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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

Language:

French


Episodes
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S1E208: Bourse: Meta Platforms victime de son succès

4/26/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le titre de Meta Platforms a connu une journée difficile le 25 avril au Nasdaq, reculant de 52,12$US, ou de 10,56%, à 441,38$US. Le recul est survenu au lendemain de la publication de résultats financiers trimestriels supérieurs aux prévisions des analystes pour le premier trimestre. Toutefois, les prévisions prudentes de la haute direction de la société mère des réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp pour le second trimestre ont refroidi les ardeurs des investisseurs. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital, est actionnaire de Meta depuis 2018. Il soutient que la réaction négative des marchés financiers a été exagérée. «Le titre de Meta Platforms a touché un creux de 88,02$US en novembre 2022 avant d'amorcer une remontée jusqu'à son récent sommet historique de 531,49$US le 8 avril. Durant cette période, le titre a plus que quintuplé de valeur. Il est donc possible que certains investisseurs ayant une vue à plus court terme aient choisi de prendre des profits», analyse-t-il. Il estime qu'après le recul du 25 avril, le titre de Meta se négocie à environ 21 fois le bénéfice par action prévu en 2024, ce qui est presqu'au même niveau que l'indice S&P 500. «À mon avis, Meta est de loin supérieure à la moyenne», dit-il, rappelant que l'entreprise avait généré des flux de trésorerie libres de 12,5 milliards de dollars américains durant les trois premiers mois de 2024. François Rochon explique pourquoi sa thèse d'investissement dans l'entreprise reste intacte et soutient que certains investisseurs pourraient être tentés d'acheter le titre sur faiblesse. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:06:58

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S1E207: Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

4/18/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. La Banque Royale a annoncé le 16 avril qu'elle allait racheter sa série d'actions privilégiées qui offrait la plus petite prime par rapport aux taux de référence, qui est celui des obligations à 5 ans du gouvernement du Canada. Il y a 20 millions d'actions privilégiées de série AZ en circulation (RY.PR.Z, 25,11$) et la Banque Royale rachètera ces titres pour un montant unitaire de 25$, ce qui lui coûtera 500 millions de dollars. Selon Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, cela envoie un signal clair que la Banque Royale et les autres grandes banques canadiennes pourraient racheter la totalité de leurs actions privilégiées en circulation, ce qui entraînerait une «raréfaction impressionnante» de cette catégorie d'actifs. «C'est la série qui rapportait le moins aux investisseurs. De plus, une grande portion de tout le marché des actions privilégiées au Canada est liée aux financières», raconte-t-il. Des rendements de dividende de plus de 9% annuellement? «Certaines séries fonctionnent un peu comme des hypothèques et leurs taux sont réinitialisés tous les cinq ans. Or, certaines séries dont les taux ont été réinitialisés pour la dernière fois en 2020 et en 2021 offrent encore des taux de dividende faibles», explique-t-il, ajoutant que ces mêmes taux deviendront beaucoup plus intéressants lors de leur prochaine réinitialisation si les taux à cinq ans des obligations du gouvernement du Canada restent à leur niveau actuel de 3,74%. Vincent Fournier soutient que certains de ces titres, qui se négocient loin sous leur valeur nominale de 25$, pourraient constituer des investissements très intéressants et rapporter des rendements de dividende de plus de 9% annuellement. Il cite des actions privilégiées de Transalta (TA.PR.D, 13,65$), de TC Energy (TRP.PR.A, 15,65$) et de Fairfax Financial (FFH.PR.I, 18,00$), dont les réinitialisations auront lieu respectivement en mars 2026, en décembre 2024 et en décembre 2025. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:07:18

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S1E206: Bourse: Luc Girard analyse la situation chez Dollarama et BRP

4/11/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollarama (DOL, 112,95$) a dévoilé le 4 avril des résultats de loin supérieurs aux prévisions des analystes pour le quatrième trimestre de son exercice 2024 terminé à la fin janvier. Le titre a largement bénéficié de ces résultats, s'appréciant de 10% dans les heures suivant la publication des résultats. «C’est bien simple, Dollarama continue de profiter de l’écart qui s’élargit entre les différentes classes sociales. La classe moyenne se disloque faisant en sorte que les consommateurs sont encore plus à la recherche de produits de consommation de base à bon marché. Dollarama est encore un endroit prisé pour les ménages à faible revenu mais aussi de plus en plus par les consommateurs de classe moyenne soucieux de leur budget», analyse Luc Girard. «Dollarama est encore roi et maître dans le secteur des magasins à bas prix au Canada. Mais la question qui revient sans cesse des investisseurs, c'est pour combien de temps encore?», dit-il. Du côté de la concurrence, Dollarama peut se comparer à des sociétés américaines comme Dollar Tree (DLTR, 130,25$US) et Dollar General (DG, 154,37$US). Le titre de Dollarama est en hausse de 15% depuis le début de l’année et plus de 33% depuis un an. «Les analystes sont partagés quant au potentiel du titre avec six analystes qui en recommandent l'achat et six autres qui recommandent de le conserver. Le cours cible moyen sur un an est à 117$, ne donnant que 5% de rendement potentiel», ajoute Luc Girard. La situation est moins rose chez BRP En ce qui concerne le fabricant de véhicules récréatifs BRP (DOO, 98,92$), la situation semble moins rose avec des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et des prévisions pour l'exercice en cours qui ont aussi déçu les analystes. Pourtant, le titre de l'entreprise de Valcourt a progressé après la diffusion des résultats. «Le marché boursier est une drôle de bibitte. Les nouvelles peuvent être catastrophiques et le marché monte et à l’inverse les nouvelles peuvent être plus que positives et les titres baissent. Pourquoi? Tout simplement parce que le marché boursier est toujours dans l’anticipation», explique Luc Girard. Il précise que l’évaluation du titre tient déjà compte d'un exercice 2025 qui sera plus difficile. Il faut donc se tourner vers janvier 2026 pour revoir des bénéfices normalisés. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:07:00

