Entreprendre pour Changer le Monde From Adrien Garcia-logo

Entreprendre pour Changer le Monde From Adrien Garcia

Arts & Culture Podcasts

Chaque semaine nous explorons l'univers et les points de vue de personnalités des industries créatives et culturelles qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Pour retrouver l'émission en texte et en image rendez-vous sur www.reuni.com

Location:

France

Description:

Chaque semaine nous explorons l'univers et les points de vue de personnalités des industries créatives et culturelles qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Pour retrouver l'émission en texte et en image rendez-vous sur www.reuni.com

Language:

French


Episodes
Ask host to enable sharing for playback control

Lorenza Lenzi, Cheffe et co-fondatrice des restaurants Caché et Amagat

6/10/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Née à Rome, Lorenza Lenzi est une épicurienne passionnée aux multiples casquettes. Cheffe et co-fondatrice de nombreux concepts food, elle est notamment à l'origine des restaurants Caché et Amagat de la Villa Riberolle dans le 20ème. Véritable foodie, Lorenza est une travailleuse hors-pair et une adepte des concepts éphémères qu'elle développera, entre autres, avec l'équipe de The Social Food. Ayant grandi dans une famille d'artistes, Lorenza nous raconte sa douce enfance italienne passée aux côtés de son grand-père, qui lui transmettra l'amour du beau et du bon. De son appartement à ses cuisines, Lorenza nous invite à découvrir son univers aux diverses influences. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “Il y a aussi des tableaux, auxquels je tiens beaucoup car ce sont des portraits de mon grand-père, qui sont dessinés par Federico Fellini. Ils sont faits sur des serviettes de table parce que quand ils allaient au restaurant ensemble, Federico s’amusait à dessiner sur des serviettes.” “Le week-end, comme j’adorais Rose Bakery, je travaillais en tant que pâtissière chez eux. Rose m’a beaucoup appris et j’ai trouvé ça fascinant, c’était la rigueur et la perfection.” “À Rome, on avait un grand et très bel appartement avec les ateliers de mon grand-père dans lequel il faisait ses scénographies donc il y avait plein de couleurs et d’esquisses partout, c’était très beau.” “Et un jour, Gianpaolo est tombé par hasard sur une ancienne imprimerie au fond d’une impasse à la Villa Riberolle dans le 20ème où tout était à faire”. “Après un voyage à Ibiza avec The Social Food, on a eu l’idée d’y faire un restaurant Catalan de tapas, qui s’appelle Amagat.” “On a tout refait et on l'a agencé avec nos goûts”. “On fait notre propre huile d’olive car il y a énormément d’oliviers chez mes parents dans la campagne en Italie.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Crédits photos RÉUNI. La compte Instagram de Lorenza Lenzi : https://www.instagram.com/lorenzalenzi/ Le compte de Caché : https://www.instagram.com/cache_paris/ Le compte d'Amagat : https://www.instagram.com/amagat_paris/ Le compte de Petite Table : https://www.instagram.com/petitetableparis/ Le compte de The Social Food : https://www.instagram.com/thesocialfood/ Le compte de Rose Bakery : https://www.instagram.com/rosebakeryparis/ Le compte de Sylvain Roucayrol : https://www.instagram.com/sylvainroucayrol/ Le site de The Socialite Family : https://www.thesocialitefamily.com Le documentaire Nose : https://tv.apple.com/fr/movie/nose/umc.cmc.68or2a2lla2l2rteox4lehgm3 Le site d'Épices Shira : https://shira.fr Le compte de Roï Hendel : https://www.instagram.com/roihendel/

Duration:01:11:55

Ask host to enable sharing for playback control

Laure Amoros, fondatrice d’Oros et éditrice d’objets

5/24/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “J’aime bien décorer au fur et à mesure. Peut-être qu’il manque un tableau ou un fauteuil, mais j’aime me laisser le temps.” “Depuis son adolescence, mon père est passionné par le bois. (...)Donc le garage familial est devenu une menuiserie, même si mon père n’en a jamais fait son métier.” “J’ai grandi entourée de parents qui travaillaient la matière.” “Oros au début est un média qui parle du bois dans l’industrie créative.” “Donc j’ai construit cette culture du bois par mon père qui a une pratique très précise de la menuiserie.” “Avant il était peut-être plus dans de la menuiserie traditionnelle et moi je vois des choses, des savoir-faire donc on échange et ça le challenge.” “Dans les éditions que je propose, je veux faire des objets fonctionnels que l’on puisse utiliser dans le quotidien.” “Et je veux aussi à travers ces objets valoriser le bois, les essences locales parce que ça a plus de sens pour moi.” “A Marseille il y a vraiment une richesse créative. De plus en plus de créatifs s’installent ici ou de nouvelles marques, donc ça bouge beaucoup et ça nourrit au quotidien.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte Instagram d’Oros Design : https://www.instagram.com/oros.design/ Le site d’Oros Design : https://oros.design/ Les chaises Bruno Rey : https://ideat.thegoodhub.com/2022/04/05/hay-bruno-rey/ Le compte Instagram d’Axelle Chay : https://www.instagram.com/axel_chay/ Le compte Instagram du designer Rio Kobayashi : https://www.instagram.com/riokobayashi_d/ La maison d’édition Chose Commune : https://www.instagram.com/chose_commune/ La maison d’édition A week Abroad : https://www.instagram.com/aweekabroad/

Duration:01:00:51

Ask host to enable sharing for playback control

Emmanuelle Luciani, historienne de l’art et fondatrice du pavillon Southway

5/13/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Historienne de l’art, curatrice ou encore collectionneuse, Emmanuelle Luciani est une artiste aux multiples casquettes. En 2019, elle crée Le Pavillon Southway, un lieu marseillais à mi-chemin entre la galerie d’art et la chambre d’hôte, dont l’esthétique atypique émerge de son imaginaire du passé. Née à Marseille dans les années 90, elle nous partage son amour inconditionnel pour cette ville et son patrimoine unique, qu’elle essaye de préserver et de faire vivre au travers de ses différents arts. Ancrée sur le bassin méditerranéen depuis de nombreuses générations, elle nous fait vivre l’histoire de son lieu unique, dans lequel elle construit des environnements en collaboration avec d’autres artistes. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “Marseille, c’est la plus vieille ville de France, avec 2600 ans d’histoire et c’est un peu de la sédimentation historique, un mille-feuille d’histoire.” “J’ai eu envie de faire de l’art autrement, de me reconnecter à ce qu’a été l’histoire des grands mécènes, qui vivaient dans des maisons. Je voulais pouvoir vivre dans l’art.” “On aime recevoir à la fois des artistes et des gens de passage. Et le fait de pouvoir faire cohabiter ces deux aspects, souvent ça déclenche quelque chose, et c’est très satisfaisant.” “Ici, rien n’est juste, ce ne sont que des anachronismes.” “J’ai l’impression que j’aime juste faire des choses avec d’autres gens. Je me dis artiste et curateur mais j’ai plusieurs casquettes et je change souvent. C’est ce qui me plaît, pouvoir changer.” “Dans les années préindustrielles, tout était fait à la main, et donc j’aime vraiment les vieux objets. Tu sens ce qui s’est passé entre la personne qui a fabriqué et l’objet.” “J’ai la passion du travail. Je fais quelque chose où tu es en recherche permanente. Et je m’estime très chanceuse pour ça et de collaborer avec des gens très talentueux.” “Mais j’admire globalement les gens qui produisent, comme les artisans ou même les pizzaiolos. Ce truc de produire quelque chose, je trouve ça extraordinaire.” “Je trouve très désagréable de vivre avec des trucs qui m’encombrent. La fluidité du mouvement, c’est ça mon rapport aux vêtements.” “Ici on a tous en commun la passion de vouloir sauver le patrimoine et de ne pas perdre l’histoire.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte Instagram d’Emmanuelle Luciani : https://www.instagram.com/emmanuelleluciani_southway/ La compte du Pavillon Southway : https://www.instagram.com/pavillon_southwaystudio/ Le compte du studio Southway : https://www.instagram.com/southwaystudio/ Le compte du Chef Passedat : https://www.instagram.com/geraldpassedat/

