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Le coq chante - Le mouton de la race Ladoum

RFI

En Afrique, ils sont trop occupés à travailler aux champs, à faire des kilomètres pour rejoindre la case de santé, à courir les marchés, à lutter contre le désert qui avance. Les villageois et les villageoises ont bien des choses à raconter, loin du tumulte des villes, au cœur de la forêt dense, sous le soleil ardent du Sahel… Donner la parole à ceux que l’on n’écoute jamais, prendre le temps de s’asseoir dans la fraîcheur d’un arbre et délier les langues avec humour et respect, c’est le pari que seul un enfant de la savane pouvait réussir. Avec Sayouba Traoré, dès que le jour paraît, Le coq chante et tout le monde s’active au village. Réalisation : Ewa Piedel.

Location:

Paris, France

Networks:

RFI

Description:

En Afrique, ils sont trop occupés à travailler aux champs, à faire des kilomètres pour rejoindre la case de santé, à courir les marchés, à lutter contre le désert qui avance. Les villageois et les villageoises ont bien des choses à raconter, loin du tumulte des villes, au cœur de la forêt dense, sous le soleil ardent du Sahel… Donner la parole à ceux que l’on n’écoute jamais, prendre le temps de s’asseoir dans la fraîcheur d’un arbre et délier les langues avec humour et respect, c’est le pari que seul un enfant de la savane pouvait réussir. Avec Sayouba Traoré, dès que le jour paraît, Le coq chante et tout le monde s’active au village. Réalisation : Ewa Piedel.

Language:

French


Episodes
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La Compagnie du Miel à Madagascar

3/18/2022
Madagascar est réputée pour la richesse de ses écosystèmes. Malheureusement, la pauvreté qui accable les populations contraint les gens à se livrer à des pratiques comme la culture sur brûlis, le déboisement et le charbonnage. Toutes ces pratiques sont nuisibles pour l’environnement. C’est dans ces conditions que quatre copains décident de lancer la Compagnie du Miel en 2017. (Rediffusion) La production de miel est indissociable de la préservation de la biodiversité. Et l’Afrique a l’avantage d’être encore préservée de l’industrialisation de masse. L’apiculture peut donc se développer sans les contraintes que l’on connaît dans les pays dits développés. Cela, c’est la théorie. Dans la pratique, il en va autrement. Et les promoteurs de la Compagnie du Miel vont devoir affronter quelques difficultés. Quand on introduit un matériel nouveau et une nouvelle façon de travailler dans un terroir, il y a d’abord une phase de sensibilisation et une phase de formation. Et là, ces différentes phases sont délicates et plus ou moins longues parce que le travail d’apiculteur est une activité qui requiert un certain savoir-faire. Un autre problème, cette sensibilisation et cette formation interviennent alors que le travail n’est pas encore rentable pour le paysan. Invités - Thibaut Lugagne Delpon, membre fondateur de la Compagnie du Miel - Christian Randrianavosoa, responsable technique de la Compagnie du Miel à Madagascar. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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La Fédération nationale de transformateurs d’ananas du Bénin

3/11/2022
Du point de vue agronomique, le Bénin bénéficie d’un climat tropical chaud et humide, avec une moyenne de température comprise entre 22 et 24 degrés, et un taux d’humidité entre 65 et 95%. Ce qui est favorable à la production de ce fruit. Les volumes de production sont actuellement de l’ordre de 40 000 tonnes par an. Les zones de production d’ananas sont localisées dans la zone sud du pays, où les niveaux de pluviométrie sont les plus importants, et notamment dans les départements de l’Atlantique, de l’Ouémé, du Plateau, du Mono et du Couffo. Le département de l’Atlantique reste incontestablement le premier producteur. Sept de ses neuf communes administratives (Abomey-Calavi, Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Tori et Zè) s’adonnent à la production d’ananas. Ce département, qui comptabilise environ 10% de la population béninoise, concentrerait près de 80% de la production totale d’ananas sur les 2 000 hectares cultivés actuellement au Bénin. On estime que 10 000 personnes sont impliquées dans la production, et à près de 100 000 personnes directement ou indirectement impliquées dans la filière (production, transformation, transport…). L’ananas est destiné à plus de 95% à la vente, et fait de plus en plus l'objet de transformation par certains groupements de femmes en jus d’ananas. Pour maîtriser tout le processus, le ministère béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a mis sur pied une plateforme des acteurs de la filière ananas. Cette plateforme regroupe les producteurs, les transformateurs, la distribution, les instituts de recherche et les financiers. Le but étant d’augmenter la production, et la qualité, d’améliorer la commercialisation des fruits frais, mais aussi des produits dérivés sur les marchés régionaux et internationaux. Invitées : - Félicité M. Hounhouigan née Djivoh, directrice de l’entreprise Magnificat, membre de la Fédération nationale de transformateurs d’ananas du Bénin - Dossou Eléonore, productrice agricole et transformatrice d’ananas à Zè, dans le département de l'Atlantique. (Rediffusion) Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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Lutter contre les mariages précoces et les mariages forcés

