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Ouvrons les yeux sur le monde qui nous entoure ! Avec nos reportages et nos chroniques, nous dépoussiérons et décortiquons les grands thèmes qui font l'environnement aujourd'hui.

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Ouvrons les yeux sur le monde qui nous entoure ! Avec nos reportages et nos chroniques, nous dépoussiérons et décortiquons les grands thèmes qui font l'environnement aujourd'hui.

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French


Episodes
Pídele al anfitrión que permita compartir el control de reproducción

Des aliments sains et durables pour tous !

5/17/2024
En France, Bordeaux se lance dans une expérimentation alimentaire inspirée du modèle protecteur et universel de la Sécurité sociale. L’idée est que les personnes les plus précaires puissent aussi s’acheter, au quotidien, des aliments sains et durables. Des centaines de Bordelais ont accepté de se prêter à l’exercice pendant un an.

Duración:00:05:33

Pídele al anfitrión que permita compartir el control de reproducción

Une entreprise française recycle le plastique à l'infini

4/26/2024
Plus de 9 milliards de tonnes de plastique ont été produites depuis les années 1950. Sur ces 9 milliards de tonnes, 7 sont devenues des déchets, et moins de 10 % du plastique jeté est recyclé. Une jeune entreprise française affirme avoir découvert une enzyme capable de décomposer n'importe quel plastique. Cette technologie serait une solution pour les produits difficiles à recycler, comme les textiles et les barquettes multicouches.

Duración:00:03:14

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Un apiculteur invente un piège à frelons asiatiques unique au monde

4/12/2024
"Un danger sanitaire, environnemental et économique", selon les mots de Michel Masset, sénateur du Lot-et-Garonne. Le Sénat a voté vendredi 12 avril un nouveau plan de lutte national contre le frelon asiatique, arrivé en France il y a 20 ans. En Bretagne, des apiculteurs ont perdu jusqu'à la moitié de leurs ruche à cause du féroce insecte. L’un d’entre eux a créé un piège écologique pour lutter contre ce fléau. Aujourd’hui, son invention est commercialisée dans 17 pays. Pris dans l’impasse des trois façades maritimes françaises, les frelons asiatiques prospèrent grâce à un climat aux hivers doux. L'espèce a atteint le Finistère en 2011, passant de deux nids à plus de 10 000 aujourd'hui. Une expansion qui a poussé l'apiculteur Denis Jaffré à développer un piège révolutionnaire. Ce piège préventif et sélectif lui a valu d’être primé cinq fois au Concours Lépine. Denis s’est depuis spécialisé dans la lutte contre le frelon asiatique et vend ses pièges en kit en France et à l'étranger. Une fois capturés, les insectes et leur nid sont détruits, sans nécessiter aucun biocide.

Duración:00:04:42

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Catalogne : des paysans ne peuvent plus semer

3/25/2024
La Catalogne vit la pire sécheresse continue de son histoire. En 2023, les restrictions d’eau dans la région étaient de 50 % pour tous les agriculteurs, premières victimes de la région. Cette année, elles grimpent à 80 %. Intenable pour la plupart d'entre eux. Ils dénoncent un gouvernement pro industrie du tourisme, qui a manqué d'anticipation. À voir aussiBarcelone : le tabou du manque d'eau

Duración:00:02:45

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Barcelone : le tabou du manque d'eau

3/25/2024
En Espagne, la Catalogne est toujours en état d'urgence, confrontée à la pire sécheresse depuis 110 ans. Dans certaines zones, il n'a pas plu depuis plus depuis trois ans. Les restrictions d'eau ont été étendues à six millions d’habitants, soit 92 % de la population. Les entreprises et les agriculteurs ont également reçu l'ordre de réduire drastiquement leur consommation d’eau. L'industrie du tourisme est sous le feu des critiques, accusée de ne pas faire sa part pour limiter la consommation d'eau. À voir aussiCatalogne : des paysans ne peuvent plus semer

Duración:00:04:26

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Norvège, la nécropole du CO2