Duration:01:04:57

Ask host to enable sharing for playback control

Daniel Rozensztroch, Directeur Artistique - “Pour moi le luxe c’est aussi bien un petit objet de bazar qui vaut 50 centimes qu’une pièce somptueuse créée par un orfèvre.”

5/6/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Ancien Directeur du style du magazine Marie Claire, mais également Directeur Artistique à l’origine du concept de la boutique Merci à Paris, Daniel Rozensztroch est un esthète, pionnier de l’art de vivre. Il nous reçoit chez lui, dans un son loft du Haut-Marais (3ème arrondissement de Paris), un appartement atypique où la grande bibliothèque côtoie les multiples collections d’objets du quotidien. Un cocon très personnel, débordant de trésors précieusement dénichés au fil du temps, et où chaque chose a sa place et son importance. Dans son univers singulier, Daniel nous raconte son parcours créatif et revient sur les bribes de son enfance qui ont forgé sa sensibilité esthétique. Une rencontre chargée d'histoires et de références, où de toute évidence, luxe et simplicité vont de pair. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “J’ai toujours vécu dans des lofts. J’adore l’architecture industrielle. Pour moi c’est un patrimoine architectural au même titre que d’autres bâtiments historiques.” “J’adore cuisiner, j’adore recevoir, et j’ai beaucoup de vaisselles et d’ustensiles.” “Ce qui m’attire dans les objets c’est d’abord les matières, comme le verre qui me fascine. Les savoir-faire et l’histoire de l’objet par rapport à son usage m’interpellent aussi. Ce sont toujours des objets utilitaires, des objets simples, de la vie quotidienne.” “Ce ne sont pas des objets décoratifs, ce sont des objets que j’ai envie d’utiliser, et surtout de le mélanger à des objets d’usage contemporain. Je ne suis pas dans une vision passéiste et nostalgique. C’est comme une manière recyclée même si c’est une vision plus actuelle.” “L'esthétique des marchés me touche, ce sont des lieux sublimes d’un point de vue visuel.” “Pour moi le plancher c’est quelque chose d’essentiel dans un espace. Nous sommes dans un lieu où l’on fabriquait des objets, c’est pourquoi j’ai voulu quelque chose de très brut.” “Ce n’est pas une accumulation, les livres c’est toute ma vie ! C’est l’histoire du design, des objets, de la mode, de la cuisine.” “J’ai des vestes qui se ressemblent toutes, elles sont de la même couleur, elles varient simplement avec une matière ou un détail.” “Je suis attiré par des choses très différentes les unes des autres. Je n’aime pas le changement, mais dans la vie on a des cycles, des périodes et on évolue.” “C’est comme une stratification, les objets ont un rythme, ils vivent les uns avec les autres et le décor petit à petit évolue et se transforme, mais jamais de manière radicale car c’est extrêmement déstabilisant.” “On est dans une période que moi je trouve assez positive. Les gens sont assez préoccupés c’est vrai (...) Mais cela va nous ramener à une certaine sagesse, à des besoins beaucoup plus raisonnables et à l’essentiel surtout. “ N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte Instagram de Daniel Rozensztroch https://www.instagram.com/daniel.rozensztroch/ La designer Paola Navone : https://en.wikipedia.org/wiki/Paola_Navone Le designer Mathieu Matégot : https://en.wikipedia.org/wiki/Mathieu_Mat%C3%A9got Le livre Querelle de Brest de Jean Genet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Querelle_de_Brest Le design Pierre Chapo : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Chapo La céramiste Elisabeth Joulia :...

Duration:01:02:42

Ask host to enable sharing for playback control

Brigitte Benkemoun, journaliste, écrivaine et héritière de la Villa Benkemoun à Arles “j’aime beaucoup raconter des histoires”

4/15/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Entre l’énergie parisienne et le soleil arlésien, son cœur balance. Si Brigitte Benkemoun a grandi à Arles, ville d’histoire et de culture où elle passe son enfance et son adolescence, elle est très vite happée par l’intensité de la capitale. Aujourd’hui, cette ancienne journaliste devenue écrivaine, partage sa vie entre son loft-appartement du 10ème arrondissement et la Camargue où elle descend régulièrement. Chaleureuse et accueillante, elle aime recevoir de manière impromptue autour de plats improvisés. Ce sens de l'accueil, elle le tient de ses parents Simone et Pierre Benkemoun venus d’Algérie en 1962, dont le souvenir reste vivace à travers la Villa Benkemoun. Située en périphérie de Arles, cette grande maison construite en 1974 et imaginée par l’architecte Emile Sala, est à l’image de la famille Benkemoun : conviviale et ouverte au monde. Aux antipodes des codes architecturaux de l’époque, cette villa constitue aujourd'hui un morceau d’histoire(s) dont Brigitte fait vivre la mémoire. Et les histoires, Brigitte Benkemoun en a fait une deuxième vie en racontant celles des autres. De son grand oncle pied noir, à Dora Maar muse et compagne de Picasso, elle aime tisser les récits de personnalités parfois oubliées en leur redonnant une voix. Elle sortira le 11 mai prochain un nouveau livre, Sa vie pour Picasso, dans lequel elle revient sur la vie de Marie-Thérèse Walter, une autre égérie et femme de Picasso, qui lui a dévoué sa vie. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “ça fait un moment qu’on habite le 10ème, on était d’abord cité d’Hauteville, et on a emménagé il y a une dizaine d’années dans cet immeuble qui était d’abord un immeuble de bureaux, construit dans les années 40 sous le principe des buildings américains.” “Je ne dirais pas que je crois aux forces de l’esprit mais c’est important pour moi qu’ils soient là, qu’ils existent.” “J’adore cuisiner, je pourrai aussi me présenter comme une cuisinière. J’aime bien recevoir, et j’aime cuisiner. “ “Comme beaucoup de filles j’ai été très compulsive, mais je le suis de moins en moins. Je pense que j’ai un comportement qui rejoint un peu votre démarche c’est-à-dire que quand j’aime un vêtement je peux l’acheter en trois couleurs.” “Puis mes parents se sont installés à Arles, ils n’avaient rien en Algérie, donc ils n’ont rien perdu là-bas, mon père était fonctionnaire, ma mère institutrice. Ils avaient 31 ans donc ils ont commencé une nouvelle vie ici sans amertume, sans nostalgie.” “Mes parents n'avaient pas les codes de l’architecture du sud, ils n’avaient pas de racines en Provence. Ils ne rêvaient pas du mas avec les platanes devant et ni d'un hôtel particulier en centre ville” “L'architecte qui s’appelait Emile Sala les a fait travailler sur un cahier où ils allaient noter tout ce qu’ils voulaient, ce qu’ils aimaient, comment ils vivaient, comment ils aimeraient vivre, où ils voulaient la chambre des enfants.” “Cette maison je la vois un peu comme une personne, la tour représente le corps de cette personne, et puis il y a comme deux bras qui sont ouverts, et c’est assez à l’image de mes parents qui étaient très accueillants.” “Il s’invente à Arles un modèle économique assez unique, ca sera peut-être la première ville en France qui va vivre de la culture.” “La patte Brigitte maintenant c’est que je suis une enquêtrice j’aime aller chercher des choses qui ne sont pas parues et j’aime beaucoup raconter des histoires.” “J’ai ouvert le carnet d’adresses et j’y ai trouvé les adresses de Cocteau, Aragon, Breton, Chagall, Brassaï… (...) j’ai cherché et j’ai éliminé, et j’ai fini par comprendre que j’avais le carnet d’adresses de...

