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Arts & Culture Podcasts

Le Podcast qui part à la rencontre des créateurs, designers, architectes. Contact : letraitpodcast@gmail.com

Location:

France

Description:

Le Podcast qui part à la rencontre des créateurs, designers, architectes. Contact : letraitpodcast@gmail.com

Language:

French

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+33684463092


Episodes
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LE TRAIT - Episode 45 - Première d'atelier

4/1/2024
Une certaine idée de la "mode" Colette Maciet a travaillé comme couturière auprès des plus grands créateurs : Chanel, Karl Lagerfeld, Saint-Laurent, Givenchy, Galliano.... Un parcours singulier qu’elle raconte dans un livre « Haute couture » publié aux éditions Michel Lafon. Dans ce récit, elle nous entraîne dans l’envers du décor : celui des ateliers et de celles qu’on appelle communément « les petites mains »... Née en 1946 en Normandie à Quettreville-sur-Sienne, issue d’un milieu modeste, elle arrête l’école à 14 ans avec le certificat d’étude en poche, et sa mère lui demande alors de choisir entre la couture et la coiffure. Elle choisira la couture et entre chez Chanel au 31 rue Cambon en septembre 1960 comme apprentie : un épisode savoureux de l’ouvrage. Elle gravit le grand escalier mythique, intimidée, et quand elle ouvre la porte de l’atelier elle a un choc : elles sont toutes si vieilles, écrit-elle...Elle doit aussi utiliser le téléphone mais ne sait pas s’en servir...Elle est également très intimidée par Coco Chanel qui n’était pas toujours commode. Ce sera le début d’une longue passion. Elle raconte la hiérarchie d’un atelier de haute couture et sa volonté de gravir les échelons pour devenir « première main ». Tout est en effet hiérarchisé dans un atelier : apprentis, seconde main qualifiée, première main débutante, première main qualifiée, seconde d’atelier, enfin première d’atelier...Le graal. Colette Maciet devient première d'atelier en 1977 chez Hanae Mori, seule Japonaise à avoir obtenu le label haute couture en France. Comme l’écrit Ines de la Fressange dans la préface, dont Colette Maciet est restée proche depuis les années Chanel: « La première d’atelier reçoit les informations du couturier. C’est l’interlocutrice principale. C’est aussi la personne qui donne à chacun son travail dans l’atelier et attribue les modèles aux différentes personnes. Il faut comprendre le souhait du couturier, avoir la sensibilité pour l’imaginer et surtout le talent pour lui donner forme et parfois aussi proposer un détail que le couturier n’avait pas vu ... ». Colette Maciet raconte « l’âge d’or » de la mode, mais aussi la période qui a suivi, moins réjouissante pour les créateurs. « Pinault et Arnault se livrent à un partage des maisons. La haute couture ne relève plus de l’art mais du coup d’éclat », écrit-elle. L’ambiance change... On sent que l’auteur avait un respect infini pour Hubert de Givenchy et se désole qu’il soit désormais considéré comme un employé et pas un créateur. Givenchy est remplacé par John Galliano. Une certaine conception de la haute couture se termine alors, estime Colette Maciet. Constat que Colette Maciet réitère avec l’arrivée d’Alexander Mc Queen. La haute couture devient du marketing mais peut-elle s’ouvre-elle à un plus grand nombre (ou en donne-t-elle l’illusion avec le développement des produits dérivés). Colette Maciet rebondit chez Saint-Laurent qui a aussi beaucoup compté pour elle. Il décide également de mettre fin à sa carrière en 2002 dans un discours poignant «Cette époque n’est plus la nôtre. La création et le marketing ne font pas bon ménage»... Le récit est piquant, truffé d’anecdotes et reste un témoignage précieux sur une période révolue où la haute couture (devenu communément la mode) habillait tout au plus250 familles. https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:36:21

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LE TRAIT - Episode 44 - Gilles Clément

2/22/2024
Le goût de la terre avec Gilles Clément Jardinier, paysagiste, enseignant, écrivain... Gilles Clément, né en 1943, mène un combat incessant pour la nature et la protection de la diversité. Il porte la conviction qu’il faut cesser de vouloir maîtriser la nature à tout prix et respecter le comportement des espèces. Il a installé à Crozant dans la Creuse en 1977, sa maison « autonome » comme il le raconte dans l’épisode, mais aussi son laboratoire de jardinier. Il défend la dynamique du monde vivant et une intervention humaine limitée, peu ou pas de pesticides ou engrais. De formation ingénieur horticole et paysagiste (Institut national d'horticulture et du paysage à Angers), il regrette, en effet, qu’on lui ait appris avant tout « à tuer ». Sa conviction est qu’au lieu de cantonner les plantes dans un lieu précis afin d'organiser une création, le jardinier peut et doit faire plus confiance à la nature et accepter de lui laisser le « champ libre » ; les plantes trouvent naturellement les lieux qui leur conviennent le mieux. Il s’est fait connaître notamment par la réalisation du parc André-Citroën à Paris en collaboration avec Allain Provost, paysagiste, Patrick Berger et Jean-Paul Viguier architectes, inauguré en 1992 et l'exposition sur Le Jardin planétaire dont il a été commissaire en 1999 à la Grande halle de la Villette mais aussi avec ses nombreux écrits, œuvre à la fois théorique et littéraire. Gilles Clément a, en effet, développé plusieurs concepts dont il nous parle dans cet épisode notamment le « jardin en mouvement » « faire le plus possible avec, le moins possible contre » et le « jardin planétaire » : envisager la planète comme un brassage, un jardin sans mur mais néanmoins fini : les espèces et les gènes doivent circuler. La perte de connaissance du monde vivant l’inquiète particulièrement et il continue à s’investir inlassablement auprès des jeunes notamment pour transmettre son message et son goût de la nature et le respect des espèces. https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:53:42

