Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez.
Quelques semaines après sa condamnation à cinq ans d'inéligibilité, le parti de Marine Le Pen est "malade de son Bonapartisme", écrit Libération. Toutes les décisions sont prises par la cheffe, qui refuse mordicus d'envisager un plan B.
C'est "l'inconfortable cohabitation", selon Le Figaro, entre Le Pen et Bardella. Le duo, un temps perçu comme une force, devient aujourd'hui une "malédiction". D'un côté, Bardella fragilise Le Pen en se positionnant comme son remplaçant. Et à l'inverse, Marine Le Pen sape pour le moment la légitimité de son dauphin, qu'elle a pourtant elle-même propulsé sur le devant de la scène. Le chemin est encore long avant 2027.
À la Une de la presse également à l’international : la Hongrie de Viktor Orban prépare un registre des "organisations financées par l'étranger" rapporte Le Monde. Cela rappelle une loi russe de 2012 sur "les agents de l'étranger", loi qui a mené beaucoup de journalistes ou de simples citoyens derrière les barreaux. La proposition, présentée par le parti du Premier ministre vise à accorder aux autorités le pouvoir de surveiller, sanctionner et potentiellement interdire les organisations jugées "menaçantes pour la souveraineté nationale". Concrètement, cela inclut les atteintes à l'identité constitutionnelle, à la culture chrétienne ou à la primauté du mariage.
Concept très large, perçu comme une atteinte directe aux médias indépendants, selon le quotidien britannique le Guardian. Médias, déjà privés de fonds publics et qui dépendent la plupart du temps de financements européens ou internationaux. C'est donc une condamnation à mort, dans un pays où 80% des médias sont déjà contrôlés par le...
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Affaire Bétharram: "François Bayrou face au déni et aux mensonges"
5/14/2025
A la Une de la presse, ce mercredi 14 mai, les réactions à l’intervention télévisée, hier soir, d’Emmanuel Macron. La tournée de Donald Trump au Proche-Orient, où il annonce une pluie de contrats avec l’Arabie saoudite. Le royaume saoudien, où des centaines de domestiques kényanes subissent des conditions de travail indignes. L’audition de François Bayrou par l’Assemblée nationale sur l’affaire Bétharram. Et un canard flashé par le radar.
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A la Une de la presse, les réactions à l’intervention télévisée, hier soir, d’Emmanuel Macron, qui dit envisager «plusieurs référendums en même temps» «sur des grandes réformes économiques, éducatives ou sociales».
«Plusieurs référendums», mais pas sur l’immigration ni la réforme des retraites, pas de sujet ni de calendrier précis, non plus, pour le moment. Forcément, la presse nationale reste sur sa faim. Le Figaro regrette que «le flou demeure» et que le référendum «tant de fois promis reste à l’état de promesse». Pour le journal, «il y a un certain paradoxe à brandir régulièrement cet outil démocratique et à en reculer sans cesse le recours», «à décréter l’urgence de l’action sans jamais passer à l’acte». Tout ça pour ça? L’Opinion critique «une rupture de diète médiatique finalement peu concluante», et La Provence, journal local, étrille une intervention «sans annonce concrète», «sans horizon ni solution». «Un sentiment d’impuissance», pour Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui juge que le président «s’est livré à un long exercice de défense de ses 8 ans à l’Elysée sans ouvrir de perspective réelle sur la fin de son mandat».
Emmanuel Macron se montre en revanche plus volontariste sur les questions internationales. Dans un entretien à Libération, Volodymyr Zelensky salue son «approche très créative» sur l’Ukraine. Emmanuel Macron, assure le président ukrainien, est «prêt à prendre des mesures concrètes, (et) c’est important», est «l’un des dirigeants les plus forts du monde (qui) sait se sortir de situations difficiles», et a «une bonne intuition». Le président ukrainien défie toujours Vladimir Poutine de le retrouver à Istanbul, pour des négociations directes, faute de quoi cela «ressemblera à une défaite» pour le président russe.
Emmanuel Macron a également dénoncé une nouvelle fois, hier, l’action du gouvernement Netanyahou à Gaza, qu’il a qualifiée de «honte». Alors qu’un rapport publié en début de semaine alerte sur «un risque critique de famine» dans l’enclave palestinienne, L’Humanité accuse le Premier ministre israélien d’être un «affameur», d’utiliser la faim comme «une arme de guerre contre une population déjà exsangue». Si son gouvernement rejette ces accusations, The New York Times rapporte que des officiers israéliens admettent «en privé» que les habitants de Gaza «seront confrontés à une famine généralisée si les livraisons d'aide ne sont rétablies dans les prochaines semaines».
Pendant ce temps, Donald Trump poursuit sa tournée au Proche-Orient et annonce une pluie de contrats avec l’Arabie saoudite. Le journal libanais L’Orient Le Jour voit dans cette tournée la manifestation du «nouveau monde» en gestation, «l’alliance des autocrates et du monde de la tech, des pétrodollars et de l’industrie de l’armement, des méga-contrats et des conflits d’intérêt». «Nouveau monde», vraiment? Le rapport publié hier par Amnesty international, relayé notamment par L’Humanité, fait état de pratiques relevant plutôt d’âges reculés, dans le royaume saoudien: des Kenyanes embauchées comme employées de maison, endurant des conditions de travail «éprouvantes, abusives et discriminatoires» ets’apparentant «au travail forcé et à la traite d’êtres humain», selon l’ONG, qui raconte comment des employeurs soumettent ces femmes à des «formes extrêmes d’exploitation», y compris sexuelles, souvent favorisées par le...
Duration:00:06:25
Nouvelle-Calédonie: "Un an après les émeutes, le dialogue au point mort"
5/13/2025
A la Une de la presse, ce mardi 13 mai, le premier anniversaire des émeutes en Nouvelle-Calédonie, qui ont fait 14 morts, selon le bilan officiel. Un an après, les discussions sur l’avenir institutionnel de l’archipel son au point mort, alors que la colère gronde toujours. Louverture, aujourd’hui, du 78ème Festival de Cannes, dans un contexte géopolitique bouleversé, la guerre à Gaza et l’ère post-Metoo.
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A la Une de la presse, le premier anniversaire des émeutes en Nouvelle-Calédonie, qui ont fait 14 morts, selon le bilan officiel.
Un an après l’insurrection provoquée par un projet de réforme du corps électoral, la situation reste très tendue, malgré la conclusion, hier, d’un accord économique, entre le gouvernement et des organisations syndicales, pour la relance de l’archipel, et salué, ce matin, par La Voix du Caillou. Le journal calédonien regrette, en revanche, l’absence d’accord institutionnel, après des mois de discussions. Dans un édito citant un roman de l’écrivain sud-africain Alan Paton sur la réalité brutale de l'apartheid, «Pleure, ô pays bien aimé», La Voix du Caillou évoque «une violence dont les plaies ne sont pas refermées». «Un an maintenant que nous avons jeté à la mer les cendres d’une Calédonie, certes imparfaite mais qui croyait encore possible un destin commun», regrette le journal. «Un an après, la Nouvelle-Calédonie porte encore le deuil, et cherche comme une moribonde, la lumière au bout du tunnel».
