Une fausse couche comme les autres

Début du mois de mai. Sandra est décidée, elle fait un test de grossesse qui s’avère positif. Dans ce dernier épisode, elle nous raconte son processus de reconstruction jusqu’à la concrétisation de cette heureuse nouvelle.

14 mars. C’est la veille du premier confinement. 15 jours se sont écoulés depuis l’aspiration. Sandra a rendez-vous chez la psy, elle nous raconte l’impact de cette séance sur son moral.

6 mars. Sandra se sent différente. C’est le jour d’après, après l’aspiration, après la fausse couche, après la grossesse. Sandra touche son ventre sans cesse et se rappelle à chaque fois qu’elle n’est plus enceinte. Elle se sent vide et ne sait pas comment reprendre son quotidien.

5 mars. C’est le jour de l’aspiration. Sandra a décidé d’aller seule à l’hôpital et d’affronter cette épreuve sans personne. Elle nous raconte comment elle parvient à y faire face.

2 mars. Sandra Lorenzo se rend à l’hopital, elle attend depuis des semaines ce rendez-vous censé acter qu’elle est en train de vivre une fausse couche.

Troisième épisode. Lundi 24 février 18h. Après sa dernière échographie, Sandra Lorenzo refuse d’attendre 10 jours pour avoir un nouveau rendez-vous. Elle se rend alors dans le premier centre qui accepte de la recevoir. Elle sait que sa grossesse est terminée mais elle ne peut pas s’empêcher de garder un espoir. Jusqu’à l’annonce brutale de la médecin qui lui répète froidement de ne pas s’inquiéter.

Dans ce deuxième épisode, Sandra Lorenzo nous raconte sa première échographie et les débuts de sa grossesse. De l’apparition de ses premiers doutes en passant par ses premières nausées, cet épisode revient sur les 3 premières semaines de sa grossesse.

Dans ce premier épisode, Sandra Lorenzo nous raconte son désir d’avoir un deuxième enfant et la rapidité à laquelle elle tombe enceinte. De la surprise du test de grossesse positif à l’annonce anticipée à ses proches, elle explique son sentiment de culpabilité toujours présent. Pourquoi faut-il attendre 3 mois avant d’annoncer la nouvelle ? Elle a posé la question à Judith Aquien, autrice de l’essai « Trois mois sous silence », sur le tabou qui entoure le 1er trimestre de grossesse.