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S1E205: Bourse: les marchés sont-ils trop chers?

4/4/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Après de bon gains réalisés depuis la fin octobre, les marchés boursiers américians sont-ils devenus trop chers? L'indice phare de la Bourse de New York, le S&P 500 se négocie à un ratio cours/bénéfices des 12 prochains mois de 20,8 fois en ce moment, loin au-dessus de sa médiane de 15,5 fois depuis 1990. Selon Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA Gestion mondiale d'actifs, cela ne signifie pas que l'indice est surévalué en ce moment: «Le marché américain est cher, mais il y a une raison pour ça. L'indice contient de grands titres technologoiques, qui ont tendance à se négocier à des ratios plus élevés», dit-il. Il concède toutefois qu'il faut retourner à la période de 2003 à 2008 pour voir le marché américain aussi dispendieux par rapport aux obligations. «La bonne nouvelle pour la Bourse en ce moment, c'est que nous ne constatons pas d'excès, ni de bulle se gonfler. On est aussi en train de voir des secteurs cycliques qui restent abordables, mais qui commencent à participer à la montée», explique-t-il. Sébastien Mc Mahon précise qu'en Bourse, les risques de correction (soit un recul de 10% des indices par rapport à leur plus récent sommet) sont toujours présents. «Depuis la Deuxième Guerre mondiale, il y en a eu un peu plus d'une par année en moyenne», rappelle-t-il. Le légendaire investisseur Peter Lynch disait que dans l'histoire, «plus d'argent a été perdu par des investisseurs tentant de prévoir les corrections que pendant les corrections elles-mêmes». L'expert d'IA Gestion mondiale d'actifs soutient que c'est plus vrai que jamais, puisque les indices boursiers corrigent et rebondissent de plus en plus rapidement. Il devient donc selon lui presque impossible de vendre et de racheter au bon moment. Au Canada, l'indice S&P/TSX se négocie à un ratio cours/bénéfices des 12 prochains mois de 14,7 fois, alors que la médiane depuis 2000 est de 14,5 fois. Selon cette donnée, les marchés canadiens sont donc un peu plus abordables. «En 2024, on aura de bonnes raisons d'aimer l'indice canadien», juge-t-il. «Selon nos analyses, sur une base économique, on voit de plus en plus de pays où on constate une réaccélération des données manufacturières. Généralement, cela profite aux titres canadiens», dit-il. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:07:15

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S1E204: Bourse: un bon premier trimestre grâce aux... 5 magnifiques

3/29/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. L'indice S&P 500 de la Bourse de New York a progressé de plus de 10% durant le premier trimestre, une performance en grande partie attribuable à la performance des «5 magnifiques», estime Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD. Selon elle, Microsoft (MSFT, 420,72$US), Amazon (AMZN, 180,38$US), Alphabet (GOOGL, 150,93$US), Meta Platforms (META, 485,58$US) et, bien sûr, Nvidia (NVDA, 903,56$US) ont généré 40% des gains du S&P 500 durant les trois premiers mois de 2024. «C'est moins qu'en 2023, alors que les sept magnifiques - incluant Apple (AAPL, 171,48$US) et Tesla (TSLA, 175,79$US) NDLR - avaient généré 60% de tous les gains de l'indice», précise Julie Hurtubise. Elle ajoute que les secteurs des industrielles, de l'énergie et des financières ont également offerts de bonnes performances. À son avis, le marché boursier américain est aussi soutenu par un consommateur encore en bonne santé financière. Au Canada, l'indice S&P/TSX a grimpé de près de 6% durant les trois premiers mois de l'année, grâce en grande partie aux titres de ressources naturelles, de l'énergie et des financières. «Ces trois secteurs ont généré 80% des gains de l'indice, comparativement à 20% pour tous les autres secteurs», raconte Julie Hurtubise. Si le passé n'est pas garant de l'avenir, elle explique pourquoi il est malgré tout permis d'être optimiste pour le reste de l'année lorsque la Bourse fait aussi bien au premier trimestre. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:04:59