Duration:01:01:32

Ask host to enable sharing for playback control

Elvire Bonduelle, Artiste plasticienne, "Je fais de l'art parce que je veux donner une vision plus joyeuse et plus optimiste du monde"

4/8/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Elvire Bonduelle se définit elle-même comme artiste plasticienne "d'œuvres utilisables". Elle nous reçoit dans son loft-atelier, le Bateau-Lavoir, situé dans le 18ème arrondissement à deux pas de Montmartre. Formée aux Beaux-Arts, Elvire a depuis toujours lié sa passion pour l'art à celle du design, en façonnant de toute pièce l'intérieur de son appartement. Devenu un véritable show-room, Elvire cohabite avec ses œuvres, dont l'esthétique s'accorde au quotidien. Sa créativité guidée par l'idée du bonheur lui donne l'envie de transmettre une vision plus joyeuse et plus optimiste du monde. Un air de légèreté, en réponse au monde menaçant qui nous entoure. Toujours très proche de l'architecture, Elvire a construit son art au fil de sa vie, forgée par des expériences marquantes en Californie ou en Thaïlande. Citadine avérée, elle s'inspire, capture et s'approprie l'urbanisme qui l'entoure pour le retranscrire à sa manière dans des créations toujours très colorées. Laissez-vous embarquer dans le monde d'Elvire Bonduelle, joyeuse fusion entre l'art et la vie... Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “L’art ne doit pas être quelque chose d’autoritaire ou de sacré mais quelque chose avec lequel on vit qu’on s'approprie qui peut être malmené sur lequel on s’assoit, on peut se rouler dans l’art et ça devrait nous rendre heureux.” “Le point de départ de mon esthétique c’est l’idée du bonheur et de la légèreté. Comment s’installer dans la vie et être heureux ? J’ai fait l’apprentissage de la vie en même temps que l’apprentissage de la vie d’artiste.” “J’ai aimé l’idée du bois comme quelque chose de réconfortant pour nous soigner.” “Je le fais parce que je veux donner une vision plus joyeuse et plus optimiste du monde qui puisse circuler dans les galeries.” “Être artiste pour moi ce n’est pas donner des leçons, c’est surtout émouvoir positivement. Je cherche plutôt à apporter quelque chose de positif.” “J’aime bien l’idée qu’il n’y ait pas besoin d’explication d’une œuvre.” “Je crée compulsivement en permanence. C’est un peu de la folie. Je produis beaucoup mais j’essaye de faire en sorte que ça puisse exister dans le monde quelque part.” “J’adore voir les gens bien habillés dans la rue, je trouve ça formidable que les gens prennent soin de leur apparence” “Le fait d’être en Californie ça m’a délestée d’un poids culturel historique français.” “En Californie, il y a quelque chose de plus féminin aussi, les immeubles parisiens sont assez masculins malgré tout, c’est assez raide, froid et minéral.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le site d’Elvire Bonduelle : http://www.elvirebonduelle.com/ Le compte Instagram de Elvire Bonduelle : https://www.instagram.com/elvirebonduelle/ Le Bateau-Lavoir ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Bateau-Lavoir La chaise Zig Zag du designer Reitveld : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaise_Zig_Zag Le photographe Charles Petit :...

Duration:00:52:43

Ask host to enable sharing for playback control

Charlotte Huguet, Styliste et Directrice Artistique - “ J’adore l'inachevé. J’aime les choses cassées. J’aime ce qui fait sens pour moi.”

4/1/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. C’est dans sa maison en bois en lisière de la forêt de Fontainebleau, que Charlotte Huguet nous reçoit. Charlotte fait partie de ces personnalités magnétiques avec lesquelles on pourrait rester discuter des heures. Cette parisienne a fait le choix il y a maintenant 8 ans de quitter la capitale pour s’installer avec son mari Emiliano et ses deux enfants à Barbizon, petit village d’artistes de Seine-et-Marne où ils ont rénové une ancienne bâtisse laissée à l’abandon des années durant. Après plusieurs années de gros travaux, la famille savoure enfin la douceur d’une vie rythmée par la nature, l’escalade et les balades en forêt. Une slow life qu’ils ont choisie, mais pour laquelle ils se sont aussi battus. Styliste de formation, Charlotte Huguet fait ses armes au magazine ELLE pendant plusieurs années, où elle travaille tour à tour pour la mode, l’art de vivre mais aussi les voyages. Aujourd’hui directrice artistique et styliste indépendante, elle partage son temps entre les shootings à Paris et sa vie à la campagne. Créative depuis toujours et hypersensible elle a fait de ses émotions une force qu’elle aiguise quotidiennement. Son esthétique dépouillée, épurée, se ressent dans la conception de sa maison où les matériaux naturels ont la part belle et où la lumière est centrale. Celle qui nous confie aimer l’inachevé - à l’image de sa maison en perpétuelle évolution - nous emmène dans son épicerie de village favorite ainsi qu’à la Folie Barbizon, un hôtel - résidence d’artistes installé depuis 2019 en plein cœur du village. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “On a trouvé cette maison qui était en ruines et abandonnée - ce fut beaucoup de travail car elle était très en souffrance. Et puis à un moment donné on s’est rendu compte que la maison nous avait adoptés et que nous étions les bienvenus !” “On l’a façonnée doucement et de l’intérieur et on a repensé l’espace de manière très instinctive. ” “J’adore l'inachevé. J’aime les choses cassées, les détails. J’aime ce qui fait sens pour moi.” “Mon mari m’a fabriqué ce bureau dans un moment où nous étions tous enfermés chez nous, à nous remettre en question et à essayer de redéfinir le sens de notre vie, et ça m’a beaucoup soutenue.” “En fait j’ai l’impression que moi avant j’achetais pour compenser une frustration, parce que j’étais très affectée par l’extérieur un peu dur et j'achetais pour me rassurer. Et là j’en ai plus besoin, donc je rapièce.” “Je n’ai pas tellement de style défini. C’est plutôt des pièces qui vont me plaire.” “Quand je mets en scène, je me sens à ma place. Et donc je cherchais un métier qui me permette ça, et c’est le cas du stylisme.” “J’aime quand on accepte l’idée de ne pas tout maîtriser et de montrer la beauté du naturel ; une courbe, un geste, un émotion.” “Petit à petit j’ai découvert mon propre univers, mais j’ai mis du temps à accepter que ce ne soit que le mien.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte Instagram de Charlotte Huguet : https://www.instagram.com/charlottehuguet/ Le projet Countryfication : https://www.instagram.com/countryfication/ L’épicerie végétale de Barbizon, 56 ter Grande Rue : https://www.instagram.com/lepicerievegetale_barbizon/ La Folie Barbizon : https://www.instagram.com/lafoliebarbizon/ Le compte d’Alice Rocca :...

