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FranceFineArt revue culturelle sur le Web, reportages photographiques, articles, vidéo, son, interviews, expositions galeries et musées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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FranceFineArt revue culturelle sur le Web, reportages photographiques, articles, vidéo, son, interviews, expositions galeries et musées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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French


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🔊 “Tamara Kostianovsky” la chair du monde au musée de la Chasse et de la Nature, Paris du 23 avril au 3 novembre 2024

4/26/2024
“Tamara Kostianovsky” la chair du monde au musée de la Chasse et de la Nature, Paris du 23 avril au 3 novembre 2024 Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 14’17, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/04/30/3535_tamara-kostianovsky_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/ Communiqué de presse Commissaire de l’exposition : Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature Du 23 avril au 03 novembre 2024, le Musée de la Chasse et de la Nature présente la première grande exposition en France de l’artiste Tamara Kostianovsky. L’upcycling comme expression du monde. Avec subtilité et force, son travail artistique explore des thèmes complexes tels que la mémoire, la violence, la colonisation, l’évanescence de la vie, les connexions entre le corps humain et la nature. Son travail de sculptrice s’exprime dans des installations qui utilisent des matériaux inhabituels, notamment des vêtements usagés et des textiles mis au rebut, pour explorer des idées liées à la fragilité de l’existence et à la relation entre la chair et notre environnement. Elle conçoit de véritables trompe-l’oeil d’une beauté saisissante, mais trompeuse, où l’oeuvre oscille entre fascination et répulsion. En explorant des thèmes profonds et universels à travers une utilisation innovante de matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky a gagné une place singulière dans le monde de l’art contemporain, captivant les spectateurs avec ses oeuvres chargées de sens et d’émotion. Pour sa première exposition personnelle dans un musée français, près de trente oeuvres ont été soigneusement sélectionnées et intégrées au sein de la salle d’exposition et du parcours permanent, mettant en lumière toute la diversité de son oeuvre. Entre souches d’arbre, oiseaux exotiques et carcasses de textile… La salle d’exposition est une carte blanche offerte à l’artiste. Elle invite le visiteur à une balade en forêt, où les arbres et les souches qui y ont pris racine sont faits de vêtements recyclés, métamorphosés. Pour cette installation exceptionnelle, Tamara Kostianovsky a créé une oeuvre monumentale inédite. Dans le salon de compagnie, entre les toiles de Chardin et de Desportes, des oiseaux de tissus se posent sur les murs de damas de velours prune. Dans l’antichambre, le visiteur découvre d’imposantes carcasses de textiles, troublantes et dérangeantes par les tensions qu’elles produisent, agissant entre beauté et violence, entre raffinement et férocité. L’artiste explique : « La série représente des carcasses qui se transforment en végétation, devenant des capsules qui hébergent des oiseaux et des plantes exotiques. Je conçois ces oeuvres en termes de métamorphose. L’idée est de transformer l’image de la carcasse, qui, de lieu de carnage, devient une matrice où la vie prend racine – à la manière d’un environnement utopique. » Un peu plus loin, tout naturellement, la salle des oiseaux offre ses murs à des panneaux décoratifs végétalisés enrichis d’oiseaux qui traitent de manière implicite de la colonisation. Des recherches sur les papiers peints français du siècle des Lumières, empreints de l’imaginaire colonial d’un ailleurs exotique et fantasmé, sont les sources de cette série à la végétation presque féerique et aux oiseaux parés – voire saturés – de milliers de couleurs. Enfin, dans la salle de la forêt, là encore, d’autres panneaux – dont des triptyques – permettent aux visiteurs de s’approcher de plus près et d’effleurer du regard toute la minutie et la poésie de son travail. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:14:16

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🔊 “Présences arabes” Art moderne et décolonisation, Paris 1908 – 1988 au Musée d’Art moderne de Paris du 5 avril au 25 août 2024

4/23/2024
“Présences arabes” Art moderne et décolonisation, Paris 1908 – 1988 au Musée d’Art moderne de Paris du 5 avril au 25 août 2024 Interview de Odile Burluraux, conservatrice au Musée d’Art moderne de Paris, et co-commissaire l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 21’14, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/04/23/3534_presences-arabes_musee-d-art-moderne-de-paris/ Communiqué de presse Commissaires : Musée d’Art Moderne : Odile Burluraux Zamân Books & Curating : Morad Montazami, Madeleine de Colnet zamanbc.com Le Musée d’Art Moderne de Paris propose de redécouvrir la diversité des modernités arabes au XXe siècle et de renouveler le regard historique sur des scènes artistiques encore peu connues en Europe. À travers une sélection de plus de 200 oeuvres, pour la plupart jamais exposées en France, l’exposition Présences arabes – Art moderne et décolonisation – Paris 1908-1988 met en lumière la relation des artistes arabes avec Paris, tout au long du XXe siècle. L’exposition explore une autre histoire de l’art moderne, éclairée par de nombreuses archives sonores et audiovisuelles historiques présentes dans le parcours. Structurée de manière chronologique, elle débute en 1908, année de l’arrivée du poète et artiste libanais Gibran Khalil Gibran à Paris et de l’ouverture de l’école des Beaux-arts du Caire. Elle se termine en 1988, avec la première exposition consacrée à des artistes contemporains arabes à l’Institut du Monde Arabe (inauguré quelques mois plus tôt) à Paris et avec l’exposition Singuliers : bruts ou naïfs, avec entre autres l’artiste marocaine Chaïbia Tallal et l’artiste tunisien Jaber Al-Mahjoub, présentée au musée des enfants du Musée d’Art Moderne de Paris. Ainsi que l’écrit Silvia Naef, historienne d’art et l’une des autrices du catalogue de l’exposition Présences arabes au MAM : « Comment faire un art moderne et arabe ? un vrai projet esthétique se met en place au cours du XXe siècle : pensé à la fois en rupture avec l’art académique, en écho avec les avant-gardes occidentales, dans le cadre d’une identité nationale propre, sans retour pour autant à un art islamique. » L’exposition remet ainsi en lumière plus de 130 artistes dont les oeuvres constituent une contribution essentielle aux avant-gardes arabes et à l’histoire de l’art moderne du XXe siècle. Elle met également en évidence le rôle essentiel joué par Paris. Qualifiée de « capitale du tiers monde » par l’historien Michael Goebel, la ville est considérée dès les années 1920 comme un vivier des réseaux anticoloniaux et le foyer des nouvelles modernités cosmopolites. Le parcours de l’exposition est construit autour de différentes trajectoires d’artistes ayant étudié dans les écoles des beaux-arts de leurs pays avant de venir étudier et s’installer à Paris pour continuer leur formation. Tout au long du XXe siècle, Paris est le lieu de l’accès à la modernité, de la critique du colonialisme et le centre de nombreuses rencontres. Le Musée d’Art Moderne y a lui-même joué un rôle important dans la période d’après-guerre grâce à ses expositions (Salon des réalités nouvelles, Salon de la jeune peinture, Biennale des jeunes artistes de Paris…) et aux acquisitions initiées à partir des années 1960. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:21:14

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🔊 “MEXICA” Des dons et des dieux au Templo Mayor au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris du 3 avril au 8 septembre 2024