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LE TRAIT - Episode 43 - Signé Pierre Minassian

11/13/2023
Signé Pierre Minassian Une petite cinquantaine, Pierre Minassian, air vif et toujours juvénile, est aujourd'hui l'un des grands noms de l'architecture (il a créé son agence AUM, à Lyon en 1999 seulement). S'attelant à ses débuts à la construction de maisons contemporaines ce qui n'était pas le plus couru à l'époque pour faire carrière, il impose très vite une vision très personnelle, moderne, et pose les fondements de ce qu'il appelle une architecture « vraie » : c'est-à-dire une « vraie » réponse aux problématiques d'un lieu. La signature Minassian est sans conteste une construction qui a cette qualité rare de se fondre parfaitement dans le paysage. Pierre Minassian s'attache particulièrement au respect du site et ne peut concevoir un projet sans étudier minutieusement la topographie et l'implantation. La patte Minassian est aussi liée à l'utilisation de matériaux bruts utilisés pour ce qu'ils sont. Pierre Minassian évoque singulièrement l'importance de la sensation du matériau et l'harmonie de la composition, la fluidité de l'ensemble. Il aime les projets qui ne sont pas forcément de grandes tailles mais qui ont une vertu architecturale. Il nourrit d'ailleurs une vision très ambitieuse de l'architecture à laquelle il prête un sens philosophique. L'âme, l'esprit du lieu sont très importants pour lui dans la conception du projet, un certain onirisme aussi. Diplômé en architecture et urbanisme (Lyon et Liverpool), fils d'architecte et issu du côté de sa mère d'exploitants forestiers, il s'inspire énormément des formes de la nature. On retrouve ces parti-pris dans des projets hors du commun : une maison sur un rocher, sur un lac (réalisée en 2011 et aujourd'hui classée Monument remarquable). Cela ne l'effraye pas mais l'enthousiasme plutôt davantage et on vient le chercher pour cela. Un livre retrace déjà son parcours ... LIVRE Pierre Minassian Dominique amouroux - AUM Pierre Minassian Bonne écoute ! VERBATIM J'aime que l'architecture soit une réponse, une réponse à ce qu'il se passe sur un site. Le point de départ de tout travail d'architecte, c'est la vision du site avant de poser le trait.. Nous sommes dans des métiers très techniques et la topographie doit être parfaitement maîtrisée Je me suis formé aux outils de l'ingénierie. On ne peut pas dessiner si on ne maîtrise pas cet aspect. On utilise des matériaux bruts qu'on essaye de ne pas transformer. On essaye de flatter le matériau par l'architecture. Dans un bâtiment, je veux une simplicité de lecture. Il doit y avoir une élégance du matériau qui est mise en œuvre. Cela est possible avec la sensation des matériaux. La construction d'une maison est beaucoup plus difficile qu'un bâtiment industriel. Pour moi le sujet le plus difficile en architecture est la maison. Le béton est le meilleur matériau d'expression architecturale et sculpturale. https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:48:05

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LE TRAIT - Episode 42 - Maison Leleu