Duration:01:19:36

Ask host to enable sharing for playback control

Déborah Pham, co-fondatrice de Mint Magazine et du restaurant Maison Maison "eat & explore"

3/25/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Aujourd’hui nous partons à la rencontre de Déborah Pham, fondatrice du Magazine Mint et du restaurant Maison Maison. Elle nous reçoit chez elle, dans son petit appartement du 9ème arrondissement dans lequel elle vient tout juste d'emménager. Chez elle, chaque objet a sa place et sa propre histoire. Un mélange d'ustensiles de cuisine, de bouteilles de vins et de magazines. Car c'est bien la passion de la cuisine et de l'écriture qui l'amènent à créer Mint Magazine en 2013 aux côtés de son amie graphiste Noémie Cédille. Cette Alsacienne d'origine a développé son amour pour les saveurs et les bons produits en cherchant des alternatives végétariennes aux plats élaborés par sa maman dès l'adolescence. Très vite, elle développe une certaine conscience culinaire et cherche à comprendre ce que chaque ingrédient dit de son terroir, et ce que chaque tradition culinaire raconte d'un peuple. Sans cesse tournée vers l’extérieur à l'affût de nouvelles rencontres, d’expériences, de matières, elle écrit depuis toujours, comme pour se souvenir du moindre détail, de chacune de ses sensations. Avec Mint, Deborah souhaite renouveler les points de vue sur le monde de la cuisine, mais aussi sur l'expérience du voyage, en recherchant l’intimité et l'authenticité avec les lecteurs. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “Deux choses m’ont tapé dans l’œil : la première, je fantasmais sur le fait d’avoir une baignoire ! Et la seconde, c’est que je fantasmais aussi sur le fait d’avoir une gazinière pour cuisiner, avoir donc 4 feux.” “Quand il y a des amis, j'aime bien que tout soit sur la table et que je ne sois pas trop en train de faire trente-six trucs à côté.” “J'ai commencé à cuisiner très tôt parce que quand j'avais quinze ans j'ai arrêté de manger de la viande.” “Mais j'aime l'idée que si on tue l'animal, on mange tout, on ne gâche rien.” “Elle est très nourricière ma mère. C'est-à-dire que pour montrer qu’elle aime, elle fait à manger et j'ai remarqué que c’est un ressort que j’ai récupéré vraiment.” “J'y pensais beaucoup à faire un magazine parce que j’écrivais déjà des piges pour d'autres médias et j'avais plein d'idées et en fait je n'arrivais pas à tout passer dans les magazines.” “En tant que cuisinière, j'ai toujours un peu le syndrome de l'imposteur, je pense que c’est lié à ma personnalité, mais je suis cuisinière. Je n’utilise pas le mot chef, car je n’aime pas trop ce mot, je ne le trouve pas très sympathique, mais mon métier c’est bien d’être chef.” “Moi j’aime bien la critique mais souvent les gens ont peur de te froisser et aussi c'est un sujet qui est tellement personnel.” “Et aussi ça m’a mis le pied à l’étrier du sujet sociétal et aussi parfois de l’enquête. Donc, j’essaye d’en distiller beaucoup, ça lui donne tellement plus de force et de relief et ça nous permet de traiter des sujets qu’on ne traitait pas avant.” “Ce magazine n’est pas juste fait pour nous, bobos du 10ème arrondissement parisien. Il faut que tout le monde puisse s’y retrouver. C'est un magazine qui est fait pour durer.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte Instagram de Déborah Pham : https://www.instagram.com/debbie_mint/?hl=fr Mint Magazine : https://www.instagram.com/mint_magazine/?hl=fr Noémie Cedille : http://noemiecedille.fr/ Maison Maison :...

Duration:01:17:10

Ask host to enable sharing for playback control

Laszlo Badet — De la couture à la cuisine conviviale, une éloge de la lenteur et du partage (Rediffusion)

3/9/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Nichée au sommet du 11e arrondissement, Laszlo Badet a eu l’œil pour aménagé cet espace hors du commun pour la capitale où se mêlent atelier(s) de création et lieu de vie. C’est dans cet intérieur quasi brut, aux murs blancs immaculés que s’unissent les passions de la jeune suisse. Entre son travail de couturière dans la très prestigieuse Maison Chanel et son activité de cuisinière, elle inscrit son temps sous le signe de la lenteur et du geste. Son fil conducteur tient à son envie de développer des imaginaires autour de l’artisanat. Et comme la création ne se vit pas seule, elle a récemment trouvé un moyen de communiquer sur son art de la convivialité. À travers @lacantinedelaszlo, elle prend plaisir à partager son intérieur où se réunissent ses amis autour d’une table et des plats cuisinés avec amour. Vêtue d’un tailleur Chanel et d’un tablier, à l'image de cette double vie qu’elle mène avec brio, elle nous emmène au cœur de ses créations de vie. Dans cet épisode du Monde de Réuni, elle nous partage ses livres, mobiliers, tableaux et autres créations triviales qui témoignent de sa curiosité du quotidien. “Je me retrouve beaucoup dans la cuisine car c’est un moyen d’exprimer ma créativité et en même temps de dire aux gens que je les aime.” Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “La couture, c’est un métier de passion. ” “Je garde mes vêtements jusqu’à ce qu’ils soient usés. Je les répare, je les re-teinds. Quand j’ai une pièce que j’aime, je l’aime de tout mon cœur.” “J’adore la Maison Chanel car elle travaille avec beaucoup de maisons d’art, il y a constamment de nouvelles pièces. C’est tous les jours un petit chef d’œuvre différent à faire.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : La cantine de Laszlo Badet sur Instagram : https://www.instagram.com/cantinelaszlo/ Léonard Mechineau : https://www.instagram.com/leonardmechineau/ École de couture Lausanne : https://www.edlausanne.ch/stylisme-modelisme Chambre Syndicale : https://www.ifmparis.fr/fr/opinion/decouvrez-l-ecole-de-la-chambre-syndicale-et-ses-programmes La Délicatesse, David Foenkinos : https://www.babelio.com/livres/Foenkinos-La-delicatesse/186586 Autoprogettazione, Enzo Mari : http://indexgrafik.fr/autoprogettazione-enzo-mari/ Ses bonnes adresses : Terroir d’Avenir : https://www.terroirs-avenir.fr Le Baratin : https://lefooding.com/restaurants/restaurant-le-baratin-paris-14 L’Orillon : https://lefooding.com/restaurants/restaurant-l-orillon-bar-paris-8 La Liquiderie : https://liquiderie.com

Duration:01:15:47

Ask host to enable sharing for playback control

Zelikha Dinga, cuisinière et fondatrice de Caro Diario. “J’ai une cuisine simple, généreuse, qui nourrit”