4/16/2024
“MEXICA” Des dons et des dieux au Templo Mayor au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris du 3 avril au 8 septembre 2024 Entretien avec Steve Bourget, Responsable des collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques Chirac, et commissaire associé de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, par téléphone, le 15 avril 2024, durée 35’02, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/04/16/3533_mexica_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/ Communiqué de presse Commissaire général : Leonardo López Luján, Directeur Proyecto Templo Mayor, INAH, Mexico Commissaires associés : Fabienne de Pierrebourg, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques Chirac Steve Bourget, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques Chirac Commissaire associée – section contemporaine : Aline Hémond, Professeure d’anthropologie, Département d’anthropologie, Université Paris Nanterre/CNRS, LESC-EREA Mexica. Des dons et des dieux au Templo Mayor présente, pour la première fois en Europe, le fruit des recherches conduites au temple principal de la civilisation précolombienne mexica. Une exposition inédite dans l’histoire de l’archéologie mésoaméricaine. Le 21 février 1978, les sous-sols de la ville de Mexico livrent l’un des secrets les plus exceptionnels de la Mésoamérique : les vestiges de l’ancienne cité de Tenochtitlan, capitale de la civilisation mexica – longtemps nommée à tort aztèque-, de son enceinte sacrée et de son Templo Mayor. La découverte d’un énorme monolithe circulaire figurant la déesse de la lune Coyolxauhqui inaugure un demi-siècle de fouilles archéologiques d’une ampleur inédite. Le Projet Templo Mayor (INAH) a totalement exhumé le Templo Mayor et 14 édifices environnants sur 1,51 hectares ainsi que 209 offrandes dédiées aux divinités, déposées selon une liturgie très précise. Grâce à ces recherches, les connaissances sur l’empire et la pensée mexica se précisent de jour en jour. Organisée en collaboration avec l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire (INAH), avec la contribution du Projet Templo Mayor, l’exposition lève le voile sur ces découvertes. Parmi les plus remarquables figurent quelques-unes des 209 offrandes qui n’avaient jamais été présentées auparavant, dont certaines découvertes très récemment. Il s’agit d’agencements hautement symboliques composés de minéraux, de plantes, d’objets culturels, d’animaux et d’êtres humains que le peuple mexica offrait à ses divinités les plus vénérées, pour leur rendre hommage et tenter d’obtenir des faveurs en retour. Les offrandes, disposées dans des cavités creusées dans les sols ou à l’intérieur de coffres ou boîtes en pierre de taille, étaient déposées sous les places ou sous les édifices religieux, principalement pyramidaux. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:30:02

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🔊 “La naissance des grands magasins” Mode, design, jouets, publicité, 1852-1925 au MAD, musée des Arts Décoratifs, Paris du 10 avril au 13 octobre 2024

4/11/2024
“La naissance des grands magasins” Mode, design, jouets, publicité, 1852-1925 au MAD, musée des Arts Décoratifs, Paris du 10 avril au 13 octobre 2024 Entretien avec Amélie Gastaut, conservatrice en chef, collections publicité et design graphique, et commissaire générale de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2024, durée 24’21, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/04/11/3532_la-naissance-des-grands-magasins_musee-des-arts-decoratifs/ Communiqué de presse Commissaires : Commissaire générale Amélie Gastaut, conservatrice en chef, collections publicité et design graphique Commissaires associées Anne Monier, conservatrice, collection des jouets Marie-Pierre Ribère, assistante de conservation, collection mode et textile Le musée des Arts décoratifs consacre, du 10 avril au 13 octobre 2024, une exposition à la naissance des grands magasins, qui deviennent au milieu du XIXe siècle les nouveaux temples de la modernité et de la consommation. Au Bon Marché, Les Grands Magasins du Louvre, Au Printemps, La Samaritaine, et Les Galeries Lafayette dévoilent leurs facettes à travers l’histoire, la politique et la société, du Second Empire jusqu’à leur consécration lors de l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925. Une grande partie des 700 oeuvres allant des affiches aux vêtements, jouets et pièces d’art décoratifs, issues des collections du musée, permettent de comprendre l’évolution du commerce parisien à partir de 1852. Initié par des entrepreneurs audacieux, ce nouveau concept commercial engendre la création d’espaces dédiés à la femme, bouleversant le panorama de la vente et préfigurant l’avènement de la société de consommation. L’émergence de la mode et sa démocratisation, l’invention des soldes, l’enfant en tant que nouvel objet marketing mais aussi le développement de la vente par correspondance, constituent autant de thèmes développés au fil d’un parcours riche en découvertes. #Expo_GrandsMagasins Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:24:20

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🔊 “Giacometti / Sugimoto” En scène à l’Institut Giacometti, Paris du 5 avril au 23 juin 2024

4/9/2024
“Giacometti / Sugimoto” En scène à l’Institut Giacometti, Paris du 5 avril au 23 juin 2024 Interview de Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut Giacometti, et commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2024, durée 25’29, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/04/11/3531_giacometti-sugimoto_institut-giacometti/ Communiqué de presse Commissaire de l’exposition Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut Giacometti Organisée autour de la reconstitution d’une scène de Nô, l’exposition présentée à l’Institut Giacometti mettra en évidence la proximité des recherches des deux artistes, où dialoguent apparitions et réalité. Cette exposition qui fait référence au théâtre sera animée par une sélection de sculptures d’Alberto Giacometti, de photographies et de films de Hiroshi Sugimoto ainsi que de masques Nô anciens de la collection de l’artiste. Photographe japonais de renommée internationale, Hiroshi Sugimoto, né à Tokyo en 1948, présentera pour la première fois en Europe, cinq oeuvres de la série Past Presence (2013 – 2016) ainsi qu’un ensemble de polaroïds réalisés entre 2013 et 2018. Son choix personnel d’oeuvres emblématiques de Giacometti sera présenté de façon originale et surprenante. En 2013, le MoMA de New York invitait Sugimoto à photographier les chefs-d’œuvre du Jardin de sculptures du musée. Grande Femme III de Giacometti est la première à arrêter son regard. La série Past Presence, centrée sur un choix d’icônes de l’art moderne, interroge la capacité de l’art à rendre présente une force symbolique dans le monde actuel. La donation faite par l’artiste à la Fondation Giacometti en 2019, porte sur huit photographies réalisées à partir d’œuvres de Giacometti au sein de cette série. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:25:28

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🔊 “Paris 1874” Inventer l’impressionnisme au Musée d’Orsay, Paris du 26 mars au 14 juillet 2024

3/26/2024
“Paris 1874” Inventer l’impressionnisme au Musée d’Orsay, Paris du 26 mars au 14 juillet 2024 Interview de Sylvie Patry, conservatrice générale du patrimoine / directrice artistique, Mennour, Paris, et co-commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mars 2024, durée 19’54, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/03/26/3528_paris-1874_musee-d-orsay/ Communiqué de presse Commissariat : À Paris : Sylvie Patry, conservatrice générale du patrimoine / directrice artistique, Mennour, Paris Anne Robbins, conservatrice Peinture, musée d’Orsay Assistées de Caroline Gaillard et Estelle Bégué, musée d’Orsay À Washington : Mary Morton, curator and Head of the Department of French Paintings, National Gallery of Art, Washington D.C. Kimberly A. Jones, curator of 19th-Century French Paintings, National Gallery of Art, Washington D.C. Cette exposition est organisée par le musée d’Orsay et la National Gallery of Art, Washington où elle sera présentée du 8 septembre 2024 au 19 janvier 2025. Avec le soutien exceptionnel du Musée Marmottan Monet et de l’Académie des beaux-arts, Paris Avec la participation exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de France Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvrait à Paris la première exposition impressionniste. Un groupe d’artistes de tous horizons, parmi lesquels Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne, décident de s’affranchir des règles et des parcours établis en organisant une exposition indépendante : ainsi naît l’impressionnisme. Le musée d’Orsay célèbre cet anniversaire avec une exposition majeure intitulée Paris 1874. Inventer l’impressionnisme. Forte de quelque 160 oeuvres, celle-ci propose de poser un regard neuf sur cette période-clé. Paris, 1874 : c’est à cette date, considérée encore aujourd’hui comme le coup d’envoi des avant-gardes, que « s’invente » l’impressionnisme. Que s’est-il passé exactement en ce printemps 1874 ? Quel sens donner aujourd’hui à une exposition devenue légendaire ? Que sait-on d’une manifestation dont on ne conserve aucune image, et où les artistes aujourd’hui qualifiés d’« impressionnistes » étaient en fait largement minoritaires ? Tel est l’enjeu de Paris 1874 : entrer dans la fabrique d’un mouvement artistique émergeant d’un monde en pleine mutation, et revenir sur une exposition visitée en son temps par seuls quelques milliers de curieux, mais dont le retentissement exceptionnel se prolonge jusqu’à aujourd’hui. A partir de recherches neuves, l’exposition fait le point sur les circonstances ayant amené cette trentaine d’artistes, dont sept seulement sont considérés comme « impressionnistes », à se réunir pour montrer leur art en toute indépendance. Le climat de leur époque est celui d’un après-guerre, faisant suite à deux conflits : la guerre franco-allemande de 1870, perdue contre la Prusse, puis une violente guerre civile. Dans ce contexte de crise, les artistes repensent leur art et explorent de nouvelles directions. Avides d’autonomie, contestant un système académique qui le plus souvent les rejette, Monet, Degas, Morisot, Pissarro et leurs amis ou confrères se rassemblent sous forme de société anonyme coopérative pour exposer leur travail, au plein coeur du Paris moderne – au 35 boulevard des Capucines, dans l’ancien atelier du photographe Nadar –, en une présentation qui n’a rien d’homogène. Des scènes de la vie moderne ou de plein-air, à la touche enlevée, rapidement exécutées, y côtoient des tableaux plus conventionnels, de même que des gravures, sculptures et émaux. De cet assemblage d’environ 200 oeuvres, éminemment divers et inclassable, se dégage un désir commun : celui de faire carrière, en parallèle – ou en complément – de la voie officielle, et d’affirmer leur liberté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:19:53

