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La Minute du Coach

Business & Economics Podcasts

Dans "La minute du Coach", il est question de succès, de réussite ou encore de confiance. Si vous mettez en oeuvre tout ce que Pablo et Fabian partagent avec vous, cela peut radicalement changer votre vie.

Location:

Belgium

Description:

Dans "La minute du Coach", il est question de succès, de réussite ou encore de confiance. Si vous mettez en oeuvre tout ce que Pablo et Fabian partagent avec vous, cela peut radicalement changer votre vie.

Language:

French


Episodes
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L'état le plus propice au bonheur

6/9/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo: Bonjour, Fabian. Fabian: Bonjour, Pablo. Pablo: Quel est l’état le plus propice au bonheur ? Telle est la question à laquelle tu vas tenter de répondre, mais tu as réponse à tout. Pratiquement tout. Fabian : Non, je n’ai pas réponse à tout. Pablo: Tu donnes des clés. Fabian : Je propose des pistes. Après chacun est libre d’acheter ou de ne pas acheter, mais à contrario, je propose surtout d’exercer son libre arbitre, son libre examen, et de ne pas prendre pour argent comptant ce que je peux raconter, ou ce que d’autres peuvent raconter. Non, non ! Surtout, lisez. Informez-vous et souvenez-vous. Socrate l’aurait dit bien mieux que moi, que la vérité lui vient de la multiplicité des points de vue. En l’occurrence, nous allons parler du “flow”. Pablo : Du flow qui me fait penser au tempo. Fabian : Eh bien, oui ! Il y a de ça ! Et c’est le “flow” qui... Pablo : Le rythme ! Oui ! Fabian : Et c’est le “flow” qui me permet de ne plus travailler. Depuis longtemps, je ne travaille plus du tout. Ça ne veut pas dire que je n’exerce pas un métier, ce qui est le cas. Mais je ne travaille plus, au sens péjoratif du terme, puisqu’on le sait : le mot travail n’est que péjorativement connoté. Et chacun le sait désormais : C’est Comte-Sponville qui, le premier, a mis ça sur la place publique. Le mot travail vient du bas latin “tripalium”, qui est un instrument de torture. Soit, il y a trois critères. Trois critères pour être dans le “flow”. Que les sportifs nommeront probablement “la zone”, où qu’on peut requalifier d’état de grâce. Le premier critère : c’est d’abord un but. Quand vous avez un but, ça donne du sens. Alors, certains trouveront le sens. Moi, je donne du sens. Cela dépend, bien sûr, de vos convictions morales, philosophiques, religieuses. Mais quoi qu’il en soit, ayez un but. Le tennismen a un but. Quand il frappe un coup, il a un but. Deuxième critère : soyez autonome. Contrôlez vos actions. Le tennismen, je reprends cet exemple, il contrôle chacune de ses actions. Et le troisième critère : la maîtrise. Le tennismen, je parlais de Roger Federer, qui est un joueur et un homme que j’admire profondément, Pablo : Tu n’es pas le seul... Fabian : Je m’en réjouis. Il a la maîtrise, et il peut progresser. Avez-vous un but ? Êtes-vous autonome par rapport à vos actions ? Est-ce que vous les contrôlez ? Est-ce que vous avez acquis la maîtrise de votre “art” ? Et est-ce que cette maîtrise, vous la remettez en question pour progresser encore et encore ? Vous serez dans le “flow” quand vous serez complètement immergé dans votre activité, comme nous le sommes tous les deux maintenant, cher Pablo. Vous serez dans le “flow” quand vous serez complètement focalisé, comme nous le sommes maintenant, cher Pablo. Vous serez dans le “flow” quand vous serez concentré, et nous le sommes aussi, cher Pablo. Et dans ce cas, la motivation intrinsèque sera maximale. On parle de motivation extrinsèque, si je te dis : “Voilà, tu vas avoir un meilleur salaire.”, c’est extrinsèque. Ici, c’est intrinsèque, ça part de l’intérieur. Et il y a donc huit caractéristiques, et j’en terminerai par là. Pablo : Je ne pourrai pas... Fabian :Qui sait… Il faudrait que je boive beaucoup d’alcool. Comme j’en ai jamais bu, ça peut donner un cocktail détonant. 4ème caractéristique : l’hyperconcentration. Et 5ème, elle est intéressante aussi celle-là : c’est que vos frustrations de la vie quotidienne s’effacent. Vous êtes tellement concentré, focalisé, tellement... Pablo : Qu’on oublie ! Fabian : ... à ce que vous faites, que vous oubliez tout le reste. Et 8. Puisque je parlais du temps, il y a une distorsion de la perception du temps. Quand vous êtes dans le “flow”, peut-être ça dure trois heures ce match de tennis, mais pour vous, ça aura pris dix minutes. Quelques minutes pour moi pour vous expliquer cela, et espérer vivement que vous puissiez vous connecter à cet...

Duration:00:01:46

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Etes-vous un aigle ou une girouette ?

6/3/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo: Salut, Fabian. Fabian: Salut, Pablo. Fabian : Quelle est la différence entre un aigle et une girouette ? C’est bien ce que j’entends, vous vous dévoilez ce matin. Il s’avère que lors d’une précédente minute du COACH, j’ai proposé aux auditeurs de devenir stratège. Et mieux, visionnaire. Et lors d’autres minutes du COACH, nous avons tous les deux abordé la notion même d’assertivité, ou encore, affirmation de soi. L’affirmation de soi, c’est la capacité à prendre sa place. Pas prendre toute la place, auquel cas nous serions agressifs. Pas se gommer du paysage, auquel cas nous serions passifs. Et la personne qui manque d’assurance, qui manque d’assertivité, elle aura, par exemple, tendance à dire OUI aux “desiderata” des autres. Et à renoncer à ses propres“desiderata”, simplement, parce que, le plus souvent, elle n’y aura même pas songé. Or, si j’établis la jonction entre la minute du COACH qui concerne l’assertivité, et la minute du COACH qui concerne la vision, je me rends compte que plus j’ai une vision à long terme, très long terme, j’avais parlé de 40 ans, plus j’ai une vision à long terme de ma vie, plus je me vois loin, et plus clair je me vois devenir. C’est-à-dire, est-ce que j’ai une vision précise de : Où je serai ? Qui je serai ? Avec qui je serai dans 30 ou 40 ans ? Plus donc je sais où je vais, plus il m’est facile au quotidien de dire OUI ou NON aux différentes sollicitations. Si Pierre, Paul, Jacques me propose une direction qui est aux antipodes de ma vision, je peux dire à Pierre, Paul, Jacques… Non ! C’est très sympathique de ta part, mais non. Parce que toi, tu vas par là, et moi je vais dans cette direction. Et c’est une dimension qu’on omet très souvent : La vision à long terme permet plus d’assurance, plus d’affirmation de soi. Alors, choisissez. Soit vous n’avez pas de vision. Vous manquez d’assertivité. Vous êtes une girouette. Soit vous volez avec les Aigles.

Duration:00:00:55

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Etes-vous le stratège de votre vie ?