3/2/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. C'est dans son appartement du 18e arrondissement de Paris que Zelikha Dinga nous reçoit pour nous parler de sa cuisine, de littérature et d’Italie. Son monde intérieur est sobre mais pensé. Chez elle, qu’il s’agisse du mobilier, des vêtements ou des ingrédients de sa cuisine, tout est sélectionné avec soin. Casanière, son espace de vie et de travail se mélangent avec comme même panorama le ciel. Celle qui se définit comme cuisinière - et non comme cheffe dont la connotation n’inspire pas la sympathie d’après elle - a fait ses armes à Londres avant de se lancer à son compte à Paris. Sa cuisine se veut simple et précise, mais elle n’en est pas moins généreuse, inspirée et singulière. Chaque produit est réfléchi, choisi et raconte une histoire, car il est souvent question de narration dans le travail de Zelikha. Amoureuse de l’Italie et de sa douceur de vivre, ce n’est pas un hasard si elle a choisi de nommer son entreprise de catering Caro Diario (Cher Journal) en clin d'œil au film du réalisateur italien Nanni Moretti. Rencontre avec cette épicurienne pleine de vie. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “J’ai grandi sans télévision, il n’y avait que le livre qui existait à la maison.” “Je crois que l’on est un peu des reproductions de nos parents, dans le modèle éducatif, il y a des choses qui restent.” “Je n’ai pas beaucoup de vêtements non plus, tout ce que j’ai, qui tient sur cintre, est ici. Je n’ai pas une garde-robe d’hiver et une garde-robe d’été, tout est là et je le porte toute l’année.” “Finalement, je viens d’une famille de lecteurs, où tout ce qui est important c’est d’être assis et de lire, même la cuisine ce n’est pas du tout un truc familial.” “Je suis casanière, j’adore être chez moi et j’adore travailler de chez moi.” “Quand je travaille, ce que je vois en permanence, c’est le ciel et c'est très agréable, cela permet de rêver, il y a quelque chose de très poétique dans le ciel.” “En tant que cuisinière, j'ai toujours un peu le syndrome de l'imposteur, je pense que c’est lié à ma personnalité, mais je suis cuisinière. Je n’utilise pas le mot chef, car je n’aime pas trop ce mot, je ne le trouve pas très sympathique, mais mon métier c’est bien d’être chef.” “Il se trouve qu’aujourd’hui, je suis obsédée par l’Italie, j'y suis allée une vingtaine de fois, j'y vais au moins deux fois par an.” “J'ai l'impression, parfois, d’en apprendre plus sur moi via le regard des autres.” “Je me suis rendu compte aussi qu'il était possible de gagner sa vie en faisant de la cuisine autrement que dans un restaurant et autrement qu’en souffrant. C’est difficile à dire, car il y a plein de belles choses dans la restauration, mais c’est aussi un modèle de souffrance” “Caro Diario ça veut dire cher journal et je trouve qu’il y a une belle narration.” “Je pense que les Italiens aiment leur pays et prennent le soin de faire de belles choses, de rénover les immeubles. On se sent bien en Italie, et puis surtout, on y mange bien.” “Ma cuisine, c'est une cuisine très simple. J’aime les très bons ingrédients.” “Je dirais que les gens qui m'inspirent le plus aujourd'hui, ce ne sont pas ceux qui font de la performance culinaire mais plutôt ceux qui mettent en sens dans leur cuisine” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte...

Duration:01:12:29

Ask host to enable sharing for playback control

Benjamin Guedj, Designer multidisciplinaire "Le beau, à regarder, c’est une émotion qui me touche."

2/23/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. C'est très jeune que Benjamin Guedj se fascine pour le graphisme et l’objet, il en a d'ailleurs fait son métier et se définit aujourd’hui comme designer multidisciplinaire. Photographie, architecture, modélisation sont autant de compétences au service du design, qu’il appréhende pas à pas comme il aime à le dire. Réel et virtuel sont des mondes aux frontières poreuses qu'il aime faire dialoguer et dont il explore les contours quotidiennement. Entrepreneur dans l’âme, il crée sa propre marque à seulement 12 ans, puis développe un second projet entrepreneurial avec son père qu'ils revendent en 2011. En parallèle, il affute son regard sur le design, et met ses compétences graphiques et digitales au service de grandes marques comme Sézane ou Captain Train. S'il s'est fait connaître grâce à son imagerie 3D minimaliste et colorée, Benjamin se concentre désormais sur le design d'objet avec sa propre marque Bureau Benjamin dont le première série de lampes La Meringue connaît un franc succès. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “J’aime bien avoir des touches de couleurs, contrairement à mes 3D d’ailleurs. J’aime bien mélanger quelque chose d’assez brut avec des touches de couleurs.” “Je pense que chaque objet me rassure. Le beau, à regarder, c’est une émotion qui me touche.” “Au début, j’avais envie de tout faire, un NFT, une cuisine, un jeu vidéo, un clip pour Madonna.” “Je pense que c’est intéressant d’aller dans un sens cinématographique ou une vision de notre époque pour en retirer un objet. Mais personne ne vit dans mes visuels.” “La révolution NFT a commencé avec les 3D artists, il y a eu un appel à créer plein de choses, mais il fallait rester fidèle à sa vision artistique. Ma vision, c’est de continuer de faire ce que je fais depuis quatre ans, créer des lieux dans lesquels les gens peuvent vivre, même virtuellement.” “Je voulais casser ce mythe du designer qui vend des objets trop chers. Je voulais faire quelque chose d'accessible, de beau et le vendre en ligne.” “Je me suis créé une forme d’exigence qui me rend inquiet sur le long terme”. “Je suis très “basique”, j’aime bien avoir une petite touche de couleur, mais je reste très basique, je peux aller chez COS ou chez Uniqlo. J’aime bien les sneakers, je peux m'acheter une petite paire d’ACNE ou d’AMI par plaisir.” “J’ai juste envie de montrer ce que je fais et je suis un peu à contre-pied de l’influenceur qui va montrer sa vie.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte Instagram de Céline Saby : https://www.instagram.com/celinesaby/ Le site de Céline Saby : https://celinesaby.com/ Le Tumblr de Céline Saby : https://mavieetcelledesautres.tumblr.com/ Jeffersen Fouquet : https://www.instagram.com/jefferson_fouquet/ La boutique Arty Dandy : https://artydandyofficiel.com/contact/ Le travail de Nathalie du Pasquier : https://www.nathaliedupasquier.com/home2.html Atelier Beau Travail : https://www.instagram.com/atelierbeautravail/?hl=fr Ressource Peintures : https://ressource-peintures.com/ Dries Otten : https://driesotten.be/ Pierre Hybre : https://www.instagram.com/pierre_hybre/ Ganterie Maison Fabre : https://www.instagram.com/maisonfabre/ Lux Perpetua : https://www.instagram.com/lux_perpetua_paris/?hl=fr

Duration:00:51:53

Ask host to enable sharing for playback control

Céline Saby, Photographe “La couleur me met en joie”