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🔊 “Brancusi” au Centre Pompidou, Paris du 27 mars au 1er juillet 2024

3/26/2024
“Brancusi” au Centre Pompidou, Paris du 27 mars au 1er juillet 2024 Interview de Valérie Loth, attachée de conservation, Cabinet d’art graphique, Musée national d’art moderne, et commissaire associée de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mars 2024, durée 27’36, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/03/25/3527_brancusi_centre-pompidou/ Communiqué de presse Commissariat : Ariane Coulondre, conservatrice, service des collections modernes, Musée national d’art moderne Commissaires associées : Julie Jones, conservatrice, Cabinet de la photographie, Musée national d’art moderne Valérie Loth, attachée de conservation, Cabinet d’art graphique, Musée national d’art moderne Avec plus de 120 sculptures, ainsi que des photographies, dessins et films de l’artiste, la grande rétrospective « Brancusi », organisée au Centre Pompidou, constitue un événement exceptionnel. Elle offre l’opportunité de découvrir toutes les dimensions de la création de cet immense artiste considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. La dernière exposition rétrospective Brancusi en France, et la seule, remonte à 1995 (sous le commissariat de Margit Rowell au Centre Pompidou). À la fois lieu de vie, de création et de contemplation, l’atelier de l’artiste, joyau de la collection du Musée national d’art moderne depuis son legs à la nation en 1957, forme la matrice de ce projet. En effet, le déménagement intégral de l’Atelier Brancusi dans le cadre des travaux de rénovation du Centre Pompidou est l’occasion unique de mettre en regard son contenu avec de nombreux autres chefs-d’oeuvre de l’artiste provenant des plus importantes collections internationales. Un ensemble exceptionnel de sculptures, jouant sur le dialogue entre les plâtres de l’Atelier Brancusi et les originaux en pierre ou bronze, prêtés par de nombreuses collections privées et muséales (Tate Modern, MoMA, Guggenheim, Philadelphia Museum of Art, The Art Institute of Chicago, Dallas Museum of Art, Musée national d’art de Roumanie, Musée d’art de Craiova…) sont ainsi réunies. Dès l’entrée, le parcours de visite privilégie une approche sensible, soulignant le choc de la découverte de son atelier parisien, situé impasse Ronsin dans le 15e arrondissement, fréquenté par de nombreux artistes et amateurs pendant plusieurs décennies. Le coeur de l’exposition évoque les sources de sa création (Auguste Rodin, Paul Gauguin, l’architecture vernaculaire roumaine, l’art africain, l’art cycladique, l’art asiatique…) et éclaire le processus créatif de Brancusi : le choix de la taille directe, l’esthétique du fragment, le processus sériel, le travail de sublimation de la forme… La reconstitution d’une partie de l’atelier souligne la dimension matérielle de sa création (matériaux, outils, gestes). L’exposition replace la vie de Constantin Brancusi dans un contexte artistique et historique plus large grâce à un riche corpus documentaire (lettres, articles de presse, agendas, disques…). Cet ensemble offre une chronique de ses amitiés avec nombre d’artistes d’avant-garde, tels Marcel Duchamp, Fernand Léger ou Amedeo Modigliani. Le parcours thématique, organisé autour des séries de référence de l’artiste, met en lumière les grands enjeux de la sculpture moderne : l’ambiguïté de la forme (Princesse X), le portrait (Danaïde, Mlle Pogany), le rapport à l’espace (Maiastra, L’Oiseau dans l’espace), le rôle du socle (Nouveau-né, Le Commencement du monde), les jeux de mouvement et de reflet (Léda), la représentation de l’animal (Le Coq, Le Poisson, Le Phoque) et le rapport au monumental (Le Baiser, La Colonne sans fin). #catalogue aux éditions du Centre Pompidou Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:27:36

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🔊 “Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas” Carte blanche à Julio Le Parc. Dessins 1954-2023 à la Maison de l’Amérique Latine, Paris du 19 mars au 29 juin 2024

3/21/2024
“Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas” Carte blanche à Julio Le Parc. Dessins 1954-2023 à la Maison de l’Amérique Latine, Paris du 19 mars au 29 juin 2024 Interview de Julio Le Parc, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2024, durée 10’23, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/03/21/3525_julio-le-parc_maison-de-l-amerique-latine/ Communiqué de presse Une coproduction Maison de l’Amérique latine – Atelier Le Parc et son directeur artistique Yamil Le Parc. La Maison de l’Amérique latine à Paris, est heureuse de présenter, au printemps 2024, un nouveau temps fort monographique dédié à Julio Le Parc, figure majeure de l’art cinétique et contemporain. Sous l’intitulé de Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas, l’exposition met en lumière le travail de dessinateur de ce grand et prolifique artiste d’origine argentine, né en 1928 et naturalisé français depuis les années 1980 ; une pratique qu’il n’a jamais cessé d’explorer tout au long de sa carrière. L’exposition fera aussi l’objet de la révélation au public d’un grand mobile inédit créé spécialement pour l’occasion. Les dessins présentés dans l’exposition, dont les premiers remontent aux années d’études de Julio Le Parc à l’école des Beaux-Arts de Buenos Aires, révèlent l’étendue d’une pratique artistique dont les préoccupations plastiques et idéologiques ne se limitent pas au domaine strict de l’art cinétique. Ainsi, à côté d’une importante sélection d’études rendant compte de son évolution de style à travers le temps (sur une période qui va des oeuvres en noir et blanc de la fin des années 1950 jusqu’aux « Alchimies » des années 1980-90 et jusqu’à aujourd’hui), le visiteur pourra découvrir des dessins qui témoignent de son activisme politique, notamment dans le cadre des mouvements contestataires de mai 1968 (il participe aux Ateliers populaires) – ce qui lui valut d’être expulsé de France pendant cinq mois. A cela s’ajoutent des caricatures, les dessins au téléphone et à main levée à travers lesquels Julio Le Parc manie le crayon ou le stylo à bille avec finesse et spiritualité. Au fil du parcours, le visiteur pourra également découvrir l’oeuvre intitulée Historieta (1997) qui, à la manière d’un petit théâtre, met en scène avec un humour acerbe des personnages découpés pour dénoncer la « face cachée de l’art, de l’artiste et de son contexte social ». Suivant un même engagement critique, sera aussi donné à voir un film d’animation expérimental spécialement réalisé pour l’occasion par un des fils de l’artiste, Juan, fondé sur le montage graphique de dessins de périodes diverses, dans un esprit satyrique et mordant proche du dadaïsme. L’espace d’exposition du rez-de-chaussée de la Maison de l’Amérique latine accueillera un grand mobile inédit, illustrant les recherches continues de Julio Le Parc sur l’espace, la lumière et le mouvement. L’ensemble des oeuvres réunies pour la Maison de l’Amérique latine révèlent le génie pluriel de Julio Le Parc, créateur infatigable dont la richesse du langage visuel dépasse les catégories critiques conventionnelles. Domitille d’Orgeval, historienne de l’art. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:10:22

