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Une bulle inspirée, mode espresso. Suis ma voix, laisse toi bercer. Laisse émerger tes propres réflexions.

Location:

United States

Description:

Une bulle inspirée, mode espresso. Suis ma voix, laisse toi bercer. Laisse émerger tes propres réflexions.

Language:

French


Episodes
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Je ne comprends pas (E163)

5/20/2024
Des fois, ça ne veut pas rentrer. Tu ne comprends pas. On te l'explique d'une façon.... des fois, quelqu'un l'explique à travers une métaphore et tu commences à comprendre. Ou bien tu le laisses de côté et tu le reprends quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années plus tard. Et tu te dis : ah ben oui, maintenant je peux comprendre ! Parce que tu n'es plus au même endroit que tu étais au moment où tu ne l'avais pas compris. Lâcher. Lâcher de vouloir comprendre, de lire, de comprendre, de appréhender, de laisser résonner une image, un message différemment. Des fois, nous ne comprenons pas. Et peut-être c'est exactement ça qu'il faut faire ! Ne pas comprendre. Ne pas vouloir comprendre, mais d'admettre que tu n'es pas prêt, que tu n'es pas prête ! D'admettre que tu n'es pas encore au bon endroit, qu'il y a encore un changement à ta base à faire. Un décalage, et une fois ce décalage fait, dans l'espace, dans le temps, dans l'esprit, tu peux y aller, tu vois le message et tu te dis : mais oui, mais oui, j'ai compris ! Pourquoi est-ce que je n'ai pas pu le voir avant ? - Simplement parce que tu n'as pas pu le voir avant. La réponse est toute simple. Avoir cette douceur avec toi-même, de pouvoir te donner la permission à tout moment de dire : "Aujourd'hui, je ne comprends pas. Et c'est ok que je ne peux pas comprendre. Peut-être je comprendrai tout à l'heure, demain, la semaine prochaine." Et de peut-être te donner la permission de te dire : peut-être je ne comprendrai jamais. Et de faire la paix avec ça. Ça, c'est une permission de tonnerre.

Duration:00:02:24

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Tirer le fil (E162)

5/18/2024
Trop de temps, pas assez de temps, rien à faire, trop de choses à faire, une to-do list à rallonge, l'ennui qui guette… A tout moment, nous avons le choix, de nous inonder de choses à faire, d'être dans l'effervescence ou bien d'appuyer sur pause et de regarder le monde qui tourne autour de nous, de l'extérieur. Qu'est-ce qui se passe quand tu ne fais rien ? Quand tu décides très consciemment que tout ça, ça peut attendre. Que non, tu n'as pas besoin de sortir, non, en fait, il y a des choses à manger dans ton frigo. Non, tu n'as pas besoin d'un massage, tu as juste besoin de te poser, peut-être de faire même une sieste. Bref, quand tu te dis oui, quand tu t'écoutes vraiment, tu t'assoies, tu respires et tu vas au fond des choses. Il y a deux secondes, j'avais encore envie de manger du chocolat. Mais quand je m'imagine ce chocolat sur ma langue, de quoi ai-je vraiment envie ? - C'est le chocolat, c'est d'occuper mes dents, ma bouche, ma langue. Ou est-ce autre chose ? De quoi parle-t-il ce chocolat ? Le fait de me coller derrière mon ordinateur pour répondre à mes mails, de prendre mon téléphone et de regarder un peu bêtement le fil de l'actualité sur Instagram, TikTok ou Facebook. De quoi ça parle ? Qu'est-ce que je ne fais pas ? Pendant que je fais ça, de quoi est-ce que j'essaye de m'échapper ? C'est un peu comme fermer les yeux pour ne pas voir que les vitres ont besoin d'être lavées. Autrement dit, fermer les yeux pour ne pas voir ce que j'ai envie de voir. Or, tu ne fermes pas les yeux évidemment, tu les dévies, tu les mets par ailleurs, tu regardes dans une autre direction. C'est très désagréable en fait, d'aller au bout, de réfléchir, ce qui te chagrine vraiment, ce que tu essaies d'éviter tout en faisant autre chose. Un peu d'honnêteté et de rigueur et beaucoup, beaucoup, beaucoup de courage. Tirer le fil jusqu'au bout : Il y aura une réponse à cet endroit-là. Mais la bobine, elle, elle peut être grosse.

