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Musique, beaux-arts, cinéma ou théâtre, découvrez l’art sans frontières, sans œillères. Savourez quelques notes de musique, laissez-vous guider dans un musée ou une galerie, soyez le spectateur privilégié d’un film ou d’une pièce de théâtre, laissez-vous séduire par un spectacle de rue grâce à la chronique culture de la rédaction de RFI.

Location:

Paris, France

Networks:

RFI

Description:

Musique, beaux-arts, cinéma ou théâtre, découvrez l’art sans frontières, sans œillères. Savourez quelques notes de musique, laissez-vous guider dans un musée ou une galerie, soyez le spectateur privilégié d’un film ou d’une pièce de théâtre, laissez-vous séduire par un spectacle de rue grâce à la chronique culture de la rédaction de RFI.

Language:

French


Episodes
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Exposition: plongée savante au cœur du métal à la Philharmonie de Paris

5/3/2024
Après le punk, le reggae, l’électro et le hip-hop, la Philharmonie de Paris consacre une exposition au métal, musique extrême dérivée du rock. L’exposition Métal, Diabolus in Musica réunit guitares célèbres, costumes de scène, masques insolites, œuvres d’art rares et « reliques ». Quatre cents pièces, provenant des collections du Hard Rock Café et du Rock’n’Roll Hall of Fame, retracent plus de 50 ans de contre-culture survoltée à l’échelle mondiale. L’événement, le premier d’envergure en France, offre un panorama musical complet du mouvement qui touche aussi l’Afrique, notamment le Togo.

Duración:00:03:34

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«Épidémies» au musée des Confluences à Lyon: les virus font partie de notre histoire

5/3/2024
Épidémies. Prendre soin du vivant, c'est le titre de l'exposition qui vient de s'ouvrir au musée des Confluences, à Lyon. Un projet antérieur à la pandémie du Covid, et qui propose une approche historique des épidémies dans le monde à travers des documents scientifiques, sociologiques et des œuvres d'art. Une exposition qui montre que les épidémies font partie de l'histoire de l'humanité. À lire aussiPetite et grande histoire des épidémies

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Eddy de Pretto: «C'est le théâtre qui m'a fait aimer la scène»

4/27/2024
La fin ce dimanche 28 avril du Printemps de Bourges 2024. Parmi les artistes qui s'y sont produits cette année : le chanteur et rappeur Eddy de Pretto. Il est venu présenter son dernier album en date intitulé Crash Cœur. Comme ce fut le cas à l’Olympia il y a quelques jours, il a dévoilé à Bourges sa nouvelle scénographie. La vidéo y est omniprésente. Il a même installé sur la scène un écran géant. « Mon propre panneau publicitaire », dit-il. À lire aussiEddy de Pretto chante l'amour et ses tourments avec l'album «Crash cœur» À lire aussiBoris Vedel, directeur du Printemps de Bourges: «Ces icônes qui font notre adolescence, elles sont transgénérationnelles» À lire aussiPrintemps de Bourges, le bel hommage à Françoise Hardy

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Biennale de Venise: le Vatican invite à un regard renouvelé sur les marginaux, les exclus