2/9/2024
Enfouir nos émissions industrielles dans les profondeurs des sous-sols marins serait la solution miracle pour freiner le réchauffement climatique. En tous cas, c'est ce que la Norvège, qui finalise la construction de la première installation transfrontalière de stockage de carbone au monde, garantit. Suffisant pour réduire les émissions mondiales, ou simple opération d'écoblanchiment pour prolonger encore plus l’utilisation de nos énergies fossiles ? Piéger le CO dans les cheminées des cimenteries À l'échelle mondiale, la fabrication de ciment représente 7 % des émissions de gaz à effets de serre, soit trois fois plus que l'ensemble des vols commerciaux de la planète – qui représentent quelque 2,5 % de l'émission mondiale de CO. C'est pourquoi l'usine Heidelberg de Brevik, en Norvège, prévoit de faire appel au projet Northern Lights pour capturer 50 % du CO émis par ses cheminées et le stocker. Le gaz sera isolé du reste des émissions, puis refroidi et liquéfié avant d'être expédié par navires spéciaux à l’ouest de la Norvège. La séparation du CO des autres gaz résiduels est coûteuse et énergivore, mais le dispositif de capture recyclera également la chaleur de la cimenterie de Brevik. La production de ciment est notoirement difficile à décarboner, et l'installation ne peut actuellement réduire ses émissions que d'un tiers via d'autres moyens. Pour réduire de moitié son bilan carbone, la capture et le stockage du carbone (CSC) sont les seuls moyens à disposition du cimentier. La dernière demeure du CO Les bateaux débarqueront sur la jetée de la plateforme créée par Northern Lights à Øygarden, où un ensemble de pompes déchargera le CO liquéfié dans les cuves du terminal. De là, un gazoduc l'acheminera à 100 kilomètres des côtes, où il sera injecté à 2 600 mètres de fond, dans les profondeurs de la croûte terrestre. L'aquifère sous-marin stockera ainsi jusqu'à 1,5 million de tonnes par an dans sa première phase, l'objectif étant de passer à 5 millions de tonnes par an à horizon 2030. Les clients ne manquent pas : outre le cimentier Heidelberg Materials, le géant néerlandais des engrais Yara et l’une des principales entreprises du secteur énergétique ont déjà signé des contrats pour enfouir 1,23 million de tonnes de CO par an. Børre Jacobsen, directeur général de Northern Lights, estime que si la demande augmente suffisamment dans les années à venir, des pipelines pourraient voir le jour dans toute l'Europe pour transporter le carbone des complexes industriels directement vers des installations comme celle-ci. En France, Dunkerque et Fos-sur-Mer, deux zones portuaires représentant près de la moitié des émissions industrielles de CO, vont d’ailleurs bénéficier d’une dotation de 17 millions d’euros dans le cadre du plan d’investissement France 2030. L’objectif est de concevoir de nouveaux modes de production et de captation du CO. Une vache à lait pour les géants du pétrole et du gaz Le gouvernement a financé ce projet à hauteur de 80 %, mais ce sont Total, Shell et Equinor qui le mettent en œuvre. Forage de puits, transport de gaz liquéfié, construction de gazoducs... Il s'agit de la même technologie que pour l'extraction du pétrole et du gaz, car les compagnies pétrolières injectent du CO dans les puits depuis les années 1950 pour extraire davantage de pétrole des gisements vieillissants. Est-il judicieux de placer l'industrie fossile au cœur de la solution climatique ? La Norvège : État pétrolier aujourd’hui, géant du stockage demain Les ambitions norvégiennes dans le domaine de la capture et stockage de carbone sont encore balbutiantes. Le ministre du commerce et de l'industrie, Jan Christian Vestre, a dores et déjà annoncé à France 24 une capacité nationale de stockage du carbone de 40 millions de tonnes par an d'ici à 2030. Il ajoute que la Norvège sera le leader de l'UE en termes de stockage de CO, vantant les décennies d'expérience de son pays dans l’extraction fossile . Un exercice d’écoblanchiment ? Mais...

Duración:00:11:57

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Métro parisien : l'invisible surpollution

1/26/2024
Construit pour l’exposition universelle de 1900, le métro parisien est l'un des symboles de la capitale française. Chaque jour, plus de quatre millions de passagers s’y engouffrent, et pourtant peu savent que c’est l’endroit où l’on respire l’air le plus toxique de Paris. De minuscules éléments en suspension dans l’air, les particules fines, en sont les principales responsables. Invisibles à l’œil nu, elles mesurent moins de 10 micromètres – elles sont donc plus minuscules encore qu’un grain de sable, plus fines que le diamètre d’un cheveu. Une partie du problème vient du fait que l’air pollué de la surface pénètre dans le réseau souterrain. S’y ajoutent d'infimes particules métalliques issues de l’usure du matériel ferroviaire : les freins, mais aussi les frottements entre les roues et les rails. Tout cela dans un espace confiné et peu ventilé. D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire, les niveaux de particules toxiques dans le métro parisien sont au moins trois fois plus élevés qu’à l'extérieur. Faute d'études sanitaires sur le sujet, il n’existe aucune norme européenne ou internationale concernant la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires. En revanche, il a été démontré que les particules fines présentes dans l'air peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires et être associées à de multiples problèmes de santé, tels que l'asthme et les maladies cardiovasculaires.

Duración:00:11:48

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Des plantes pour guérir les sols pollués

12/22/2023
Là où plus aucune vie ne semble possible, certaines plantes font preuve d’une résilience étonnante. Sur des sols industriels contaminés par des substances toxiques, ces plantes sont capables de les absorber et de les stocker dans leurs tiges et leurs feuilles. L’équipe d'"Élément Terre" est allée à la rencontre des scientifiques qui commencent à percer leurs secrets. Les plantes ont une capacité étonnante à renaître sur des sols pollués. Elles peuvent même aller plus loin en les décontaminant. Certaines d'entre elles ont en effet des propriétés anti-pollution efficaces sur les métaux toxiques, le pétrole, les pesticides, et même les éléments radioactifs. Comment ça marche ? Chaque espèce de plantes a sa propre stratégie pour dépolluer les sols. Certaines plantes absorbent les polluants du sol et les accumulent dans les tiges et dans les feuilles. Elles seront ensuite fauchées et détruites. D’autres plantes les séquestrent dans les racines pour les empêcher de remonter à la surface. Sans contact avec l’air ou l’eau, les nappes phréatiques et la chaîne alimentaire sont ainsi préservées. Certaines autres plantes les dégradent en composants moins toxiques. Laisser les plantes faire “le sale boulot” intéresse de plus en plus de municipalités dans le monde. En France, près de 90 % des villes de plus 50 000 habitants ont des sols dont la pollution dépasse les niveaux de sécurité. À voir aussiÀ Lisbonne, les plantes autochtones au secours du "poumon vert" de la ville Utiliser la flore pour dépolluer peut être jusqu’à cent fois moins cher qu’excaver la terre contaminée et la stocker. Et contrairement aux traitements chimiques, c’est adapté aux grandes surfaces de plusieurs dizaines d’hectares. Si les plantes ont le pouvoir de soigner les sols pollués, il s'agit d'un processus lent. Les scientifiques veulent aller plus loin et développer tout le potentiel du végétal dépollueur. Remerciements au GIFSI (Groupement d'intérêt scientifique sur les friches industrielles) – Université de Lorraine

Duración:00:11:32