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🔊 “La France sous leurs yeux” 200 regards de photographes sur les années 2020 à la BnF François Mitterrand MAD, Paris du 19 mars au 23 juin 2024

3/19/2024
“La France sous leurs yeux” 200 regards de photographes sur les années 2020 à la BnF François Mitterrand MAD, Paris du 19 mars au 23 juin 2024 Interview de Emmanuelle Hascoët, Chargée de mission au département des Estampes et de la photographie, BnF, et co-commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2024, durée 12’13, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/03/20/3524_la-france-sous-leurs-yeux_bnf-francois-mitterrand/ Communiqué de presse Commissariat : Héloïse Conésa, Cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF Emmanuelle Hascoët, Chargée de mission au département des Estampes et de la photographie, BnF La Bibliothèque nationale de France consacre une grande exposition aux travaux des 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19. Pilotée par la Bibliothèque, la grande commande pour le photojournalisme – intitulée Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire – a permis aux photo­graphes lauréats de bénéficier d’un financement de 22 000 euros chacun pour mener à bien leur reportage. Les 2 000 tirages inédits produits ont ensuite intégré les collections de la BnF. À travers une sélection de près de 500 clichés, cette exposition souligne la variété des approches choisies par les 200 lauréats, et raconte ainsi la France des années 2020. Son ampleur marquera l’histoire du photojournalisme. La grande commande pour le photojournalisme s’inscrit dans un contexte de bouleversement sociétal que la crise sanitaire a cristallisé. Condensée sur un an et demi de prises de vue seulement, cette commande draine pourtant des interrogations en germe depuis le milieu des années 2010 sur des changements ayant trait tour à tour au travail, à la spiritualité, à l’écologie, à la culture, à l’économie… Interrogations que la pandémie a contribué à réactiver non plus seulement sur le mode du constat mais aussi de façon critique afin de proposer de nouvelles manières d’habiter, de travailler, de vivre et d’être. Grâce à cette commande d’une ampleur historique – il s’agit de la plus grande commande publique photographique en Europe avec un budget de 5,46 millions d’euros – se dessinent les contours d’une France en clair-obscur, à la fois ouverte sur le monde et tentée par le repli, connectée et fragmentée, égalitaire et inégale, marquée par une nouvelle hiérarchie des territoires, une plus grande individualisation du travail, une économie et des paysages nouveaux, et des rapports au monde de plus en plus divergents. En miroir de cette mutation de la France contemporaine, se donne aussi à voir l’évolution de la photographie de presse. Certains photographes font le choix d’être dans la captation de l’instant, voire de l’événement, se rapportant par là-même à la grande tradition du photoreportage de presse. D’autres optent quant à eux pour une temporalité moins marquée, revendiquant en ce sens un registre plus métaphorique et de nouvelles stratégies visuelles à même de nous faire prendre conscience des situations en jeu dans notre monde actuel. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:12:13

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🔊 “La collection : revoir Picasso” Nouvel accrochage de la collection au Musée national Picasso, Paris à partir du 12 mars 2024

3/14/2024
“La collection : revoir Picasso” Nouvel accrochage de la collection au Musée national Picasso, Paris à partir du 12 mars 2024 Interview de Cécile Godefroy, Responsable du Centre d’Etudes Picasso, et co-commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2024, durée 19’01, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/03/14/3523_la-collection_musee-national-picasso/ Communiqué de presse Commissariat : Cécile Debray, Présidente du Musée national Picasso-Paris Sébastien Delot, Directeur de la conservation et des collections, Musée national Picasso-Paris Cécile Godefroy, Responsable du Centre d’Etudes Picasso Virginie Perdrisot, Conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso-Paris Johan Popelard, Conservateur du patrimoine, Musée national Picasso-Paris Joanne Snrech, Conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso-Paris Le Musée national Picasso-Paris retrouve sa collection déployée sur trois étages, à partir du 12 mars prochain ; après une année de célébration et la magistrale exposition consacrée à l’artiste Sophie Calle. Dix ans après la réouverture du musée, la collection s’installe de manière pérenne dans l’écrin de l’Hôtel Salé. Fruit d’une histoire hors du commun, la constitution de la collection du Musée national Picasso-Paris a été rendue possible grâce au dispositif de la dation – aujourd’hui c’est la plus importante collection publique d’oeuvres de Picasso, les « Picasso de Picasso ». Issue des ateliers de l’artiste, cette collection nous permet de mieux saisir les explorations esthétiques de ce Picasso tour à tour : déconcertant, pluriel, contradictoire, réflexif, gestuel et conceptuel, esthète et engagé, bricoleur et poète. Est-il symboliste, cubiste, classique, surréaliste ou tout simplement figuratif et politique ? Lieu ouvert et vivant, le musée se saisit des questions de société pour interroger à travers la traversée de son oeuvre, celle de sa réception, c’est-à-dire celle du peintre le plus renommé, le plus regardé, mais également le plus discuté. C’est également l’occasion de consacrer des expositions dossiers ou des contrepoints, au coeur des collections. Le premier de cette série rend hommage à l’artiste Françoise Gilot, récemment disparue. Au-delà de son célèbre ouvrage intitulé Vivre avec Picasso, publié en 1965 – le parcours de l’artiste est évoqué depuis sa proximité avec le groupe des Réalités nouvelles aux grandes compositions totémiques des « peintures emblématiques » des années 1980. Développée sur 22 salles, cette nouvelle présentation rassemble près de 400 oeuvres : peintures, sculptures, assemblages, céramiques, dessins ou estampes, de toutes les périodes qui permettent d’offrir le témoignage de l’ampleur de ses explorations. Pour l’occasion, un appareil critique a été conçu à partir d’une documentation abondante (provenant des archives exceptionnelles du musée) : revues, photographies, ouvrages, films, correspondances, ainsi que des textes de salles permettant de saisir le contexte culturel de la création de ces oeuvres. La présence d’oeuvres de sa collection, des tableaux d’Henri Matisse ou de Paul Cézanne, des sculptures anonymes d’Afrique ou d’Océanie, révèle le dialogue constant que celui-ci a entretenu avec d’autres créateurs. L’oeuvre de Pablo Picasso enregistre soigneusement le monde qui l’entoure. Picasso développe sa propre théorie de l’histoire : il montre comment toute mémoire est associée à des archives de données et d’images. Conçu en étroite complicité avec Joris Lipsch de l’agence scénographique Studio Matters, le parcours a été le fruit d’un commissariat collectif de la conservation. Il s’est construit de manière à favoriser détours et redécouvertes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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🔊 “Les arts en France sous Charles VII (1422-1461)” au musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Paris du 12 mars au 16 juin 2024