3/4/2022
Le Coq chante a décidé de célébrer la journée du 8 mars 2022 à sa manière. Une première précision : le 8 mars, ce n’est pas la fête des femmes, mais la Journée internationale des droits des femmes. Nous allons donc parler de polygamie, d’excision, de mariages précoces, de mariages forcés, et toutes ces pratiques sociales qui empêchent un réel épanouissement des femmes dans de nombreux pays. (Rediffusion) Le chemin qui reste à faire pour l’épanouissement des femmes dans le monde est long. Et cela concerne toutes les sociétés, tous les milieux culturels, tous les continents et tous les pays. Chacun à des degrés divers. Et la difficulté principale, c’est qu’on a fait de simples problèmes de santé publique des questions taboues. En parler revient donc à critiquer, ou même offenser une culture ou une religion. Il faudra bien qu’un jour ou l’autre, les sociétés humaines trouvent le moyen de dépasser ces difficultés qui sont totalement artificielles. Parce qu’il faut savoir que chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant 18 ans dans le monde, soit 1 fille sur 5, selon l’ONG Plan international. En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, plus de 4 jeunes femmes sur 10 sont mariées avant leur dix-huitième année. (Rediffusion du 7 mars 2021) Invitée : - Mme Diaryatou Bah, Guinéenne, féministe, militante associative, fondatrice de l’association «Espoirs et combats des femmes». Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel.

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Le mécanisme de gestion des plaintes (MGP) de Sama, au Burkina Faso

2/25/2022
Un mécanisme de gestion des plaintes, c’est un comité qui regroupe les acteurs des filières de l’élevage dans une commune ou un village. On a les agents de santé animale qui relèvent du ministère de l’élevage, les éleveurs, les commerçants locaux, et bien évidemment les notabilités traditionnelles. Le rôle de ce MGP, c’est de prévenir tout conflit pouvant gripper la bonne marche des affaires. On doit veiller à la sécurité foncière. Qu’un villageois ne vienne pas un jour revendiquer le terrain sur lequel est bâti un marché de bétail, un poste vétérinaire ou un abattoir. La sécurité tout court. Qu’un acteur ne vienne pas abattre et vendre un animal volé. La salubrité des équipements. Il s’agit de veiller à la santé animale, afin de protéger les gens qui vont consommer la viande et autres sous-produits de l’élevage. Le village de Sama fait partie de la commune de Kouka, dans la région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Quant à la commune de Kouka, elle comprend le chef-lieu et 16 autres villages. La zone est caractérisée par une insécurité foncière qui mobilise les populations dans des marches de protestation, insécurité tout court du fait de la proximité avec la frontière du Mali, et bien d’autres problèmes entre habitants d’un même village. Et c’est tout cela qui a motivé la mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes. Invités - Patrick Ouédraogo, responsable de l’unité d’animation technique d’élevage de Sama. - Dao Paul, chef de village, président du Conseil villageois de Développement de Sama. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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La situation de l’élevage au Sénégal