8/29/2023
La maison Leleu : un roman français Il faut rencontrer Alexia Leleu, 4è génération, pour entendre l’histoire totalement rocambolesque de sa famille, à l’origine d’une des plus grandes réussites de l’art déco entre 1910 et 1973. Alexia Leleu, quadra pétillante et ultra déterminée, y joue un rôle absolument majeur puisque c’est elle qui relancera la Maison Leleu en 2017 alors qu’elle mène une belle carrière dans l’industrie pharmaceutique. Originaire de Boulogne-sur-Mer, son arrière-grand-père Jules Leleu est ébéniste mais il va très vite devenir l'un des pionniers de l’art déco. Il remporte le premier prix de l’Exposition universelle de 1925 ; ce qui le propulse. Il s’installe à Paris et devient un des grands ensemblier décorateur. Le loup ailé, emblème de la maison, s'inscrit dans l'histoire de la Haute Décoration française. Ainsi, la Maison Leleu a décoré le paquebot Normandie, Le France, l’Elysée, des ambassades, les intérieurs des personnalités de l'époque. De nombreuses pièces sont aujourd’hui exposées dans les musées en France et à l’étranger. Il est difficile d’imaginer qu’une telle réussite puisse s’éteindre du jour au lendemain mais c’est néanmoins ce qu’il se produit en 1973 à la suite de la commande impayée du Shah d’Iran qui avait mobilisé pendant trois ans la maison Leleu (de pair avec la Maison Jansen) pour les fêtes de Persépolis (1971) célébrant les 2500 ans de l’empire perse dans le faste en présence de toutes les têtes couronnées, présidents et chefs de gouvernement. L’entreprise est contrainte de mettre la clef sous la porte (de même d’ailleurs que Jansen). Alexia Leleu n’a jamais rien su de cette histoire familiale, secret de famille douloureux et enfoui. Aucun membre de sa famille ne racontait l’histoire de la Maison Leleu tout en vivant dans les meubles des grandes heures de la maison. Un jour, vous découvrirez à quelle occasion en écoutant l'épisode, elle décide d’en savoir plus et se plonge dans les bibliothèques d’archives. Elle contacte une ancienne collaboratrice de son grand-père Jean : Françoise Siriex. Cette rencontre sera déterminante car Françoise Siriex a conservé toutes les archives de l’entreprise qu’elle avait récupérer dans les poubelles des ateliers de la rue Saint-Sabin (11e)... La précieuse collaboratrice les confie à Alexia Leleu et l’histoire peut recommencer. Sans une once de doute, Alexia abandonne son métier et tente de reconstruire l’histoire familiale. Elle décide tout de même de s’inscrire dans une formation aux métiers de l’art à l’école Boulle pour compléter son cursus. Le souhait d’Alexia est de sauvegarder les lignes et les éléments « signatures » de Leleu mais de les repenser avec une touche contemporaine. Le pari d’Alexia Leleu semble réussi. C’est à nouveau une maison recherchée pour son raffinement et ses lignes intemporelles. Chaque pièce est signée, authentifiée, numérotée. La maison est présente dans le mobilier, les luminaires, les tapisseries et les tapis. Alexia Leleu raconte cette incroyable histoire au Trait. Bonne écoute ! PS : Cet épisode entre en résonnance avec le tout premier épisode du Trait avec Anne Bony, historienne du design, qui a une nette préférence pour les créations du début du XXè siècle. A écouter ou réécouter. https://letraitpodcast.paris/

Duration:01:05:23

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LE TRAIT - Episode 41 - Sylvie Lancrenon, traqueuse de Beauté

7/11/2023
Dans le viseur de Sylvie Lancrenon Elle plante ses yeux dans les vôtres et essaye de vous percer à jour. Blonde, menue, l'œil brillant et rieur, discrète, Sylvie Lancrenon, la photographe préférée des personnalités – elle a photographié les plus grands ; des clichés devenus des classiques pour la plupart – vous aborde avec beaucoup de naturel et une grande gentillesse. C'est, elle, d'habitude qui crée une atmosphère propice... Sylvie Lancrenon n'aime pas les studios. Elle photographie en mouvement, à l'instinct...comme des scènes de cinéma. « Comme au cinéma » est d'ailleurs le titre qu'elle a choisi pour sa dernière exposition de photo Galerie Vellutini (Paris 6e), qui s'est déroulée en début d'année. Elle a exposé une trentaine de photos de personnalités du cinéma (Bellucci, Huppert..) toutes d'un esthétisme fou. Il faut dire que Sylvie Lancrenon, qui a commencé comme photographe de plateau à 18 ans avec Claude Lellouch, aime avant tout raconter des histoires. Elle pense ses clichés comme des scènes de cinéma. On vient la chercher pour cela. Il faut que cela aille vite ; elle capte l'instant. On se souvient de la photo d'Emmanuel Béart, nue dans l'eau, un matin à l'aube qui a fait la couverture du magazine Elle et qui est restée dans les esprits, célébrant le corps des femmes et leur beauté. Il y en a eu beaucoup d'autres que l'on peut retrouver dans l'ouvrage « Ombres et lumières » publié en 2021 (Albin Michel). Si elle a le talent de saisir la fugacité d'un moment, Sylvie Lancrenon travaille énormément ses prises de vue. Elle raconte au Trait ses partis pris, son goût de la beauté et la liberté qu'elle s'octroie désormais de choisir ses « sujets », les aimer pour sublimer en traqueuse de beauté, à la recherche d'une certaine vérité. https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:45:08

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LE TRAIT - Episode 40 - Sophie Dries