3/13/2024
“Les arts en France sous Charles VII (1422-1461)” au musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Paris du 12 mars au 16 juin 2024 Interview de Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé de Chantilly, et de Maxence Hermant, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, co-commissaires de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2024, durée 16’30, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/03/13/3522_les-arts-en-france-sous-charlesvii_musee-de-cluny/ Communiqué de presse Commissariat : Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé de Chantilly, Maxence Hermant, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, service des manuscrits médiévaux Sophie Lagabrielle, conservatrice générale au musée de Cluny, en charge des peintures, vitraux et arts graphiques. Séverine Lepape, directrice du musée de Cluny et conservatrice générale, en assure le commissariat général. Sous le règne de Charles VII, l’art connaît un extraordinaire renouveau artistique. L’exposition « Les arts en France sous Charles VII (1422-1461) » présentée au musée de Cluny – musée national du Moyen Âge du 12 mars au 16 juin 2024 met en lumière ce moment charnière de l’histoire de l’art. À partir des années 1420, pendant la guerre de Cent Ans, le royaume de France connaît de profondes mutations politiques et artistiques. Dans le nord du royaume, occupé par les Anglais et les Bourguignons, de multiples foyers artistiques émergent. Quand le dauphin Charles parvient à reconquérir son trône, grâce à Jeanne d’Arc notamment, puis son royaume, les conditions d’un renouveau sont réunies. De grands commanditaires, comme Jacques Coeur, font appel à une nouvelle génération d’artistes. Ces derniers se convertissent au réalisme à la flamande, qualifié d’ars nova, en plein essor notamment avec Jan van Eyck, tandis qu’à travers l’influence italienne, ils s’imprègnent de l’héritage antique développé par des artistes comme Filippo Brunelleschi, Donatello ou Giovanni Bellini. La création artistique entre en rupture progressive avec le gothique international et se tourne vers une nouvelle vision de la réalité, prémices de la Renaissance. Après une première partie de contextualisation historique, l’exposition montre la diversité des arts dans les principaux foyers géographiques, souvent associés à de grandes figures de commanditaires. Dans une troisième et dernière section, le parcours autorise une analyse des spécificités de cet art en France, entre ars nova bourguignon et flamand, et innovations italiennes. Un chapitre essentiel est consacré à la Provence et au rôle de René d’Anjou, commanditaire et introducteur de l’art septentrional, en évoquant, entre autres, la figure de l’artiste Barthélemy d’Eyck. Tout au long de la visite, l’exposition démontre la diversité de la production artistique pendant le règne de Charles VII. Elle rassemble de prestigieux manuscrits enluminés, peintures, sculptures, pièces d’orfèvrerie, vitraux et tapisseries. Des oeuvres exceptionnelles y figurent, comme le dais de Charles VII (musée du Louvre), le manuscrit des Grandes Heures de Rohan (Bibliothèque nationale de France) ou le tableau de l’Annonciation d’Aix (Aix-en-Provence) par Barthélémy d’Eyck, peintre du duc René d’Anjou qui enlumine son Livre des tournois (Bibliothèque nationale de France). Pour la première fois, le triptyque parisien de la Passion et Résurrection du Christ par André d’Ypres sera reconstitué dans son intégralité (musée du Louvre, Getty Museum, musée Fabre). [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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🔊 “Henry Cros” 1840-1907, Sculpteur et dessinateur au MAD, musée des Arts Décoratifs, Paris du 6 mars au 26 mai 2024

3/6/2024
“Henry Cros” 1840-1907, Sculpteur et dessinateur au MAD, musée des Arts Décoratifs, Paris du 6 mars au 26 mai 2024 Interview de Jean-Luc Olivié, conservateur, collections verre, et commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2024, durée 35’31, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/03/07/3521_henry-cros_musee-des-arts-decoratifs/ Communiqué de presse Commissaires : Jean-Luc Olivié, conservateur, collections verre Véronique Ayroles, assistante de conservation, collections verre Le XIXe siècle nous réserve encore de belles découvertes, la figure méconnue du peintre, sculpteur, céramiste et verrier Henry Cros en est une. Grâce à l’important fonds de dessins de l’artiste, inventeur de la sculpture en pâte de verre, le musée des Arts décoratifs propose du 6 mars au 26 mai 2024, une monographie de cet artiste admiré par Auguste Rodin et Antoine Bourdelle, ami de Paul Verlaine et d’Edouard Manet. Était il romantique, néo-classique, ou symboliste ? C’est une des questions posées par l’exposition « Henry Cros, 1840-1907, sculpteur et dessinateur », à travers plus de cent oeuvres rassemblant sculptures, peintures et dessins, issues des collections du musée, aux côtés de quelques prêts exceptionnels. Les grandes thématiques de l’artiste sont présentées : portraits d’enfants attendrissants, figures d’une antiquité rêvée et de contes de fées. La maîtrise technique de l’artiste est illustrée par plus de cinquante dessins et une trentaine de sculptures en verre, cire, terre cuite, bronze et marbre. Ce projet permet de faire découvrir l’oeuvre d’Henry Cros, dont Bourdelle disait qu’il rassemble « toute l’Antiquité dans une âme nouvelle ». Le trio Cros et le tout-Paris de la fin du XIXe siècle Henry est le frère du célèbre inventeur et poète Charles Cros et du médecin Antoine Cros. Ce fameux trio participe à la modernité littéraire et artistique des années 1860-1870. L’exposition aborde les diverses personnalités des mondes artistiques et littéraires autour desquels gravitent les trois frères avec des portraits dessinés par Henry Cros : celui – rare – de Paul Verlaine jeune dédicacé, du caricaturiste André Gill, de l’éditeur des poètes Parnassien Alphonse Lemerre, du comédien Coquelin cadet et bien sûr de la mythique figure de la salonnière libre et scandaleuse Nina de Vilars de Callias, l’amante de son frère Charles. Le recueil de poèmes d’Antoine, illustré d’une estampe d’Henry en 1882, évoque l’autre frère, médecin de son état, qui dirige également un salon politico-littéraire. Le dessin Une sélection parmi les carnets personnels de l’artiste et de nombreux dessins, esquisses, projets, feuilles plus abouties et aquarellées, majoritairement inédits, permettent d’entrer dans le processus de création des œuvres de Cros. Les portraits évoquent les relations amicales et intellectuelles de l’artiste et de ses frères. Encres, graphites, sanguines côtoient de grands projets aquarellés pour les œuvres en verre à la fin de sa vie. Une maîtrise de la couleur La double pratique de peintre et de sculpteur et la redécouverte contemporaine de la plastique polychrome ancienne guident Cros sur la voie de la sculpture en couleur. Ses projets monochromes restent nombreux jusqu’en 1880, l’exposition en présente quelques-uns en terre cuite, marbre et bronze dont l’émouvant Portrait de petit garçon daté de 1875. Parmi les oeuvres présentées, on découvre le vase fondu par Hébrard d’après le modèle du vase en verre du musée des Arts décoratifs. De nombreux dessins et esquisses pour des portraits ou photographies originales sont mis en lumière, tel le dessin préparatoire du buste de Nina de Vilars. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:35:30

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🔊 “Théodore Rousseau” La Voix de la forêt au Petit Palais, Paris du 5 mars au 7 juillet 2024