2/16/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Devenue photographe à l’aube de son 40e anniversaire, Céline Saby imagine des natures mortes avec les objets et les couleurs qu’elle accumule et assemble. La forme, la matière, la couleur, l'esthétique d’un objet lui procurent des émotions qu’elle cherche à retranscrire en images. Les pigments sont prégnants dans son travail, mais aussi dans son appartement du 20e arrondissement dans lequel elle nous reçoit ; un lieu de vie à l'image de ses compositions photographiques bigarrées. Passionnée par les objets et l'histoire qu’ils peuvent raconter, elle porte aussi un véritable amour pour les autres, pour les mots et l’écriture. Elle nous parle de l’adolescence, de l’intensité du rock et de l’énergie de l’océan qui l'inspirent au quotidien. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “La mode m'inspire beaucoup pour la déco. Finalement, la mode ne représente pas des choses que j'ai envie d'avoir, mais elle stimule ma créativité.” “Je savais que j'aimais associer des motifs, que j’aimais être indépendante.” “Je voulais être un peu l’anti-blog des familles où tout va bien. Je voulais que ça soit la vie un peu raide, un peu dure.” “Je pense que ce qui me plaît dans la nature morte, c'est la possibilité de faire une image seule, c’est vraiment ce qui me procure du plaisir.” “Je pars d'une couleur et je vais construire mon set autour de cette couleur.” “Je fais beaucoup de photos avec ma fille, elle me donne vraiment un truc, elle me donne vraiment une présence. Ce n’est pas comme un jeu, il y a quelque chose qui dépasse cela et c'est devenu une vraie complicité, une vraie construction ensemble, que je partage aussi avec mon fils.” “Je ne mets aucune gravité, il n’y a pas d’enjeux dans le vêtement. Je ne peux pas dire que c’est un déguisement, mais c’est fait pour s’amuser, c’est toujours cette idée de composer et d’associer des couleurs.” “Je pense que ce qui me fait aimer notre époque, c'est d'avoir des ados. J'adore les écouter raconter leur perception du monde.” “J'espère que j'arrive à donner à la couleur quelque chose de vivant, de vif, mais pas forcément de pop. C'est quelque chose qui peut vraiment m'agacer, dès que l’on met des couleurs vives, on est pop” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte Instagram de Céline Saby : https://www.instagram.com/celinesaby/ Le site de Céline Saby : https://celinesaby.com/ Le Tumblr de Céline Saby : https://mavieetcelledesautres.tumblr.com/ Jeffersen Fouquet : https://www.instagram.com/jefferson_fouquet/ La boutique Arty Dandy : https://artydandyofficiel.com/contact/ Le travail de Nathalie du Pasquier : https://www.nathaliedupasquier.com/home2.html Atelier Beau Travail : https://www.instagram.com/atelierbeautravail/?hl=fr Ressource Peintures : https://ressource-peintures.com/ Dries Otten : https://driesotten.be/ Pierre Hybre : https://www.instagram.com/pierre_hybre/ Ganterie Maison Fabre : https://www.instagram.com/maisonfabre/ Lux Perpetua : https://www.instagram.com/lux_perpetua_paris/?hl=fr

Duration:01:01:17

Ask host to enable sharing for playback control

Laurianne Melierre, Fondatrice de l’agence de rédaction PLUME. Une identité composite à la croisée de multiples univers.

2/9/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Successivement journaliste presse, chroniqueuse télé et podcasteuse, Laurianne Melierre est aujourd’hui à la tête de sa propre agence de rédaction PLUME. C’est dans ses bureaux du 20ème arrondissement qu'elle nous reçoit, un espace de travail lumineux et spacieux où des profils variés se côtoient. Elle évoque avec nous l'importance de la construction de son identité plurielle qui se manifeste en partie à travers la cuisine, et sa vision de la diversité aujourd'hui. Engagée, Laurianne cherche d'abord à comprendre le monde qui l'entoure en observant les choses avec son regard journalistique. Hyperactive dans sa vie publique, elle ralentit le rythme dans son monde intérieur dont elle n'ouvre les portes qu'à son entourage proche. Celle qui a traversé une partie de la France à vélo, cherche avant tout à vivre des moments simples pour elle, avec sa famille et ses amis et en conscience. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “Mon appartement était donc le seul sanctuaire très protégé, très intime où je pouvais être qui je suis avec mes failles, mes aspérités et toutes ces choses qui ne sont pas réglées et pas dicibles.” “Je n’ai pas l'impression d'être radicalement différente, mais, à l'extérieur, j'essaye toujours de présenter une partie de moi qui est aboutie alors que chez moi, je m’autorise à être work in progress.” “Ma cuisine est un medley de toutes mes identités, j’estime avoir une identité composite.” “J'aime mon époque, car j’ai l'impression d'être un produit de cette époque, j’ai des valeurs qui sont féministes et antiracistes.” “Je mets un temps fou à choisir les objets qu’il va y avoir chez moi, à réfléchir à tel ou tel objet de décoration. Tout prend énormément de temps”. “J’ai des amis de toutes tailles et de tout type de corps et je trouve cela fou qu’ils ne puissent pas s’habiller comme ils l’entendent.” “Tout m’amuse et je sais que c’est une chance, lorsque je me réveille le matin, j’ai hâte d’aller travailler.” “Avant, je ne faisais pas du tout de vélo. Ça a changé mon rapport au corps, mon rapport à l'effort. Tu te rends compte que ton corps te porte.” “Je n’ai pas d’art de vivre. J'essaye de vivre le mieux possible, de passer du temps avec mes proches, surtout du temps de qualité, partager des choses ensemble, vivre des choses ensemble.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Le compte Instagram de Laurianne Melierre : https://www.instagram.com/laurianneme/?hl=fr Le compte de son agence PLUME : https://www.instagram.com/plume_redaction/?hl=fr Le podcast “Manger” animé par Laurianne Melierre : https://louiemedia.com/manger Miista, la marque de chaussure londonienne : https://www.miista.com/ Ester Manas, la marque de vêtement qui s’adapte à toutes les morphologies : https://estermanas.com/ Variér, les sièges ergodynamiques : https://www.sediarreda.com/fr/stores/varier Le compte Instagram de Sega : https://www.instagram.com/abou_sega/?hl=fr

Duration:01:03:19

Ask host to enable sharing for playback control

Frédérique Picard, Directrice Générale de Carel, “J’aime entasser du plafond jusqu'au plancher” (Rediffusion)

2/2/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Après plusieurs années passées à vivre dans le Marais, c’est dans le 10e arrondissement de Paris que Frédérique Picard décide de poser ses valises et ses tableaux ; un quartier vivant dans lequel elle retrouve le charme d’un Paris d’antan peuplé d’échoppes et de petits artisans. Elle nous raconte son amour pour l’art et pour la chine dans son appartement aux allures baroques, dans lequel elle reçoit chaque semaine sa grande famille autour d’une pasta cuisinée par son amie Vittoria. Collectionneuse compulsive, elle voit dans les objets anciens, les souvenirs d’une époque révolue. Vases Vallauris, herbiers, vaisselle, chinoiseries... Elle envisage ses collections comme la préservation de savoir-faire et de pratiques qui tendent à disparaître. Cette grande adepte du vélo, nous emmène d’une rive à l’autre de la Seine jusqu’à la boutique-amiral de Carel, rue Tronchet - où ses bureaux sont installés - en passant par sa trattoria italienne préférée et son fidèle encadreur dans le 10e. Une boutique qu’elle a souhaité joyeuse, vivante et dans laquelle il fait bon travailler. Retrouvez l’épisode en texte et en image sur www.reuni.com

Duration:00:47:22

Ask host to enable sharing for playback control

Marion Graux, potière chez Marion Graux. La table comme poumon d'émotion.