Un constat très sombre, partagé par la presse métropolitaine. Mediapart assure qu’un an après, «rien n’a changé», et que «tout peut s’embraser» en «Kanaky», le nom donné à la Nouvelle-Calédonie par les indépendantistes kanaks. Le site d’info accuse Emmanuel Macron d’avoir enfermé l’archipel dans une «impasse politique» dont le ministre des Outre-mer, Manuel Valls ne parvient pas non plus à le sortir. Le site parle de «discussions au point mort», après que le texte proposé par Manuel Valls, «qui portait loin l’autonomisation de l’archipel», et qui avait été «salué par la plupart des délégations représentées autour de la table, Front de libération nationale kanak et socialiste compris», «a provoqué la colère des non-indépendantistes les plus durs». Le Monde s’inquiète d’un possible «retour de la violence», alors que le dossier néo-calédonien «revient sur la scène politique nationale sans le consensus minimal dont il a besoin». Sur le terrain, les difficultés sociales, elles, perdurent, et certains secteurs sont à «l’agonie», selon La Croix, qui cite notamment la santé, frappée par l’exode de nombreux personnels, qui a causé la fermeture de plusieurs hôpitaux et réduit considérablement l’offre de soins.
La Nouvelle-Calédonie est également confrontée aux difficultés de la presse quotidienne dans les territoires ultra-marins. Alors que plusieurs titres ont disparu ces dernières années, Le Figaro fait état de l’annonce, par les éditeurs de quotidiens ultramarins de l’Alliance de la presse d’information générale, l’Apig, de la création d’une commission pour soutenir l’accès à l’information. Le journal explique que «la fragilisation du tissu médiatique» dans ces territoires fait craindre «un repli massif vers les réseaux sociaux». «Sans le maintien d’une presse pluraliste, les populations s’informeront majoritairement sur les plateformes», prévient Pierre Petillault, le directeur général de l’Apig, pour qui les «risques de désinformation et de manipulation par des puissances étrangères» sont «de plus en plus élevés» en Outre-mer.
La presse, faut-il le rappeler, est l’un des piliers de la démocratie, et c’est aussi ce qu’a tenu à rappeler, hier, le pape Léon XIV, lors de la première audience qu’il a accordée aux journalistes. Une rencontre au cours de laquelle le nouveau souverain pontife, cité par le journal espagnol El Pais, a également...
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"Léon XIV, un pape du monde plus que des États-Unis"
5/9/2025
A la Une du 9 mai 2025, la presse "surprise" et "impatiente" de voir le nouveau pape, Léon XVI, au travail, et une menace venue du ciel, qui n'a rien à voir avec une colère divine...
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Habemus Papam! Oui, mais qui est donc ce pape inconnu du grand public et sur lequel les spécialistes n’avaient pas forcément misé ? Pour El Pais, c'est un "pape dans la continuité de son prédécesseur François", qui l’avait, lui-même, nommé cardinal, prônant l'ouverture au dialogue, doté d'une longue expérience de terrain au Pérou et luttant en faveur des plus pauvres.
"Au Vatican, on change de pape mais pas de cap", résume Libération. Le journal revient sur son origine commune avec François. Après un Sud-Américain, c’est un "Etats-Unien", un Nord-Américain qui devient pape pour la première fois. Mais c’est avant tout, un "pape du monde plus que des Etats-Unis", rappelle Le Soir, à propos de Léon XIV, polyglotte et doté de la nationalité péruvienne.
Son profil est très "loin des cardinaux américains", précise le Guardian, moins conservateur que ce que souhaitait Donald Trump. C'est même tout le contraire, selon Le Parisien, qui affiche en Une, son message d'unité et ce rappel à "ne pas avoir peur de l’autre". Comme son prédécesseur, le nouveau souverain pontife appelle à "construire des ponts et non des murs", une critique claire de la politique anti-migrants du président américain. Sa relation avec ce dernier sera même l'un de ses "douze travaux", affirme La Croix.
Cette élection est plutôt bien vue par la presse américaine. Selon le Chicago Tribune, Robert Francis Prevost laisse à Chicago, sa ville natale, un sentiment de "fierté" et de surprise. The Atlantic évoque un "conclave [qui] a réalisé l’impensable". "Tout le monde pensait que le Vatican n’élirait jamais un pape américain [...] issu du pays le plus puissant et le plus influent du monde". Pour Politico, il est impossible de ne pas penser à un pied-de-nez à l’administration américaine parce que Léon XIV incarne tout le contraire "d’America First".
"JD. Vance a tort", rappelle le New York Times, c’est ce que le cardinal Prevost tweetait en février dernier après le vice-président avait déclaré qu’un catholique devait donner la "priorité absolue aux siens et non aux autres". Réponse du nouveau pape : "Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres". Vu du Pérou, où Robert Prevost a vécu de longues années, le journal, La Republica salue l’élection d’un des leurs et voit déjà en Léon XIV "l’opposant n°1 à Donald Trump".
C’est un morceau du passé qui va se rappeler à nous ce week-end. Son nom : Kosmos 482, une ancienne sonde spatiale soviétique qui va s’écraser sur Terre d’ici dimanche, dans une "large zone située entre le sud de l’Argentine et l’Irlande", explique The Times. Cette sonde, lancée en1972, était destinée à rejoindre Vénus mais n’a jamais réussi à quitter l’orbite terrestre. Si le ciel nous tombe sur la tête, par Toutatis, c’est bien l’homme, et non la colère divine, qui en sera avant tout responsable.
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Tensions Inde-Pakistan : "Une militarisation des médias indiens ?"
5/8/2025
A la une ce jeudi 8 mai : une presse va-t-en-guerre, une réunion de bons voisins et une ville aux anges.
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"Des bombardements contre des terroristes". Voilà la une du quotidien indien The Hindu ce matin. La presse indienne est quasiment unanime pour saluer ces frappes contres plusieurs sites au Pakistan. The Indian Express jubile. Ces bombardements ne sont que "justice", après l'attaque terroriste survenue au Cachemire. Côté pakistanais, on s'interroge sur cette rhétorique belliqueuse de la presse indienne. Dawn se demande si la presse indienne n'est pas devenue une arme supplémentaire dans l'arsenal du nationalisme hindou.
En Europe, Rheiniche Post salue le déplacement du nouveau chancelier allemand à Paris. Une visite de "bons voisins", affirme le quotidien pour Friedrich Merz venu renforcer le partenariat franco-allemand. Le Figaro est du même avis et notre la volonté affichée de Paris et Berlin de renforcer leur coopération notamment en matière de défense.
Enfin, L'Equipe met un Paris libéré à sa une après la qualification du PSG pour la finale de la Ligue de champions. Un Paris "en fusion", nous dit Le Parisien, ravi de la victoire des Parisiens deux buts à un, face à Arsenal en demi-finale retour. Côté anglais The Guardian souligne le bon match des Londoniens mais aussi leurs insuffisances. The Daily Telegraph est lui plus amer : "le rêve d'Arsenal s'est évanoui en l'espace de dix minutes"...