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S1E203: La traversée du désert de la Bourse de Toronto

3/14/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. La Bourse de Toronto n'a accueilli aucun premier appel public à l'épargne depuis un an. En mars 2023, la minière Lithium Royalty (LIRC, 7,20$) avait fait son entrée à la Bourse de Toronto et récolté au passage un montant de 150 millions de dollars. Depuis ce temps, c'est la panne sèche pour le principal marché boursier canadien. Un tel manque d'intérêt pour la Bourse de Toronto a de quoi inquiéter, estime Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100. «C'est une tendance qu'on constate depuis longtemps. Il faut toutefois faire attention de ne pas trop dramatiser, puisqu'il n'y a pas eu non plus beaucoup de premiers appels publics à l'épargne aux États-Unis depuis un an et demi», relativise-t-il. La tendance à long terme, selon lui, est que le parquet torontois se limite de plus en plus à une économie de ressources naturelles. «Il pourrait y avoir une niche de ce côté. Mais pour les entreprises des autres secteurs, il y a longtemps qu'on constate un manque d'intérêt pour la Bourse de Toronto», dit-il. En ce qui concerne la stratégie d'investissement de Cote 100, Marc L'Écuyer explique pourquoi l'entreprise n'a pas l'habitude d'investir dans des entreprises au moment où elles font leur entrée en Bourse. Le gestionnaire de portefeuille a aussi commenté la vente de la société québécoise mdf commerce (MDF, 5,68$) au fonds d'investissement américain KKR pour un montant de 255 millions de dollars. S'il s'agit de la perte d'un centre décisionnel pour le Québec, Marc L'Écuyer soutient qu'il faut avoir une vue d'ensemble de la situation et ne pas regarder seulement son côté sombre, puisque d'autres entreprises québécoises, comme Alimentation Couche-Tard (ATD, 82,53$), sont en mode acquisition. * Cote 100 possède des actions d'Alimentation Couche-Tard. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:05:51

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S1E202: Bourse: acheter des entreprises extraordinaires à prix ordinaire

3/7/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. La plus récente lettre de Warren Buffett aux actionnaires de Berkshire Hathaway contenait un hommage bien senti à son partenaire de longue date Charlie Munger, qui s'est éteint le 28 novembre, 33 jours avant de célébrer son centième anniversaire. «La plus grande influence de Charlie Munger sur Warren Buffett a été de le convaincre de miser avant tout sur des entreprises extraordinaires à prix ordinaire, et non sur des entreprises ordinaires à prix extraordinaire», explique François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital. «Il fallait un esprit fort pour convaincre Warren Buffett de modifier sa stratégie d'investissement», ajoute-t-il. Le légendaire investisseur a également écrit que Charlie Munger avait été le grand architecte derrière le succès de Berkshire Hathaway, ce qui n'étonne pas François Rochon. «Warren Buffett est toujours resté humble malgré une carrière étincelante», dit-il. Le dirigeant de Giverny Capital a aussi tenu à rappeler l'importance, pour les épargnants, de partager deux points en commun avec leur gestionnaire de portefeuille, soit d'être confortable avec la philosophie d'investissement et, surtout, d'avoir des objectifs à très longue échéance. Dans sa lettre aux actionnaires, Warren Buffett soutient que sa soeur Bertie en est le parfait exemple. François Rochon a aussi commenté les plus récents résultats trimestriels de Constellation Software (CSU, 3898,49$), qu'il possède depuis 2014, estimant qu'ils étaient, dans l'ensemble, extraordinaires. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:06:35

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S1E201: Bourse: des régimes de réinvestissement des dividendes moins avantageux

2/29/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. En dévoilant ses résultats financiers du premier trimestre le 27 février, la direction de BMO (BMO, 122,84$) a prévenu ses actionnaires qu'à compter du «deuxième trimestre de l’exercice 2024, et par la suite jusqu’à nouvel ordre, les actions ordinaires émises en vertu du Régime de réinvestissement de dividendes et d’achat d'actions seront achetées sur le marché libre, sans escompte». Cela a soulevé des questions auprès de certains actionnaires de la banque canadienne. «Les régimes de réinvestissement des dividendes ne sont pas offerts par toutes les entreprises. Pour celles qui l'offrent, ils permettent aux actionnaires de recevoir leurs dividendes en actions de l'entreprise plutôt qu'en espèces», explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. Ce dernier précise que les actionnaires qui choisissent de recevoir leurs dividendes sous forme d'actions bénéficient parfois d'une prime. «Par exemple, un actionnaire qui doit recevoir un dividende de 100$ et qui a choisi d'adhérer au régime pourrait recevoir l'équivalent de 105$ en actions», explique-t-il. Or, la décision de BMO vient retirer cette prime, ce qui rend le régime moins avantageux. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:05:22

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S1E200: Bourse: Nvidia a pulvérisé les attentes, mais quelle sera la suite?