1/26/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Depuis sa plus tendre enfance, Marion Graux baigne dans un univers dans lequel on accorde une importance toute particulière aux objets et aux matières. Héritage de sa mère, l’élégance se traduit chez elle par un véritable art de vivre. Pour elle, l’élégance se doit d’être incarnée et se prolonge au-delà de l’apparence. Après plusieurs années à travailler dans la presse déco, c’est son passage chez Merci qui lui inspire sa future carrière de potière. Chez elle, l’art de la table s’exprime au-delà de la vaisselle qu’elle fabrique. Véritable poumon d’émotion, la table représente pour Marion Graux un terrain d'expression multiple, elle accorde autant d’importance à la vaisselle, qu’à la nappe choisie ou au repas partagé. Elle nous reçoit dans son atelier du 9e arrondissement accolé à son appartement. Un endroit à son image où les fleurs fanées jonchent la vaisselle en cours de fabrication et les assiettes prêtes à être livrées aux chefs étoilés. Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “Faire du tri dans son appartement, c’est aussi faire le vide dans son esprit.” “Le moment de la table est très important, c’est un poumon d'émotions pour moi. À table tout se passe.” “je mangeais déjà des graines quand ce n’était pas encore à la mode.” “Je me suis beaucoup impliquée sur la terrasse. Quand j’ai visité, c’était mon coup de cœur.” “Une fois, une amie m’a dit “j’aime bien chez toi parce que ce n’est pas riche”. C’est un vrai compliment pour moi.” “Mes sœurs et moi avons été élevées avec le goût du beau. Ma mère nous transmettait cela au quotidien, ça n’avait pas beaucoup de sens à l’époque, mais cela fait écho aujourd’hui.” “On peut recevoir très simplement, mais le fait que la vaisselle soit choisie, c’est ça l’élégance. Chacun a son bon goût, l'important c’est qu’il soit incarné, choisi, il faut aller au bout de sa pensée.” “Pendant mon passage chez Merci, à ce moment-là, je me demandais ce que j'avais envie de faire de ma vie et je me suis rendu compte que j'avais envie de passer ma journée en tablier, j’avais envie d’un atelier.” “C’est une nécessité chez moi. Je me sens plutôt à l'état liquide et le pot me contient. Fabriquer des pots toute la journée est pour moi une façon pragmatique d’être contenue et cela me rassasie.” “Je crois beaucoup à la synergie du bien-être. Je choisis mes stagiaires parce que j’ai envie de passer ma journée avec eux par exemple.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Marion Graux sur Instagram : https://www.instagram.com/mariongrauxpoterie/ Album photos - Rosemood : https://www.rosemood.fr/ Peindre des nuages avec Make my Lemonade : https://www.makemylemonade.com/blogs/blog-fr/diy-apprenez-a-realiser-un-mur-nuages Herbier de la marque Herbarium : https://herbarium.fr/ L:A Brucket sur Instagram : https://www.instagram.com/labruket/ Charlotte Huguet sur Instagram : https://www.instagram.com/charlottehuguet/?hl=fr Studio Be-pôles : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/05/02/le-studio-be-poles-bien-installe-dans-sa-boite-a-outils_6078841_4500055.html

Duration:01:22:05

Ask host to enable sharing for playback control

Marie-Paule Minchelli — Directrice du studio de création chez Eres — Écrin(s) de beauté, créativité et savoir-faire

1/19/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Il y a comme un air d’élégance qui se balade rive gauche… Du beau, du bon et du chic, voilà ce qui a convaincu Marie-Paule Minchelli à ancrer ses racines dans le 15e arrondissement. Dans son appartement typiquement haussmannien, c’est là qu’elle trouve ses ressources créatives, ses adresses de voyage ou encore le thème de son prochain dîner. La lumière y a toute son importance quand on sait que la directrice du studio de création chez Eres passe son temps à choisir entre couleurs et matières. Le 19M, nouveau berceau de la création et des savoir-faire du groupe Chanel est lui aussi inondé de lumière. C’est derrière ces grandes vitres que fusent les idées pour les prochaines collections de la marque de luxe de lingerie et de maillots de bain, le tout coordonné avec une grande précision par Marie-Paule. Avec une telle diversité de corps de métiers, ces grands espaces dotés d’innombrables boîtes d’échantillons de tissus et d’archives, son quotidien est digne d’un rêve pour tout créatif. Au détour d’une balade au Bon Marché, Marie-Paule nous partage ses écrins de beauté qui ponctuent ses journées. “Si je regarde un objet, je vais me rappeler de l’endroit où je l’ai acheté. Il faut qu’il y ait une histoire.” Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “Ma mère m’a toujours dit que je passais beaucoup de temps à mon travail donc il fallait que je fasse quelque chose qui me plaît.” “Je ne suis pas arrivée dans un endroit sans connaître la ville. Il faut que j’ai déjà scanné tout ce qu’il y a pour gagner du temps et passer un meilleur moment.” “Chaque collection est différente, je n’ai jamais l’impression de faire la même chose car il y a toujours de nouvelles idées à développer.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références et adresses : Marie-Paule sur Instagram @imetesoru : https://www.instagram.com/imetesoru/ Eres : www.eresparis.com Le Bon Marché : www.24s.com 24 Rue de Sèvres, Paris 75007 La Grande Épicerie : www.lagrandeepicerie.com/fr/ 38 Rue de Sèvres, Paris 75007 Rose Bakery : http://www.rosebakery.fr À propos du 19M : https://fr.fashionnetwork.com/news/Chanel-devoile-19m-le-nouveau-quartier-general-de-ses-metiers-d-art,1145954.html

Duration:01:26:11

Ask host to enable sharing for playback control

Eimear Ryan — Fondatrice d’Argot Studio — Façonner le futur du design grâce à la technologie

1/11/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Et si la technologie ouvrait de nouvelles voies créatives ? En s’intéressant de plus près aux modes de production, la jeune designeuse irlandaise Eimear Ryan s’est appropriée l’impression 3D pour fabriquer des objets. Avec Argot Studio, elle a réussi à faire converger l’artisanat, le design et l’innovation au service de codes esthétiques à la fois brutalistes et organiques. Si elle a commencé par des projets de scénographie, aujourd’hui elle se sert de ses connaissances de l’espace et du volume pour mettre en scène ses productions dans un univers onirique. C’est depuis son atelier à Ivry-sur-Seine aux airs de laboratoire digital hybridé à un white cube qu’elle édite ses propres créations : Argot Edit. Des vases aux lignes courbes, asymétriques, à la géométrie parfois radicale, texturées ou lisses, tout un champ antithétique pour évoquer ce qui caractérise au mieux son travail tourné vers la notion de contraste. Ancrée dans une logique de design responsable, elle se sert de matières biosourcées pour obtenir toute une variété de rendus. Eimear nous ouvre les portes de son atelier où elle façonne les contours d’un nouveau design. Aujourd’hui elle nous parle d’objets, mais de nouvelles échelles se dessinent au fil de cet entretien… “Je suis obsédée par le fait que la technologie mélangée avec l’artisanat et le design façonnent le futur.” Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “Pour les designers, je pense qu’on a tous le même problème : c’est très cher et difficile de trouver la bonne production.” “J’aime le contraste entre les formes brutalistes et un matériau.” “On n’a pas le choix, il faut trouver des solutions. Il y a beaucoup de choses positives et beaucoup d’espoir à mon sens.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Argot Edit : https://argotedit.com @argot_studio : https://www.instagram.com/argot_studio/ @argot_edit : https://www.instagram.com/argot_edit/ @annelisemichelson : https://www.instagram.com/annelisemichelson/ Kristen @sayhito_ : https://www.instagram.com/sayhito_/