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Friedrich Merz, "chancelier déjà chancelant"
5/7/2025
À la Une de la presse, mercredi 7 mai, l’escalade des tensions entre le Pakistan et l’Inde, qui a mené plusieurs frappes contre son voisin - qui a répliqué à son tour ; l’élection, mardi, en Allemagne, de Friedrich Merz, qui a eu besoin de deux tours de scrutin, pour être élu chancelier, une première ; et une rencontre très attendue, ce soir, au Parc des princes: PSG/Arsenal, en demi-finale retour de la Ligue des champions.
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À la Une de la presse, l’escalade des tensions entre le Pakistan et l’Inde, qui a mené plusieurs frappes contre son voisin - qui a répliqué à son tour.
Escalade des tensions entre Inde et Pakistan
Le Kashmir Observer indique que l’Inde a mené plusieurs frappes de missiles, cette nuit contre "neuf cibles terroristes au Pakistan et au Cachemire occupé par le Pakistan", dans le cadre de l’opération "Sindoor", du nom du symbole rouge que les hindoues mariées mettent dans leurs cheveux, notamment contre "un bastion du groupe terroriste Jaish-e-Mohammed", un groupe armé islamiste pakistanais, accusé par New Delhi d’être derrière l’attaque du 22 avril à Pahalgam, au Cachemire indien, qui avait fait 26 morts.
À lire aussi🔴 En direct : la frontière entre l'Inde et le Pakistan s'embrase, au moins 34 morts
Le journal annonce également la tenue, dès aujourd’hui, d’un grand exercice de simulation de défense civil, dans six districts du Cachemire indien. Des exercices également conduits dans 244 districts au total, à-travers plusieurs États indiens, selon The Hindu, qui cite la capitale, New Delhi, et Bombay.
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Côté pakistanais, le quotidien Dawn affirme que l’armée pakistanaise a abattu cinq avions de chasse indiens, "en représailles" aux frappes de cette nuit, qui ont fait 8 morts et 35 blessés côté pakistanais, selon le journal.
Pakistan Today cite l’appel du Premier ministre Shehbaz Sharif, demandant à "toute la nation" de se "tenir aux côtés des courageuses forces armées pakistanaises".
Du côté indien de la ligne de contrôle, la presse apparaît partagée.
The Hindu évoque le scénario d’un conflit à "large échelle", provoqué par l’attaque du mois dernier, qualifié de "11-Septembre indien", "non par son ampleur, mais par la réponse" qu’elle exige. Le journal demande au Pakistan de "stopper l’escalade" en acceptant de livrer à l’Inde les leaders du Jaish-e-Mohammed, et du Lashkar e-Taiba, autre groupe islamiste pakistanais.
Beaucoup plus critique, Frontline, accuse le nationaliste Narendra Modi d’avoir "transformé le chagrin (de l’attaque de Pahalgam) en démonstration de force", pour "freiner la dissidence et dynamiser une base loyale". "Le chagrin est réel, le théâtre aussi", ironise le magazine, qui estime que les "déclarations de vengeance (de Modi), diffusées dans tout le pays, ont transformé ce qui aurait pu être un moment solennel d'unité en démonstration de rhétorique guerrière, visant à approfondir le sentiment majoritaire et la polarisation politique".
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Le site d’info indien The Print prévient, quant à lui, que New Delhi ne doit pas compter sur l’aide des États-Unis, dont il affirme qu’ils "ne prendront pas parti" dans cette crise, où Islamabad, en revanche, apparaîtrait renforcé "grâce au soutien de la Chine", avec laquelle l’Inde est aussi en conflit au Cachemire.
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Au Pakistan, Dawn relaie les appels à l’unité du Premier ministre. "À l’heure où les partisans de la ligne dure en Inde battent le tambour de la guerre, l’unité interne est essentielle pour faire face aux défis auxquels le Pakistan est confronté", écrit le journal. Et...
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Taxes américains sur les films étrangers : "N'importe quoi!"
5/6/2025
A la Une du mardi 6 mai, les interrogations sur les taxes américaines sur le cinéma étranger. Les attentes concernant le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz. Et les vives critiques de la presse suite à l'annonce du plan israélien de "conquête" de la bande de Gaza.
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Friedrich Merz, "un dirigeant très attendu", titre Le Monde, dans son éditorial. Ce conservateur de 69 ans est élu, ce mardi, par le Bundestag (le Parlement allemand) pour devenir chancelier fédéral. Parmi ses qualités, la presse française souligne son alignement pro-européen, sa francophilie et sa compatibilité avec Emmanuel Macron. "Merz et Macron vont tenter de solder les malentendus franco-allemands", écrit Le Figaro, et relancer un couple européen en panne sèche depuis plusieurs années. Une lune de miel espérée mais qui ne doit pas être emprunte de "naïveté", rappelle le quotidien conservateur. Merz aime la France mais "n’oubliera pas les intérêts de son pays".
Pour La Croix, le nouveau chancelier aura plusieurs dossiers qui l'attendent sur son bureau : relance de l’économie, lutte contre l'insécurité, forte poussée de l’extrême droite et gestion des relations tendues avec l'allié américain. Pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung, "Merz doit montrer qu’il est capable de diriger sous le feu des critiques émises de tous bords. [...] Le sort de la démocratie allemande en dépend."
En Israël, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou a annoncé, via son cabinet ministériel, un plan de "conquête" de la bande de Gaza, largement critiqué par la presse internationale. Le Washington Post rappelle qu'Israël veut occuper, militairement plusieurs pans de l'enclave palestinienne, "sans limite de temps", ce qui ouvre la voie à une "réoccupation totale" de l’enclave, selon le journal américain.
"L’occupation : nouvelle étape de la fuite en avant" israélienne, titre aussi L'Orient-Le Jour. Pour Haaretz, ce plan va mener tout droit à un nouveau désastre pour Israël. Cette incursion militaire va "probablement échouer, provoquera la mort d’encore plus de soldats israéliens et [...] ne permettra pas d’éradiquer définitivement le Hamas." De son côté, le Jerusalem Post s'interroge sur l'avenir d'Israël. "Lors d'un débat, au lieu d’écouter l’autre, nous attaquons. Au lieu de l’accueillir, nous le voyons comme un ennemi. [...] Au lieu de comprendre, nous prêchons la haine. [...] Et si le vrai défi d’Israël, à l'approche de l'anniversaire de son indépendance (14 mai) n'était pas la division mais plutôt l’unité?", s'interroge le quotidien conservateur.
Branle-bas de combat aux Etats-Unis! Après l’acier, l’aluminium ou encore l’automobile, il faudrait, cette fois-ci, sauver le soldat "Hollywood", selon Donald Trump. Hier, le président américain a annoncé de nouvelles taxes, à hauteur de 100 % concernant les films produits en dehors des frontières américaines et diffusés aux Etats-Unis. A part le secrétaire au Commerce qui a dit "s’y mettre aussitôt" publiée l’annonce de Donald Trump, personne n’a vraiment compris l’intérêt de cette mesure. Quid des blockbusters américains comme "Mission Impossible", "produits par des compagnies américaines mais entièrement tournés à l’étranger ?", s'interroge le Washington Post. En voulant protéger l’industrie cinématographique américaine, Trump "risque de déclencher une rétorsion mondiale qui serait terrible pour les Etats-Unis", écrit Le Monde.