2/18/2022
Cela peut étonner, mais le secteur de l’élevage représente 3,6% du PIB du Sénégal. L’explication est simple. Cet élevage fait face à des difficultés qui ralentissent son développement. On enregistre une faible productivité en lait et en viande. Le pays est contraint d’importer pour satisfaire la demande nationale. Pourtant, le potentiel est bien réel. Du fait de sa position géographique et des caractéristiques climatiques et environnementales, on peut tout élever au Sénégal. Le système d'élevage prédominant, c’est la transhumance. Un système dit traditionnel ou extensif qui se pratique dans de vastes zones au nord. Aujourd’hui, l’élevage au Sénégal est affecté par l’incertitude climatique et les pressions de la démographie. Ce qui se traduit par la raréfaction des ressources naturelles (principalement l’eau et le fourrage), les conflits éleveurs agriculteurs qui sont obligés de se partager un territoire réduit. Dans le cadre du dernier sommet de l’Élevage à Clermont-Ferrand en France, nous avons voulu savoir plus. Et c’est dans le cadre du club international que nous avons discuté avec la délégation ce pays, délégation conduite par les responsables du ministère de l’élevage et des productions animales. Invités - Khalilou Sow, directeur de cabinet du ministre sénégalais de l’Élevage et des Productions animales - Manbale Sow, directeur du Centre national d’amélioration génétique de Dhara. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel.

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Le puits pastoral de Yagabianga au Tchad

2/11/2022
Un puits pastoral est fait principalement pour l’abreuvement du bétail. Yagabianga se trouve dans le département de Barh el Gazel Nord au Tchad. Nous sommes à 40 kilomètres environ de la ville de Moussoro. Une pluviométrie faible et variable dans l’espace et dans le temps, des températures élevées qui ont tendance à accentuer l’aridité, il faut donc des puits. Problème : les puits traditionnels utilisent des rondins prélevés sur un couvert végétal déjà pauvre. Il faut donc s’occuper des questions d’hydraulique pastorale, en creusant un puits à grand diamètre et profond de 30 mètres. Les villages doivent pouvoir disposer d’eau toute l’année. Dans le même temps, il faut tenir compte des impératifs de sauvegarde de l’environnement. Pour mieux nous expliquer le problème, les agents du ministère tchadien de l’Élevage et des Productions animales nous font visiter un puits moderne à Yagabianga et un puits traditionnel à Moura, 17 kilomètres plus loin. Invité : Abdoulaye Idriss Ousmane, ingénieur conseil à l’Unité de coordination du Projet régional d’appui au pastoralisme dans le Sahel, au Tchad. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel.

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Une histoire de semence

2/4/2022
Une semence, c’est le tout premier intrant dans la production agricole. C’est une histoire qui remonte aux débuts de la pratique de l’agriculture par l’humanité, il y a plus de 10 000 ans. Ça n’a l’air de rien, mais il n’est pas facile de définir une semence. Tout le monde a remarqué que lors des récoltes, les agriculteurs retiennent les plus gros épis portant les meilleures graines, pour semer la saison agricole suivante. La difficulté, c’est de déterminer selon quels critères sélectionner une semence qui sera performante. Et il n’y a pas que les graines. Des cultures comme la banane par exemple font des rejetons au pied de la plante. C’est ce rejeton qu’on prélève pour planter plus loin. Les semences sont donc des graines, ou d’autres organes de reproduction (bulbes, tubercules…), sélectionnées pour être semées. Lors du dernier sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand, nous avons tenté de remonter cette histoire avec les spécialistes du domaine. D’abord les semenciers. C’est un travail long et coûteux. Il faut trouver la bonne graine, la semence qui va être adaptée à mon type de sol, et qui va être adaptée à mon terroir, c’est-à-dire le climat, les maladies des plantes et les ravageurs des cultures. Ensuite, les techniciens qui font de la recherche appliquée agricole. Leur travail consister à aider les producteurs agricoles, leurs organisations et les entreprises des filières à résoudre tous les problèmes techniques, technico-économiques, sociétaux et environnementaux qui se posent à eux lors de l’utilisation d’une nouvelle semence. Invités - Sébastien Vidal, agriculteur dans le Puy-de-Dôme, président du 4 semencier mondial, la coopérative Limagrain - Chloé Malaval Juery, ingénieure régionale Auvergne, Arvalis-Institut du végétal. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel.