5/30/2023
Sophie Dries : l'audacieuse La jeune designer et architecte Sophie Dries a reçu Le Trait dans son appartement showroom du boulevard Beaumarchais à Paris dans le 11e arrondissement. Affectée d'un gros rhume et en partance pour New-York, Sophie Dries prend néanmoins le temps de la rencontre. Elle se prête à l'exercice avec une totale bienveillance et un sourire inaltérable. Dans son intérieur, on comprend très vite que Sophie, lauréate du prix Coup de cœur des AD & Land Rover Awards 2022, n'aime rien tant que l'expérimentation et la recherche notamment sur les matières. Après 5 ans passés au sein de trois grandes agences parisiennes (Pierre Yovanovitch, Christian Liaigre, Jean Nouvel), Sophie n'hésite pas à créer ses propres pièces pour elle-même et ses clients. Sophie Dries a notamment décoré la boutique Roger Vivier, Arturo Arita ...Sophie n’aime rien tant que rentrer dans un univers et faire une proposition inédite. D'origine franco-algérienne, Kabyle plus précisément, Sophie Dries, mélange les époques et les styles. Diplômée de l'ENSA Paris-Malaquais, elle a également suivi un cursus en design à l'université Alvar Aalto à Helsinki. L’architecte est aujourd'hui à la tête de sa propre agence avec un bureau à Paris, un autre à Milan. Elle fait incontestablement partie des créatrices à suivre… Verbatim « Les études d’architecture en France ne sont pas du tout comme les études dans le monde anglo-saxons où il y a plus de moyens. J’ai voulu compléter par un cursus en Scandinavie. Il y a beaucoup d’ateliers pour exposer, donner aux objets une réalité dans le monde de l’industrie, les produire... » « J’ai monté mon studio à 27 ans en solo mais ce n’était pas du tout facile. Ce sont des doutes tout le temps, aujourd’hui encore ! ... » « Pas facile d’être une femme dans un milieu masculin notamment sur un chantier ... mais quand on gagne le respect, on est plus respecté que les hommes ! ». « Il faut assumer que la décoration c’est Paris désormais. Il y a plus de décorateurs à Paris que dans aucune autre ville du monde ». « Décorer une boutique pour quelqu’un, c’est presque dresser un portrait... » Par ordre d’apparition, voici les noms des personnes citées au cours de l’interview, et tout d’abord le lien vers le reportage réalisé par AD magazine sur l’appartement – showroom de Sophie Dries : https://www.admagazine.fr/video/watch/dans-lappartement-de-sophie-dries Alvar Aato Jean Nouvel Pierre Yovanovitch Christian Liaigre Galerie Giustini Stagetti à Rome Galerie Nilufar à Milan Jean-Michel Frank Arturo Arita – Fleuriste Michel Vivien – Chausseur Marc Leschelier (architecte et sculpteur, compagnon de S. Dries, l’homme derrière la femme) Trame Paris – Editeur Collectif Poush Max Lamb Gaetano Pesce Léo Orta Wendy Andreu https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:45:27

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LE TRAIT - Episode 39 - Hot'ELLE

4/19/2023
Hot'Elle C'est la première fois qu'un magazine se lance dans l'hôtellerie. « Elle » a désormais son hôtel à Paris, près de l'Arc-de-triomphe. Une jolie bâtisse discrète nichée dans le 17e arrondissement, rue Brey, et une grande porte en bois qui permet d'accéder à « Maison Elle », autrefois l'hôtel Flanelles ...après avoir sonné. Un bar intimiste, une grande bibliothèque-cheminée dans les tons noirs et gris enveloppés de lumières indirectes. Un boutique-hôtel cosy de 25 chambres et suites, où il est aussi possible aussi de venir simplement prendre un thé et une pâtisserie-maison (Nicolas Paciello), faire son cours de Yoga (Nathalie Fauquette), se rendre au spa (avec les marques docteur Hauschka). Et ultérieurement, un lieu de rencontres et d'évènements et des collaborations avec des designers (boutique). Tout est dit de l'« expérience » Maison « Elle » qu'ont souhaité Anne Billaz, pdg de Lagardere Active Entreprises et Pascal Donnat, pdg de Valotel. Mais c'est Pascal Donnat qui a d'abord sollicité Lagardère. Cela n'allait pas de soi. Comme hôtelier, il a eu envie de faire du « cobranding » avec une marque connue du grand public et « Elle » lui paraissait tout indiquée. Il a fallu convaincre le groupe Lagardère, parce que transformer une marque de magazine a fortiori déjà forte comme « Elle » en une marque d'hôtels reste un défi de taille. Le projet a mis quelques années pour voir le jour. En s'adressant à « Elle », Pascal Donnat mobilisait les valeurs du magazine : le combat en faveur des droits des femmes mais aussi la diffusion de l'art de vivre français, le mythe de la parisienne insolente, chic mais décontractée. L'iconographie le rappelle. « Elle hospitality » a fait appel à Laurent Bardet (Agence Laurent et Laurence). Maison Elle a vocation à s'étendre, Amsterdam, Bruxelles. « Elle hospitality » souhaite également ouvrir des « Elle hôtels » (gamme supérieure) notamment au Mexique prochainement, en Chine. Une façon de diffuser l'esprit français. Dans cette épisode, Anne Billaz et Pascal Donnat nous racontent avec une émotion non-feinte et un enthousiasme communicatif l'aventure Maison Elle... Verbatim « Et si Elle était une marque d'hôtel : à quoi cela pourrait ressembler ? » « Un magazine rentre dans votre intimité. « Elle » est très proche de ses lecteurs. L'expérience hôtelière c'est cette même expérience d'intimité. Il fallait créer des liens avec le magazine ». « En effet, les boutiques-hôtel, c'est tendance. « Maison Elle » ; c'est surtout un établissement pas trop grand, pas trop bruyant qui prend soin de nous quand on voyage. Le choix du mot « maison » n'est pas un hasard ». « Au départ, on se disait que, pour les choix des designers, on voulait des noms .... Mais finalement, « Elle » est déjà une marque très forte. On s'est rendu compte qu'on avait plutôt besoin de designers qui pourraient traduire nos valeurs au travers du design. « Maison Elle » n'est pas l'hôtel de tel designer, mais bien Maison Elle. @ellefr @maisonelleparisetoile @drhauschka.fr @nicolaspaciello @cinqsensparis @nathaliefauquetteyoga https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:52:51