4/26/2024
C’est historique : le pape François est attendu le 28 avril à la 60ᵉ édition de la biennale de Venise, où le Vatican a installé cette année son pavillon à la prison pour femmes de l’ile de Giudecca. L'exposition du Saint-Siège, nommée à juste titre Avec mes yeux, nous incite à renouveler notre regard sur les marginaux. Juste en face de la Cité des doges, à l'abri de l'agitation touristique, l'île de Giudecca, où se situe la prison des femmes. C'est le choix iconoclaste du Vatican pour y loger son pavillon, durant cette Biennale des arts de Venise, en Italie. « C'est une première », admet Bruno Racine, ancien président du Centre Pompidou à Paris, et l'un des commissaires de l'événement. Sur la façade extérieure de l'établissement pénitenciaire, une fresque monumentale signée Maurizio Cattelan. « L'œuvre qu'il a réalisée s'intitule "Father", "le Père" en français, mais le père mort, dont on voit les pieds allongés. C'est aussi une belle méditation sur la précarité de la vie et des humains », commente Bruno Racine. Si le choix de la star italienne de l'art contemporain, souvent critiquée pour ses œuvres provocatrices, peut surprendre, celui du lieu est hautement symbolique. Ancien couvent ayant recueilli des prostituées en quête de pardon, l'endroit est devenu une maison d'arrêt en 1859 où, actuellement, 80 femmes sont incarcérées pour vols, trafics de drogue et homicides. « Le choix du lieu est un message. Le visiteur sera confronté, lui aussi, à la réalité artistique et humaine de la prison, uniquement avec ses yeux », selon le commissaire d'exposition. Des œuvres réalisées avec les détenues Au programme de cette exposition derrière les barreaux, une collaboration unique entre les détenues de l’établissement pénitentiaire de Venise et neuf artistes de renom, parmi lesquels le collectif féministe Claire Fontaine ou encore la plasticienne française, Claire Tabouret. Ensemble, ils ont créé des œuvres photographiques, installations documentaires et poèmes humanistes, mettent l’accent sur la compassion, l’empathie et la réhabilitation des marginaux. « L'idée, c'était que ce pavillon transmette un message humaniste, sur les Droits de l'homme, sur l'attention au plus petit, à ceux que l'on ne veut pas voir, y compris celles, ici même, qui ont été condamnées. Qu'elles puissent avoir leur dignité. Qu'elles puissent être, non seulement spectatrices, mais aussi protagonistes de leur avenir », explique Bruno Racine. Quant à la grande figure du monde de l'art, Simone Fattal, d'origine syro-libanaise, elle a transcrit sur des plaques de lave les poèmes des détenues. « Quand j'ai reçu les poèmes, j'ai pleuré. Parce que... – je pleure encore – parce que l'une d'entre elles dit "Chaque fois que je tombe, on me dit qu'il faut se relever. Mais chaque fois que je me relève, quelque chose de moi reste par terre." » confesse-t-elle, la voix tremblante d'émotion, en citant un poème d'une détenue. Ce corpus de thèmes, tous chers au pape François, vise à renouveler notre regard sur le monde des exclus. En plaçant le pavillon 2024 au sein d’une prison pour femmes, le Saint-Siège envoie un message puissant d’inclusion et de rédemption à travers l’art. À écouter aussiBiennale: Romuald Hazoumé place le féminisme béninois au cœur de Venise

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Brancusi au Centre Pompidou: «Aimer et jouer avec les sculptures»

4/23/2024
Il a révolutionné la sculpture et introduit l'abstraction dans cet art. Il s'agit bien sûr de Constantin Brancusi. La rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou nous immerge dans l'univers de l'artiste et nous fait entrer au coeur de son travail avec plus de cent vingt sculptures mais aussi des photographies, dessins et films de l'artiste. Les œuvres de Brancusi sont d'emblée reconnaissables par la simplicité des lignes jusqu'à l'abstraction. Et c'est autour de son atelier que s'articule le début de l'exposition : un atelier qu'il avait légué au Centre Pompidou. Autour de cet espace, on se familiarise avec la vie de l'artiste. Du jeune roumain qui traverse l'Europe à pied pour s'établir à Paris jusqu'à ses différentes influences et sources de création : Rodin, mais aussi l'art africain. La musique qu'il écoute jaillit dans la salle d'exposition. Le répertoire est large : jazz, rock, classique, latino. Puis, on entre au cœur du travail de Brancusi. Les séries nous montrent la progression de sa sculpture, celle de l'enfant, le torse d'un jeune homme ce sont trois cylindres : un tronc et l'amorce des deux jambes et bien sûr, il y a la Muse endormie, une de ses œuvres phares, symbole du sommeil : une tête de femme en bronze poli doré à l'ovale parfait. Enfin, nous voilà dans l'une des plus belles salles du Centre Pompidou avec une vue sur tout Paris. C'est là que sont rassemblées les grandes sculptures consacrées aux oiseaux et à l'envol. Des œuvres incroyablement vivantes. Brancusi aimait dire d'ailleurs : « Il ne faut pas respecter mes sculptures. Il faut les aimer et jouer avec elles ». Et le Centre Pompidou nous les fait certainement aimer dans une exposition au parcours simple, épuré, à l'image du travail de Brancusi.

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À la Biennale de Venise, le Bénin joue dans la cour des grands

4/20/2024
C’est historique : le Bénin participe pour la première fois à la Biennale de Venise avec son propre pavillon national. Pour la 60e édition de l’évènement de renommée mondiale : quatre artistes béninois de différentes générations et une exposition «Tout ce qui est précieux est fragile ». Elle retrace la riche histoire de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, de la traite négrière aux Amazones, en passant par spiritualité vaudou. Le tout, vu sous le prisme du féminisme béninois et de l’art contemporain africain.