3/5/2024
“Théodore Rousseau” La Voix de la forêt au Petit Palais, Paris du 5 mars au 7 juillet 2024 Interview de Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice peintures au musée d’Orsay, et commissaire scientifique de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2024, durée 16’15, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/03/06/3520_theodore-rousseau_petit-palais-2/ Communiqué de presse Commissariat : Annick Lemoine, conservatrice générale du patrimoine, directrice du Petit Palais, commissaire générale. Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice peintures au musée d’Orsay, commissaire scientifique. Le Petit Palais présente une exposition inédite consacrée à Théodore Rousseau (1812-1867), artiste bohème et moderne, qui a fait de la nature le motif principal de son oeuvre, son monde et son refuge. Admiré par les jeunes impressionnistes comme par les photographes qui suivent sa trace en forêt, Rousseau prouve à lui tout seul la vitalité de l’école du paysage, au milieu d’un siècle marqué par la révolution industrielle et l’essor des sciences du vivant. Véritable écologiste avant l’heure, il porte un regard d’artiste sur la forêt de Fontainebleau et élève sa voix pour alerter sur la fragilité de cet écosystème. L’exposition rassemble près d’une centaine d’oeuvres venant de grands musées français comme le Louvre et le musée d’Orsay, européens comme le Victoria and Albert museum et la National Gallery de Londres, la Collection Mesdag de La Haye, la Kunsthalle de Hambourg entre autres, ainsi que de collections privées. Ces oeuvres montrent combien l’artiste mérite une place de premier plan dans l’histoire de l’art et du paysage, mais aussi à quel point son oeuvre peut guider, aujourd’hui, notre relation à la nature. Le parcours de l’exposition suit le fil de la carrière de cet artiste singulier qui s’est toujours positionné à rebours de ses contemporains. La première section évoque son renoncement à la voie académique notamment par le refus d’effectuer le traditionnel voyage en Italie pour parfaire son apprentissage. Rousseau souhaite en effet peindre la nature pour elle-même et non comme décor pour des scènes mythologiques. Il préfère sillonner la France comme en témoignent ses oeuvres de jeunesse : Paysage d’Auvergne,1830 (musée du Louvre) ; Village en Normandie,1833 (Fondation Custodia, Collection Frits Lugt) ; Le Mont-Blanc, vu de la Faucille. Effet de tempête, 1834 (Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague). Il rapporte de ses voyages de nombreuses études qui montrent son observation attentive du visible : études de troncs, rochers, sous-bois, marais… L’exposition montre toute la singularité de l’oeuvre de Rousseau dont le travail au plus près du motif fait partie intégrante de son processus créatif. Le peintre a besoin de s’immerger dans la nature. Il renonce à toute perspective géométrique et place le spectateur non pas en surplomb du paysage mais au coeur de cet écosystème. Il retouche ensuite ses tableaux en atelier parfois pendant plusieurs années. Sa technique très personnelle, qui contraste avec celle des autres artistes de son temps, lui vaut d’être refusé aux Salons plusieurs années de suite avant de choisir lui-même de ne plus rien envoyer, découragé. Paradoxalement, ce rejet qui lui vaut le surnom de « grand refusé » lui permet d’acquérir une notoriété et un véritable succès critique et commercial en France comme à l’étranger. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:16:15

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🔊 “Regarde ” 150 ans de livres de photographies pour les enfants à la Maison de la Photographie Robert Doisneau, Gentilly du 1er mars au 31 mai 2024

2/29/2024
“Regarde !” 150 ans de livres de photographies pour les enfants à la Maison de la Photographie Robert Doisneau, Gentilly du 1er mars au 31 mai 2024 Interview de Laurence Le Guen, autrice du livre « 150 ans de photolittérature pour les enfants » publié aux éditions MeMo et commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Gentilly, le 26 février 2024, durée 25’07, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/02/29/3519_regarde_maison-de-la-photographie-robert-doisneau/ Communiqué de presse Commissariat : Laurence Le Guen, autrice d’une thèse sur les ouvrages photographiques pour enfants, chercheuse associée au laboratoire du Cellam à l’université Rennes 2, membre de l’Afreloce et professeure de lettres. L’exposition est composée de prêts issus de collections publiques (Fonds patrimonial Heure Joyeuse – Médiathèque Françoise Sagan) et de prêts issus de collections particulières Née au XIXème siècle, la photographie investit très tôt le livre, afin de pouvoir être diffusée efficacement au plus grand nombre. Loin de réserver ce canal de diffusion aux adultes, les photographes voient là une possibilité de conquérir un nouveau public : les enfants. Collaborant avec des écrivains, ils s’essaient avec entrain à la création d’ouvrages pour la jeunesse, et font preuve d’une très grande inventivité pour créer autour de leurs images des fictions, des livres d’apprentissage ou des albums novateurs. Ces créations dites photolittéraires sont le reflet de leur époque, témoignent de la variété des courants pédagogiques, esthétiques et politiques, mais aussi des avancées techniques qui accompagnent le développement de la photographie. Longtemps la photographie fut la mal aimée des livres pour enfants. Aujourd’hui encore, la photographie reste marginale en littérature jeunesse et le livre photo-illustré souffre toujours d’un manque de reconnaissance. Pourtant, depuis quelques années, on redécouvre l’importance et la variété de cette abondante production. On se rend compte que bon nombre de grands photographes ont contribué activement à son histoire : Ansel Adams, Laure Albin-Guillot, Claude Cahun, Edward Curtis, Dominique Darbois, Robert Doisneau, Hannah Höch, Frank Horvat, André Kertész, François Kollar, Ergy Landau, Jacques-Henri Lartigue, Thérèse Le Prat, Duane Michals, Annette Messager, Sarah Moon, Marc Riboud, Alexander Rodtchenko, Cindy Sherman, Emmanuel Sougez, Edward Steichen, William Wegman, pour lesquels ces livres font pleinement partie de leurs oeuvres. Bien plus, des titres signés des maîtres de la photographie sont réédités et figurent désormais dans les rayonnages des bibliothèques enfantines. Ainsi, les assemblages d’objets hétéroclites de la photographe surréaliste Claude Cahun (1894-1954) pour le Coeur de Pic sont de nouveau accessibles. La fourrure des oursons de la photographe animalière Ylla (1911-1955) est plus soyeuse que jamais. Et les jeunes lecteurs peuvent désormais admirer la profondeur du noir et blanc des images du photographe japonais Eiköh Hosoe (né en 1933) dans Taka-Chan et moi. La Maison de la Photographie Robert Doisneau invite aujourd’hui le public à redécouvrir l’histoire de cette production rarement présentée au public par les institutions. [...] Laurence Le Guen, Commissaire de l’exposition Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:25:06

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🔊 “Hervé Di Rosa” le passe-mondes au Centre Pompidou, Paris du 28 février au 26 août 2024

2/27/2024
“Hervé Di Rosa” le passe-mondes au Centre Pompidou, Paris du 28 février au 26 août 2024 Interview de Hervé Di Rosa, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 26 février 2024, durée 39’49, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/02/27/3518_herve-di-rosa_centre-pompidou/ Communiqué de presse Commissariat : Michel Gauthier, conservateur, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou Héritier d’une histoire allant de Dada au mouvement punk, en passant par Jean Dubuffet et CoBrA, Hervé Di Rosa n’a eu de cesse de remettre en question la légitimité des hiérarchies artistiques et de l’absolutisme du « Grand Art ». Grâce à l’important don fait par l’artiste en 2013 et à quelques prêts notamment d’oeuvres récentes, l’exposition « Hervé Di Rosa, le passe-mondes » offre, en une trentaine d’oeuvres, un aperçu éloquent du parcours de l’artiste. Né en 1959 à Sète, Hervé Di Rosa est une figure emblématique des années 1980 et joue avec des peintures comme Diropolis ou Magic Battle, présentées dans l’exposition, un rôle essentiel dans le mouvement de la Figuration libre. Au cours des décennies suivantes, il donne à l’iconographie riche et exubérante de sa première période une nouvelle vitalité avec le singulier projet nommé Autour du monde qui le conduit de Sofia à Lisbonne, en passant par Kumasi, Porto-Novo, Addis-Abeba, Bình Dương, Durban, La Havane, Mexico, Foumban, Miami, Tunis ou Séville. Plus d’une vingtaine d’oeuvres de cet ensemble sont réunies pour l’exposition. Au cours de ses voyages, il étudie la manière dont les images se fabriquent ailleurs, afin d’utiliser ces différentes techniques et savoir-faire dans ses propres créations : la technique de l’icône bulgare (Le Bonheur), la peinture d’enseignes au Ghana (Art modeste), les appliqués sur tissu du Bénin (La Sortie de l’usine), les laques et incrustations de nacre au Vietnam (Le Tigre de nacre), la fonderie camerounaise (Robot à pinces) ou encore la terre cuite des arbres de vie mexicains (Écoute ton corps il est vivant) et les sequins de la communauté haïtienne de Floride (Guns). Parallèlement à son activité d’artiste, Hervé Di Rosa est également un collectionneur passionné. Il a édifié au fil des années une collection de ce qu’il nomme « les arts modestes ». Une partie de cette collection multiforme se trouve désormais au Musée international des arts modestes, créé en 2000 à Sète par Hervé Di Rosa. Le rapport entre l’oeuvre et la collection, entre les images que l’artiste crée et celles que le collectionneur rassemble avec passion constitue l’un des aspects les plus fascinants de l’univers Di Rosa. Un grand planisphère (L’Archipel des arts modestes) et une vitrine contenant plusieurs centaines d’objets témoignent dans l’exposition de cette dimension de son travail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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🔊 “Jean Gaumy” D’après Nature à la galerie Sit Down, Paris du 2 février au 13 avril 2024