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Le marché de bétail de Kourouma, au Burkina Faso

1/28/2022
Un marché de bétail moderne, c’est un équipement qui peut changer la vie des éleveurs dans un village ou dans une commune. On rassemble en un même lieu ceux qui interviennent dans la sécurité, ceux qui interviennent dans les questions de santé animale, ceux qui s’occupent de la salubrité des lieux, ceux qui s’occupent des questions d’argent, et tout cela sous la supervision de la municipalité. La commune de Kourouma se trouve dans la région des Hauts-Bassins au Burkina Faso. C’est une grande zone de production agro-pastorale. La région est enclavée, faute de route. Zone frontalière, on a une intense activité marchande et des problèmes de sécurité. À cela, s’ajoutent des problèmes de santé animale. Kourouma fait partie des communes qui ont bénéficié de l’intervention du ministère burkinabè des Ressources animales et halieutiques, à travers le Projet Régional d’Appui aux Pastoralisme au Sahel. Auparavant, la commune avait un marché traditionnel qui concentrait de nombreuses difficultés pour les acteurs. Aujourd’hui, tous les acteurs vous montrent leur nouveau marché de bétail avec fierté. Invités - Traoré Adama, maire de la commune de Kourouma - Bako Abou, chef de la zone d’appui technique en élevage de Kourouma - Traoré Drissa, président du Comité de gestion du marché de bétail de Kourouma. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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La nouvelle aire d’abattage de la commune de Sama, au Burkina Faso

1/21/2022
Une aire d’abattage, l’affaire est sérieuse. Les techniciens d’élevage disent qu’il faut s’occuper de la santé animale, pour garantir la santé humaine. Il se trouve qu’au village, on peut acheter une bête malade, l’abattre dans des conditions insalubres, transporter la viande comme on peut. Au final, le consommateur ne sait pas ce qu’il achète et ce qu’il donne à manger à sa famille. C’est pourquoi le ministère des Ressources animales et halieutiques du Burkina Faso, à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme dans le Sahel, a initié 7 zones aménagées avec 5 postes vétérinaires, 30 parcs de vaccination, et des aires d’abattage. Amélioration de la santé animale, amélioration de la gestion des ressources naturelles, facilitation d’accès au marché, gestion des crises pastorales, gestion du projet et appui institutionnel, ce projet mis en œuvre dans 6 pays du Sahel par les différents ministères en charge de l’Élevage, vise à lever les obstacles qui empêchent un épanouissement des éleveurs. Invités - Maxime Bombiri, chef de zone de l’élevage de la commune de Kouka - Adama Sanou, conseiller municipal de la commune de Kouka. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel.

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La Fédération des groupements de tanneuses de Moussoro au Tchad

1/14/2022
Le siège de la Fédération des groupements de tanneuses se trouve dans le quartier Ridina à Moussoro, le chef-lieu de la province du Barh el Gazel au Tchad. Dans cette zone, l’élevage et les métiers de l’élevage occupent une place importante dans l’économie des familles. La matière première, c’est-à-dire les cuirs et peaux, ne manque pas. Quant au tannage, c’est une activité ancestrale. Moussoro se trouve à la jonction du Sahel et du désert. Ce n’est pas sans effet. Car ici la précarité est renforcée par les changements climatiques et l’insécurité alimentaire. Évidemment, on est plus démuni au village que dans la ville. Et même en milieu urbain, les plus mal loties ce sont les femmes. Il faut ajouter les pesanteurs sociologiques qui font qu’une femme a besoin de l’accord de son époux et du consentement de ses frères pour entreprendre une activité rentable. Une matière première abondante, un savoir-faire ancestral, avec ces deux atouts, on se dit que les choses devraient se faire sans trop de difficultés. Seulement, chaque femme est isolée et utilise un savoir-faire artisanal et des outils rudimentaires. Résultat : beaucoup de travail pour un rendement faible. Il a fallu un financement du ministère de l’Élevage et des Productions Animales, à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) et l’encadrement technique de l’antenne locale de la Cellule de Liaison et d'Informations des Associations Féminines (CELIAF), pour organiser ces femmes en associations, puis en unions, en groupements, et finalement en fédération. Invitées : - Khadidja Abakar Choukou, coordonnatrice des associations féminines de Bahr Elgazel et représentante de la CELIAF - Achta Ali Idriss, présidente de la Fédération des associations des femmes tanneuses de Moussoro. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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Les techniques de biocontrôle