2/22/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le numéro un mondial des processeurs graphiques et d'intelligence artificielle Nvidia a dévoilé le 21 février au soir des résultats financiers qui ont pulvérisé les attentes des analystes pour le quatrième trimestre de son exercice financier 2023. Le titre de l'entreprise a terminé la séance du lendemain sur un bond de 16,4%, ou de 110,66$US, à 785,38$US. Cela a permis à Nvidia de voir sa valorisation boursière progresser d'environ 277 milliards de dollars américains (G$US) durant la seule séance de jeudi, un record. «Les sceptiques ont encore une fois été confondus», lance Luc Girard, gestionnaire de portefeuille chez Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, ajoutant que le scepticisme était compréhensible, étant donné que le titre avait progressé de 40% depuis le début de l'année avant la séance de jeudi et que cette même progression avait été de 236% sur un an. Or, durant son 4e trimestre, Nvidia a dévoilé des revenus de 22,1G$US et un bénéfice par action de 5,15$US, alors que les analystes anticipaient respectivement, en moyenne, des chiffres de 20,6G$US et de 4,59$US. «Les bénéfices sont en progression de 804% sur un an, souligne Luc Girard, mais la cerise sur le sundae est que la direction de la société a relevé sa prévision de revenus du premier trimestre de 2024 à 24G$US, soit 2,1G$US de plus que la précédente». Selon lui, les investisseurs qui souhaiteraient acheter des actions de Nvidia après une telle poussée (la capitalisation boursière de l'entreprise approche de la barre symbolique de 2000G$US) doivent évaluer de nombreux facteurs: «Si on parle d’industrie, la révolution de l'intelligence artificielle (IA) ne fait que commencer et il est loin d’être trop tard. Si on parle de titre individuel, Nvidia est certes le leader de l'IA, mais nous savons tous que la compétition s’intensifiera. Comme dans toute chose, la diversification a bien meilleur goût», dit-il. Luc Girard rappelle ensuite que le ratio cours/bénéfice des 12 prochains mois de Nvidia est assez élevé lorsqu'on le compare à celui des autres géants technologiques de la Bourse américaine, ce qui laisse peu de place à l'erreur. Au cours des prochains trimestres, il affirme que les investisseurs devront porter une attention particulière à la croissance de la demande, à la capacité de production de Nvidia et la hausse des prix des produits qui pourrait souffrir d'une intensification de la concurrence dans l'industrie. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:06:00

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S1E199: Bourse: le casse-tête inflationniste de la Réserve fédérale américaine

2/15/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. L'inflation américaine a reculé moins que prévu en janvier, ce qui a jeté une éphémère douche froide sur les marchés boursiers le 13 février. «L'inflation va dans la bonne direction, mais reste plus élevée que prévu, essentiellement en raison des composantes des services, incluant surtout le logement, les transports et les soins de santé», explique Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. Ce dernier souligne également que la progression des salaires sur un an à travers le pays a été d'environ 4,5%. «La hause des salaires contribue à stimuler l'inflation, ce qui fait en sorte qu'elle mettra plus de temps à revenir à la cible de 2%», dit-il. En excluant les composantes les plus volatiles de l'alimentation et de l'énergie, l'inflation a même progressé à un rythme plus élevé en janvier qu'en décembre. «Selon nous, c'est le nerf de la guerre pour la Réserve fédérale. Il n'y a plus vraiment d'inflation dans les biens ni dans l'énergie. À la fin de 2023 et au début de 2024, on anticipait des baisses de taux au premier trimestre, mais ça devra attendre à plus tard», explique Nicolas Vaugeois. Ce dernier ajoute que les marchés boursiers anticipent pour le moment que l'économie américaine réussira un atterrissage en douceur. «Pour que ça survienne, il aurait fallu que la Fed coupe son taux directeur rapidement. En les gardant plus haut plus longtemps, ça augmente le risque d'une récession cette année», dit-il. Quels effets au Canada? Difficile de parler de taux d'intérêt sans effleurer le sujet du début de la haute saison des renouvellements des prêts hypothécaires au Canada. Beaucoup de ménages espèrent qu'une baisse du taux directeur surviendra à très court terme avant de signer leur renouvellement. Nicolas Vaugeois soutient que les prochains mois seront déterminants, mais que la Banque du Canada pourrait attendre que la Fed bouge avant de faire de même, ce qui signifie que la première baisse pourrait survenir seulement en juin. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Duration:00:05:34

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S1E198: Comment tirer le maximum d'un REER?