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LE TRAIT - Episode 38 - Claude Courtecuisse

3/14/2023
Claude Courtecuisse Il nous fallait réparer l'injustice qui fait de Claude Courtecuisse, 80 ans passés, le contemporain de Raymond Loewy et Roger Talon, une personnalité importante de l'histoire du design mais qui reste étrangement absent des ouvrages traitant de l'histoire du design des objets. Son nom a néanmoins été récemment évoqué avec la réédition par Monoprix de ses créations culte. L'enseigne souhaitait rééditer son fauteuil Apollo conçu pour Prisunic à une époque où, sous l'impulsion de Denise Fayolle, Prisunic faisait alors la promotion du « Beau au prix du laid ». Claude Courtecuisse a commencé sa carrière en concevant un fauteuil léger et résistant en carton cinq ans avant Franck Gehry. Son père tenait une petite usine de carton et cette matière dit-il, lui était familière. Un succès immédiat ! C'est encore lui qui, dix-sept ans avant Philippe Starck, crée la première chaise en plastique transparent. Esprit alerte et toujours branché sur son époque, Claude Courtecuisse a une réflexion intéressante à livrer sur le design et l'art, ou plutôt les deux à la fois car il pense les démarches liées... "Ma formation artistique incluait beaucoup d'expressions plastiques, la sculpture, le dessin [...], j'étais dans l'option architecture d'intérieur, avec tout un travail sur l'espace [...] nous avions des rencontres avec des intervenants tels que des architectes, des artistes et des designers. Sans parler de ma nature gémellaire qui me poussait à explorer des territoires différents." nous dit Claude Courtecuisse qui se consacra aussi au rôle d'enseignant en design. Bonne écoute. https://letraitpodcast.paris/

Duration:01:01:35

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LE TRAIT - Episode 37 - The place to B... Boulle

2/18/2023
The place to B... Boulle Un nom qui claque : SCORDINO. Une caractéristique : passionné. Le directeur de l’école Boulle, en poste depuis deux ans, raconte dans cet épisode, sa fierté d’être à la tête d’une école plus que centenaire qui forme aujourd’hui aux métiers de l’art et du design. Créée près du faubourg Saint-Antoine à Paris rue de Reuilly dans le 12e arrondissement en 1886, elle porte le nom de André-Charles Boulle, ébéniste de Louis XIV. Boulle, qui dépend de la ville de Paris, a le statut juridique d'un lycée technique et aussi celui d'une école supérieure d'arts appliqués. Il est possible de rejoindre l’école avant le bac ou en post-bac aux termes d’une sélection draconienne. Laurent Scordino explique néanmoins que Boulle cherche avant tout des personnalités, des élèves qui ont déjà leur univers plutôt que l’excellence du dossier scolaire même si les résultats scolaires comptent. À noter que le dessin à la main reste très important dans la formation, mais Laurent Scordino estime qu’il est possible d’en apprendre les techniques et de très bien s’en sortir. Prestigieuse mais souvent méconnue ou cantonnée dans les esprits à l’ébénisterie, l’école se donne pour mission de mêler tradition et novation, préservation des métiers (joaillerie, gravure, tapisserie, ébénisterie...), acquisition d’un savoir-faire de haut niveau et adaptation aux problématiques actuelles sans oublier la créativité....Artiste, artisan ou designer, les frontières sont parfois poreuses mais, pour Laurent Scordino, un boulliste est avant tout un artisan même s’il peut devenir un designer ou un artiste... https://ecole-boulle.org/ https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:45:44

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LE TRAIT - Episode 36 - La vie d'artiste de Catherine M

1/9/2023
La vie d’Artiste de Catherine M Le naturel de Catherine Millet est désarmant : un air discret mais déterminé, une simplicité non feinte, un petit côté aussi Sagan qu’elle adore, le même regard affûté, un petit gabarit, une certaine autorité sans en avoir l’air... Quelqu’un qui aurait beaucoup vécu et observé. Une amoureuse de la littérature mêlée à un goût viscéral pour la liberté mais aussi de la jouissance et de l’émotion esthétique... Son désir originel très tôt formulé était de vivre auprès des artistes... « Mes rêves m’avaient transportée trop loin pour que je me contente d’espérer réussir mon bac, faire des études et ainsi de suite... », écrit-elle dans son dernier ouvrage très joliment écrit « Commencements ». Elle raconte son histoire : celle d’une jeune fille modeste de banlieue dont le goût pour la littérature l’a conduit (il faut se replacer dans le contexte des années 50) à Saint-Germain des prés dans l’emblématique 6e arrondissement de Paris grâce à un homme qui comptera beaucoup, son premier compagnon, Daniel Templon (incontournable galeriste et marchand d’art contemporain, basé à Paris, Bruxelles et New York). Catherine Millet connue du grand public pour son livre «La vie sexuelle de Catherine M», dont la sortie, en 2001, a été fracassante (une femme racontant sans fioritures son libertinage) estime que l'ambition intellectuelle est étroitement liée à une ambition sociale. Catherine Millet est aussi la cofondatrice de la revue « Art Press » créée il y a tout juste 50 ans, et dont elle est toujours à la tête. Un magazine devenu une référence dans le milieu de l’art. Catherine Millet est une théoricienne importante de l’art contemporain. Elle nous livre ses réflexions sur l’art... Les artistes cités au cours de l'interview sont : Le peintre Sam Szafran Le réalisateur Albert Serra Les plasticiennes Jeanne Vicéral et Paula Rego L'écrivain et compagnon de Catherine Millet : Jacques Henric Les galeries citées sont : La galerie Daniel Templon La galerie Lelong La galerie Maeght La galerie Gagosian La galerie Suzanne Tarasiève et toutes les galeries à découvrir lors de vos balades dans le quartier du Marais à Paris. https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:57:42

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LE TRAIT - Episode 35 - Like an IT Girl !!