1/7/2022
Le biocontrôle, c’est comment protéger les cultures contre les ennemis des plantes, sans utiliser des produits chimiques et autres moyens qui agressent l’environnement. Nous allons dans le village du biocontrôle, au salon Tech&Bio 2021. Ce salon agricole international des techniques bio et alternatives est organisé cette année par la chambre d’agriculture de la Drôme, dans le lycée agricole du valentin à Bourg-lès-Valence. Pendant trois jours, 375 exposants et 80 partenaires reçoivent 21.000 visiteurs. L’objectif, c’est de mettre ensemble dans un même lieu les étudiants, les professionnels, les chercheurs, les jeunes agriculteurs, les agriculteurs conventionnels qui veulent aller vers la production biologique, des acteurs étrangers, pour échanger sur les dernières nouveautés et expériences en matière d’agriculture biologique. L’affaire a commencé tout petit. Au début, on regardait les adeptes de ces méthodes comme de doux rêveurs. Puis le souci de la qualité de l’alimentation du côté du consommateur, et l’exigence du respect de l’environnement du côté du citoyen, toutes ces évolutions ont fait le reste. Et le biocontrôle ne cesse de prendre de l’ampleur. Invités : Denis Longevialle, secrétaire général de l’association des entreprises de produits de biocontrôle, IBMA France. Alain Querrioux, Directeur de la société Andermatt France. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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Aviculture biologique à Bourg-lès-Valence, en France

12/31/2021
Aujourd’hui, l’agriculture et l’élevage doivent répondre à deux défis contradictoires. Nourrir les humains en quantité suffisante, et les nourrir sainement. Pour l’élevage de volailles, il s’agit de proscrire les produits chimiques et autres intrants nuisibles. Et dans le même temps, il faut assurer la rentabilité de l’exploitation. Un autre problème entre en ligne de compte, la production ne doit pas porter atteinte à l’environnement. Installée depuis 2017 sur une surface de trois hectares, Loriane Mazard élève 900 poules pondeuses. L’installation des jeunes en production agricole, c’est là une autre difficulté que doivent affronter les chambres d’agriculture. Il faut de la terre, une formation, des équipements, un capital de départ. Dans la ferme de Loriane Mazard, il y a différents corps de bâtiments. D’abord on ne mélange pas les deux races élevées sur la ferme. Ensuite, la production se fait selon un processus qui comprend différentes étapes. Le souci du biologique et la préoccupation de la santé du consommateur, toutes ces exigences se traduisent ici par un mot : la traçabilité. Et cela va depuis la fabrication de l’alimentation des poules, jusqu’au conditionnement des œufs pour la commercialisation. Invités : Loriane Mazard, avicultrice biologique à Eure, dans les environs de Bourg-lès-Valence François Gaudin, conseiller aviculture de la chambre d’agriculture de la Drôme Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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Les universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO)

12/22/2021
Créées en 2004, les UACO regroupent les acteurs du monde des médias et de la communication sur des problématiques du moment. Il s’agit de mettre ensemble, les spécialistes, les chercheurs, les enseignants, les journalistes débutants et les étudiants, le grand public, dans le but de générer un partage d’expériences. Cette année 2021 marque la douxième édition des universités africaines de la communication de Ouagadougou. Le monde médiatique en Afrique a connu de nombreuses mutations. D’abord, la création de médias privés a brisé le monopole des États. La naissance et le développement des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ont été fulgurants dans les pays africains. À travers ces nouveaux canaux, alphabétisés comme non alphabétisés sont devenus acteurs et consommateurs des informations. La crise sanitaire due au Covid-19, et la crise sécuritaire dans de nombreux pays, sont venues accentuer les bouleversements. Le citoyen est demandeur d’information. Et parallèlement, le lecteur comme l’auditeur sont devenus méfiants. Il faut y ajouter les fausses informations, servies à un public qui ne sait pas faire la part des choses. Invités - Serge Théophile Balima. Journaliste, universitaire, membre de la chaire de l’UNESCO, directeur de l’Institut Panafricain d'Étude et de Recherche sur les Médias, l'information et la Communication. - Cyriaque Paré. Journaliste, chercheur en sciences de l’information et de la communication, initiateur de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication, co-fondateur du premier média en ligne du Burkina Faso, lefaso.net. - Venance Konan, journaliste, écrivain et homme de médias ivoirien. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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Les jardins partagés au Sénégal