2/8/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. La saison des REER bat son plein jusqu'au 29 février pour ceux et celles qui souhaitent réduire leur revenu imposable pour l'année 2023. Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD, estime que les contribuables peuvent utiliser différentes stratégies pour réduire leur facture fiscale. «En premier lieu, on peut regarder sur notre avis de cotisation le plafond de contribution REER. Si vous n'avez pas cotisé le maximum à chaque année, les sommes inutilisées sont cumulatives», explique-t-elle. Le calcul est basé sur un maximum de 18% de votre salaire jusqu'à un plafond de 30 780$ pour 2023. Julie Hurtubise soutient que, règle générale, tous les contribuables dont le salaire est supérieur à 50 000$ devraient d'abord opter pour cotiser à leur REER plutôt qu'à leur CELI. «La vraie question à se poser, c'est quels sont nos projets à court, moyen et long terme. Si on doit décaisser les montants rapidement, il vaut mieux opter pour le CELI. Si on épargne pour la retraite, le REER sera plus avantageux. C'est vraiment du cas par cas», dit-elle. Toutefois, elle précise que les individus qui gagnent moins de 50 000$ pourraient aussi bénéficier de contributions au REER, car certains programmes sociaux, comme les allocations familiales, sont calculées en fonction du revenu net. En ce qui concerne le transfert du REER au FERR, qui touche tous les contribuables qui fêteront leur 71e anniversaire cette année, Julie Hurtubise explique quelques stratégies fiscalement avantageuses. Pour les plus jeunes qui veulent mettre en place de saines habitudes d'épargne, elle recommande les contributions systématiques à fréquence régulière tout au long de l'année, de même que d'adhérer au REER collectif de l'employeur. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E197: Bourse: Netflix, Microsoft et Alphabet sous la loupe de Marc L'Écuyer

2/1/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Netflix (NFLX, 567,51$US) est en train de gagner son pari avec sa technologie qui empêche le partage de mots de passe et son offre d'abonnements avec publicités, estime Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, qui possède des actions du numéro un mondial de la diffusion en continu. Le titre de Netflix a d'ailleurs progressé de 15% depuis la publication, le 23 janvier, de ses résultats financiers du trimestre terminé le 31 décembre. «Nous avons été surpris de la robustesse des résultats. Surtout de l'ajout de 13 millions d'abonnés, ce qui n'était pas arrivé depuis le début de la pandémie. Netflix a aussi laissé entendre que ses forfaits avec publicités étaient plus rentables que ses abonnements de base qui n'en contiennent pas», explique-t-il. Selon lui, Netflix pourrait attirer de nouveaux producteurs de contenus. «On pourrait même voir des compétiteurs non rentables jeter l'éponge et transférer leurs contenus sur Netflix», dit-il. Cote 100 ne possède pas d'actions de Microsoft (MSFT, 403,78$US) ni d'Alphabet (GOOGL, 141,16$US), ce qui n'empêche pas la société de surveiller de près les titres des deux géants américains. Le titre de Microsoft s'est fait hésitant dans les deux séances qui ont suivi la publication des résultats trimestriels, le 30 janvier, alors que celui d'Alphabet a reculé un peu plus fortement. Marc L'Écuyer soutient que malgré les bons résultats dévoilés par les deux entreprises, les analystes en voulaient encore plus. «La progression des titres de Microsoft et d'Alphabet depuis un an est surtout attribuable au phénomène de l'intelligence artificielle (IA). Il y a fort à parier que ces deux entreprises seront bien positionnées pour profiter de la croissance du secteur étant donné leur taille», juge-t-il. Selon lui, les évaluations actuelles des titres reflètent déjà quelques années de croissance des bénéfices, bien qu'il concède qu'un haut niveau d'incertitude persiste quant à la capacité de monétiser l'IA. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E196: Bourse: ce que les investisseurs doivent retenir du conflit qui secoue Gildan