Duration:00:03:19

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Pile ou face (E161)

5/16/2024
La bonne décision : tu veux prendre la bonne décision par rapport à une situation, par rapport à un choix de vie : Quelle est la bonne direction à prendre ? Après coup, c'est toujours facile à le dire, à le décrypter, mais en amont, c'est impossible. Tu mesures, tu pèses les pour, tu pèses les contre et puis, tu fais un choix. Tu peux aussi juste te servir d'une pièce et faire pile ou face pour prendre la décision. C'est super intéressant parce que si c'est face et tu aurais bien voulu que ça soit pile, ça parle de tes tripes, de ce que tu ressentais, de ce que tu voulais vraiment faire : ton intuition ! Si tu es déçu par le choix de la pièce, te donne une très bonne indication sur ce que tu voulais vraiment faire ! Mais comment alors prend-on une bonne décision ? Une décision qui te porte, une décision derrière laquelle tu peux te regarder dans la glace et te dire : oui, j'ai pris cette décision-là, j'en suis fier et je vais faire en sorte qu'elle reste une bonne décision jusqu'au bout. Et ici, il n'est pas question de prendre une décision quelconque et de faire en sorte qu'elle soit bonne. Non, dès le début, résonne avec ta décision, celle que tu es en train de prendre. D'être aligné, de la sentir, de la prendre et de te sentir tout de suite soulagé. Oui, c'est ça qu'il fallait que je fasse ! Pas de moyen miracle pour le faire, mais tu peux apprendre, apprendre un raccourci : Au lieu de faire parler une pièce "pile ou face" - et après te dire, tiens, j'aurais voulu l'autre côté - d'être tout de suite honnête avec toi-même : si la pièce dit oui et j'aurais voulu non, si la pièce dit non et j'aurais voulu oui, je n'aurai plus besoin de prendre une pièce pour prendre la décision. En fait, j'apprends à écouter mon intuition.

Duration:00:02:49

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Laisser aller (E160)

5/14/2024
C'est tellement facile quand quelqu'un te dit : oh il faut laisser partir ! C'est comme si cela te devrait être égal, comme si tu t'en foutais complètement, mais tu ne peux pas faire ça, ça te touche, tu as envie d'être impliqué, tu as envie de savoir, tu as envie d'aider. Le sauveur qui vit au fond de toi a envie de tendre la main, de caresser, de lisser les vagues. Et pourtant, tu devrais laisser partir. Tu devrais laisser chacun et chacune vivre son histoire. Toi, tu vis la tienne. Tu ne peux pas vivre à la place. - Ou faire en sorte que des autres vivent une histoire qui te plairait à toi. Toi, ton histoire, elle est devant toi, la leur aussi. Et des fois, cette envie - oui, je la connais tellement bien - de vouloir aider l'autre, de vouloir faire en sorte qu'il soit aussi heureux que toi ? - ce n'est pas possible. Toi, tu vis ta vie. L'autre fait ses choix et des fois ces choix-là il ne peut même pas expliquer pourquoi. Toi, tu le vois de l'extérieur que c'est pas une bonne idée et pourtant cette personne là doit y aller, doit y aller pour voir ce que ça fait. Et si cela n'était encore pas assez douloureux, cette personne-là va encore une fois y retourner pour s'enfoncer encore un peu plus. Et toi à l'extérieur, tu peux donner un conseil, mais vouloir convaincre l'autre que ce n'est pas une bonne idée, tu le sais déjà, ce n'est pas possible. Ce qui est rigolo, c'est que toi tu fais pareil. Tu prends des décisions, tu fais des choses où quelqu'un t'observe et secoue la tête, se prend la tête et se dit « mais qu'est-ce qu'elle est en train de faire ? » - Et oui, chacun est différent, chacun ses histoires à vivre. Ce n'est pas pour autant qu'il faut laisser alle ! - non, on peut y aller et dire ce qu'on a à dire. Et puis, une fois que c'est dit, laisser partir ? C'est dit et je passe à autre chose. Je ne continue pas à garder cette histoire au fond de la tête comme une tâche arrière-plan qui tourne dans l'ordinateur, qui m'occupe qui me préoccupe. C'est ok ce n'est pas mon histoire c'est l'histoire de l'autre ce n'est pas à moi de sauver qui que ce soit. Je m'occupe déjà de moi et ce n'est pas facile de dire, s'exprimer. Dire ce qu'on a à dire est déjà un pas énorme - et puis - laisser partir est encore plus énorme que ce premier pas. Qu'as-tu besoin de laisser s'en aller ?

Duration:00:03:34

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Collier de perles (E159)

5/11/2024
Ce trou spatio-temporel dans lequel tu tombes des fois : tu regardes au loin et puis tu passes de pensée en pensée. Ces pensées qui s'enfilent comme des perles sur un fil. Tu ne te rends même pas compte combien de temps tu as passé ainsi, à réfléchir, à laisser filer les perles de tes pensées, ce moment où tu penses à ta liste de courses, à ta tante qui est malade, le reste de café .... et qu'il vaudrait mieux en racheter. Oui, toutes ces perles-là s'enfilent sans que tu aies prévu de le faire ainsi. Il y a toujours ce moment auquel tu te rends compte que : j'ai été absente - perdue dans mes pensées pendant bien longtemps - et je suis arrivée à un endroit qui m'a fait prendre conscience que j'étais absente. Ce voyage interne - du concret jusqu'aux rêves - de la liste des courses jusqu'à tes désirs les plus profonds. Ces absences sont des moments magiques. Le temps n'y existe pas. Tu es seul .... et la vie, la terre tourne autour de toi .... mais toi, tu restes stable au fond de toi. Un moment de grâce, un moment où rien n'est important. Ce n'est pas de la méditation où tu fais le vide, où tu mets le front en pli et tu te dis, il faut absolument que je fasse le vide ! - Non, bien au contraire. Bienvenue les pensées. Bienvenue les idées. Bienvenue, les choses que je n'ai pas pu voir, quand je voulais les voir. Un par un, elles frappent à ta porte ces choses-là, tu dis : bonjour, je suis là, et tu enfiles une après l'autre de ces perles. C'est beau d'écouter ses pensées. C'est beau de se laisser inspirer par tout ce qui y est déjà... pourvu que tu te laisses rêver.