12/17/2021
Le Sénégal comporte une façade maritime qui s’étend sur 700 kilomètres de Saint-Louis au Nord, jusqu’au Cap Skirring au Sud. Avec la disparition de la mangrove qui protégeait le littoral, la salinisation des terres agricoles est aujourd’hui une menace pour la sécurité alimentaire. Les jardins partagés, c’est une action de partage entre les producteurs de la région du Sine Saloum au Sénégal et l’association Cedo dans la Loire en France. L’association Cedo aujourd’hui, ce sont 12 membres actifs, 60 membres honoraires, 1500 bénéficiaires et 20 ans d’expérience. Au départ, ce sont des jeunes de la Loire qui avaient le souci de donner l’opportunité aux femmes d’avoir des activités génératrices de revenus permettant de réduire la pauvreté des ménages, d’améliorer la santé et de rehausser le niveau de scolarisation des enfants. En fait, c’est un emboitement d’associations et d’initiatives. Le socle, c’est l’association AFDI, Agriculteurs français et développement international. Dans tous les pays du monde, le paysan n’aime pas partager ses secrets. Résultat, on n’arrive pas à agglomérer les expériences pour agir ensemble. AFDI offre son savoir-faire vieux de 40 ans à l’association Cedo. Et à son tour, Cedo aide les femmes rurales pour l’autonomie alimentaire, l’environnement, la santé et l’éducation. En premier lieu, la désalinisation des terres agricoles. Invité : Bernard Rivoire, président de l’association humanitaire Cedo Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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Le poste de santé vétérinaire de Ipélcé, au Burkina Faso

12/10/2021
La santé animale, voilà une affaire sérieuse. On doit d’abord protéger la santé du cheptel, pour aider l’éleveur à optimiser ses productions. Ou à défaut, à limiter ses pertes. On protège du même coup les populations qui vont consommer le lait, la viande et autres produits issus de l’élevage. La commune rurale qui abrite un poste de santé vétérinaire, dispose donc de deux atouts. D’abord pour le producteur dans son village, ensuite pour le consommateur final, que ce soit en ville ou au village. La commune de Ipélcé est à 45 kilomètres au sud de Ouagadougou, au Burkina Faso. La commune rurale compte 13 villages administratifs, plus le chef-lieu Ipélcé. À Ipélcé, les précipitations annuelles moyennes sont comprises entre 600 mm et 900 mm. On peut donc faire de l’agriculture et de l’élevage. Seulement, comme dans tous les pays du Sahel, il se pose des problèmes de santé animale. Auparavant, les populations devaient se débrouiller par leurs propres moyens pour faire fonctionner le poste de santé animale. Par chance, Ipélcé a pu bénéficier du soutien du ministère des Ressources Animales et Halieutiques. Et les équipements ont évolué en quantité et en qualité. Invité : - Traoré Alassane, chef de poste vétérinaire à Ipélcé. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel.

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La Gestion des Ressources Naturelles (GRN) à Yendéré, au Burkina Faso