1/25/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le moins que l'on puisse dire, c'est le que le bras de fer entre le conseil d'administration de Les Vêtements de Sport Gildan (GIL, 43,91$) et son ancien président et chef de la direction Glenn Chamandy a fait couler beaucoup d'encre depuis décembre dernier. Le conflit s'est répercuté sur la valeur du titre de l'entreprise, dont la valeur était de 49,61$ à la fermeture de la Bourse de Toronto le 8 décembre, avant d'être secoué par les changements annoncés à la haute direction trois jours plus tard. Il a depuis touché un creux de 41,32$ le 16 janvier, avant d'amorcer une remontée. Steve Bélisle, gestionnaire de portefeuille à Gestion de placements Manuvie, estime que les investisseurs doivent analyser la situation sous plusieurs angles lorsque des conflits surviennent entre un conseil d'administration et le PDG d'une entreprise. «Premièrement, ce qui est inquiétant, ce sont les allégations du conseil d'administration à l'effet que Glenn Chamandy considérait d'effectuer deux grosses acquisitions à l'extérieur des compétences de l'entreprises, et aurait utilisé beaucoup d'endettement. Ces acquisitions auraient pu provoquer une destruction de valeur pour les actionnaires», dit-il. Il ajoute que les marchés regardent surtout comment les acquisitions peuvent contribuer à faire progresser le bénéfice par action. Selon lui, il s'agit d'un indicateur qui peut être trompeur lorsque les acquisitions ajoutent de la dette au bilan de la société. «Nous préférons mesurer le taux de rendement interne du déploiement du capital, on veut qu'il soit supérieur au coût d'acquisition, c'est ce qui permet de créer de la valeur», dit-il. Un autre point inquiétant à analyser porte sur les allégations selons lesquelles l'ex-PDG tentait de saboter le plan de l'entreprise à sa propre succession. Toutefois, Steve Bélisle souligne que le nouveau PDG de Gildan, Vince Tyra, aurait une feuille de route peu reluisante. «Toutefois, comme actionnaire, il ne faut pas mettre trop d'emphase sur l'identité du PDG d'une entreprise. Au final, une bonne entreprise restera bonne peu importe qui sera à sa tête», croit-il. À son avis, les investisseurs peuvent se protéger de conflits comme celui qui secoue le fabricant de vêtements en analysant la bonne gouvernance des entreprises. «Ça commence avec un conseil d'administration indépendant, ce qui est le cas à 91% chez Gildan. Un autre élément, c'est comment la rémunération du PDG est structurée», dit-il. À l'entreprie, la rémunération est à long terme, mais est motivée par la croissance des revenus, ce qui peut être fait par endettement. «En 2022, on a ajouté un volet lié à la performance du titre», dit-il. Steve Bélisle ajoute que deux éléments ne font pas partie des bonnes règles de gouvernance, soit la possibilité pour les dirigeants d'une entreprise d'utiliser une «dragée toxique» ou des «parachutes dorés» pour contrer une offre publique d'achat. Lorsqu'une entreprise comme Gildan doit affronter un conflit à la haute direction, il est certain que les investisseurs doivent se poser la question à savoir si la bisbille peut pénaliser le titre à moyen terme. Selon le gestionnaire de portefeuille, on pourrait craindre le départ d'employés clés, ce qui enverrait un signal négatif. «On peut aussi craindre que le nouveau PDG mette en place une nouvelle stratégie qui divergerait de ce que nous considérons comme le meilleur chemin pour créer de la valeur pour les actionnaires», dit-il. Cela dit, il concède que le récent recul du titre rend son évaluation plus attrayante. *Gestion de Placements Manuvie possède des actions de Gildan. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E195: Bourse : savoir quand acheter et vendre des titres

1/18/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le suivi des entreprises que l’on détient en portefeuille est un processus continuel qui doit être mis à jour chaque fois que l’une d’elles dévoile ses résultats financiers trimestriels, estime François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital. Ce dernier dit, entre autres, mesurer la valeur intrinsèque de chaque entreprise, tout en tentant de déterminer les perspectives des cinq prochaines années. «On veut surtout voir si la croissance des sociétés que nous détenons en portefeuille peut se poursuivre», dit-il. François Rochon précise que Giverny Capital conserve ses titres en moyenne sept ou huit ans et pocède à deux ou trois transactions par année. «Les raisons principales qui nous poussent à vendre, c’est lorsque la valeur fondamentale d’une entreprise se détériore ou que les résultats financiers ne sont pas à la hauteur de ce à quoi on s'attendait. Dans ces cas, notre expérience démontre qu'il est préférable de vendre le titre de l’entreprise en question pour le remplacer par un titre qu'on a déjà ou par un nouveau titre qui est devenu plus attrayant, ce qui veut dire que ses perspectives à long terme sont meilleures», explique-t-il. Selon lui, Giverny Capital agit comme un holding qui est propriétaire des entreprises qu’elle possède en portefeuille, elle cherche ainsi à acquérir des titres qui cadrent avec la philosophie de placement de la société et qui se négocient sous leur valeur intrinsèque. François Rochon estime qu’il est risqué pour les investisseurs de tenter de courir après les entreprises championnes de 2023 et préfère regarder là où les évaluations sont les plus attrayantes. «Je suis un fan de John Templeton (1912-2008). Il disait toujours de regarder partout sur la planète et d’aller là où les évaluations étaient les plus attrayantes et où il y a beaucoup de pessimisme. En ce moment, il y a beaucoup de pessimisme entourant l’économie chinoise, mais il y a de belles entreprises en Chine, sans dire que je m’y lancerais sans faire attention», dit-il. Une option pour les investisseurs qui souhaitent obtenir une exposition au marché chinois peut aussi passer par des entreprises nord-américaines ou européennes comme LVMH Moët Hennessy (663,40 euros, Bourse de Paris), Starbucks (SBUX, 93,34$US) et Lululemon (LULU, 477,45$US), cette dernière faisant partie du portefeuille de Giverny Capital. Ces entreprises ont une bonne présence en Chine, mais ne nécessitent pas d’acquérir des actions sur les marchés boursiers chinois ou de Hong Kong, explique François Rochon. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E194: Bourse: que peut-on tirer des prévisions annuelles des experts?