5/27/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo: Bonjour, Fabian. Fabian : Bonjour, Pablo. Pablo: Bienvenue sur Sud Radio pour cette nouvelle minute du COACH, consacrée à la stratégie. Alors, êtes-vous le stratège de votre propre vie ? Ou pas ? Fabian : Ou pas ? Le plus souvent, c’est davantage un “ou pas”. Pourquoi ? Parce qu’on va vers la mort, et on n’est pas aspiré par une vision. Le stratège, c’est d’abord un visionnaire. Et un visionnaire, je vais vous en donner deux définitions. Une, un peu plus particulière, qui demande davantage d’efforts intellectuels, et une beaucoup plus immédiate. La version particulière : le visionnaire voit le futur, le ramène au présent et le traite immédiatement. Il voit le futur. Il le ramène au présent. Il le traite immédiatement. Ou encore, la version plus douce, plus légère : le visionnaire voit ce qui n’existe pas encore. Le visionnaire comme Walt Disney, Pablo : Ou bien Jules Verne ? Fabian : Par exemple. Ou Jules Verne ou Hergé qui était un très, très grand visionnaire. Et ce que je constate autour de moi, mais aussi chez moi, c’est que je vais consommer les jours, parcourir les heures, mais pas forcément avoir une vision de mon devenir à long terme. Or, les grands bâtisseurs, je parle du business, mais fatalement, si ça fonctionne dans le business, ça fonctionne dans la vie. C’est un principe, ce dont je parle ici. J’évoque un principe. Qui dit principe dit cause première, donc je ne suis pas en train d’évoquer des techniques, des tactiques, mais bien des principes. Ce qui fonctionne pour l’entreprise fonctionne évidemment pour l’individu. En tant qu’entrepreneur, tu te dois d’avoir une vision à 20, 30, 40 ans la plus précise, la plus concrète possible. C’est obligatoire sinon on coule. Sinon tu as une entreprise qui vivote, mais tu ne construis pas un empire. Et si vous voulez VOUS construire un empire de votre vie, quelle est votre vision à 40 ans précisément ? Vous serez où ? Avec qui ? Vous ferez quoi ? Vous gagnerez combien ? Vous respirerez quel air ? Et cette vision, vous n’allez pas vers elle. C’est ELLE qui vous aspire. Dans la mesure où j’ai évoqué le mot de “stratégie”, il convient de savoir de quoi on parle. C’est quoi la stratégie ?La tactique, c’est ce que vous faites au quotidien. La stratégie, c’est ce que vous faites, parce que vous voulez franchir des caps. Et attention ! Ce qui vous a permis d’arriver ici, la stratégie qui vous a permis d’arriver à ce cap-ci, n’est clairement pas celle qui vous permettra d’arriver à un autre cap. Je prends un exemple simple : une équipe de football qui est en 3ème division, pour passer en 2ème division, elle devra recourir à une certaine stratégie. Mais quand elle arrivera en 1ère division, en Belgique, si je me trompe, on parle de Jupiler League, je trouve ça infâme, mais soit... Décidément, la publicité est partout... Eh bien, pour passer de 2ème en 1ère division, une autre stratégie s’imposera. Pablo : Il faudra tout changer. Fabian : Oui ! Déjà le stade ne sera plus adapté. Il faudra d’autres joueurs. Ça va aller beaucoup plus vite. Il faudra un autre staff, un autre entraîneur, etc... Et donc, il faut bien comprendre ça : quand j’arrive à un plafond, je dois changer de stratégie. Faire plus de la même chose m’emmènera à avoir plus du même résultat. C’est complètement stérile, et ça exige de la lucidité, de l’intelligence, de la prise de distance, de recul. Et tiens ! Quel est l’oiseau qui incarne le mieux cette prise de recul, de distance ? L’aigle, pardi. Bon Vol avec lui.

Duration:00:01:27

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Pourquoi la plupart des adultes stagnent ?

5/20/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo : Ravi de te recevoir pour une nouvelle minute du COACH sur Sud Radio. Comment vas-tu, Fabian ? Fabian : Je vais très, très bien, cher Pablo. Et moi aussi, je suis ravi. J’adore ce moment. Pablo: Et merci de partager avec nos fidèles auditeurs. Pourquoi la plupart des adultes stagnent-ils ? Fabian: C’est une excellente question. Et j’ai eu la réponse ou, en tout cas, un début de réponse de l’un de mes mentors, une légende vivante du marketing, Jay Abraham, qui nous expliquait que, quand tu es enfant, tu es pris par la main par tes parents, encadré par tes parents, puis-je dire, coaché par tes parents. Tu vas alors accomplir de grandes choses. Tu vas apprendre à marcher, à courir, à te laver. Tu vas aller à l’école. Et à l’école, tu seras aussi encadré et élevé. On t’appellera d’ailleurs “un élève”. Et puis, tu iras à la grande école. Et puis, à la plus grande école. Et peut-être même à l’université. Et durant toutes ces années, tu continueras de grandir, de t’épanouir... D’évoluer... ... de t’élever, d’évoluer. Et puis soudain, tu stagnes. Pour quelle raison ? Parce que tu n’as plus de mentor. Tu n’as plus de coach. Tu n’as plus de formateur. Tu n’as plus d’enseignant. Et ce qui permet à certains adultes de poursuivre cette progression jusqu’à leur souffle ultime, c’est bien parce qu’ils se forment continuellement. Parce qu’ils ne s’enferment pas dans des certitudes. Ils continuent de les remettre en question, de remettre leurs propres convictions en question. Ils préservent leur âme d’enfant. Ils préservent l’émerveillement. Je vous encourage donc tous à continuer de vous former, à choisir vos mentors et à vous émerveiller. Tenter plus. Bon Vol avec les Aigles.

Duration:00:00:48

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Comment devenir libre financièrement ?

5/13/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo: Bonjour, Fabian. Fabian: Bonjour, Pablo. Pablo : Tu es là pour nous aider à trouver des réponses à certaines questions. Et celle de la minute du COACH de ce jour, c’est : Comment devenir libre financièrement ? Fabian: Eh oui, parlons de la richesse. Parlons de l’argent. Le sujet tabou par excellence. Pablo : Tabou ! Le sujet tabou par excellence, surtout dans nos contrées, où quand quelqu’un a des moyens, il est le plus souvent vivement critiqué. Fatalement, il a commis des choses peu à même pour y arriver. Et je trouve ça assez déplorable la façon dont la plupart de nos concitoyens envisagent l’argent, leur paradigme par rapport à l’argent, leur angle de vue. Et souvent, cela les dédouane d’être riche. À partir du moment où tu considères que l’argent, c’est sale, bien évidemment, il vaut mieux ne pas trop en avoir. Moi, je me souviens, quand j’étais enfant, et qu’on nous donnait notre dringuelle, le premier de l’an, par exemple, eh bien, la dringuelle, on la donnait sur le “pas del porte”, comme on dit chez nous, et on te la donnait en catimini. Donc la main était fermée sur le billet, et on te donnait ça comme si c’était un maléfice. C’était vraiment très, très interpellant. Du moins, je m’en suis rendu compte des années plus tard, parce qu’à l’époque, je trouvais ça normal comme attitude, puisque je n’avais accès qu’à cette seule attitude. Aujourd’hui, j’ai heureusement mûri, et je pense que nous avons tous droit à la richesse, à une forme d’abondance. Seulement, voilà ! La différence entre les personnes qui gagnent beaucoup d’argent et toutes les autres, c’est que les premières savent comment s’y prendre. Aujourd’hui, je vous propose un écosystème en cinq éléments. Cinq éléments qui vont constituer l’écosystème de votre richesse. Le premier élément : c’est la gestion. L’argent, c’est un système. En tout point, il faut un système pour gérer son argent. J’ai appris ça avec Anne Wilson, qui est une spécialiste de la question. Et vous devez savoir ce que cet argent doit faire pour vous. Chaque centime doit être alloué à une tâche. Exercice que je pense avoir déjà proposé. Si vous ne savez pas où partent vos deniers, je vous invite à tenir un journal de bord, trois jours, une semaine, un mois, et à noter chacune de vos dépenses. Systématiquement chacune. Il y a deux vertus à cela : la première, c’est que sachant que vous allez rédiger chacune des dépenses, vous serez sûrement tenté de dépenser moins. Et puis, en fin de mois, de semaine, par exemple, vous pourrez analyser exactement où l’argent part, et où vous pourrez éventuellement rectifier le tir. Alors, quand je dis que chaque centime doit être alloué à une tâche : 10% aux investissements. C’est une somme à calculer, et que vous devez vous verser en premier. Souviens-toi, Pablo, j’avais déjà dit à ce même micro que les gens riches, ils se paient en premier. 10%, vous l’économisez pour le consommer plus tard. 10% pour votre croissance. Vos formations. Parce qu’il faut se former de manière continuelle. Vos coachings, si vous voulez être coaché. Vos livres, par exemple. Car la lecture est aussi une source d’enrichissement. Sûrement la première. 10% pour la joie. N’oublions pas l’amusement. Il faut également un budget pour s’amuser. Et puis, 55% pour les besoins du quotidien. Enfin, 5% de contribution. Il y a toujours assez pour soi. Il est important de contribuer pour les autres. Le deuxième élément de l’écosystème : c’est la création d’actifs. Vous gardez de l’argent pour investir. Si vous n’avez pas d’actif, un immeuble, par exemple, il n’y aura pas de liberté. Le troisième élément de l’écosystème : c’est de comprendre et de gérer la dette. Trois types de dettes. La mauvaise dette :tous les prêts à la consommation. Débarrassez-vous en au plus vite. La dette neutre : par exemple, l’emprunt de votre maison. Et la dette qui crée de la croissance : Quand vous empruntez pour obtenir un retour sur...

Duration:00:01:42

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Comment Lucas est-il sorti plus fort de la tempête ?