Duración:00:02:36

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Côte d'Ivoire: le MASA d'Abidjan de retour pour une 13ᵉ édition

4/14/2024
Ouverture samedi soir 13 avril à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, de la 13ᵉ édition du MASA, le Marché des arts et du spectacle africain. Après la CAN 2024 de football, Abidjan envisage de devenir un haut lieu de la culture africaine. Reportage

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Retour aux origines de l'impressionnisme à l'exposition réelle et virtuelle du musée d'Orsay

4/12/2024
Il y a 150 ans est né, dans la plus grande confidentialité, l'un des mouvements les plus célèbres de l'histoire de l'art : l'impressionnisme. Pour poser un regard neuf sur ces pionniers et leurs créations à l'opposé de l'art officiel, le musée d'Orsay a conçu une exposition-événement intitulée « Paris 1874 : Inventer l'impressionnisme ». Près de 160 œuvres et une visite virtuelle plongent le public au cœur de la première exposition impressionniste, dans une capitale en pleine mutation. Une exposition sur une exposition et une expérience immersive inédite. En compagnie de Rose, une guide virtuelle, le public du musée d'Orsay part sur les traces des premiers impressionnistes. Stéphane Millière, président de Gédéon Expériences, a passé deux ans et lu 400 correspondances pour créer ce voyage virtuel : « C'est une machine à remonter le temps. On met son casque et on se retrouve le soir du 15 avril 1874 devant l'opéra qui est encore en construction, traverser la rue au milieu des fiacres, rentrer au 35 boulevard des Capucines dans l'immeuble de Nadar, prendre l'ascenseur hydraulique et quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent, on se retrouve dans une salle devant Monet, Renoir, leurs tableaux qui sont accrochés aux murs. Et on va aussi sortir de l'exposition et se retrouver dans des lieux qui ont inspiré les peintres au bord de la Seine, voire les falaises d'Etretat, et tout cela à un moment où Paris était en pleine ébullition. Haussmann construisait les avenues, c'était le début du train, le début de la photographie, un monde en plein changement où eux-mêmes étaient les acteurs du changement avec la peinture. » Embrasser le monde tel qu'il est Représenter la vie moderne sous tous ses aspects – révolution industrielle, urbanisme croissant, bouleversement politique au lendemain de la guerre franco-allemande de 1870 et de la Commune de Paris –, c'est ce qui préoccupe Degas, Sisley, Cézanne et d'autres futurs peintres impressionnistes. Ils décident de s'affranchir des règles de l'art établi en montant leur propre exposition – deux semaines avant le sacro-saint Salon officiel. « Pour participer à cette première exposition impressionniste, il ne fallait pas être impressionniste, il fallait verser une cotisation, explique Sylvie Patry, commissaire de l'exposition ''Inventer l'impressionnisme''. Mais le public de l'époque et les journalistes ne s'y sont pas trompés. Il se passe vraiment quelque chose de nouveau dans la peinture française à ce moment-là. Les impressionnistes sortent de l'atelier, ils décident d'embrasser le monde tel qu'il est. Le tableau doit donner l'impression qu'il a été fait sur le vif. Donc c'est une exécution très rapide, l'artiste ne s'embarrasse plus de détails. C'est moins d'imiter la réalité que de capter un instant et de transmettre la sensation, cette impression que le monde leur procure. » Une exposition qui fera date Malgré l'ironie de la presse, un public peu nombreux et un échec commercial – quatre tableaux vendus sur 200 –, cette exposition indépendante fera date. Et un tableau de Claude Monet donnera le nom au mouvement. « ''Impression, soleil levant'', c'est un paysage qui représente le port du Havre, des grues, des cheminées qui fument au loin, donc c'est un paysage très esquissé qui met en avant qu'il se contente d'impressions. Evidemment, tout cela est très caricatural, parce qu'on sait qu'il l'a peint en plusieurs séances. Ce qui compte, c'est de donner l'impression que c'est une impression. » Ce qui n'enlève rien à la modernité de ce mouvement aux mille et une impressions.

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«But not my soul»: le Ragazze Quartet rend hommage aux compositrices afro-américaines

4/6/2024
C'est un cri du fond de l'âme et du haut de leurs instruments que lance le quatuor à cordes féminin. Réputées pour leurs programmes atypiques et engagés, les quatre Néerlandaises du Ragazze Quartet ont consacré leur 9e album But not my soul - (Mais pas mon âme) aux compositrices afro-américaines d'hier et d'aujourd'hui.