1/11/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Si les investisseurs sont habituellement friands de prévisions à chaque début d'année, Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, n'est pas leur plus grand amateur. «Les investisseurs sont émotifs et ont un besoin fondamental d'essayer de se préparer à ce qui pourrait arriver sur les marchés boursiers en cours d'année, alors que les études démontrent clairement que la plupart des prévisions se révèlent fausses», explique-t-il. Par exemple, en février 2023, certains économistes ont prédit une apocalypse financière qui, comme on a pu le constater, ne s'est pas matérialisée. «La seule leçon qu'on peut en tirer, c'est que si on fait beaucoup de prévisions, éventuellement, certaines d'entre elles vont s'avérer bonnes», dit-il. Vincent Fournier ajoute qu'en début d'année dernière, on pensait que les marchés allaient faire du surplace ou enregistrer de légers gains. Or, les indices américains, Nasdaq et S&P 500 en tête, ont connu une année formidable. Le gestionnaire de portefeuille estime tout de même qu'il peut y avoir des avantages à se renseigner sur les opinions des prévisionnistes, analystes et économistes. «Si tout le monde campe du même côté, il peut alors devenir intéressant d'investir à contre-courant», estime-t-il. Ses recommandations restent les mêmes d'année en année, c'est-à-dire de rester pleinement investi en tout temps et de ne pas tenter de synchroniser les marchés. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E193: Bourse: un effet «FOMO» en 2023, estime Luc Girard

1/4/2024
GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés boursiers américains ont profité d'un effet «FOMO» (Fear of missing out, que l'on pourrait traduire par peur de rater quelque chose) en fin d'année, ce qui a propulsé les rendements des indices à des niveaux inespérés, estime Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël, Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins. «Les investisseurs ont eu peur de manquer le traîneau et ont sauté dans le rallye du père Noël durant les neuf dernières semaines de 2023, ce qui a permis au S&P 500 de terminer l'année sur une hausse de 24%», dit-il, ce qui le place devant le Dow Jones (+13,7%), mais loin derrière le Nasdaq (+55%). «Le bilan de la Bourse de Toronto est beaucoup moins éloquent que pour ses cousines américaines. Le sous-indice de la technologie de l'information a progressé de plus de 57%, mais trop peu de secteurs ont participé à la danse de fin d'année», dit-il. Revenant sur a performance des marchés américains, Luc Girard estime que les «Sept magnifiques» que sont Meta Platforms (META, 347,12$US), Amazon (AMZN, 144,57$US), Nvidia (NVDA, 479,98$US), Alphabet (GOOGL, 136,39$US), Tesla (TSLA, 237,93$US), Microsoft (MSFT, 367,94$US) et Apple (181,91$US) continueront de dominer l'actualité boursière en 2024, elles qui ont un poids de 29% dans l'indice S&P 500. En ce qui concerne le marché obligataire, il estime que le portefeuille équilibré 60/40 (constitué à 60% d'actions et à 40% d'obligations) a retrouvé ses lettres de noblesse en 2023. «La portion obligataire qui a restauré sa capacité de protection de tels portefeuilles», explique Luc Girard, qui ajoute que les rendements des obligations pourraient profiter des baisses de taux prévues cette année. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E192: Bourse: les prévisions 2024 de Fiera Capital avec Nicolas Vaugeois

12/21/2023
GESTIONNAIRES EN ACTION. La forte remontée des indices boursiers nord-américains depuis la fin du mois d'octobre force la prudence pour 2024. Nicolas Vaugeois, vice-président et gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital, a bien voulu nous dévoiler les prévisions de l'équipe Revenu fixe actif et stratégique de Fiera pour l'an prochain. Il nous parle des probabilités de récession et estime que les marchés boursiers canadiens offriront de meilleurs rendements que ceux des États-Unis, surtoit parce que leur valorisation actuelle est moins élevée. Il fait aussi le portrait de la situation du côté obligataire, estimant que les prévisions de baisses de taux intégrées dans les marchés sont un peu trop optimistes en ce moment. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E191: Bourse: comment faire le «ménage de fin d'année» dans un portefeuille?