5/6/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! David: Bonjour, Fabian. Heureux de te retrouver pour un nouveau numéro de la minute du COACH sur Sud Radio. Tu es là pour donner des clés aux auditeurs et aux auditrices qui nous écoutent fidèlement depuis de nombreux mois, et quelques années maintenant. Alors, comment sortir plus fort d’une tempête ? Tu vas prendre l’exemple d’un de tes amis qui se prénomme Lucas. Fabian: Oui, qui se reconnaîtra, et que d’autres reconnaîtront. Lucas, quand la crise de la COVID-19 frappe, il est l’un des premiers impactés. À l’époque, il organise des évènements de très, très haut niveau, des concerts de plus de 12 000 personnes… D: Il travaille dans le domaine culturel. F: Voilà, dans le domaine de l’événementiel. Et c’est ce domaine-là qui est impacté en premier lieu. Donc, il y produit de très grands artistes extrêmement connus. Et c’est aussi le premier qui va me tenir informé. Il est à Paris et il me dit : “Fabian, il se passe des choses.” Et il organise, quelques jours plus tard, un grand, grand concert, et on lui dit : “Non, ce ne sera pas 12 000 personnes, mais seulement 5 000.” Et puis, on lui dit : “Finalement, on ne peut pas l’organiser du tout.” Et cela fait un an qu’il est à l’arrêt, comme de très, très nombreuses personnes. S’en est suivi un tsunami d’ennuis, bien sûr, puisque plus aucune rentrée,et c’est un désastre. On parle beaucoup de ce qui se passe dans les hôpitaux, on parle un peu de ce qui se passe dans le chef des entrepreneurs, des indépendants, mais beaucoup trop peu, faut-il le dire. Les dégâts sont colossaux, mais absolument colossaux. Et j’ai vu mon ami plonger. Et dans ces cas-là, tu peux tendre toutes les mains que tu veux, encore faut-il que la personne soit apte à la saisir. C’était très, très troublant de se sentir impuissant comme ça à ses côtés. Mais Lucas, il a une force. Il a une force absolument inouïe. Il est résilient. La résilience, c’est la capacité à rebondir. Je vous invite notamment à lire l’excellent livre de Boris Cyrulnik : “Sauve-toi, la vie t’appelle.” Il en a écrit plein d’autres qui sont tout aussi excellents. Et Lucas, et c’est ça que je trouve intéressant, que j’ai envie de partager avec les auditeurs, il va recommencer à vivre. Il va élaborer sa propre reconstruction en commençant par le corps. Sûrement est-il inspiré par ce proverbe indien : “Prends soin de ton corps pour que ton âme ait envie d’y séjourner.” Quoi qu’il en soit, à l’époque de la crise, de ce début de crise qui frappe, il est en surpoids, il fume. Il exagère aussi dans la boisson, et d’autres choses que je ne citerai pas. Une forme de renaissance... Et sa renaissance commence par le corps, exactement. Il va se mettre au sport. Il marche, il marche, il marche. Il marche énormément. Il m’envoie tous les jours des photos plus magnifiques les unes que les autres. Je lui dis même : “Tu as un talent inouï pour la photo.” “Mais non !”, explique-t-il. C’est simplement mon Iphone. Et tiens-toi bien, Pablo... D: Ou David si tu veux... F: Ou David, oui… J’ai parfois du mal. Un rien schizophrénique qui veut ça. En 95 jours sans alcool, me dit-il. Ni limonade. Il jeûne 23 heures presque chaque jour, donc il mange une seule fois. Il a marché depuis 120 jours, et a dû parcourir pas moins de 1 600 kilomètres, et il a perdu 18 kg. Et ce qui est beau, et c’est la beauté du modèle, et c’est ce modèle que je vous propose : C’est que, quand tout part en capilotade, recentrez-vous sur le corps. Dans notre culture, on a tendance à séparer l’esprit où l’âme du corps, comme si ce corps était un moindre mal, comme s’il fallait le supporter. Mais non ! Cette enveloppe charnelle, prenons-en soin. Et à partir du moment où le feu renaît parce que le corps se tonifie, parce qu’il perd 15 ans en quelques mois, à force de prendre soin de lui, il pourra de nouveau prendre soin des autres. Désormais, il a de nouveau accès à sa lucidité, à son...

Duration:00:01:30

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Etre Libre c'est quoi ?

4/29/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo: Bonjour, très cher Fabian. Je suis ravi de te retrouver pour une nouvelle minute du COACH. Tout à fait LIBRE ! Parce que tu es un libre penseur. C’est quoi, la liberté ? Quelle est ta définition de la liberté ? F: J’en ai trois. Ou plutôt je propose trois stades de la liberté, trois degrés de la liberté : Le 1er degré contextuel. Est-ce que je suis libre du QUOI ? (Ce que je fais). Est-ce que je suis libre du QUI ? (Avec QUI je suis ? Avec QUI je le fais ?) Ce matin, j’étais libre de venir ici à cette heure-ci. Libre, donc du QUAND. Et avec toi, cher Pablo. P: Et avec nos nombreux auditeurs qui sont à l’écoute. F: Et avec TOUS les auditeurs que je n’ai pas le plaisir de connaître tous, même si certains communiquent avec moi. Amical bonjour à Chantal, en passant. Et à un niveau supérieur, il y a la liberté intellectuelle. Pour cela, je me réfère à Spinoza, le philosophe du bonheur par excellence. P: Le bonheur qui n’existe pas… Mais ça, c’est une autre histoire. F: Oui, je préfère parler personnellement de bulles de joie. Quoi qu’il en soit, Spinoza nous explique que tout est déterminé :ce que nous faisons, qui nous sommes… Ce qui advient à déterminer qu’il n’y a pas mal de sens. Et Spinoza qui nous propose d’accéder au bonheur grâce à l’entendement. Grâce à la raison, à l’exercice de la raison. Aujourd’hui, les neurosciences nous permettent aussi ça. Elles nous permettent de comprendre le fonctionnement de notre cerveau. Et quand nous comprenons ce fonctionnement, quand nous comprenons tous les biais cognitifs qui, par définition, par essence, altèrent notre perception, altèrent nos jugements, puisqu’ils biaisent, ils biaisent nos jugements, donc on parle de biais cognitif, alors quand tu comprends que tu n’es pas aussi libre que ça, tu le deviens un tout petit peu plus. Et au stade supérieur, spirituel. Contextuel, intellectuel, spirituel. Je me suis souvenu de ce livre magistral d’André Compte-Sponville, que j’ai sûrement déjà cité à ce micro : “Le mythe d’Icare : Le traité de la béatitude et du désespoir”, qui nous encourage à désespérer, car il est bien désespérant d’espérer. Autrement dit, je suis libre quand je n’attends rien.

Duration:00:13:07

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La Jalousie

4/22/2021
P: Bonjour, Fabian. F: Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! P: On parle aujourd’hui de la jalousie, le sentiment. Parce qu’il existe différentes jalousies... F: Il existe différentes jalousies… Je me suis souvenu, en venant, d’une vidéo qui était passée sur les réseaux sociaux, il y a de nombreuses années, où on voyait... Je pense que c’était à Londres, une lamborghini… Et le gars au volant, visiblement, pas tellement l’habitude de ce type de bolide, et il a accélère, et il percute plusieurs voitures. Et puis, il y a une jeune femme blonde qui s’extrait de la voiture, qui court en hurlant, paniquée... Et évidemment, sous ladite vidéo, les commentaires se déchaînent. Le bon peuple bien pensant. Le peuple honnête, le peuple droit. Le peuple qui, lui, sait ce qui est bien, et sait aussi ce qui est mal. Le bon peuple, qui est blanc comme neige, se déchaîne, et le déferlement est absolument insupportable. blonde est soudain décolorée… C’est une bombasse… Enfin, je te passe tous les détails… Et le pilote de la voiture, le conducteur malheureux, en prend pour son grade aussi. Je me suis demandé alors s’il avait roulé en Renault Clio, est-ce qu’il y aurait eu un tel déferlement ? Sans doute pas. Probablement. Sans doute pas. Et quand je pose la question autour de moi : “Tiens, est-ce que ça vous arrive d’être traversé par le sentiment de jalousie ?” Il y a quelques personnes qui admettent, et puis, il y en a d’autres : “Non ! Non ! Non ! Moi, jaloux ? Jamais !” Et à chaque fois, je réponds : “Waouh, je suis donc en face d’un alien, d’un ovni.” Alors moi, très humblement, je vais l’avouer : pendant de nombreuses années, c’est un sentiment, la jalousie, l’envie, qui m’a souvent étrenné, qui a souvent été… Oui, dans mon ventre… Et je trouvais ça passablement insupportable. Je trouvais que ça ne me grandissait pas, mais c’était malgré moi. Après tout, c’est certainement “Humain, trop humain”, aurait dit Nietzsche. Mais ce n’est pas parce que c’est “Humain, trop humain”, que je ne dois pas y travailler. Et je voulais faire part aux auditeurs, ce matin, de comment je suis parvenu à passer au-dessus de ça, et à quel degré de sagesse ça m’a permis d’arriver. Je ne suis pas peu fier, je l’avoue, je ne suis pas peu fier de ce chemin, parce que ça m’a demandé beaucoup d’efforts, un gros travail personnel. Mais ce que je conseille, puisque j’y suis parvenu, c’est donc possible, c’est de transformer la jalousie, qui est aussi une énergie, en admiration. C’est beaucoup plus sain. Être admiratif, cela vous permet de vous envoler, tandis quand vous êtes envieux, jaloux, vous êtes sous les pâquerettes, en fait. C’est un chemin nauséabond qui vous mettra dans la frustration en permanence, qui vous rendra aigri. Admirer, ça vous rend léger. P: On doit se projeter aux antipodes, en fait, c’est ça... F: C’est ça. En fait, te dire… Se demander, un peu comme aux États-Unis… Aux États-Unis, quand tu réussis, les gens sont admiratifs, et se demandent comment puis-je faire la même chose, et ils vont de poser des conseils, pardon, ils vont te demander des conseils, ils vont te poser des questions. Mais ici, quand tu réussis, la tendance... Ce n’est pas tout le monde, bien sûr, gardons-nous de généraliser, c’est plutôt : “Ah, lui, s’il a réussi, c’est certainement qu’il a fraudé !” P: Petit pays, petit esprit ? F: Peut-être, allez savoir, mais en tout cas, je vous invite à admirer, les amis. P: Merci pour ces précieux conseils, Fabian. F: À la prochaine fois.