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Spectacle: «Negar» à l'opéra de Montpellier, une plongée au cœur de Téhéran

4/5/2024
Dévoiler un Iran intime à travers un opéra ; c'est un projet hors du commun et une création française qui se joue dès ce vendredi 5 avril à Montpellier, dans le sud de l'Hexagone. Conçue par Marie-Eve Signeyrole, metteuse en scène franco-algérienne engagée, Negar nous plonge à Téhéran en 2013, à mi-chemin entre fiction théâtrale et conte documentaire.

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Farès Cachoux à l’honneur à l’Institut du monde arabe de Tourcoing

3/30/2024
Ses œuvres colorées relevant de l’affiche politique nous sont familières depuis la révolution syrienne, Farès Cachoux l'artiste franco-syrien, les publie en effet dans les journaux français et étrangers : Le Monde, Le Temps, Courrier international ou le Huffington Post. Et en ce moment, l’Institut du monde arabe à Tourcoing dans le nord de la France lui consacre une exposition-rétrospective. À lire aussiL’IMA de Tourcoing expose Farès Cachoux jusqu’au

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«Misteria Paschalia» à Cracovie, l'un des plus grands festivals de musique baroque fête ses 20 ans

3/29/2024
Première ville européenne inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco et ancienne capitale et résidence des rois de Pologne, Cracovie accueille aujourd'hui l'un des plus grands festivals de musique baroque dans le monde. Traditionnellement organisé autour des fêtes de Pâques, Misteria Paschalia s'offre pour ses 20 ans un nouveau directeur. Le chef d'orchestre et luthiste français Vincent Dumestre propose une programmation loin des sentiers sacrés du festival avec, pour la première fois, un IN et un OFF dans des lieux patrimoniaux hors du commun allant jusqu'à 100 m sous terre afin de faire découvrir la musique autrement. La 20e édition du festival se tient jusqu'au lundi de Pâques, ce 1er avril. À écouter aussiReportage culture : 43e Festival d’Ambronay, résolument moderne À lire aussiLe baroque s’épanouit dans les jardins de William Christie

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Exposition: «La France dans les yeux», panorama en photos de la France des années 2020

3/23/2024
La BNF, la Bibliothèque nationale de France à Paris, consacre une passionnante exposition photographique à la France et aux Français au sortir de la crise sanitaire. Quelque 450 photos sont présentées, issues de l'exceptionnelle commande publique lancée à 200 photographes de presse par le ministère de la Culture afin d'établir un panorama de la France des années 2020. L'exposition s'intitule « La France sous leurs yeux » à voir jusqu'au 23 juin. À lire aussiPhotographie: portrait géant de la France des années 2020 réalisé par 200 photographes

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«Mozart et nous, fantaisie radiophonique», une création jeune public au Festival de Pâques d'Aix-en-Provence

3/22/2024
Excellence et solidarité, ce sont les mots d'ordre d'un festival de musique classique dans le sud de la France qui s'est fait un nom en peu de temps. Pour sa 11e édition du 22 mars au 7 avril, le Festival de Pâques d'Aix-en-Provence propose près de 50 concerts interprétés par quelque 900 artistes de renommée nationale et internationale. Une programmation pour jeune public s'étoffe de plus en plus. Et pour raconter Mozart aux enfants, le festival a passé commande à la pianiste franco-haïtienne Célimène Daudet et la journaliste française Anna Sigalevitch.

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Spectacle: «Roméo et Juliette» revisité au Châtelet

3/16/2024
Pleins feux sur la jeunesse ! Dans son adaptation très libre de Roméo et Juliette, le chorégraphe britannique Matthew Bourne fait renaître le drame de son compatriote William Shakespeare (XVIe siècle), en résonance avec les enjeux des jeunes d'aujourd'hui. Réputé pour ses réinterprétations audacieuses des grands classiques, il revisite non seulement l'intrigue de l'histoire d'amour, de mort et de guerre entre deux clans ennemis, mais également la partition russe de Serge Prokofiev.

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Exposition: «Le passe-mondes», la clé de l’univers hybride d’Hervé Di Rosa

3/15/2024
Artiste baroudeur français de renommée internationale, Hervé Di Rosa fait l’objet d’une rétrospective intitulée Le passe-mondes au Centre Pompidou à Paris jusqu’au 26 aout 2024. Héros de la figuration libre et fondateur du Miam à Sète, il ouvre les portes de son univers artistique hybride. Plus d’une trentaine d’œuvres créées lors de ses périples à travers le monde font tomber les murs entre culture savante et populaire. Pour aller plus loin : Le site de l'exposition

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«Il reste encore demain», le film sur les violences conjugales en noir et blanc fait un carton en Italie