12/14/2023
GESTIONNAIRES EN ACTION. Avec la fin d'année qui approche, le temps est venu de passer en revue son portefeuille d'investissements. Par où commencer? Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD, suggère d'abord de regarder les activités dans les comptes non enregistrés qui ont pu générer des gains ou des pertes en capital. D'un point de vue fiscal, Julie Hurtubise rappelle qu'un gain en capital est imposé à seulement 50%, mais que des stratégies peuvent être utilisées pour réduire cette facture, comme la vente d'actifs à perte. Les transactions doivent toutefois être effectuées avant le 27 décembre pour être comptabilisées en 2023. «Dans les comptes non enregistrés, privilégiez la croissance et les revenus sous forme de dividende. Je suggérerais aussi de mettre les produits générant des intérêts dans les comptes enregistrés, car les revenus d'intérêts sont imposables à 100%», dit-elle. Plus de 30% du S&P 500 Julie Hurtubise souligne aussi que les investisseurs devraient profiter de la fin d'année pour rééquilibrer leurs portefeuilles. «Par exemple, si vous avez une concentration de vos rendements cette année dans les sept géants de la technologie (Meta Platforms (META, 333,17$US), Amazon (AMZN, 147,42$US), Nvidia (NVDA, 483,50$US), Alphabet (GOOGL, 131,94$US), Tesla (TSLA, 251,05$US), Microsoft (MSFT, 365,93$US) et Apple (198,11$US), NDLR), vous pourriez vendre en partie ou en totalité par mesure de protection», dit-elle. Elle ajoute que dans le passé, lorsqu'un nombre limité d'entreprises a représenté plus de 20% du S&P 500, on a ensuite vu une descente de ces titres par rapport aux autres entreprises composant l'indice. En ce moment, les sept entreprises représentent plus de 30% de l'indice. «On ne sait pas combien de temps elles vont continuer de stimuler le S&P 500, mais il vaut mieux être prudent», dit-elle. Julie Hurtubise croit aussi qu'avec la montée des taux d'intérêt, le portefeuille équilibré 60/40 (composé à 60% d'actions et à 40% d'obligations) redevient intéressant. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E190: Bourse: comment les investisseurs peuvent s'inspirer de Charlie Munger

12/7/2023
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le décès de Charlie Munger le 28 novembre dernier a attristé l'équipe de Cote 100, actionnaire de Berkshire Hathaway (BRK.B, 352,70$US) depuis de nombreuses années. Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille principal et chef de la conformité à Cote 100. «Charlie Munger, le partenaire de Warren Buffett pendant plus de 50 ans, a joué un rôle important dans le succès de Berkshire Hathaway», dit-il. Selon lui, avant l'arrivée de Charlie Munger, Warren Buffett regardait surtout des entreprises peu chères, sans trop mettre l'accent sur la qualité des activités de l'entreprise. «La première acquisition après l'arrivée de Charlie Munger a été celle de See's Candies (entreprise toujours en activité, NDLR) qui a annoncé un changement de la façon d'investir de Warren Buffett et de Berkshire Hathaway. On acceptait de payer des évaluations un peu plus élevées pour des entreprises de qualité, et à long terme, ça a amené d'autres succès comme les investissements dans Coca-Cola (KO, 58,74$US) et dans American Express (168,62$US)», explique-t-il. Marc L'Écuyer soutient que Charlie Munger a eu une influence sur la méthode d'investissement de Cote 100, qui mise entre autres sur des entreprises bénéficiant de barrières à l'entrée qui les protègent de la concurrence. «La qualité de l'équipe de direction est très importante aussi, tout comme la solidité financière de l'entreprise. On regarde aussi, notamment, des sociétés en croissance dans des secteurs qui ne sont pas trop cycliques», dit-il. Le gestionnaire de portefeuille soutient que tous les investisseurs peuvent s'inspirer de la philosophie de Charlie Munger pour augmenter leurs chances de succès en Bourse. «Sa vision de la vie a toujours été simple. Il s'agit de dépenser moins qu'on gagne, d'investir de façon intelligente, d'éviter les personnes toxiques, d'apprendre tout au long de sa vie et finalement de différer la gratification». Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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S1E189: Bourse: l'héritage de Charlie Munger

11/30/2023
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le légendaire investisseur Charlie Munger, décédé cette semaine à l'âge de 99 ans, laisse derrière lui un héritage qui dépasse de loin ses prouesses en Bourse. Steve Bélisle, gestionnaire de portefeuille à Gestion de placements Manuvie, explique quelques pans de la philosophie d'investissement qui a fait le succès du célèbre tandem Warren Buffett - Charlie Munger à la tête de Berkshire Hathaway (BRK.B, 360,00$US), tout en faisant un parallèle avec celle de son équipe. «Quand on lit les études qui ont été écrites sur leur façon d'investir, ce qui ressort c'est vraiment la recherche de qualité dans les entreprises, un élément qui nous rejoint beaucoup. La définition de qualité peut toutefois varier beaucoup d'un investisseur à un autre. De ce côté, les dirigeants de Berkshire ont toujours recherché des entreprises en bonne santé financière, mais qui possédaient aussi une qualité intuitive, soit un avantage concurrentiel durable», résume-t-il. «Un autre élément qui a toujours été très important autant pour Warren Buffett et Charlie Munger que pour mon équipe, c'est l'évaluation des titres des entreprises. On peut trouver une entreprise de très haute qualité, mais si son titre est surévalué, on risque de ne pas générer un bon rendement sur nos investissements», ajoute Steve Bélisle, qui souligne de ce côté l'influence d'un autre investisseurs légendaire, Benjamin Graham (1894-1976). Steve Bélisle estime que le principal leg de Charlie Munger est une méthode d'investissement saine qui, si elle ne garantit pas une surperformance par rapport aux marchés, augmente grandement les chances de générer des rendements acceptables en Bourse. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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