Duration:00:01:11

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Comment ne plus travailler ?

4/15/2021
P: Bonjour, Fabian. F: Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! P: Voilà une émission qui va intéresser bon nombre d’entre vous. “Comment ne plus jamais travailler ?” F: Effectivement, les gens ne me croient pas quand j’en parle. J’anime depuis quelques temps une conférence intitulée : “Travailler moins et gagner plus : baguette magique ou simple logique ?” Alors évidemment, il y a une foule de “haters”, de “trolls” qui s’expriment en commentaires de… P: Qui t’insulte... F: Oui, bien sûr, parce que dans notre culture judéo-chrétienne, un tel titre ne peut pas avoir cours, mais il est vrai… P: Alors, je vais rebondir là-dessus. Comment toi, en tant qu’excellent coach, réagis-tu face à la menace, à l’insulte ? F: Je ne réagis pas. P : C’est la meilleure chose à faire ? F: Ça dépend. Souvent, je laisse mes propres clients réagir sous mes pubs. Puis, ils sont beaucoup plus légitimes que moi. Moi, je me souviens d’une parole de mon père qui disait que la bave des crapauds n’atteint pas la scintillante étoile. Et je peux comprendre leur attitude, puisque depuis 2 000 ans, on nous dit que nous devons travailler, et gagner notre salaire à la sueur de notre front. Et donc, ce poids, ce fardeau est terriblement pesant sur nos épaules, et finalement, c’est le seul paradigme qui soit le nôtre. C’est, voilà, à travailler beaucoup, de fournir de gros efforts et obtenir de maigres résultats, ce que j’ai fait pendant des dizaines d’années, jusqu’au jour où j’ai compris qu’un autre paradigme était possible. Et ce n’est pas que je travaille moins aujourd’hui et que je gagne plus, c’est que je ne travaille plus au sens où, étymologiquement, le mot “travail” vient du bas latin tripalium, qui est un instrument de torture, et quand tu vois tous les synonymes, même le mot travail, à chaque fois, sont connotés très péjorativement. Alors, comment je fais pour ne plus travailler ? Parce qu’effectivement, je ne travaille plus. Plus jamais. Il n’y a qu’au sens où les gens l’entendent. Aller travailler, pour moi, c’est tout aussi excitant et passionnant que d'aller galoper dans les champs à cheval. Je ne travaille plus moyennant deux conditions. La première condition, c’est de comprendre quelles sont les quatre types de tâches. Et dans les quatre types de tâches que je vais énoncer maintenant, il y en a trois qu’il faut à tout prix déléguer. Les tâches pour lesquelles on est incompétent. Par exemple, en terme technique, je suis une incompétence pure, je suis l’incarnation de l’incompétence, je ne m’y retrouve pas sur les logiciels, je ne comprends rien à Excel, je suis vraiment un tocard parfait... On délègue, alors. Alors idéalement, tu automatises tout ce que tu peux, et tu délègues tout le reste. Et c’est ce que j’ai fait. Je délègue les tâches pour lesquelles je suis incompétent, mais je délègue aussi les tâches pour lesquelles je suis compétent. Et je délègue même les tâches pour lesquelles je suis excellent, mais pas aux plus passionnés. Et je me réserve le quatrième type de tâche, c’est-à-dire mon “sweet spot”, là où je suis excellent, passionné et, vraiment, vraiment au-dessus de la mêlée. Mais quand tu considères les activités où les tâches dans lesquelles tu es excellent et passionné, il n’y a quasiment plus rien. Moi, il n’y a quasiment plus rien. Il n’y a plus que la communication orale et écrite, et puis c’est tout. Tout le reste, je ne suis pas bon. Et tout le reste, je délègue ou j’automatise. Et donc, quand tu restes dans ton “sweet spot”, évidemment, tu ne travailles pas, tu jouis pleinement du moment, puisque tu es dans ta zone d’excellence. Et tu l’incites, tu combines à ce “sweet spot”, la notion de “flow” que j’ai déjà abordée à ce même micro. Le “flow”, c’est la zone. Pour le sportif, c’est l’état de grâce. Ça implique que tu es quand même une forme d’adversité, en tout cas, que… Imaginons que Rafael Nadal joue au tennis contre Djokovic, Sûrement l’un et l’autre sont dans le...

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La triple menace psychologique

4/8/2021
P: Bonjour, Fabian. F: Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! P: Merci de nous suivre chaque semaine. La Minute du COACH sur Sud Radio pour voler avec les aigles, avec notre coach favori. “La triple menace psychologique”. C’est parti. F: Oui, c’est parti, Pablo. Quand on vend, on vend au cerveau. C’est pour ça qu’aujourd’hui les neurosciences sont tellement en vogue, le neuromarketing, parce qu’on s’est rendu compte que l’acheteur n’est pas un “homo œconomicus”, dont les choix sont rationnels, ce qu’on a pensé pendant des décades, mais que ses achats sont émotionnels. Ils sont émotionnels, et puis, l’acheteur va procéder à ce qu’on appelle de la post-rationalisation. C’est-à-dire qu’il va rationaliser son choix “a posteriori”. Et comme dit mon ami Romain Bouvet, qui est docteur en psychologie sociale et cognitive, qui était chercheur au CNRS, pour bien illustrer, bien distinguo entre la personne pensante et son cerveau : si vous n’aimez pas les rires préenregistrés dans les séries télévisées, votre cerveau, lui, les adore. J’avais déjà posé la question à ce même micro. Parler au cerveau de son interlocuteur implique donc de connaître ce à quoi ledit cerveau est attentif. Alors même que la personne qui possède ce cerveau ne s’en rend pas compte. Elle ignore notamment que le cerveau perçoit une triple menace. Si donc vous êtes vendeur, et si vous ne l’êtes pas, restez quand même attentif, parce que nous vendons tous, tout le temps, et tous nous souhaitons réussir une bonne première impression auprès d’un interlocuteur, sachez à quoi votre cerveau est attentif d’abord. Et la question, je te la pose : À quoi penses-tu, Pablo, que ton cerveau est attentif, quand un nouvel interlocuteur est en face de toi ? P: J’observe le visage et le corps de manière générale. F: Le visage et le corps. Et souvent, on me dit les yeux... P: Les postures. F: Les postures… En réalité, ce n’est pas ça qui se passe. Ce qui se passe, c’est que ton cerveau va d’abord regarder les mains. Et c’est la raison pour laquelle je vous invite à montrer les paumes de vos mains, sans ostentation, bien sûr. Arrangez-vous très vite pour que la personne en face de vous les voit. Le message envoyé de façon inconsciente, évidemment, c’est : je ne suis pas armé, mes mains n’ont pas pris la forme de poing, vous ne craignez rien, nous pouvons coopérer. La menace n°2 : c’est le visage. Si vous voyez un visage boutonneux à la peau râpée, burinée, ou un visage à la peau lisse et belle, qui reflète la bonne santé, bien sûr, vous aurez tendance à accorder votre confiance au deuxième visage. Moralité : soignez donc votre peau. Et la menace n°3 : c’est votre statut. Êtes-vous dominant ? Dominé ? Neutre ? Je vous invite à choisir une posture neutre. Ne soyez ni paillasson, ni hérisson, ni lavette, ni lion, ni agressif, ni passif. Affirmez-vous ! On appelle aussi ce comportement : le comportement assertif. D’ailleurs, une assertion via une affirmation. P: Mais, qu’est-ce qu’une posture neutre, alors, Fabian ? F: Une posture neutre, c’est quand tu te tiens droit, que tu regardes sans fixer, que tu marches à une allure régulière, ni trop vite, ni trop lentement, que tu n’as pas des gestes d’auto-contact quand tu te touches le nez, les oreilles, quand les mains se tortillent, qui démontrent quand même des signes d’anxiété. Quand tu regardes par terre où, évidemment, tu as une posture passive. Quand tu mets les mains sur les hanches, c’est ce qu’on appelle la posture “Akimbo”, c’est une façon de dire : le patron, le mâle alpha, c’est moi ! Là, tu es dominant. Ta façon de parler, aussi. Si tu parles haut et fort, ou si tu parles très, très bas. Et là, j’invite à trouver le terme médian, bien sûr. C’est-à-dire je suis en coopération. Je cherche à coopérer. C’est le message que j’envoie au cerveau de mon interlocuteur. P: Fabian, merci. F: Merci à toi.