Pour Variety, c'est "du grand n’importe quoi". Selon le Guardian, en s’attaquant au cinéma étranger, Donald Trump montre des signe de "xénophobie" latente. Sans parler du fait que "Trump n’a pas compris pourquoi les films américains étaient tournés en grande partie à l’étranger" [ndlr, plusieurs pays proposent une fiscalité avantageuse pour attirer les grosses productions américaines]. Le président américain estime que les...
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Référendum sur le budget : "À quoi joue Bayrou ?"
5/5/2025
A la Une de la presse, ce lundi 5 mai, l’arrivée en tête du nationaliste George Simion au premier tour de la présidentielle en Roumanie, avec plus de 40% des voix. La proposition de François Bayrou d’organiser un référendum sur le financement du déficit public. Un rendez-vous important sur l’avenir des transports en France. L’ouverture du procès du rappeur américain P. Diddy. Et la fin de la grande transhumance des rennes en Norvège.
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A la Une de la presse, l’arrivée en tête du nationaliste George Simion au premier tour de la présidentielle en Roumanie, avec plus de 40% des voix. L’affiche du second tour fait la Une du site du quotidien roumain Libertatea, qui indique que le chef de file de l’Alliance pour l’unité des Roumains affrontera Nicusor Dan, le maire centriste de Bucarest, le 18 mai prochain. Mais l’écart entre les deux candidats est tel, près de 20 points que Spotmedia se demande si George Simion "pourra être arrêté" dans sa course à la présidence. Le site d’info roumain, qui évoque son score "écrasant" - bien supérieur, en tout cas, à celui du populiste Calin Georgescu lors de la présidentielle annulée en décembre dernier, à cause de soupçons d’ingérence de la Russie - émet l’hypothèse que ce résultat peut s’expliquer par "la frustration" générée, précisément, par "l'annulation des élections de l'année dernière", mais aussi par "la façon dont les candidats pro-européens ont construit leur campagne, dans un désordre total".
La présidentielle en Roumanie, dont les résultats sont surveillés de près à Bruxelles et à Washington. La version européenne du site américain Politico présente le pays comme "le nouveau champ de bataille entre l’extrême droite et l’establishment politique", pro-européen et pro-Otan. The Wall Street Journal qualifie Simion de "candidat anti-establishment", "de style Maga" et "pro-Trump" - dont le vice-président, J.D. Vance, avait vilipendé en février dernier, à Munich, la décision des autorités électorales roumaines d’annuler les élections de l’hiver dernier, critiquant au passage l’ensemble des pays européens pour leur supposé non-respect des valeurs démocratiques.
Du côté de la presse française, il est beaucoup question de la proposition de François Bayrou d’organiser un référendum sur le financement du déficit public. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la proposition surprend, notamment Le Télégramme, journal régional, qui évoque une "drôle d’idée". "Coup d’éclat", pour L’Opinion, qui juge que "l’intention est bonne mais difficile à appliquer et non sans arrière-pensées politiques". D’après le journal, le Premier ministre pourrait avoir fait le calcul qu’un référendum, s’il avait lieu, pourrait se dérouler en septembre, ce qui lui accorderait un sursis en évitant une motion de censure, "à moins que ce ne soit le contraire", et que "sentant qu’il va tomber, le chef de gouvernement cherche à chuter avec les honneurs, et à se battre jusqu’au lever du jour, comme la petite chèvre de M. Seguin". Quoi qu’il en soit, L’Opinion voit là une façon de "transférer" le problème des finances publiques sur les épaules d’Emmanuel Macron, puisque la tenue d'un référendum est une prérogative du chef de l'État. "Un jeu de mistigri" qui "n’est pas un signe de santé de la relation entre le Président et son Premier ministre", selon le journal.
François Bayrou, qui inaugure aujourd’hui à Marseille un rendez-vous important sur l’avenir des transports. Cette "conférence de financements des mobilités" doit notamment aborder le dossier des autoroutes, avec l’objectif de "redonner à l’Etat davantage de contrôle des recettes liées aux péages, pouvant aller jusqu’à (une) renationalisation", d’après Libération, qui critique la privatisation "catastrophique" des autoroutes en 2006. Une "opération financière perçue comme une braderie irresponsable...
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"Un accord minier qui redonne espoir à l'Ukraine"
5/2/2025
À la une de la presse ce vendredi 2 mai : un accord minier favorable à l'Ukraine conclu avec Trump, des pronostics et la recherche d'un coupable.
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Le Figaro l'écrit ce matin : l'accord sur les minerais signé entre Américains et Ukrainiens est une bonne nouvelle pour Kiev et "redonne espoir". Ce dernier prévoit la création d’un fond de reconstruction et d’investissement destiné à l’exploitation des terres rares, minerais, pétrole et gaz. The Daily Telegraph est du même avis : "Un bon accord" car les minerais extraits ne serviront pas à rembourser l'aide américaine, mais à payer de nouveaux achats de Défense. Une manière de s'assurer du soutien américain d'autant plus que le texte reconnaît l'invasion russe.
C'est donc une mauvaise nouvelle pour la Russie, mais Libération donne des motifs de réjouissance au Kremlin : la Roumanie élit son président après l'annulation de l'élection suite à des soupçons d'ingérence et c'est un candidat nationaliste et populiste qui est favori des sondages. De quoi plaire, nous dit le quotidien, à la Russie.
Le Temps de son côté se livre au jeu des pronostics. Qui va succéder au pape François ? Ce sera sûrement un cardinal issu d'un pays en développement situé en Asie ou d'Afrique.
Enfin, El Pais et ABC partent ce vendredi à la chasse au coupable. Après la panne d'électricité géante, les deux quotidiens pointent du doigt les alertes et les défaillances du gestionnaire du réseau espagnol. En ligne de mire notamment : la surcharge provoquée par les installations photovoltaïques.
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Politique migratoire américaine : "Une erreur administrative" lourde des conséquences
5/1/2025
A la Une du jeudi 1er mai, la politique migratoire de Donald Trump, les craintes de violences sur interconfessionnelles en Syrie, le danger de boire de l'eau bénite et l'arrestation d'un serial killer de chiens.
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Aux Etats-Unis, la politique migratoire de Donald Trump et ses conséquences peuvent être dramatiques. Dans le bureau ovale, Donald Trump a été, longuement, interrogé par ABC sur le cas d’un Salvadorien, expulsé par erreur dans son pays d’origine, alors que ce dernier dispose d'un statut de résident permanent. Le Monde en fait le "symbole du remodelage historique de l’immigration aux Etats-Unis". Kilmar Abrego Garcia, un ouvrier de 29 ans du Maryland avait été renvoyé par erreur, en mars, dans son pays d’origine, dans le cadre d'un plan d'expulsion massif de migrants illégaux. Washington a reconnu une "erreur administrative" , écrit le New York Times, mais pour le président salvadorien, Nayib Bukele, il n'est pas question de renvoyer "un terroriste aux Etats-Unis". Le Salvador dispose de l’un des systèmes carcéraux les plus sévères du continent américain.
The Guardian revient également sur l'interview donnée, hier, à ABC. Un échange musclé entre le journaliste et le président américain concernant la photo d'un tatouage d'une main, supposée être celle de Kilmar Garcia, où apparaissent les mentions d'appartenance à un gang salvadorien. La dite photo aurait été truquée, selon le journaliste, avec arguments à l'appui, ce qui a déclenché la vive colère du locataire de la Maison Blanche.