2/22/2024
“Jean Gaumy” D’après Nature à la galerie Sit Down, Paris du 2 février au 13 avril 2024 Interview de Jean Gaumy par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 19 février 2024, durée 28’20, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/02/22/3517_jean-gaumy_galerie-sit-down/ Communiqué de presse Pour l’ouverture de la saison 2024, la galerie Sit Down est heureuse de présenter la série D’après Nature du photographe Jean Gaumy. Ce projet photographique réalisé lors de voyages en solitaire dans les montagnes du Piémont est largement imprégné de l’esthétique unique de son auteur. Par son regard intimiste, Jean Gaumy capture la beauté brute et la complexité de la nature et nous y révèle l’invisible présence de l’homme tout en nous invitant à s’immerger dans la beauté sauvage et mystique de ces territoires inhospitaliers. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:28:19

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🔊 “L’invention de la Renaissance” L’humanisme, le prince et l’artiste à la BnF I Richelieu, Paris du 20 février au 16 juin 2024

2/20/2024
“L’invention de la Renaissance” L’humanisme, le prince et l’artiste à la BnF I Richelieu, Paris du 20 février au 16 juin 2024 Interview de Gennaro Toscano, conseiller scientifique pour le Musée de la BnF, la recherche et la valorisation des collections, et co-commissaire de l’exposition par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 19 février 2024, durée 18’03, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/02/20/3516_invention-renaissance_bnf-richelieu/ Communiqué de presse Commissariat : Jean-Marc Chatelain, directeur de la Réserve des livres rares, BnF Gennaro Toscano, conseiller scientifique pour le Musée de la BnF, la recherche et la valorisation des collections Du XIVe au XVIe siècle, l’Europe a été le théâtre d’une effervescence intellectuelle, artistique et scientifique nouvelle, que la postérité a consacrée sous le nom de Renaissance. L’humanisme en constitue le coeur : né dans l’Italie du XIVe siècle et caractérisé par le retour aux textes antiques et la restauration des valeurs de civilisation dont ils étaient porteurs, le mouvement humaniste a produit en Occident un modèle de culture nouveau, qui a modifié en profondeur les formes de la pensée comme celles de l’art. Les princes et les puissants s’en sont bientôt emparés pour fonder sur lui une image renouvelée d’eux-mêmes, comme l’attestent tout particulièrement les grandes et magnifiques bibliothèques qu’ils ont réunies. La BnF consacre une exposition à cette épopée culturelle et à ce moment décisif dans l’avènement de notre modernité, où littérature et art occupent une place maîtresse. La présentation de plus de 200 oeuvres comprenant des manuscrits, des livres imprimés, des estampes, des dessins, des peintures, des sculptures et objets d’art, des monnaies et médailles issues des collections de la BnF et de prêts extérieurs de grandes collections parisiennes (musée du Louvre, musée Jacquemart-André) plonge le visiteur dans l’univers de pensée et le monde des humanistes de la Renaissance. Le parcours de l’exposition conduit du cabinet de travail privé du lettré s’entourant de ses livres dans son studiolo jusqu’à l’espace ouvert au public des grandes biblio­thèques princières. Entre ces deux moments qui disent l’importance capitale des livres et de leur collecte, le visiteur est invité à explorer les aspects majeurs de la culture humaniste de la Renaissance : le rôle fondateur joué au XIVe siècle par Pétrarque et sa bibliothèque ; la redécouverte des textes antiques et la tâche de leur diffusion par la copie manuscrite, le travail d’édition, la traduction ; l’évolution du goût et des formes artistiques qu’entraîne une connaissance toujours plus étendue du legs de l’Antiquité ; la promotion nouvelle de la dignité de l’être humain et des valeurs propres à sa puissance d’action et de création, telles que le programme humaniste de célébration des hommes illustres les exalte. Tout au long du parcours, manuscrits magnifiquement calligraphiés et enluminés et livres imprimés à la mise en page et l’illustration renouvelées par des modèles empruntés à l’Antiquité sont replacés dans le dialogue que l’art du livre de la Renaissance ne cesse d’entretenir avec l’ensemble des arts plastiques et visuels du temps : peinture et sculpture, art de la médaille et de la reliure, gravure et dessin. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Duration:00:18:02

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🔊 “La société des spectacles” Farah Atassi et Ulla von Brandenburg à la Fondation Pernod Ricard, Paris du 13 février au 20 avril 2024

2/15/2024
“La société des spectacles” Farah Atassi et Ulla von Brandenburg à la Fondation Pernod Ricard, Paris du 13 février au 20 avril 2024 Interview de Marjolaine Lévy, docteure en histoire de l’art contemporain, et commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 12 février 2024, durée 19’50, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/02/14/3515_la-societe-des-spectacles_fondation-pernod-ricard/ Communiqué de presse Commissaire : Marjolaine Lévy, docteure en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), critique d’art et professeure d’histoire de l’art à l’EESAB (Rennes) et à l’Ensad (Paris). Quel serait le dénominateur commun entre les pratiques de Farah Atassi et d’Ulla von Brandenburg, deux artistes qui n’ont à première vue rien en commun ? Peut-être une exaltation, une célébration du spectacle des formes qu’un rideau entrouvert nous donne à voir. Dans les peintures d’Atassi, le rideau est ouvert, et pourtant les danseuses sont immobiles. Le temps s’est arrêté. Le rideau s’ouvre non pas sur le spectacle d’une chorégraphie mais sur une mise en spectacle des formes. Forme parmi les autres formes, le personnage semble n’être plus qu’un élément d’une authentique nature morte. Quoi de mieux qu’une grille comme fond pour célébrer la forme ? Si la fable moderniste en a fait le symbole d’un parti pris anti-narratif et d’un purisme formel qui refuse le sens et la profondeur, la grille devient dans les tableaux de Farah Atassi le podium d’un formalisme célébré. Une « théâtralité » renforcée encore par le regard de ces langoureuses danseuses incluant la présence du spectateur. Ce même spectateur est invité à pénétrer dans les environnements d’Ulla von Brandenburg, et à traverser la couleur et les monumentales peintures sur tissu que l’artiste déploie dans l’espace avec majesté. Comme Atassi à l’intérieur de ses peintures, von Brandenburg mobilise dans son vocabulaire une multiplicité de formes d’art (danse, musique, théâtre…). Se délivre ainsi l’image d’une oeuvre qui ne se définit pas dans sa pure spécificité textile mais dans une féconde mise en mouvement d’autres pans de l’histoire des arts. Les deux artistes, Atassi dans l’espace pictural et von Brandenburg dans l’espace d’exposition, partagent le même projet de produire une plastique abstraite à la manière d’un langage universel s’appliquant à toutes les formes artistiques et tous les champs de la société, en cherchant à brouiller la frontière séparant l’art de la vie, dans la lignée des avant-gardes historiques. Ainsi, à travers le récent film La fenêtre s’ouvre comme une orange (2022), Von Brandenburg ravive le fantôme de figures féminines de la modernité, en particulierSonia Delaunay et ses robes simultanées créées en 1913, tandis qu’Atassi met en mouvement dans sa peinture danseuses, musiciennes et autres personnages masqués sur scène et en coulisse rappelant les historiques ballets d’Oskar Schlemmer et les mises en scène de Xanti Schawinsky. « La société des spectacles » propose une réflexion sur l’usage de la scène, du spectacle, de l’artifice et toutes les ambiguïtés que cela soulève dans des pratiques artistiques fort différentes mais inscrites toutes deux dans un héritage moderniste. [...] Marjolaine Lévy Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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🔊 “La société des spectacles” Farah Atassi et Ulla von Brandenburg à la Fondation Pernod Ricard, Paris du 13 février au 20 avril 2024