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Qu'est-ce que la ligne de mort ?

4/1/2021
P: Salut, Fabian. F: Salut, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! P: Qu’est-ce que la ligne de mort ? F: La ligne de mort...Oui, c’est un titre énigmatique. Le “time management” (la gestion du temps), qui est une expression assez hérétique, puisqu’on ne gère pas le temps, on se gère dedans. Donc le “time management” est de plus en plus au cœur de nos préoccupations. Comment faire face à toutes nos obligations, au déluge d’informations qui nous engloutit, assumer tous nos rôles sans oublier de se concentrer sur ce qui est vraiment important : jouer notre “petite musique intérieure”. La jouer avant de mourir. La jouer pour s’épanouir, et atteindre la pointe de la pyramide des besoins de Maslow : la réalisation de soi. Je vous propose de vous “accomplir en accomplissant”, de “vous réaliser en réalisant” : des challenges, des projets. Et pour y parvenir, voici un concept redoutable : “la ligne de mort”. La formule semble d’ailleurs ne laisser aucun autre choix que celui de respecter ses délais. En anglais, on dit “deadline”. Et s’il y a bien un “truc” que je trouve très efficace en termes de gestion de soi dans le temps, c’est celui-ci : se fixer une date limite, une date butoir au-delà de laquelle... c’est la mort. P: Donc, ne pas procrastiner. F:Absolument. Une fois cette date fixée j’établis un rétro-calendrier. Par exemple, le 13 juin 2013, je devais jouer mon premier “one man show” : “Le crime de l’orateur”, j’en ai déjà parlé à ce micro. Une entreprise m’avait acheté le spectacle. Les quatre dates de représentations étaient fixées, les salles réservées, l’affiche créée. Et... Et deux mois avant, le spectacle n’était toujours pas écrit. Et donc, ce que j’ai fait, j’ai scrupuleusement fixé l’agenda des répétitions des séances de travail dévolues à l’écriture. En partant du 13 juin, c’est-à-dire en partant de la date butoir. Tout était planifié, il me suffisait de suivre le programme. Un programme extrêmement morcelé, parce que c’est plus confortable, plus facile aussi, de manger un éléphant petit bout par petit bout. Et diable, ce “one man show” en était un gros ! À l’instar du cycliste qui escalade le Mont Ventoux, il est préférable de se concentrer sur le premier virage, puis le deuxième et ainsi de suite, que de regarder le sommet. P: Sans quoi, il descend de vélo ! F: Morceler, fractionner, c’est transformer un défi majeur en une multitude de tâches très gérables. Mais attention : si des retards peuvent survenir en cours de route, voire être tolérés, la ligne de la mort demeure. Pas question de la déplacer. Dans le cas du spectacle, vous l’aurez remarqué, j’utilise donc quatre techniques : la ligne de mort, le rétro-calendrier, le morcellement et l’engagement public. En effet, je me suis bel et bien engagé publiquement, pour les mêmes raisons qui ont poussé Cortés à brûler ses vaisseaux : s’empêcher de reculer. À votre tour, ne reculez plus. Un objectif, c’est un rêve avec une échéance. Et il n’y a pas de trêve pour vos rêves. Je vous propose trois actions pour aller plus loin : Par exemple, le 1er avril, mon tour de taille sera de 80 cm au lieu de 90. Dans cet exemple, vous noterez votre programme d’entraînement physique, et les phases successives d’un régime alimentaire adapté, vos visites chez le nutrithérapeuthe, etc… Le jour du départ, il n’y a plus qu’une seule chose à faire : GO ! Car seule l’action vous permettra d’atteindre vos objectifs. Alors fi des bavardages, fi des excuses, toujours mauvaises : AGISSEZ ! P: Merci, Fabian. Bonne journée.

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Quelles sont les questions que nous devons nous poser pendant une crise ?

3/25/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! P: Bonjour, Fabian. F: Bonjour, Pablo. P: Quelles sont les questions que nous devons nous poser, pendant une crise, quelles qu’elles soient ? F: Oui, quelles qu’elles soient, effectivement. Pas forcément la crise de la COVID. Eh bien, à la Eagle Academy, que je représente, nous aimons les questions puissantes. C’est un modèle que je vous ai déjà proposé, et ces questions s’inscrivent parfaitement dans notre méthode QRAR : Une Question extraordinaire Une Réponse extraordinaire Une Action extraordinaire Un Résultat extraordinaire, méthode QRAR. Voici donc cinq questions à vous poser maintenant. Surtout, ne vous contentez pas de la première réponse, qui vient tout droit de votre zone de confort. Creusez. Creusez encore. Transpirez. Et enfin répondez. Première question : Quel est tout le bien possible créé par cette situation, pour moi et pour le monde ? Si j’utilise bien mon temps, à quoi ma vie et mon business doivent ressembler après ça ? Si on écrit des articles à mon sujet, ou au sujet de mon entreprise après cette crise, quels en seront les titres ? de moi dans cette situation ? Qui suis-je devenu(e) ? Exemples : mon caractère, mes relations, mon état d’esprit, mon business, ma santé. Que dois-je absolument améliorer, où dois-je absolument grandir ? “Faute d’adversaire, a dit Sénèque, le courage s’étiole.” Le replay à votre disposition sur sudradio.be P: Merci, Fabian. Rendez-vous la prochaine fois pour une autre Minute du COACH sur Sud Radio.

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Ecrivez vous une lettre d'amour

3/18/2021
P: Bonjour, Fabian. F: Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! P: Nos auditeurs vont concourir pour un cadeau aujourd’hui. Et l’idée, c’est de ne pas jouer pour le cadeau, mais... F: De jouer pour jouer ! P: Pour participer, voilà. F: Et grandir. Et se faire du bien. P: Exactement. Beaucoup de bien ! F: Il n’y a pas de mal à se faire du bien. N’est-ce pas, Pablo ? P: Évidemment. F: Et je ne m’adresse pas qu’aux seuls célibataires. L’idée, c’est que, quand j’anime une certaine FormACTION, parce qu’à la Eagle Academy, il n’y a que des FormACTIONS résolument orientées vers l’ACTION, je me rends compte souvent que les blocages ne sont pas tellement là où on les imagine. Et par exemple, il y a des blocages liés à l’estime de soi. Donc souvent, les gens ont tendance à confondre la confiance en soi et l’estime de soi. Je rappelle, je l’ai déjà dit maintes et maintes fois ici, que la confiance en soi est relative au savoir-faire, à mes capacités, je peux avoir une grande confiance si je conduis une grue. Par exemple, parce que je suis grutier. Mais moi, si tu me mets dans une grue, je n’aurais aucune confiance. J’ignore complètement comment on manipule un tel engin. Par contre, on peut nous mettre tous les deux sur un cheval, et comme on a la maîtrise technique, on aura confiance, qui ne sera pas forcément le cas du grutier, s’il n’est pas cavalier. J’espère que mon exemple est suffisamment clair. Donc ça, c’est la confiance en soi. L’estime de soi, c’est très différent. L’estime de soi, c’est l’amour inconditionnel de soi. Exactement comme on est censé aimer son enfant, de façon non conditionnelle, sans conditions, même si certains enfants risquent de penser que s’ils travaillent moins bien à l’école, leurs parents les aiment moins. C’est dommage, mais idéalement, ça ne devrait pas être le cas. Et idéalement, vous devriez vous aimer aussi, vous aimer vous-même, quelles que soient les circonstances. Quels que soient les parcours de votre vie, quels que soient les heurts, quels que soient les chaos, quel que soit le fracas. Et c’est la raison pour laquelle en fin de FormACTION, il m’arrive de demander aux aigles, aux participants, d’écrire une lettre d’amour à eux-mêmes. Et c’est exactement, chers auditeurs, ce que je vous propose ce matin. Écrivez-vous une lettre d’amour, publiez-la sur notre page Facebook, P: Oui, rendez-vous sur la page Facebook de Sud Radio. F: Vous nous envoyez, en message privé, votre lettre d’amour qui vous est adressée, et certains d’entre vous seront sélectionnés et recevront un joli cadeau. Un très joli cadeau et, quoi qu’il en soit, chacun d’entre vous qui aura rédigé cette lettre se sentira bien, se sentira mieux et volera avec les aigles.

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Pourquoi avez vous l'impression d'avoir 400 chevaux sous le capot et aussi d'être bridé à 40 km/heure?