"Le sang continue de couler dans l’agglomération damascène". L'incipit de cet article du Monde donne le ton pour décrire ces nouveaux affrontements qui se sont déroulés dans une ville à majorité druze, près de la capitale, Damas. Ces violences ont fait une trentaine de morts. L’origine de cette tuerie serait une insulte à Mahomet diffusée sur les réseaux sociaux attribuée à un druze sans preuve réelle. Dans le même temps, RFI rappelle qu'Israël a bombardé les environs de Damas pour "protéger les druzes" syriens. En Israël, les druzes israéliens soutiennent le gouvernement de Benjamin Netanyahou. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ahmed Al Charaa, les violences interconfessionnelles inquiètent au plus haut. L'Orient-Le Jour s'interroge sur la présence, au sein même du parti présidentiel, de factions plus "radicales", régie par la "charia" et où prédominent un sentiment de vengeance à l’égard des communautés anciennement favorables à l’ancien dictateur Bachar Al-Assad.
Parmi les plaisirs du voyage, il y a celui de ramener des souvenirs de vacances. Mais parfois, il arrive que ces souvenirs soient bien plus dangereux qu’on ne le pense. Des touristes européens en ont fait les frais en rapportant de l'eau bénite en bouteille, puisée dans un puits sacré d'Ethiopie, rapporte Courrier International. A leur retour en Allemagne, ils ont consommé cette eau avant d'être pris de nausée et de vomissements. Rapidement, l'hôpital où ils sont pris en charge diagnostique les symptômes du choléra, une maladie pourtant éradiquée du sol européen. En Ethiopie, une épidémie de choléra frappe le pays depuis 2022, ayant contaminé près de 60 000 personnes et causé la mort de plus de 700 individus, écrit le journal éthiopien, The Reporter.
Enfin, c'est un fait divers qui a secoué la paisible république de Saint-Marin, l’un des plus petits Etats d’Europe, enclavé en Italie. La police a arrêté un "serial killer" … de chiens, écrit le Corriere della Sera. Courrier International indique que la police a arrêté un octogénaire connu pour injures envers l’association locale de protection des animaux. A son domicile, les policiers ont trouvé l’attirail du parfait empoisonneur. Même si le suspect continue de clamer son innocence, les habitants de Saint-Marin se disent soulagés d’entrevoir enfin la "fin du...
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Bilan des cent jours de Donald Trump : "encore 1 361 jours"
4/30/2025
À la Une de la presse, mercredi 30 avril, les 100 jours de Donald Trump à la Maison-Blanche, où le président des États-Unis a signé plus de 140 décrets, soit plus d’un par jour ; les 50 ans de la chute de l’ancienne Saïgon, aujourd’hui Ho Chi Minh-Ville, et de la réunification du Vietnam ; la victoire, hier, du PSG face à Arsenal, 1 à 0 en demi-finale aller de la Ligue des champions ; et le déclin de la flûte à bec.
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À la Une de la presse, les 100 jours de Donald Trump à la Maison-Blanche, où le président des États-Unis a signé plus de 140 décrets, soit plus d’un par jour. Un record.
100 jours de Donald Trump à la Maison-Blanche
"La première fois, j’avais deux choses à faire : diriger le pays et survivre face à tous ces pourris. Cette fois, je dois diriger le pays et le monde. Je passe un très bon moment" : Donald Trump dans le texte et à la Une du magazine américain The Atlantic.
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Sans doute parce qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, le président assure en personne le service après-vente de ces 100 premiers jours de son second mandat.
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The Atlantic, lui, est moins convaincu : "Donald Trump se croit invincible. Mais les failles commencent à apparaître".
"On fait avec", euphémise Time, autre magazine américain, dont la Une fait référence à celle qu’il avait publiée il y a presque 10 ans, en août 2015, lorsqu’il annonçait qu’il allait falloir "faire avec".
La sobriété, comme un contrepoint au bruit et à la fureur à Washington.
À la Une du New Yorker, la statue de la Liberté est enfermée dans une cellule, le décompte des jours passés affiché sur les murs nus de sa prison.
"Chaque jour depuis le 20 janvier a été un véritable chaos", résument les éditorialistes du New York Times. Le grand quotidien de New York, la ville qui a servi de tremplin à Donald Trump, annonce que "100 jours après (son) retour à la Maison-Blanche, les États-Unis ont été changés de façon permanente".
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Ce sentiment est partagé par la presse européenne.
"100 jours qui en valent 1000" : durée ressentie multipliée par 10 pour Les Échos, quotidien économique français.
"100 jours sans fin", selon Libération, qui dénonce l’"entreprise de destruction massive menée sans relâche par le président américain aux États-Unis, mais aussi à l’international".
"100 jours de bruit et de fureur", titre le journal suisse Le Temps, où le dessinateur Chappatte rappelle qu’il reste encore 1 361 jours, très précisément, avant la fin de ce mandat. Un décompte à la Une, également, du magazine britannique The Economist: "M. Trump mène un projet révolutionnaire qui aspire à remodeler l'économie, la bureaucratie, la culture, la politique étrangère et l'idée-même de l'Amérique. La question des 1 361 prochains jours est : réussira-t-il ?".
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Après 100 jours, l’heure est aux premiers bilans. Quels sont les résultats concrets de la frénésie à la Maison-Blanche ? Difficile de faire un état des lieux, tant les décrets recensés par Le Monde tiennent de l’inventaire à la Prévert : grâce pour les émeutiers du Capitole, retrait de l’accord de Paris sur le climat, pause dans les cyber-opérations contre la Russie, anglais désigné comme unique langue officielle.
Le point commun de toutes ces mesures ? "L’incompétence", selon The Guardian. "Le thème qui unit la gestion incompétente des expulsions par Trump, son mépris des droits humains et civiques, son rejet de l'État de droit, sa centralisation dictatoriale du pouvoir et...
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Panne électrique géante en Espagne et au Portugal: "Chaos total"
4/29/2025
A la Une de la presse, ce mardi 29 avril, la panne d’électricité géante, hier, en Espagne et au Portugal, où la situation revient progressivement à la normale. Le débat, en France, sur la souveraineté énergétique à l’assemblée. Et la rencontre, ce soir, entre le PSG et Arsenal, en demi-finale aller de la Ligue des champions.
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A la Une de la presse, la panne d’électricité géante, hier, en Espagne et au Portugal, où la situation revient progressivement à la normale.
L’Espagne plongée dans le noir et dans un «chaos total»: La Razon prévient ce matin qu’il faudra «des heures» avant que la situation soit complètement rétablie, et plus de temps encore pour que les «centaines de milliers» de données contenues dans «la boîte noire du système électrique» espagnol soient analysées. «El gran apagon», «la panne géante», à la Une, également, d’ABC, autre quotidien de droite, qui évoque «une coupure d’électricité sans précédent» et indique qu’«aucune hypothèse n’est écartée», pour le moment. «L’Espagne éteinte»: La Vanguardia, journal catalan, montre des centaines de passagers bloqués hier après-midi à la gare de Sants, à Barcelone, où l’état d’urgence a été déclaré, ainsi que dans plusieurs autres régions du pays. Au Portugal, Jornal de Noticias revient lui aussi sur cette «panne ibérique», dont le gouvernement portugais situe l’origine chez le voisin espagnol. Ruée dans les supermarchés, bazar dans les entreprises, transports à l’arrêt, le quotidien économique portugais Negocios parle d’un pays «au bord de la crise de nerfs», d’un quasi-«blackout», dont les causes restent à définir.