12/3/2021
On va préciser tout de suite les choses. Quand on parle de GRN, il s’agit d’exploiter les ressources naturelles de façon à permettre à ces ressources de se renouveler. La préoccupation, c’est que notre génération ne va pas tout manger, sans rien laisser pour les gens qui vont naître et vivre après nous. Donc exploiter de façon raisonnable l’eau, la terre, la forêt, l’air et autres ressources de la nature. La commune Yendéré se trouve dans le département de Niangoloko, à 498 kilomètres de Ouagadougou, à cheval sur la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Sur l'année, les précipitations sont en moyenne de 951.4 mm. Il pleut bien et les terres sont fertiles. L'économie dans le département de Niangoloko est principalement basée sur l'agriculture (céréales et oléo-protéagineux), le maraîchage et l'élevage (lait, viande, œufs) au sein d'exploitations familiales et de quelques petites entreprises agricoles. Nous l’avons déjà dit, cette zone ne manque pas d’atouts, que ce soit en production végétale ou en production animale. Avec la pression démographique, ce qui est une chance devient une préoccupation. Il y a une forte pression foncière. Et tout cela pèse sur les ressources naturelles. D’où l’utilisation des Actions Génératrices de Revenus (AGR), pour renforcer la Gestion des Ressources Naturelles (GRN). Les techniciens de terrain parlent d’agriculture raisonnée et d’élevage intelligent. L’idée qui guide l’action, c’est qu’il faut aider les familles vulnérables à développer d’autres types d’activités, de sorte à éviter que les gens aillent détruire les ressources naturelles pour survivre. Invités - Somé Nazinwa Crépin, spécialiste de la Gestion des Ressources Naturelles, au ministères des Ressources Animales et Halieutiques - Souli Yacouba, chef de zone d’appui technique en élevage de Niangoloko - Karama Saguié, agriculteur et éleveur de volailles à Yendéré. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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La Fédération des femmes transformatrices de viande séchée à Ati, au Tchad

11/26/2021
Selon la nouvelle organisation administrative de juillet 2018, Ati est le chef-lieu de la province du Batha. C’est une zone d’élevage. Il se trouve que cet élevage est confronté à de nombreux problèmes. D’abord, l’essentiel du cheptel tchadien est concentré dans les zones arides et semi-arides du pays. Ce qui signifie faiblesse et irrégularité des pluies, et donc sécheresses dramatiques. Dans cet environnement, on parle d’une économie de la survie. Comment rendre cet élevage rentable, tel est le défi. La tradition chez les éleveurs réserve le rouge pour les hommes, et le blanc pour les femmes. En clair, la viande revient aux hommes, et le lait est du domaine réservé aux femmes. Dans ces zones sahéliennes, il y a des problèmes de conservation de ces denrées périssables comme le lait et la viande. À Ati, les femmes ont d’abord constitué des groupements, pour produire de la viande séchée. Avec le nombre, elles ont formé une fédération de groupements. En tout, des centaines de femmes. Pour que des femmes puissent travailler dans ce domaine, il a d’abord fallu surmonter ces traditions. Ensuite affronter l’administration dans la phase de l’organisation, avant d’entamer la phase de formation. Tant de nouveautés, il a fallu une intervention extérieure. D’abord le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance à travers le Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle, (FONAP). Ensuite le ministère de l’Élevage et des Productions animales à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS). Invités : - Docteur Mahamadou Belo Aminou, délégué de l’Élevage et des Productions animales de la province du Batha - Madame Ahjatbsta Aboulaye, Point focal du Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle à Ati - Kadidjia Adama Abdelkrim, présidente de la Fédération des groupements des transformatrices de viande séchée de Ati. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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Le bouli de Kiérim au Burkina Faso

11/19/2021
Il s’agit de gestion de la ressource naturelle la plus précieuse pour les agriculteurs et les éleveurs, l’eau. Quand on a, en moyenne, 4 à 5 mois de saison pluvieuse et une longue et interminable saison sèche, il faut imaginer des astuces. Le mot bouli signifie «retenue d’eau» en mooré, une des principales langues du Burkina Faso. Kiérim est un village de la commune de Ouessa, qui fait partie des huit communes de la province du Ioba. Dans les communes de cette province du Ioba, les éleveurs n’ont pas de problèmes d’alimentation pour le bétail. La saison pluvieuse est longue, et la pluviométrie moyenne est de 750 mm/an. On a donc de la verdure pendant un temps, et des herbes séchées et des sous-produits agro-alimentaires pour la saison sèche. Le problème, c’est la configuration du terrain qui provoque un rapide écoulement des eaux de pluie. Par chance, les éleveurs de Kiérim ont bénéficié d’un Bouli, creusé par le ministère des Ressources animales et halieutiques. C’est un mode d’irrigation utilisé en maraîchage intensif, originaire du Burkina Faso, mais aussi utilisé au Niger, en Mauritanie et dans d'autres pays du Sahel. Un bouli est centré sur un lac artificiel creusé dans un sol imperméable. Le bouli retient dans son fond les rares précipitations collectées pendant la période des pluies, mettant ainsi l’eau à disposition pendant la saison sèche qui dure près de 9 mois. Invités - Sebgo Wendyida, technicien supérieur d’élevage - Bala Issa, habitant de Kiérim, éleveur et président du comité de gestion du Bouli - Nadia Dombino, président du Comité de gestion des plaintes à Kiérim. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel.