3/11/2021
P: Fabian. F: Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! P: Ravi de te retrouver pour ce nouveau rendez-vous, coach, sur Sud Radio. Pourquoi avez-vous l’impression d’avoir 400 chevaux sous le capot, et avez-vous aussi l’impression d’être bridé à 40 km/heure ? Pourquoi pas 30 comme à Bruxelles ? F: Si tu veux me mettre en colère, amène-moi sur ce terrain. Allez, 30... P: Disons 30... F: Oui, c’est une question, et j’ai souvent des personnes qui ont cette impression très désagréable de ne pas exploiter pleinement leur potentiel, et très souvent aussi, faut-il le constater, le verrou se situe à l’endroit de ce que l’on va nommer en programmation neurolinguistique, en PNL, une croyance dite limitante ou limitative. P: Et c’est quoi une croyance limitative ? F: Je vais l’expliquer aux auditeurs. Comme on me l’a expliqué à moi, au cours de mes études en programmation neurolinguistique, le formateur avait utilisé cette image assez saisissante, il nous avait expliqué comment dans certains pays on dresse les éléphants. P: Comment on va les cornaquer ? F: Le cornac étant le maître de l’éléphant, qui va le diriger avec une simple corde et un bâton. Mais en fait, certains maîtres, en l’occurrence, certains éducateurs, si on peut les nommer comme ça, parce que la méthode est plutôt infâme, vont mettre des chaînes énormes au pied de l’éléphanteau, et attacher cette chaîne à un pieu, enfoncer le pieu dans le sol, et quand l’éléphanteau tente de s’échapper, évidemment, ça lui occasionne de grandes souffrances.Donc, il comprend très vite qu’il doit s’abstenir, et sa croyance, c’est vraiment une phrase importante que je vais dire ici, donc je vous invite à bien écouter, sa croyance sera la conclusion de son expérience. Une croyance est une conclusion d’expérience réelle ou imaginaire. Dans le cas de l’éléphant, c’est complètement réel. Dans mon cas, il y a de nombreuses années, après avoir vu le film “Les survivants”, c’est l’histoire d’un avion qui s’écrase dans la Cordillère des Andes, et les rescapés mangent les cadavres de leurs amis… Ça m’avait traumatisé et après ce film, j’ai eu peur de l’avion. Donc pour ce qui me concernait, c’était une conclusion d’expérience complètement imaginaire. Et là, ce que tu vas nous apprendre, c’est de pouvoir briser ces chaînes, c’est ça ? Alors effectivement, on va aller dans cette direction-là, mais je veux surtout aujourd’hui expliquer ce qu’est une croyance limitante, et éventuellement, plus tard, je pourrais revenir sur comment on va les transformer en croyance dynamisante. Mais déjà comprendre que c’est une croyance, pardon, que c’est une conclusion d’expérience réelle ou imaginaire. Souvent, on les repère, les croyances limitantes, à des mots tels que : il faut, je dois... Et par exemple, je vais donner un exemple personnel, je vais me déboutonner un minimum, parce que, c’est à mon avis, le meilleur moyen de rendre accessible ces notions. Moi, j’étais longtemps, longtemps bridé par la croyance “tu dois faire plaisir”. Or, quand on demandait à Bayard Swope : “C’est quoi la recette du succès ?” il disait : “Je ne connais pas la recette du succès, mais bien celle de l’échec.” “C'est de vouloir plaire à tout le monde.” Et donc, “je dois faire plaisir”, ou “il faut que ce soit parfait”... Typiquement, ce sont des croyances limitantes. Ce n’est jamais parfait, donc on reste toujours frustré, et faire plaisir, pourquoi pas, mais est-ce qu’il ne faut pas commencer par se faire plaisir à soi, et ne pas être en permanence orienté autre, mais aussi être en référence interne, penser à soi, ses propres valeurs... Ça, c’est un autre long travail. Et une croyance, elle est structurée aussi... Je me souviens de ce formateur qui avait détaillé la structure de la croyance de mon amie Chantal, et on s’était rendu compte que la structure était la suivante : Chantal voulait être parfaite tout le temps pour les autres. Donc, ça commençait par la perfection. Si elle...

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Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme

3/4/2021
Pablo: Bonjour, Fabian. Fabian: Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo: Ravi de te retrouver pour cette nouvelle Minute du Coach intitulée : “Rien n’est plus lent que la véritable naissance d’un homme.” Fabian: Oui, Pablo. J’ai écrit et interprété un One Man Show, il y a quelques années : “Le crime de l’orateur.” Pablo: Que je connais ! Fabian: Oui... Pablo :J’ai lu le livre, j’ai vu le spectacle et j’ai adoré. Fabian: Je me souviens, je t’en remercie. En voici les dernières lignes. Ce sont mes vœux pour vous. Vivre dans la vie, et non en surface, exige au moins trois ingrédients : la présence, la passion et le courage. L’acteur, dont on dit qu’il a une présence, est là, vraiment là, ici et maintenant, hic et nunc. Il occupe le maintenant, et ne s’occupe que du maintenant. Les êtres pleinement vivants sont à l’image de ces grands acteurs : présents et passionnés. Ils s’interrogent sur le sens de leur vie, de la vie. Ils s’agitent beaucoup. Ils cherchent. Ils traquent le mystère de la vie, qui leur échappe toujours... déjà. Ils ? C’est peut-être “nous” ? Nous nous agitons donc beaucoup et en vain. C’est notre noblesse. La question est plus riche que la réponse. Puissions-nous nous poser encore des questions. Puissions-nous être des femmes et des hommes curieux et passionnés. “Nos passions reflètent les étoiles.” dit Chamfort. Elles nous les font toucher. Mais la chute est souvent brutale et toujours proche... Quel fracas ! L’homme passionné danse sur les cimes et, à chaque pas chassé, à chaque pointe, plonge les yeux dans l’abîme. Une vie passionnée, ce sont des joies intenses, des joies merveilleuses, des joies incandescentes. Une vie passionnée, ce sont des douleurs immenses, des tristesses infinies, le désespoir qui emporte tout, gommé tout, sauf lui-même. Faut-il donc que nos vies soient de tous petits instants, de toutes petites choses, à toutes petites doses ? La passion ne peut être petite. Elle prend TOUT l’espace. Elle est TOUT ou elle n’est rien. Si vous êtes des femmes et des hommes passionnés, vous prendrez tous les vents, toutes les pluies et tous les soleils, quand les autres, ceux qui ne dansent pas, courbent l’échine. Bêlant avec le troupeau et fixant le sol pour un prochain pas, ils préserveront leur peau des vents qui fouettent. Ils ne verront que la pointe de leurs souliers. Jamais l’arc-en-ciel, jamais la voûte étoilée, jamais l’éclair quand il monte de la terre pour fendre le ciel. Ils tomberont de moins haut. Que notre chute soit donc vertigineuse. Quelqu’un a dit : “Rien n’est plus lent que la véritable naissance d’un homme.” L’homme qui veut naître vraiment doit combattre sa peur, la vaincre. Et il n’a que son courage pour ça. Parce qu’on crée ce qu’on craint. Vous avez peur de perdre, vous perdez. Vous avez peur de perdre quelqu’un, vous le perdez. Vous perdez tout. L’amitié, l’amour. Vous perdez tout. De toute façon, nous perdrons tout. Vivre, c’est faire son deuil. Le deuil de l’instant, du désir, de l’amour. Le deuil de tout puisque tout est deuil, puisque la vie se meurt. Face à tout ça, face au hasard, on ne peut être que courageux. Sans courage, pas d’acte. Sans acte, rien. Que du vide. Pas une vie d’homme. Une vie de rien. À espérer donc à attendre. Pour rien. L’attente est déçue, toujours. Alors, agissons. Entre l’ignorance et le savoir, l’espace est mince. Entre le savoir et l’action, il y a un gouffre. Comblons-le. Le courage, c’est aussi de se tenir debout, droit, en silence. Disponible à soi-même. Disponible aux autres. Quand avez-vous vraiment dit “je t’aime” pour la dernière fois ? Quel fut votre dernier petit manque de courage ? Qui avez-vous manipulé récemment ? Quand avez-vous, pour la dernière fois, écouté réellement et sincèrement quelqu’un, sans le juger ? Qui êtes-vous ? Acceptez aussi qui vous êtes. Car le courage est notre seule arme pour notre seule voie de salut : l’acceptation. Accepter les...