12/9/2022
Like an IT Girl !! Pour ce nouvel épisode, nous vous entraînons dans les bureaux de la jeune marque française : « The Socialite Family » pour une conversation rythmée avec Constance Gennari, la fondatrice et Marianne Gosset, directrice générale de la marque. Ce qui frappe au premier abord, c’est l’enthousiasme et la passion qui les habitent toutes deux quand elles évoquent leurs projets pour la marque. Elles ont indéniablement la flamme... The « Socialite family » est une vraie success story. Constance Gennari la fondatrice était journaliste quand elle décide de lancer un blog : le site présente d’ailleurs toujours l’intérieur de familles « smart » and « cool ». Issue d’une mère française (antiquaire) et d'un père milanais, Constance Gennari a vite été rattrapée par son envie de choisir des objets mais aussi créer, d’apposer sa pâte. Ainsi « The Socialite » est devenu créateur d’objets, inspirés par Constance Gennari devenue entre-temps directrice artistique mais aussi designer... Elle nous raconte sa nouvelle vie d'entrepreneuse intrépide. Bonne écoute. PS : Au cours de cet épisode, on évoque les designers suivants : Marcel Breuer (1902-1981), reportez-vous aux épisodes n°1 & 2 Michel Ducaroy (1925-2009), reportez-vous à l'épisode n°17 https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:52:29

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LE TRAIT - Episode 34 - Un design poétique fait main

11/21/2022
Pour un design poétique fait main ! Le studio de design de Jean-Marc Gady nous accueille dans ses locaux du 11è arrondissement, à 2 pas de l’école Bleue où il s’est formé. Après un début en tant que directeur artistique chez Louis Vuitton, Jean-Marc Gady crée son studio en 2006. Appelé à rejoindre le siège américain d'Apple en 2016, l’agence est prise en main par Emilie André. « Proposer des réponses émotionnelles à des questions rationnelles » est le crédo de l’agence. Leur marque de fabrique revendique une forme de poésie en faisant souvent le choix de travailler avec des professionnels des métiers d’art. Emilie André et Jean-Marc Gady se définiraient volontiers comme des artisans de la création animés par la passion des matériaux... Un studio inspirant qui gagne à être découvert. Bonne écoute. Liens : https://jeanmarcgady.com/ Les épisodes du Trait cités au cours de l'interview : Numéro 4 : Barbara Coignet à la tête de l’agence @1.618 défend le nouveau luxe responsable. Numéro 10 : Frédérique Pain présente l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI). Numéro 12 : Quentin Hirsinger de la matériauthèque @materio_fr raconte des histoires de rencontre entre les créateurs et la matière. Numéro 25 : Martin Pietri, dirige 4 manufactures d’Art qui cumulent plus de 400 années de savoir-faire. https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:40:47

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LE TRAIT - Episode 33 - Atelier Du Pont

10/11/2022
L’Architecture du lien. L’agence est finalement devenue l’atelier du pont... Le hasard initial (la rue où l’agence se trouvait et le pont qui enjambe le Canal Saint-Martin où les collaborateurs se retrouvaient pour boire un verre) a rapidement fait sens : pont qui incarne le lien, un écosystème, une attitude transversale sur le métier, l’envie de reconnecter aussi. La spécificité de l’agence créée il y a 25 ans par Anne-Cécile Comar, Philippe Croisier et Stéphane Pertusier aujourd’hui décédé, est en effet de penser le bâtiment dans son lien à un paysage, à la nature environnante en privilégiant le savoir-faire traditionnel, les matières premières locales et aussi comme le dit joliment Philippe Croisier « le génie du lieu » : « nous n’avons pas de réponse prédéfinie. Chaque projet nous permet d’explorer de nouvelles voies, d’autres modalités ». L’agence se pense comme un laboratoire au service de petits projets comme une extension pour un pavillon parisien, ou de plus grands comme le siège de l’Agence Spatiale Européenne... Liens : https://www.atelierdupont.fr/ https://www.academie-fratellini.com/ Sur Patrick Bouchain : https://information.tv5monde.com/video/architecture-pour-patrick-bouchain-est-presque-tous-architectes-car-est-tous-habitants https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:49:01

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LE TRAIT - Episode 32 - Une Good Life, sinon rien !