3/9/2024
En ce week-end où RFI met à l'honneur les femmes, gros plan sur un film italien qui sort dans quelques jours en France : Il reste encore demain, réalisé par Paolla Cortellesi. Ce film a obtenu un succès phénoménal en salles en Italie et alimente le débat dans la péninsule sur la prégnance des violences sexuelles et sexistes. À écouter aussiTous les cinémas du monde

Duración:00:02:43

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Exposition: le jeu vidéo «Assassin's Creed» s'invite à l'Institut du monde arabe

3/8/2024
Le jeu vidéo Assassin's Creed Mirage, sorti en octobre dernier, fait l'objet d'une exposition à l'Institut du monde arabe à Paris en partenariat avec Ubisoft, l'une des plus grosses entreprises de production de jeux vidéo au monde. L'IMA espère ainsi renouveler et rajeunir son public avec cette expo intitulée Bagdad : redécouvrir Madinat al-Salam.

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La gastronomie à l'honneur au musée de la bande dessinée d'Angoulême

3/2/2024
La bande dessinée met les pieds dans le plat ! C'est en tout cas le programme et le titre d'une grande exposition qui se tient pour plusieurs mois au centre international de la bande dessinée d'Angoulême. Il y est question de la nourriture, et de la gastronomie, croquée par les dessinateurs du monde entier. À lire aussiAngoulême, la bande dessinée corps et âme

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«Showgirl», la pièce féministe qui rend hommage aux icônes broyées par le cinéma

3/1/2024
Au départ, c'est un film culte : Showgirls, de Paul Verhoeven, qui raconte l'histoire d'une stripteaseuse, sorti en 1996. Marlène Saldana s'en empare sur la scène du théâtre de la Bastille dans une pièce du même nom. Avec son complice Jonathan Drillet, elle incarne par la danse, le chant et la performance le personnage du film et nous raconte l'histoire de l'actrice Elisabeth Berkley, qui se jette à corps perdu dans la danse à Las Vegas, ce qui la perdra. D'emblée, Marlène Saldana nous emporte dans l'univers des cabarets. Elle est la danseuse de pole dance jaugée à la grosseur de ses seins et au galbe de ses hanches. Une marchandise : « C'est vraiment un personnage, à la fois très banal des films de danse, ou des femmes qui sortent de la rue et qui, à la force de leur corps, arrivent à s'élever dans la société... puis retombent irrémédiablement. Le film de Paul Verhoeven est un film sur l'ambition, sur les États-Unis, sur un monde où il n'y a personne à sauver... C'est-à-dire que tout le monde est pourri. » Et pour évoquer ce monde, le texte des chansons et des dialogues est une série d'obscénités jusqu'à la saturation d'où émerge en filigrane la médiocrité des hommes de ce milieu : « La vulgarité est absolument présente dans le film. On ne pouvait pas parler de ce film ni de ces sujets-là sans employer ces mots-là », poursuit Marlène Saldana. Représenter les victimes collatérales du cinéma En tout cas, sur scène trône un volcan, sexe féminin ou montagne à escalader. Autour gravite un lustre en forme de phallus, espèce de ballon de baudruche énorme et cocasse. Marlène Saldana - performeuse de premier plan - danse, tombe sa robe longue, apparaît en corset et jupe à franges franchement ouverte... Jusqu'à la nudité totale, assumant son corps bien rond tout en faisant revivre l'histoire d'Elisabeth Berkley dans le film de Verhoeven : « On voulait vraiment parler d'Elisabeth Berkley, qui est une actrice merveilleuse et qui a été complètement arrêtée dans sa carrière à 22 ans - ce qui est très jeune - parce qu'une actrice ne peut pas jouer comme ça, être ‘à poil’. Personne ne lui a jamais pardonné... Enfin si, le monde de la nuit. Donc c'était, à travers elle, parler de tout ça. » « Tout ça », ce sont ces actrices écrasées par l'industrie du cinéma dominée par les hommes, à l'instar de Maria Schneider, évoquée dans la pièce, qui n'est pas sortie indemne du duo Bertolucci-Marlon Brando après le film Un dernier Tango à Paris, ou encore Marilyn Monroe, dont le sort n'est pas plus enviable. Enfin, Marlène Saldana nue se lance dans une chanson et une danse revendiquant son corps d'actrice, de femme, de toutes les femmes, au-delà des représentations et assignations. Une pièce sans revendication, juste une affirmation de soi. C'est fort et jouissif. ► Showgirl, avec Jonathan Drillet et Marlène Saldana, plus d'informations ici. À lire aussiCannes 2023: la révélation de femmes sombres, dangereuses et violentes

Duración:00:07:32