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La seule question à se poser pour réussir à prendre la parole en public

2/25/2021
Pablo: Bonjour, Fabian. Fabian: Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! Pablo: Minute du Coach centrée sur la communication : “La seule question à se poser pour réussir à prendre la parole en public.” Quelle est-elle ? Fabian: Oui, Pablo, parce que la prise de parole en public, ça occasionne en général beaucoup de stress… C’est l’une des phobies les plus répandues au monde, la deuxième phobie, paraît-il, la glossophobie, et nous sommes tous amenés, tôt ou tard, à prendre la parole en public. Ce n’est pas le privilège des chefs d’entreprise ou des hommes politiques qui, chacun d’entre nous est amené, à un moment ou un autre, à prendre la parole en public. Et il y a quelques années, je donnais cours à la Solvay Brussels School, je donne toujours cours, mais ce jour-là spécifiquement, il m’est arrivé deux anecdotes intéressantes que je vais vous raconter maintenant. Bruxelles, moi je viens de la campagne, qui ne te veut pas le matin, j’étais obligé de partir très, très tôt, et d’arriver à Solvay, alors que Bruxelles était encore endormie, si je partais une demi-heure plus tard, j’avais deux heures d’embouteillage dans la rue, donc je partais très, très tôt, j’arrivais à 6h20 devant l’université, et ma formation n’était qu’à 9 heures. Donc je restais dans ma voiture, sous mon sac de couchage, et je redormais si possible, ou je faisais de la méditation, en attendant que mon cours ait lieu. Et quelques jours plus tôt, l’un de mes copains, on peut dire un ami, mais un copain m’a dit : “Ah, Fabian, j’ai besoin de ton aide ! Je vais bientôt donner une conférence devant 180 personnes. J’ai très peur ! Je n’ai jamais fait ça de ma vie ! Est-ce que tu peux m’aider ?” Je dis : “Si tu veux, tel jour, je vais à Solvay. J’y vais tôt, notamment pour me garer, tellement il y a peu de places de parking...Tu viens me chercher, parce que moi, une fois que ma voiture est garée, je ne bouge plus de là. Tu viens me chercher, on va chez toi, je te coache. Tu me ramènes pour 9 heures, heure du début de mon cours.” “D’accord, on fait ça !”. Le gars, super enthousiaste. Il vient me chercher, on va chez lui, je m’installe dans son canapé. Il dit une phrase, et puis il s’arrête : “C’est pas possible ! On se connaît trop bien ! Je me sens jugé !” Fin de la séance de coaching. Il me ramène à ma voiture, je vais donner mon cours, et c’était un cours précisément axé sur la vente, et notamment la vente face à un public. L’une de mes étudiantes se présente face au groupe, face à moi, elle prend la parole, et à la fin de son exposé, elle me dit : “Ça ne va pas.” “Je ne vous connais pas. Je me sens jugée.” Je me dis : “Mais mince, ils se sont donné le mot.” L’un me dit : “Je te connais trop bien ! Je me sens jugé !” L’autre : “Je ne vous connais pas. Je me sens jugée.” Et je me suis aperçu qu’ils se posaient la mauvaise question, l’un et l’autre. Chacun se posait une question relative à soi : “Comment ne pas être ridicule face à Fabian ?” “Comment briller devant mon professeur ?” Et ce n'était pas la bonne question. La seule vraie bonne question à se poser eût été : “Comment puis-je aider l’auditoire, le public ?” “Comment puis-je contribuer...”, et pas : “Quel regard vont-ils poser sur moi ?” Car à partir du moment où je me demande le regard que l’autre va poser sur moi, je deviens soudain engoncé dans mon corps presque pétrifié, et c’est la raison pour laquelle j’invite chacun un renversement paradigme : c’est moi qui regarde l’autre, et pas l’autre qui me regarde, et moi qui me demande comment je peux contribuer à l’élever. J’espère que, très humblement, je vous élève aussi. Pablo: Merci pour ces précieux conseils, Fabian.

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Je vous emmène dans les étoiles

2/18/2021
Bonjour, Fabian. Bonjour, Pablo. Sud Radio, la minute du COACH ! P : Où nous emmènes-tu aujourd’hui, dans la minute du COACH ? F: Pablo, aujourd’hui, je vous emmène dans les étoiles. J’ai déjà souvent exprimé ma frustration à écouter des personnes frustrées. Donc, c’est frustrant d’écouter des personnes frustrées, qui ont l’impression d’avoir 400 chevaux sous le capot mais d’être bridé, de rouler à 40kms par heure sur autoroute, des personnes qui ont de grands rêves, mais de tout petits projets, des grands rêves mais des projets étriqués, donc des vies étriquées. Et pourquoi ? Parce que, probablement, la médiocrité est plus confortable que l’excellence, probablement que rêver, on le sait, coûte beaucoup moins d’énergie que d’agir aussi. Il m’arrive parfois de vous poser des questions pour vous inviter à réfléchir sur vous, sur votre existence, sachant qu’elle est éphémère. Ce sont des questions qui, à mon sens, valent le coup, et grâce à quelques coachs que j’ai l’occasion de rencontrer, des mentors également, pas menteurs. Je vous propose quelques questions, je l’avais déjà fait il y a quelques semaines. Quelques questions qui, me semblent-il, sont intéressantes. Par exemple, qu’est-ce que vous faites, si vous n’avez pas peur du risque ? Qu’est-ce que vous faites, si vous n’avez pas peur du risque ? Ou qui seriez-vous, si vous n’aviez pas peur du risque ? Moi, j’estime que, sans prise de risque, il n’y a rien qui puisse jaillir d’une existence, mais le risque, bien sûr, doit être acceptable. Autre question : sur une échelle de 1 à 10, dans quelles mesures êtes-vous un exemple, par rapport à ce que vous reprochez aux autres ? Sur une échelle de 1 à 10, dans quelles mesures êtes-vous un exemple, par rapport à ce que vous reprochez aux autres ? Tu auras constaté, sans doute, comme moi, Pablo, que souvent, nous avons tendance à reprocher aux autres, ce qui correspond à notre propre zone d’ombre, quelque chose qui nous dérange. Royalement chez nous, on va le voir comme le nez au milieu du visage chez l’autre. Et sachant que la stratégie qui t’a amenée ici, t’empêchera d’aller là-bas, si tu veux aller là-bas, la personne qui réussit à aller là-bas, qu’est-ce qu’elle est de différent ? Alors, c’est vraiment quelque chose de fort important ce que je viens de dire, et ça peut paraître un peu étrange, voire trivial dans certains cas, mais reprenons. La stratégie qui t’a amenée ici, t’empêchera d’aller là-bas, tu devras en changer. Je vais prendre l’exemple d’un club de foot qui, mettons, est en Division 2, ils gagnent leur championnat, ils vont passer en Division 1. Quasiment tout doit être changé. Les joueurs ne seront pas au niveau. Pourquoi ? Probablement parce qu’au niveau supérieur, ça ira beaucoup plus vite. Le staff ne sera pas au niveau. Probablement même, le stade doit être complètement réinventé, parce qu’il ne correspond pas aux normes de la Division 1. Et donc, je réitère : La stratégie qui m’a amenée ici, ne me permet pas d’aller là-bas, je dois en changer. C’est capital de comprendre ça. C’est aussi ce qui permet de franchir des paliers, et s’il y a bien quelque chose d’extrêmement délicat, hasardeux, c’est de franchir un palier. Par exemple, comment je fais pour parler couramment l’anglais, ou du moins comment je fais, comment je parle couramment l’anglais pour passer à “je le parle excellemment” ? Une fois de plus, la stratégie qui m’a amenée à le parler couramment, n’est pas celle qui me permettra de le parler avec excellence. Est-ce que j’ai été clair ? Pablo, je te vois très concentré. P : Oui, j’espère que les auditeurs sont autant bousculés que moi. F: C’est un peu le but de la Minute du Coach. C’est... C'est le but... Finalement, je me rends compte que quand je m’exprime ici, je suis sans arrêt en train de vous pousser complètement en dehors de votre zone de confort, où on sait que rien de grandiose ne peut se produire. J’ai quand même envie de...