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Le marché de dromadaires de Mao, au Tchad

11/12/2021
La ville de Mao à 311 kilomètres de N’Djamena, au Tchad. C’est le chef-lieu de la région du Kanem. Nous sommes aux portes du Sahara. Conséquences : une insécurité alimentaire chronique et des taux de malnutrition aiguë supérieurs au seuil d’urgence. La principale activité génératrice des revenus à l'export est le bétail sur pied vers le Nigeria et la Libye. Ce qui fait du marché de Mao, une infrastructure importante pour les éleveurs de dromadaires. Les éleveurs viennent des villages et hameaux, vendent leurs animaux et, avec le produit de cette vente, achètent des denrées alimentaires pour toute l’année. C’est le désert qui dicte ce mouvement de va-et-vient des populations. On voit donc le rôle central de ce marché. Et on comprend pourquoi les camelins. Car, seul un dromadaire permet une telle activité saisonnière. Ce sont les animaux les plus aptes à vivre dans cet environnement aride. Les marchés à bétail de Mao et de Gaba sont deux infrastructures pastorales, parmi les 12 construites par le ministère tchadien de l’Élevage, à travers le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel, sur financement de la Banque Mondiale. Ces infrastructures modernes ont été remises aux autorités provinciales par le ministère de l’Élevage. Invités : - Brahim Alifa Ali, préfet de Mao - Batrane Ali Moussa, le premier adjoint au maire de la commune de Mao - Abdoul Issa Oumar, marchand de bétail, président de la Fédération régionale des marchands de bétail, président du Comité de gestion du marché de bétail de Mao. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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La délégation du Burkina Faso, au Sommet de l’Élevage de Clermont-Ferrand

11/5/2021
En Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est leader en production de bovins et de petits ruminants. Plus de 9 millions de bovins, 15 millions de caprins, 10 millions d’ovins, 2 millions de porcins, 46 millions de volailles, plus de 15 espèces animales, on comprend que ce pays veuille valoriser et rentabiliser ce secteur. Et c’est pourquoi le partenariat entre le Salon de l’Élevage du Burkina Faso et le Sommet de l'Élevage est ancien. La question est sérieuse. En Afrique, les savoir-faire traditionnels dans les villages ont tendance à se perdre. Et même là où on a pu sauvegarder les connaissances ancestrales, l’avancée du désert a déséquilibré l’environnement, de sorte que ces méthodes traditionnelles sont devenues inopérantes. Il faut donc procéder autrement. On comprend donc pourquoi un pays d’élevage du Sahel africain vient faire son marché dans le savoir-faire français en matière d‘élevage. Ce partenariat se traduit par la tenue du Salon de l’Élevage du Burkina Faso. Une manifestation dans laquelle le Sommet de l’Élevage de Clermont-Ferrand joue un grand rôle. Un Salon de l'Élevage, il faut de nombreuses rencontres, des partenariats, et un harassant travail de préparation. Il s'agit de convoyer, exposer et rapatrier des êtres vivants. Ce qui requiert des efforts physiques et de la délicatesse. Surtout quand on est dans un pays où le réseau routier ne répond pas toujours aux attentes des usagers. Invités - Tegwendé Modeste Yerbanga, ministre en charge des Ressources Animales et Halieutiques du Burkina Faso - Sawadogo Alain, conseiller technique du ministre des Ressources Animales et Halieutiques du Burkina Faso. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

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