Des causes encore non déterminées, mais des coupables déjà désignés. Au Portugal, toujours, Diario de Noticias, qui annonce ne pas être en mesure d’imprimer son édition d’aujourd’hui, critique déjà le fait que le pays ait mis 3 ans à transposer la directive européenne sur la protection des infrastructures énergétiques critiques, et qu’il ne la mettra en œuvre qu'en 2026. De l’autre côté de frontière, El Pais pointe du doigt «les lacunes de la connexion de la péninsule ibérique au système électrique européen», un problème dû «en grande partie, selon lui, au manque d’empressement traditionnel du grand voisin du nord - entendez la France - à faciliter la concurrence au sud des Pyrénées». La Razon dit attendre «une explication concluante et cohérente de ce qui s'est passé et du fait qu'une puissance comme l'Espagne se soit retrouve paralysée par une panne ayant duré bien au-delà du raisonnable et du tolérable». Mais le journal étrille le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez en fustigeant un «black-out médiatique et institutionnel qui a duré près de six heures».
La presse espagnole se réjouit toutefois qu’aucun accident majeur ne soit à déplorer. La Vanguardia, qui cite les explications de l’opérateur espagnol Red Eléctrica sur un possible «déséquilibre entre la demande et l’offre d’énergie», salue la façon dont les Espagnols ont su «réagir avec patience et compréhension, projetant l’image d’une société mature, prête à donner le meilleur d’elle-même dans des circonstances défavorables». Dans un papier savoureux, un chroniqueur d’El Mundo raconte son étrange journée d’hier, ce «retour fugace et forcé au Moyen Âge». «Alors que je sortais les poches pleines de monnaie à la recherche de la dernière bière fraîche du quartier, j'ai découvert qu’une autre réaction (que l’indignation) était possible, grâce au bavardage animé d'un groupe d'étudiants rassemblés devant un bar. Ils étaient comme nous avant l’invention du smartphone. Ils s'étaient disposés en cercle pour mieux se voir, car il n'y avait rien à regarder sur leurs téléphones. Je les ai regardés discuter et rire, comme si le monde allait réellement s’arrêter ce jour-là».
En attendant la fin du monde, il est aussi question d’énergie, ici,...
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Au Vatican, "en marche vers le conclave"
4/28/2025
A la Une de la presse, ce lundi 28 avril, les préparatifs, à Rome, du conclave, qui élira le prochain souverain pontife, le successeur du pape François. L’émotion, en France, après l’assassinat, vendredi, d’Aboubakar Cissé, un fidèle de la mosquée de la Grand-Combe, dans le Gard, et dont l’auteur présumé s’est rendu à la police en Italie. Et le sacre, hier, de Liverpool. Après leur succès écrasant face à Tottenham 5 buts à 1, à domicile, les Reds ont été sacrés champions d'Angleterre.
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A la Une de la presse, les préparatifs, à Rome, du conclave, qui élira le prochain souverain pontife, le successeur du pape François.
Avant-même les funérailles, samedi, du pape François, une phase de réflexion a débuté au Vatican, où le conclave devrait commencer dans moins d’une dizaine de jours, d’après La Croix. Le journal catholique évoque «une expérience nouvelle» pour l’immense majorité des 135 cardinaux électeurs venus du monde entier, dont 108 entreront pour la première fois dans la chapelle Sixtine, où se tiendra le conclave. Le Figaro indique que sa date devrait être annoncée aujourd’hui et qu’il pourrait se tenir dès le 5 mai. D’ici là, se tiennent des « congrégations générales » cruciales, des réunions quotidiennes qui rassemblent à la fois des cardinaux électeurs et non-électeurs et qui permettent à chacun d’exposer sa vision de l’Eglise. Le Figaro explique que ces congrégations «peuvent être déterminantes» et que c’est d’ailleurs au cours de l’une d’entre elles que le cardinal Bergoglio aurait «impressionné» ses pairs par son intervention, en 2013, notamment en développant le concept des «périphéries existentielles», qui devinrent ensuite «un pilier de son pontificat». D’après le journal, ces congrégations seront même «capitales», cette année, car beaucoup de cardinaux se connaissent mal: 80% d’entre eux ont été désignés par le pape François, et pour plusieurs, depuis moins de trois ans. Parmi eux, le Français Monseigneur François Bustillo, cardinal depuis septembre 2023 et évêque d’Ajaccio, présenté par Le Figaro comme «papabile», susceptible de succéder au pape François, et qui considère que le plus «important» est que le prochain pape sache faire «l’unité» de l’Eglise «dans les différences». Tout un programme.
Le nom du futur pape est déjà l’objet de nombreux pronostics. D’après The New York Times, les vaticanistes affirment qu'il n'y a «pas de favori unique» et que «plusieurs noms ont été cités». Pierbattista Pizzaballa, 60 ans, Italien et haut responsable du Vatican pour les affaires du Moyen-Orient fait partie des favoris. Bien qu'il ne soit devenu cardinal qu'en 2023, lui aussi, «son expérience dans l'une des zones de conflit les plus tendues au monde a contribué à le faire connaître», selon le journal. Le pape François, on l’a évoqué, exhortait l'Église à «aller vers les périphéries», c'est-à-dire vers les communautés d'Afrique et d'Asie, où l'Église est aujourd’hui la plus dynamique - et l’une des questions récurrentes est de savoir, précisément, quand est-ce que l'Église renforcera cet engagement, en choisissant un pape africain ? The New York Times rappelle que les catholiques représentent actuellement près de 18 % de la population du continent et comptent plus de séminaristes que tout autre région du monde - d’où le nom, également cité, du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, présenté comme un proche du pape François, mais auquel il s’est opposé sur sa décision de bénir les couples homosexuels en 2023. The Guardian, le quotidien britannique évoque une «intensification» du «lobbying pour l’élection du prochain pape, dont le résultat se présente comme « moins prévisible que jamais».
A la Une de la presse, également, l’émotion, en France, après l’assassinat, vendredi, d’Aboubakar Cissé, un fidèle de la mosquée de la Grand-Combe, dans...
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Frappes russes sur Kiev : "La paix russe dans toute sa gloire"
4/25/2025
À la une de la presse, vendredi : un plan de paix pour l'Ukraine très controversé, un fleuve au cœur des tensions entre l'Inde et le Pakistan, et de nouvelles révélations dans l'affaire Bétharram.
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"Vladimir ARRÊTE!" The Guardian met à sa une les mots de Donald Trump après les frappes russes sur la capitale ukrainienne Kiev. Des bombardements meurtriers, nous dit également Libération, alors que les États-Unis ont présenté un plan de paix pour l'Ukraine.
Une paix aux conditions russes et un piège pour Kiev, analyse Der Tagesspiegel. Reconnaissance des conquêtes territoriales russes, annexion de la Crimée et contrôle américain des centrales nucléaires du pays : "C'est la paix russe dans toute sa gloire", ironise le quotidien ukrainien Kyiv Independant.