9/13/2022
Une Good Life, sinon rien ! Le Trait a demandé à Giovanna Castelli, ce qu'était pour elle une "Good life", une vie réussie, suffisamment bonne ? Toute tentative de définition reste assez personnelle mais Giovanna étant la rédactrice en cheffe du magazine "The Good Life", il nous a semblé qu’elle était bien placée pour répondre à cette difficile question... The Good Life fait partie des titres de presse avec IDEAT et DIM DAM DOM, conçus par Laurent blanc et son épouse Anne-France (décédée en juin 2019), avec l'envie de créer des titres qui parlent d'ailleurs et de beau, conçus quasi comme des objets de déco. Le contenu s'adresse plutôt aux CSP+ ; un parti pris assumé. Giovanna évoque aussi sans détour les orientations futures du magazine et les enjeux actuels : le coût du papier qui a fortement alourdi la facture mais aussi la réflexion autour du design, des enjeux environnementaux et du consumérisme des marques qui s’exprime notamment dans les publicités du magazine. Sites internet: https://thegoodlife.thegoodhub.com/ https://ideat.thegoodhub.com/ https://dimdamdom.thegoodhub.com/ Références : Livre : The Good Life de Jay Mc Inerney Chanson : La belle vie de Sacha Distel https://letraitpodcast.paris/

Duration:00:42:12

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LE TRAIT - Episode 31 - Peau neuve pour Intramuros

7/5/2022
Créé en 1985, le magazine Intramuros est une référence pour le design. Le Trait a rencontré le nouveau directeur de publication, le journaliste Frédéric Marty, lui-même passionné de design, qui entend donner une nouvelle impulsion au titre, notamment en s'aidant du duo de designer-créateur, Frédéric et Catherine Sofia, auteur, entre autres, de la réinterprétation des mythiques chaises du jardin du Luxembourg, pour le fabricant Fermob. Le trio, sans oublier l'équipe de rédaction menée par l'emblématique Nathalie Degardin, entend relooker le plus intello des magazines de design. Frédéric Marty et Frédéric Sofia nous racontent leur vision du design d'aujourd'hui et surtout leur approche pour ouvrir Intramuros au plus grand nombre... "le design est partout", nous disent-ils, "il peut donc s'adresser à tout le monde." En kiosque, le numéro 212 est le second numéro de cet exercice de style. Au menu : des histoires de design et de designer. Rafraîchissant !! Sites internet: https://intramuros.fr/ https://fredericsofia.com/ Dans cet épisode, on reparle d'Andrée Putman (à qui nous avons consacré l'épisode 23) avec qui, Frédéric Sofia, fit une rencontre déterminante. #intramuros #habitat #fermob https://letraitpodcast.paris/

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LE TRAIT - Episode 30 - Million Dollar Sophie

6/5/2022
Million dollar Sophie Sophie d'Agon (un nom d'emprunt en hommage à la Normandie de son enfance) est devenue créatrice de bijoux à la quarantaine après un long passage dans le monde du luxe : Hermès, Prada, Saint-Laurent... Brune pétillante et passionnée, Sophie raconte sa vingtaine d'années aux côtés de grands designers jusqu'au grand saut qui l'amène à ouvrir sa boutique en ligne, dans un métier tout nouveau pour elle. Florissante, la marque Sophie d'Agon, positionnée sur une joaillerie éthique, proposée à un prix juste , se vend plutôt bien : 1 million d'euros de chiffre d'affaires pour son cinquième exercice et désormais une première vitrine dans le Marais. A l'aube de sa première levée de fonds, découvrez l'histoire inspirante d'une entrepreneuse convertie... www.sophiedagon.com Influenceuses citées : Sabina Socol, Marine Dauchez Artistes citées lors de l'épisode : Nina Kolchitskaia, Loulou Tappin https://letraitpodcast.paris/

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LE TRAIT - Episode 29 - Alain Gilles, Designer Bankable

5/13/2022
Designer Bankable Alain Gilles a emprunté des chemins de traverse avant de se lancer dans le design. Il débute en effet dans la finance où il s'ennuie quelques années avant d'assumer sa part créative : peut-être un atavisme familial. Il évoque sa grand-mère l'actrice belge Denise Volny (1904-1997). Alain Gilles retourne assez tardivement sur les bancs de l'école à plein temps, à 32 ans, et choisit l'école de design industriel basée à Valenciennes qui correspondait bien à son souci mêlé de fonctionnalité dans le beau. Très vite repéré et embauché avant la sortie d'école par l'agence d'architecture belge « Quinze et Milan », il devient l'assistant de l'architecte Arne Quinze puis prend en charge la partie mobilier. Il se lance finalement à son compte en 2007 afin de donner corps à ses envies de création rencontrant très vite le succès (tables Big Table et Tectonic). Alain Gilles travaille aujourd'hui tant avec de grands noms que des plus jeunes qu'il a à cœur d'accompagner. Présent à notre micro, Christophe Busti de la Faïencerie de Charolles évoque avec chaleur la relation qui le lie à Alain Gilles, designer mais également consultant... Bonne écoute. Marques et Designer évoqué.e.s au cours de l'épisode : Charlotte Perriand - Architecte et designer française (1903-1999) Arne Quinze - Artiste belge (1971) Marteen Van Severen - Designer belge (1956-2005) Bonaldo - Maison d'édition italienne Qui est Paul - Maison d'édition française Buzzispace - Maison d'édition belge La Faïencerie de Charolles - Maison d'édition française Episode du Trait évoqué : Episode numéro 14, Designer en service commandé avec l'agence 5.5 https://letraitpodcast.paris/

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LE TRAIT - Episode 28 - Un métier en Or... et Argent !