Duration:00:41:03

Ask host to enable sharing for playback control

Julia Klante — Attachée de presse chez Klante — Faire de ses rencontres un métier de passion

1/5/2022
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Elle a fait de ses rencontres un métier. Julia Klante est attachée de relation presse et publique au sein de son agence éponyme. Situés dans le 1er arrondissement de la capitale, tout près des Tuileries, ses bureaux font office de lieu d’exposition où se mêlent des pièces d’artistes et du mobilier vintage. Son art de vivre a naturellement initié les fondements de son agence Klante. Elle imagine son travail comme une curation personnelle de talents, projets et institutions, parfois issus de domaines différents, qu’elle prend goût à associer. Son lieu de travail frôle la frontière du lieu de vie quotidien, un peu comme un appartement tout compte fait. Direction le 20 ͤ arrondissement, où elle passe l’autre moitié de son temps. Si elle n’est pas au vide-greniers en train de chiner des pièces des années 70, vous la trouverez sûrement à table de son restaurant préféré ou bien au marché du quartier. Pour Le Monde de Réuni, Julia nous partage un extrait de son quotidien exalté par des échanges autour de l’art, la gastronomie et le design. “Ce qui m’intéresse, c‘est de créer des rencontres et des synergies entre des talents, des projets et des institutions pour créer de nouvelles histoires.” Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “L’art de table correspond aussi à cette envie d’investir pour chez soi.” “C’est comme si j’étais un magazine où le but est que les projets coïncident ensemble.” “L’art de vivre correspond à une forme de qualité, ce n’est pas forcément du luxe.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : L’agence Klante : https://klante.co @klante_communication : https://www.instagram.com/klante_communication_/ David Giroire : http://davidgiroire.com Studio KO : http://www.studioko.fr Galerie Cinéma : https://galerie-cinema.com Scott and Co : https://scott-andco.com/about/ Technikart : https://www.technikart.com/produit/technikart-abonnement/ La junqueira : https://lajunqueira.org/residency/ La Romaine Editions : https://laromaine-editions.com Emile Degorce-Dumas : https://www.instagram.com/emiledegorcedumas/?hl=en Thyrse : https://www.instagram.com/thyrse.paris/?hl=en La Baroude : https://www.instagram.com/la_baroude/?hl=en Raphaël Giannesini : https://www.instagram.com/gia_viewing_room/?hl=en Stephane Mulliez : https://www.instagram.com/stephanemulliez/?hl=en Adresses : À la vierge : https://www.alavierge.com La Cave Michel https://www.instagram.com/lacaveamichel/?hl=en

Duration:01:09:07

Ask host to enable sharing for playback control

Valentine Cinier — Fondatrice des Éditions PAPIER – Pour un art de vivre en pleine conscience

12/29/2021
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Comme de nombreux Parisiens partis s’évader en quête de quiétude, Valentine Cinier a choisi Biarritz comme nouveau cadre de vie. Entre nature et culture, elle y a trouvé le terrain idéal pour réunir ses passions autour de sa micro-maison d’édition : les Éditions PAPIER. Cette journaliste indépendante déniche les plus belles adresses de restaurants, concepts gastronomiques, hôtels et balades en pleine nature qu’elle sélectionne avec soin au sein de ses éditions. À l’opposé des guides touristiques, ses éditions souhaitent mettre en avant une scène locale, au goût du jour, responsable et parfois cachée... Dans le fond comme dans la forme, PAPIER prend à contrepied l’industrie de l’édition en faisant contribuer des imprimeurs à quelques kilomètres de chez elle. En pleine réflexion sur ses habitudes de consommation, elle nous invite à redéfinir le sens du voyage. Avant de partir à l’autre bout de la terre, on oublie parfois que les plus beaux trésors se trouvent juste là, sous nos yeux. Cette âme curieuse nous invite donc dans son monde, partagé entre sa maison basque, son bureau et ses excursions quotidiennes. “J’ai toujours pensé le projet et les livres sur le long terme. Je n’offre pas de produits jetables dont les gens vont se lasser. J’aimerais qu’ils puissent se transmettre et s’ouvrir à différentes périodes de l’année avec autant de sens pour le lecteur.” Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : “Je pense vraiment que le lieu de vie peut enrichir sa façon de travailler. ” “Parfois au quotidien, il y a des déceptions comme dans toutes vies entrepreneuriales mais il y a surtout des victoires.” "Rien n'est 100% clean mais on dit toujours qu’en avoir conscience correspond à la moitié du chemin.” N’oubliez pas de suivre l’actualité de RÉUNI sur https://reuni.com ou sur notre page Instagram @reuni.co Enfin, le plus important : laissez-nous un avis sur Apple Podcast ou iTunes, 5 étoiles de préférence ; cela nous aide à faire connaître le podcast à plus de monde et contribue à l’évolution de l’aventure RÉUNI ! Merci de soutenir ce podcast et à bientôt pour un nouvel épisode ! Références : Valentine Cinier : http://valentinecinier.fr @valentinecinier : https://www.instagram.com/valentinecinier/ Les éditions PAPIER : https://editionspapier.fr Papier Pinard disponible : https://editionspapier.fr/pages/decouvrez-le-guide-pinard?_pos=2&_sid=f1dfe089a&_ss=r Épices Roellinger : http://www.epices-roellinger.com Hopaal : https://hopaal.com Cyril DENNERY : http://cyrildennery.com Ses adresses : Le Mood Café : https://moodcafe.fr Chéri Bibi : https://cheribibibiarritz.com Epoq : https://lefooding.com/restaurants/restaurant-epoq-biarritz Elements : https://lefooding.com/restaurants/restaurant-elements-bidart Caroe : https://www.caroe.fr

Duration:01:14:51

Ask host to enable sharing for playback control

Gaëlle Mancina, fondatrice de Sans Façon et scénographe pour le Club du souper, Le beau au coeur de la table

12/22/2021
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre. Gaëlle Mancina a eu plusieurs vies avant de devenir une référence dans les arts de la table. Arrivée à Paris pour devenir comédienne, elle est remarquée par un directeur de casting et devient mannequin. C’est en chinant pour son appartement qu’elle prend goût pour les objets anciens, qui peu à peu deviennent une obsession. Créative dans l’âme, elle commence à imaginer des dîners fantasques chez elle pour recevoir ses amis. Elle se découvre alors une véritable passion pour la scénographie et la vaisselle chinée et décide d’en faire son métier en concevant des dîners pour le Club du Souper et en créant sa propre marque de curation de vaisselle vintage, Sans Façon. Celle qui souhaite démocratiser le beau, nous emmène avec elle dans les coulisses d’un shooting où se mêlent nature et et nous décrit son quotidien dans le 3ème arrondissement de Paris où elle vit avec ses enfants, entourée d’amis artistes. 

Duration:00:49:10