"Si l'Inde veut la guerre, elle trouvera un Pakistan préparé"
De son côté, The Hindu se fait écho de l'escalade des tensions entre l'Inde et le Pakistan après un attentat au Cachemire. Expulsions de diplomates, annulations de visas, fermeture des postes-frontières et surtout suspension du traité de partage des eaux du fleuve Indus... Les deux pays multiplient les mesures de représailles.
Pour Pakistan Today, la question des eaux du fleuve Indus est essentielle pour le Pakistan et un enjeu vital pour le pays. "Si l'Inde veut la guerre, elle trouvera un Pakistan préparé", analyse un éditorialiste du quotidien pakistanais.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Bétharram
Enfin, Le Monde relaie des propos tenus par la fille de François Bayrou dans une interview de Mediapart. Hélène Perlant affirme que son père a bien rencontré le magistrat en charge de l'enquête pour viol visant un prêtre de l'établissement privé Bétharram. Nouveau rebondissement dans cette affaire, alors que le Premier ministre avait affirmé ne jamais s'être entretenu avec le juge.
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Tourisme et États-Unis ne font plus bon ménage
4/24/2025
À la Une, jeudi : l'inquiétude quand à la possible reconnaissance d'une Crimée russe par Washington ; le tourisme américain ne fait plus recette ; la crainte d'une présidentielle sans enjeux en Côte d'Ivoire ; et un voyage dans une lointaine galaxie.
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À la Une de la presse, jeudi 24 avril, les révélations concernant une possible reconnaissance américaine de la Crimée russe font réagir la presse internationale. C'est "dangereux et cruel", écrit le Kyiv Independent. Pour le Guardian, "Trump veut un accord, peu importe les conséquences pour les Ukrainiens". "Avec un accord pareil, Trump pourrait plonger le monde dans la guerre", renchérit le Telegraph.
En acceptant l’annexion illégale de la Crimée, qu’est-ce qui pourrait empêcher la Chine de "convoiter Taïwan par la force ?", s'interroge le Moscow Times. Selon Le Figaro, l’administration Trump aurait mal reçu la réponse lapidaire du président Zelensky à propos de la Crimée : "C'est notre territoire, point final." Du côté russe, le journal Kommersant prend la défense du président ukrainien. Son "entêtement" n’est pas le problème principal, c’est plutôt le fait que "Trump ait mis l’Europe face à une situation terrible, celle d’agir contre sa volonté."
"L’Amérique, ils ne veulent plus la voir"
Ces déclarations du président américain ont des conséquences sur le tourisme. Selon Libération, le pays pourrait enregistrer une baisse drastique de visiteurs étrangers cette année : "L’Amérique, ils ne veulent plus la voir". En mars dernier, le nombre de touristes a baissé de 17 % au pays de l’Oncle Sam et la tendance pourrait s’accélérer ces prochains mois. Pour les Américains qui souhaitent partir à l'étranger, certains font profil bas par peur de l’image que renvoie leur président.
Commentaire ironique du Business Insider : avec Trump, c’est aussi "Make America Hated Again". "Comment voyager à l’étranger avec le passeport le plus toxique du monde ?", s'interroge ironiquement Mother Jones qui distille quelques conseils de survie. Plus sérieusement, l’article précise aussi que là où iront ces touristes, leurs hôtes sauront faire la part des choses entre eux et la politique de leur président.
"Climat politique de plus en plus crispé" en Côte d'Ivoire
En Côte d’Ivoire, le candidat de l’opposition Tidjane Thiam a été écarté de la présidentielle organisée l'automne prochain. Pour L'Humanité, le président Alassane Ouattara, qui ne s'est pas déclaré candidat, "entend bien conserver le pouvoir en écartant chacun de ces opposants potentiels". Jeune Afrique passe au crible les trois mandats du président ivoirien et regrette le "climat politique de plus en plus crispé".
Qui pour remplacer Tidjane Thiam? "Ni plan B ni plan C", a-t-il prévenu dans des propos repris par la BBC. Pour le journal burkinabé, Aujourd'hui au Faso, "une présidentielle sans candidats de l’opposition comme Tidjiane Thiam, Laurent Gbagbo ou Guilllaume Soro, jurerait avec les principes de la démocratie" [...] et pourrait "réveiller les vieux démons du pays", celui d’un pays déchiré par la guerre civile.
"Planète polaire à orbite perpendiculaire"
C'est une exoplanète qui orbite autour de deux étoiles, à 120 années lumières de la Terre, rapporte Le Monde. Elle a été observée par le Très grand télescope au Chili : on appelle cela une "planète polaire à orbite perpendiculaire" qui a la particularité d'avoir une trajectoire à 90 degrés.
La seule planète "connue" avec deux étoiles était, jusqu’à présent, une certaine "Tatouine" où vivait, "il y a très longtemps" un chevalier solitaire dans une "galaxie très très lointaine".
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Guerre en Ukraine : les "concessions" de Poutine ne convainquent pas Kiev
4/23/2025
À la Une, mercredi : les "concessions" de Poutine à l'Ukraine balayées par Kiev ; de nouvelles révélations sur l'affaire Bétharram ; la Guyane qui se rêve en eldorado minier ; et l'histoire d'un célèbre dramaturge heureux en mariage.
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De nouvelles discussions se tiennent, mercredi 23 avril, à Londres pour tenter de trouver une issue à la guerre en Ukraine. Selon le Financial Times, Vladimir Poutine aurait fait des concessions lors de discussions directes avec Washington. Mais la presse britannique ne s'emballe pas. Selon le quotidien, le président russe proposerait de stopper l’avancée de son armée en "gelant la ligne de front actuelle". Cela comprendrait les régions de Kherson, Zaporijjia ou encore Marioupol. Kiev devrait aussi reconnaître, de facto, la Crimée comme un territoire russe.
Le Daily Telegraph affirme que Donald Trump, lassé par la longueur des pourparlers, pourrait "accepter de lâcher du lest à la Russie". Preuve que l’Ukraine n’est pas une priorité pour Washington, le secrétaire d’État, Marco Rubio, ne sera pas présent à Londres, selon le New York Times. Kiev a opposé une fin de non-recevoir à ces propositions et a envoyé un petit message aux Occidentaux relayé par le Kiyv Independent : "Ne vous laissez pas avoir par les manipulations" du président russe.
La "secte" Bétharram et les ressources minières de la Guyane
En France, chaque semaine apporte son lot de révélations sur l’affaire Bétharram, du nom de cet établissement privé catholique du Sud-ouest, où des dizaines d’anciens élèves ont révélé avoir subi des violences ou des agressions sexuelles. L’une de ces élèves n’est autre que la fille aînée du Premier Ministre, François Bayrou, qui a choisi de parler pour la première fois à Paris Match.
Après 40 ans de silence, Hélène Perlant raconte son agression. C’est un passage à tabac d’une extrême violence, commis par un prêtre, lors d’un camp d’été. "Coups de poing", "coups de pied" "partout sur le corp", pendant de longues minutes parce que, dit-elle, "l’abbé n’aimait pas son air insolent, comme son père" alors député local. Elle décrit un système comparé à une "secte", un "régime totalitaire" où la loi du silence était reine. C'est pour cela "qu’elle n’a rien dit à son père", dit-elle.