4/14/2022
Issu d’une famille de viticulteurs, le quadra Jean-Pierre Cottet-Dubreuil a développé très tôt le goût des beaux objets et de façon singulière : les couverts en argent que sa mère sortait lors de grandes occasions, une sorte de Madeleine de Proust dont il a fait un métier : Jean-Pierre Cottet-Dubreuil est aujourd’hui un des derniers orfèvres installé dans le Marais. Il a repris l’orfèvrerie Richard Orfèvre il y a une dizaine d’années après l’obtention de deux CAP (bijoutier et orfèvrerie). Dans cet épisode, Jean-Pierre Cottet-Dubreuil raconte qu’il se passionnait, enfant, à ranger les couverts par modèles, poinçons, formes … et lorsqu’il visitait Paris, il passait son temps à parcourir les boutiques liées à l’art de la table et notamment Christofle où il débutera quelques années plus tard, avant de rejoindre la maison Richard. Il défend avec force et attachement l’artisanat car pour lui, le luxe, c’est de détenir un objet d’artisan qu’on utiliserait au quotidien comme les objets d’orfèvre... Au cours de cet épisode, sont cités les marques et les designers suivants : Cristofle, Puiforcat, Odiot, La maison Nicolas Marischael. Le groupe Richemont, quelques-unes de ses marques, et sa Fondation Michelangelo et le guide d’artisans Homo Faber. La Fondation Bettencourt Schueller. Les designers Studio 5.5 (voir épisode numéro 14), et la créatrice Ruth Gurvich. https://letraitpodcast.paris/

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LE TRAIT - Episode 27 - Le soft POWER du Luxe

3/19/2022
Playdoyer pour le luxe Bruno Lavagna livre un livre original et passionné consacré à la géopolitique du luxe. Le secteur du luxe reste un secteur en forte croissance (1300 milliards d’euros d’ici 2025. Un consommateur sur deux sera chinois). La France en particulier y occupe une place à part grâce notamment au Comité Colbert, crée en 1954. Les principaux groupes mondiaux sont français (Kering, Hermès, L’Oréal, LVMH, Chanel...) mais la Chine par exemple investit également le monde du luxe. Le monde du luxe est parfois malmené à raison (consumérisme, impact carbone...) mais Bruno Lavagna entend lui redonner ses lettres de noblesse ; il insiste sur le fait que le luxe participe fortement au rayonnement des grandes puissances dans le monde. Bruno Lavagna évoque un instrument de soft power, un outil de la diplomatie et d’influence et un monde qui doit sans cesse se renouveler et se réinventer. Il décrit un monde du luxe ancré dans chaque histoire nationale en dépit de la mondialisation et réussit d'ailleurs dans cet ouvrage à retracer des récits nationaux en partant d’une analyse historique. Le luxe est un acteur des relations internationales mais en dépend aussi fortement. On a reproché récemment à la Fédération de la haute couture de publier un communiqué trop timide s’agissant de la guerre menée par la Russie en Ukraine... En complément de cet épisode, nous vous invitons à écouter ou réécouter l’épisode numéro 4 consacré au Nouveau Luxe enregistré avec Barbara Coignet de l’agence 1.618 Références : «Géopolitique du luxe», Bruno Lavagna, Eyrolles. 180 pages. 17,90 euros. https://letraitpodcast.paris/

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LE TRAIT - Episode 26 - Sophie Gachet, en Mode Good Cop !

2/18/2022
Le goût de Paris : conversation avec Sophie Gachet Ancienne grand reporter à Elle Magazine, Sophie Gachet, blonde lumineuse et ultra sympathique, a couru les « fashion weeks » pendant près de vingt ans. Elle a choisi de se consacrer à l’écriture ; un choix encouragé, notamment, par l’immense succès en France et à l’étranger de l’ouvrage « La Parisienne » écrit avec Inès de la Fressange en 2010 et réédité à plusieurs reprises. Plus récemment, elles ont également publié avec Olga Sekulic un livre intitulé « Le bonheur ; c’est les autres ! » prenant le contrepied de Sartre pour proposer un guide de développement collectif, efficace et réconfortant en période de pandémie. Sophie Gachet nous raconte dans cette épisode son parcours ; de Genève où elle est née, à Paris en passant par New-York, ses premiers pas à Elle et le virage qu’elle a pris plus récemment. Elle nous raconte comment elle voit la parisienne ; mythe parfois fantasmé ; mais pas tant que cela, estime-t-elle. Être parisienne ; c’est avant tout un état d’esprit et une grande liberté. Et aussi la liberté de faire des « fashion » faux pas...car pour Sophie Gachet, le mauvais goût peut aussi être stylé. Sophie Gachet a vécu l’évolution du monde de la mode vers l’écoresponsabilité ; un horizon indépassable aujourd’hui même s’il reste encore beaucoup à effectuer... Bonne écoute. Les designers cités pendant cet épisode sont : Virgil Abloh Albert Elbaz Thierry Mugler Roland Mouret Les ouvrages cosignés par Sophie Gachet sont publiés aux éditions Flammarion. Merci à la Brasserie "Madame Rêve" pour son accueil. https://letraitpodcast.paris/

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