2/15/2024
“La société des spectacles” Farah Atassi et Ulla von Brandenburg à la Fondation Pernod Ricard, Paris du 13 février au 20 avril 2024 Interview de Marjolaine Lévy, docteure en histoire de l’art contemporain, et commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 12 février 2024, durée 19’50, © FranceFineArt. https://francefineart.com/2024/02/14/3515_la-societe-des-spectacles_fondation-pernod-ricard/ Communiqué de presse Commissaire : Marjolaine Lévy, docteure en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), critique d’art et professeure d’histoire de l’art à l’EESAB (Rennes) et à l’Ensad (Paris). Quel serait le dénominateur commun entre les pratiques de Farah Atassi et d’Ulla von Brandenburg, deux artistes qui n’ont à première vue rien en commun ? Peut-être une exaltation, une célébration du spectacle des formes qu’un rideau entrouvert nous donne à voir. Dans les peintures d’Atassi, le rideau est ouvert, et pourtant les danseuses sont immobiles. Le temps s’est arrêté. Le rideau s’ouvre non pas sur le spectacle d’une chorégraphie mais sur une mise en spectacle des formes. Forme parmi les autres formes, le personnage semble n’être plus qu’un élément d’une authentique nature morte. Quoi de mieux qu’une grille comme fond pour célébrer la forme ? Si la fable moderniste en a fait le symbole d’un parti pris anti-narratif et d’un purisme formel qui refuse le sens et la profondeur, la grille devient dans les tableaux de Farah Atassi le podium d’un formalisme célébré. Une « théâtralité » renforcée encore par le regard de ces langoureuses danseuses incluant la présence du spectateur. Ce même spectateur est invité à pénétrer dans les environnements d’Ulla von Brandenburg, et à traverser la couleur et les monumentales peintures sur tissu que l’artiste déploie dans l’espace avec majesté. Comme Atassi à l’intérieur de ses peintures, von Brandenburg mobilise dans son vocabulaire une multiplicité de formes d’art (danse, musique, théâtre…). Se délivre ainsi l’image d’une oeuvre qui ne se définit pas dans sa pure spécificité textile mais dans une féconde mise en mouvement d’autres pans de l’histoire des arts. Les deux artistes, Atassi dans l’espace pictural et von Brandenburg dans l’espace d’exposition, partagent le même projet de produire une plastique abstraite à la manière d’un langage universel s’appliquant à toutes les formes artistiques et tous les champs de la société, en cherchant à brouiller la frontière séparant l’art de la vie, dans la lignée des avant-gardes historiques. Ainsi, à travers le récent film La fenêtre s’ouvre comme une orange (2022), Von Brandenburg ravive le fantôme de figures féminines de la modernité, en particulierSonia Delaunay et ses robes simultanées créées en 1913, tandis qu’Atassi met en mouvement dans sa peinture danseuses, musiciennes et autres personnages masqués sur scène et en coulisse rappelant les historiques ballets d’Oskar Schlemmer et les mises en scène de Xanti Schawinsky. « La société des spectacles » propose une réflexion sur l’usage de la scène, du spectacle, de l’artifice et toutes les ambiguïtés que cela soulève dans des pratiques artistiques fort différentes mais inscrites toutes deux dans un héritage moderniste. [...] Marjolaine Lévy Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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🔊 “Tina Modotti” L’oeil de la révolution au Jeu de Paume, Paris du 13 février au 12 mai 2024

2/14/2024
“Tina Modotti” L’oeil de la révolution au Jeu de Paume, Paris du 13 février au 12 mai 2024 Interview de Isabel Tejeda, commissaire de l’exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 12 février 2024, durée 23’05, © FranceFineArt. (avec l’aimable traduction de Pascale Fougère) https://francefineart.com/2024/02/14/3514_tina-modotti_jeu-de-paume/ Communiqué de presse Commissariat : Isabel Tejeda Martín, commissaire indépendante, professeure à la Faculté de Beaux Arts de l’Université de Murcie en Espagne spécialisée en art. Assistée d’Eva M. Vives Jiménez. Le Jeu de Paume rend hommage à Tina Modotti (1896-1942) à travers une grande exposition, la plus importante jamais consacrée à Paris à cette photographe et activiste politique d’origine italienne. Le parcours exceptionnel de Tina Modotti n’a jamais cessé de fasciner : essentiellement produite entre 1923 et 1930, son oeuvre frappe par son caractère fulgurant. C’est au sein du Mexique postrévolutionnaire que se forgent tant sa conscience politique que le style particulier, à la fois sensible et critique, avec lequel elle saisit sur le vif les mouvements sociaux et les inégalités sans jamais négliger l’aspect esthétique de la photographie. L’exposition rassemble près de 240 tirages mais aussi des documents d’archives et revues d’époque issus de prêts de musées internationaux et de collections privées. L’exposition retrace la carrière unique de cette photographe et militante révolutionnaire, amie et interlocutrice de peintres tels Diego Rivera et Frida Kahlo. « Je ne cherche pas à produire de l’art mais des photographies honnêtes, sans avoir recours à des truquages ou à des artifices, alors que la majorité des photographes continuent à rechercher des effets artistiques ou à imiter d’autres expressions plastiques. Cela donne un produit hybride, qui ne nous permet pas de distinguer dans l’œuvre sa caractéristique la plus significative : sa qualité photographique. » Tina Modotti, Sobre la fotografía [Sur la photographie], in Mexican Folkways, vol. 5, no 4, oct.-déc. 1929 Tina Modotti a passé la majeure partie de son existence au coeur de la tourmente. Sa vie a été marquée par certains des événements historiques mondiaux les plus importants des années 1920 et 1930, qu’elle a personnellement vécus, parfois en première ligne. Elle émigre aux États-Unis dès l’âge de 16 ans. A San Francisco, elle trouve un emploi de couturière avant d’être employée comme mannequin pour un prestigieux magasin de mode, pour finalement se lancer pleinement dans le cinéma en 1918. À Los Angeles, en 1921, elle fait la rencontre d’Edward Weston : elle devient d’abord le modèle du photographe, puis son amante. En 1923, ils s’installent au Mexique, où le couple ouvre son studio : débute alors officiellement la carrière photographique de Tina Modotti. Son travail artistique se développe au contact de la société intellectuelle et artistique mexicaine mais aussi du Parti communiste mexicain. Ses images fortes en font l’instigatrice du photojournalisme dans le pays. Sur le plan créatif, elle a trouvé sa place dans la bataille opposant le formalisme et l’art engagé en tant que reflet et composante de la réalité sociale, un débat crucial pendant ces années où le monde a radicalement changé. Longtemps étudiée à travers le seul prisme de l’influence d’Edward Weston, l’œuvre photographique de Modotti se détache enfin, dans sa singularité. C’est à l’étude de Tina Modotti en tant que photographe qu’invite donc cette exposition chronologique et thématique conçue en cinq parties. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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