On prend la direction de la Guyane, plus grand département français d'outre-mer, qui se rêve en "eldorado" minier alors que la demande mondiale de terres rares explose. Cuivre, nickel ou encore cérium et zirconium, deux minerais moins connus mais essentiels à la transition énergétique, explique La Croix. Le sous-sol guyanais en recèlerait des quantités importantes et la Fédération des miniers guyanais espèrent pouvoir l’exploiter.
Le département concentre à lui seul 82 % de l’industrie minière française. L’Assemblée nationale doit statuer prochainement sur un assouplissement du Code minier dans le cadre d’un projet de simplification de la vie économique. Mais s’il y avait des encadrements très stricts, précise Mediapart, c'est pour protéger la biodiversité locale extrêmement fragile : 95 % du territoire est recouvert de forêt tropicale.
Heureux qui comme Shakespeare...
L’un des plus célèbres auteurs au monde fête aujourd’hui ses 461 ans : un certain William Shakespeare. Ce 23 avril marque le "National Shakespeare Day" pour rendre hommage au dramaturge anglais. Un auteur qui puisait son inspiration dans la grande et la petite Histoire, et peut-être aussi dans la sienne.
On a longtemps pensé que l’écrivain était malheureux en mariage avec son épouse, Anne Hathaway, et qu’ils ne vivaient pas sous le même toit. Une lettre authentifiée et publiée dans le Guardian, affirme le contraire. Après tout, un homme malheureux en amour aurait-il pu composer un chef d'œuvre comme Roméo et Juliette ?
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"Pape des oubliés", "pape des pauvres" : François salué à l’unisson après sa mort
4/22/2025
À la une du mardi 22 avril, l'hommage unanime de la presse internationale après la disparition du pape François à 88 ans, un souverain pontife populaire, respecté mais aussi un homme de contradictions.
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Pour Le Temps, il était le "pape des oubliés". Celui des "pauvres" est l'expression la plus utilisée par la presse comme dans L'Union. D'autres le dépeignent en "pape du peuple" pour sa proximité avec ses fidèles. "Perdimus papam": l’Église catholique a perdu son pape "engagé pour les plus défavorisés, l’écologie ou encore les migrants", écrit Libération. François était aussi très apprécié pour son désir de moderniser l’Église catholique. Le Times of Malta salue la mort d’un "révolutionnaire", celui qui a voulu "bousculé l’Église", titre en Une, Il Foglio. Un hommage est aussi rendu au Royaume-Uni, de tradition anglicane. "Un pape dévoué jusqu’à la fin", malgré son état de faiblesse, peut-on lire dans le Belfast Telegraph.
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Vu d'Australie, c'était le "divin disrupteur" (The Australian), le "pape le plus à gauche de l'histoire" pour Courrier International. Celui qui "cassait les codes de la papauté" (La Croix) aimait déclarer à la jeunesse : "Soyez des anticonformistes". Pour le quotidien argentin, Clarin, le pape François était un homme respecté et admiré, mais aussi "plein de contradictions". Sur la forme, François aura réussi à moderniser la fonction papale. Mais sur le fond, les "résultats se font attendre", notamment sur le plan sociétal pour Le Figaro. Un sentiment partage par Libération qui décrit un pape "moins révolutionnaire qu’espéré" avec des avancées sur la place des femmes dans l’Église et les droits LGBT+ sans jamais instaurer définitivement ces changements dans le marbre de la loi canonique.
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"Signalgate" : de nouvelles révélations embarrassantes pour Pete Hegseth
4/21/2025
À la Une du lundi 21 janvier, les révélations du New York Times sur des informations secret-défense partagées par le chef du Pentagone, la trêve de Pâques qui n'a pas eu lieu entre Moscou et Kiev, les questions autour de la santé du pape et la semaine cauchemardesque pour l'Olympique lyonnais.
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Pete Hegseth est au cœur de nouvelles révélations compromettantes. Selon le New York Times, le secrétaire américain à la Défense aurait partagé des informations sur des frappes militaires au Yémen via l'application "Signal" avec, entre autres, son épouse, son frère et son avocat personnel. Aucune de ces personnes ne dispose de l'habilitation "secret-défense". Il y a un mois, ces mêmes informations avaient déjà été partagées, par erreur, avec un journaliste de The Atlantic. Précision du Washington Post, le secrétaire à la Défense et proche de Donald Trump fait l’objet d’une enquête interne du Pentagone suite à ces précédentes fuites. Le Pentagone n'a pas encore officiellement réagi aux révélations du New York Times. Dans Politico, un ancien porte-parole du ministère de la Défense décrit un mois d’enfer à l’intérieur du Pentagone depuis le début de l’affaire. Pour l’instant, Donald Trump a toujours soutenu son ministre. La question étant : jusqu’à quand ?
En Ukraine, la trêve pascale promise par Vladimir Poutine n’a finalement pas eu lieu. Le président russe ordonné à ses troupes d’arrêter les combats jusqu’à dimanche minuit, mais la trêve n'a pas été respectée, selon Kiev. Les Ukrainiens déplorent plusieurs dizaines de victimes causées par des bombardements russes. C’était la "fausse trêve de Pâques", écrit Le Figaro. Le journal ukrainien Kyiv Independent publie des témoignages de soldats visés par les bombes : "Ils nous visaient avec tout ce qu’ils pouvaient", notamment avec des drones de combat. Cette violation d’une trêve n’est pas une surprise pour The Independent, qui dénonce le "machiavélisme" du président russe. Pour le Wall Street Journal, Kiev doit donner cette semaine sa réponse à l'accord de cessez-le-feu avec Moscou, écrit sous l'égide des États-Unis. Selon le quotidien américain, le texte prévoit la reconnaissance officielle de l'annexion de la Crimée par la Russie et l'interdiction d'intégrer l'Ukraine dans l'Otan.
On reste sur la thématique de Pâques avec ces célébrations au Vatican marquées par une apparition du pape François, très affaibli. Reportage à lire dans La Croix : "Une fête de Pâques presque sans le pape François". Mais en dépit de sa santé fragile, pas question pour le souverain pontife de "perdre le contrôle de son pontificat", même si en coulisses certains penseraient déjà à la suite, rappelle Le Monde. Que prévoit le Vatican en cas d’incapacité du pape ? Rien, selon Le Temps, qui parle d’un "vide juridique". Dans la loi canonique, il n’existe pas de solutions officielles de remplacement pour gérer les affaires courantes, car c'est toujours le souverain pontife qui a le dernier mot. A moins qu’il ne décide de démissionner pour raisons de santé, c’était le cas de Benoit XVI en 2013.
Pas de miracle pour Lyon, qui perd le derby du Rhône. Après le traumatisme de Manchester United, l’OL avait l’occasion de se refaire face au rival local Saint-Étienne. Mais avec cette défaite 2-1, l’OL conclut logiquement une "semaine cauchemardesque", conclut Le Progrès. Un derby qui a tenu toutes ses promesses pour L’Équipe, malgré une interruption du match après la blessure d’un arbitre assistant, qui reçu une pièce de monnaie au visage lancée par un supporter stéphanois. Un "geste imbécile", dont le football se serait bien passé.
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