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Walt Disney et sa stratégie de créativité

2/11/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! P: Bonjour, Fabian. F: Bonjour, Pablo. P: On va rêver, on va parler de Walt Disney, et de sa stratégie de créativité. F: Absolument. Je trouve ça très intéressant d’approcher une stratégie d’un homme aussi grand. P: D’un monstre sacré... F: Oui, d’un monstre sacré qui a impacté toutes les vies.En tout cas, certainement la tienne et aussi la mienne. Et souvent, quand les gens me posent des questions sur l’inspiration, quand ils émettent des réflexions sur l’inspiration, ils ont la tentation de dire, de croire, que l’inspiration, ça vous frappe au moment où vous vous y attendez le moins. En réalité, c’est pas du tout comme ça que ça fonctionne. Je suis aussi artiste, et je connais d’autres artistes. J’ai suivi des “masterclass” avec de très grands auteurs, et tous s’accordent à dire que nous ne devons pas attendre d’être inspirés, nous devons provoquer l’inspiration. P: Ça se travaille, ça se provoque. F: Ça se travaille, le mot n’est pas trop fort, le mot est même très, très juste. Ça se travaille, c’est comme la mémoire. La mémoire, moins tu t’en sers, et plus tu la perds. C’est comme la souplesse, c’est comme tout. Donc l’inspiration, pour un auteur, un romancier, ce sera : écrire tous les jours, tous les jours, tous les jours, même s’il jette tout ce qu’il a écrit. Et Disney, sa stratégie, c’était d’emmener ses collaborateurs dans une pièce appelée “rêveur” avec une voûte étoilée. Au sein de cette pièce, les règles étaient notamment surtout ne pas critiquer les idées qui jaillissent de la tempête de cerveau, du “brainstorming”, si jamais tu osais critiquer l’une de ses idées, tu valsais dehors... Cette stratégie, je l’ai apprise en PNL (Programmation NeuroLinguistique), parce qu’on l’a modélisée, Et puis, il emmenait ses collaborateurs dans une autre pièce, très différente d’aspect, nommée “réalisateur”, et dans cette pièce “réalisateur”, il tâchait, tentait de mettre en œuvre les idées qui avaient été émises dans la première pièce. Et puis seulement, dans une troisième pièce, un troisième lieu physique, donc un autre endroit, spatialement un autre endroit, c’est pas la même pièce dont on transforme quelques aspects par un changement de bélier, par exemple, non, non... Une autre pièce, et cette troisième pièce était appelée “critique”. Et qu’est-ce qu’on critiquait ? JAMAIS les idées ayant été émises dans la première pièce “rêveur”, mais seulement ce qui avait été élaboré dans la pièce “réalisateur”. À ce moment-là, sans doute, avait-il encore besoin d’idées, parce que tout n’était pas forcément fluide, il fallait retourner dans la pièce “rêveur”, pour trouver d’autres solutions à de nouveaux problèmes. Je trouve que c’est extrêmement intéressant, extrêmement inspirant, et je pense aussi que pour avoir une vie vraiment dense, intense, riche, excitante, épanouissante, il faut, à l’instar d’un artiste, être créatif, et ne pas attendre que l’inspiration vous vienne, la provoquer, et alors, vous volerez avec les aigles.

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4 Questions Puissantes

2/4/2021
Sud Radio, la minute du COACH ! P: N’hésitez pas à nous rendre visite sur sudradio.be, afin de découvrir les minutes du COACH précédentes. En voici une toute nouvelle avec Fabian Delahaut. Bonjour, bienvenue. F: Merci Pablo, bonjour à tous. Et j’en profite pour dire aussi : n’hésitez pas à me poser vos questions. S’il y a des thèmes que vous souhaitez que nous couvrions Pablo et moi, je serai enchanté de lire vos propositions et vos réflexions. P: Et on peut communiquer avec toi via ton site eagleacademy.be. Quatre questions puissantes, quelles sont-elles ? F: Oui, quatre questions puissantes que j’ai entendues de la bouche d’Eagle coachs, P: Donc qui ont travaillé avec moi, pour moi, dans le cadre d’un programme de la Eagle Academy, et ce sont des questions qui m’ont plutôt remué, qui ont...Comme j’aime le dire, fait bouger mes lignes intérieures. Aussi, je vous les pose, je vais les dire lentement, et je vous propose, dans votre tête, d’y répondre le plus vite possible, de ne pas chercher à construire une réponse, mais de laisser pulser la réponse. Et quand j’en aurais terminé avec ces quatre questions, je vous en poserai une cinquième, et puis, je conclurai. La première question : Si vous pouviez refaire votre vie, est-ce que vous changeriez quelque chose ? Si vous pouviez refaire votre vie, est-ce que vous changeriez quelque chose ? C’est la première question. Deuxième question : Si vous pouviez la refaire, et que vous aviez envie de changer quelque chose, ce serait quoi ? Si vous aviez envie de changer quelque chose, ce serait quoi? Troisième question : Qu’est-ce que vous avez raté dans votre vie ? Et quatrième question : Que vous a-t-il manqué pour réussir ? P : Elles sont effectivement hyper puissantes. J’ai tenté de trouver une réponse... en silence. F: Oui, je l’ai vu, je l’ai vu, je l’ai vu… J’ai vu que tu étais extrêmement concentré... Maintenant, ce que je vous propose, ce que je te propose aussi à toi, Pablo, c’est de réfléchir à ce que suscitent les réponses en toi. Qu’est-ce que ça suscite ? Ne surtout pas me le dire, c’est ton jardin secret. Qu’est-ce que ça suscite en toi, et ma conclusion, conclusion que j’avais déjà abordée sous un angle différent, il y a quelques mois déjà : surtout ne vous identifiez pas à vos échecs, et volez avec les aigles. Merci, Fabian.

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La stratégie la plus efficace pour échouer

1/28/2021
Sud Radio, la minute du coach ! P: Merci d’écouter Sud Radio ! Fabian Delahaut se joint à moi pour une nouvelle minute du coach. La stratégie la plus efficace pour échouer, c’est... ? F: Je vais vous expliquer ça. P: C’est sarcastique... F: Oui, mais plusieurs personnes risquent de se retrouver dans ce texte que je vais vous lire, puisque maintenant, j’alterne tantôt un texte que je lis, que j’écris, tantôt une improvisation au micro. Aujourd’hui, c’est un texte qui commence avec Rudi. Rudi (je change tous les prénoms, évidemment) est chef d’entreprise. De mauvais choix en périlleuses décisions, Rudi glisse inexorablement vers la faillite. Autour de lui, sommes-nous passifs ? Non, mais il ne nous entend pas. Sa boutique ne tourne pas. Un sous-traitant lui doit de l’argent. Beaucoup. Rudi préserve ladite boutique et sa pseudo-relation avec ledit sous-traitant. Ne pas insister surtout. Rudi est “sûr” que si la boutique ne tourne pas, le vent, lui, tournera. Que le sous-traitant les sous, traitera. Rudi fait plus de la même chose. Que dire d’Yvan ? Yvan, revu après 5 ans, n’est pas plus heureux que... 5 ans plus tôt. “Que t’arrive-t-il ?”, dis-je. “Oh, tu sais bien Fabian, toujours la même chose. Avec Laurent, ça ne s’arrange pas.” “Au boulot aussi, c’est toujours la même chose.” “Et il faudrait bien que je perde du poids, que je me remette au sport.” Yvan fait plus de la (toujours) même chose. “Que je me remette au sport.” L’une des phrases que j’ai le plus entendue. Une phrase-alibi. Une phrase-refuge ou palissade. Une phrase-bonne conscience car disant implicitement que c’est pour bientôt peut-être, mais que ce n’est pas de ma faute, que le monde est méchant, que la vie me boxe (sans blague), que les journées sont courtes (diantre), que je suis vraiment très occupé, (sous-entendu : MOI), mais qu’il est proche le jour (z’allez voir c’que vous allez voir !) où tout rentrera dans l’ordre. Quoi ? Le monde ne sera plus méchant ? La vie rangera les gants ? La Terre mettra plus de 24 heures pour faire untour sur elle-même et allongera nos journées ? Tu ne seras plus que très occupé, entouré d’oisifs comme bibi ? (Peut-être que j’aimerais ça !) Or donc, il y a un ordre puisque tout doit entrer dedans ? Fi des excuses toujours mauvaises. Résolument, la stratégie la plus efficace pour échouer, c’est bien de faire toujours plus de la même chose, d’effectuer le même tir sans jamais le corriger, alors que tous les impacts sont à côté de la cible. Comme pour prouver que vous aviez raison, qu’il suffisait d’être patient. Un joueur qui perd et rejoue pour se refaire et reperd et rejoue pour se refaire et reperdre... Einstein considérait que “faire plus de la même chose en espérant un résultat différent”, était de la folie, de la démence pure. Évitez la démence et posez-vous, chaque matin, une question : comment mieux réussir aujourd’hui qu’hier ? Entendez : “comment mieux réussir ma journée d’aujourd’hui.” Demandez-vous régulièrement, comme Mark Zuckerberg, si ce que vous êtes en train de faire est bien la meilleure chose à faire MAINTENANT. Retenez la leçon de Jim Collins, l’auteur du lumineux “Good to Great” : le bien est l’ennemi de l’excellence. Les entreprises qui réussissent et durent ont compris ça. C’est dans leurs gènes, chacune de leurs fibres. Leur ADN. Les individus qui s’accomplissent, au sens où Abraham Maslow l’entendait, lui qui considérait que seulement 2% de la population parviendrait à la réalisation de soi, jouerait donc, si vous m’autorisez la métaphore, “sa petite musique intérieure”. Ces individus, dis-je, l’ont compris aussi. Ils challengent leurs propres convictions. Ils écoutent. Pas n’importe qui. Pas les bœufs, pas les ruminants. Pas les non-pensants. Ils écoutent les respectueux, les élégants, les bienveillants, les experts. Ils font le tri. Et quand une stratégie dysfonctionne… ils en changent ! En marketing, le mot magique est “test”. Tout tester : une pub contre une autre, une page...

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