Duration:00:02:54

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Prendre conseil (E158)

5/10/2024
Qu'est-ce qu'un tel aurait fait ? Des fois il est intéressant de se demander : qu'est-ce que ma mère aurait fait ? qu'est-ce que mon ami ferait ? qu'est-ce que mon mentor ferait dans la même situation ? que dirait mon coach ? que dirait mon psy ? que dirait mon cher ami ? Des fois, il est intéressant de se déplacer de soi-même vers quelqu'un d'autre et de regarder la situation à travers les yeux de l'autre personne. Quand tu es coincé à un endroit et tu te dis « Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que ça m'arrive ? Qu'est-ce que je dois faire ? » - Il est intéressant alors de quitter tes chaussures et de rentrer dans les mocassins de l'autre. Et de te regarder de l'extérieur. Ou bien de te mettre dans la peau de l'autre, et penser comme lui ou elle : qu'est-ce qu'elle aurait fait ? qu'est-ce qu'il aurait suggéré ? à quelle conclusion seraient-eux arrivés ? Se déplacer à l'intérieur de soi, mais aussi à l'extérieur. Pourquoi utiliser juste le cerveau et les expériences que j'ai déjà, si à l'extérieur de moi, il y en a tant d'autres que j'admire, qui m'inspirent, vers qui je me tourne avec mon téléphone ? Mais je peux aussi simplement faire le voyage à l'intérieur de moi, car l'inspiration, la sagesse, elle est un peu partout. Les personnes que nous admirons, mais aussi dans un arbre, un oiseau, un cheval, un chien, cette fleur que nous admirons. Dans chaque chose, dans chaque être, il y a une sagesse. Et tout ça, ça nous permet de nous connecter à un savoir qui est un peu plus grand que le savoir que nous portons au fond de nous, dans notre cerveau souvent. Mais tout ça, c'est accessible. Et donc, il nous suffit de faire le voyage, le voyage intérieur - jusqu'au fond de soi - mais aussi le voyage extérieur, vers toute l'information qui est disponible pour nous. Donc oui, quitte tes chaussures, sors de ta peau, qu'est-ce que untel aurait fait ?

Duration:00:03:04

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Le caillou dans ta poche (E157)

5/5/2024
Rugueux, rugueux est cette pierre que tu tiens dans ta main. Pas comme cette sphère parfaitement ronde, comme du marbre qui est doux. Tu as ce petit caillou dans la main qui te frotte la pulpe des doigts. Tu adores l'avoir dans ta poche, il est agréable. Non, il n'est pas doux, mais il est agréable. Il y a quelque chose qui te plaît, il y a quelque chose qui t'attire. Parce que justement, il n'est pas tout lisse, non, il est rugueux. Il a un vrai relief, un relief que tu découvres et que tu redécouvres avec tes doigts. C'est agréable de le palper, de le toucher, retrouver les aspérités, de faire le tour, de le retourner et de recommencer. In fine, tu ne te baladerais jamais avec une sphère parfaitement ronde dans ta poche. C'est ennuyeux, les petites perles qui... qui ne donnent pas matière à s'agripper, qui sont trop lisses, qui sont sans relief, justement. Et c'est ce relief qui rend intéressant la pierre dans ta poche. Cette pierre dans la poche, évidemment c'est comme toi. - Si tout était parfaitement lisse, Personne ne s'intéresserait à toi - même pas toi d'ailleurs. Non, il y a des aspérités, il y a des hauts et des bas, il y a des endroits où ça gratter, il y a des profondeurs. Tout ça : ça fait toi, qui tu es et qui te rend intéressant, pour les autres, mais surtout, surtout pour toi-même. De découvrir de quoi est faite cette vulnérabilité, cette profondeur que tu n'arrives pas à voir, que tu n'arrives à peine à sentir. Tu sais que ça va encore plus loin, mais tu ne peux pas encore y aller. Comme dans la nature où pendant des centaines et des milliers d'années, l'eau creuse un chemin dans la roche. Tu continues à palper cette pierre, tu continues à découvrir. Et oui, il y a des pics qui, à force de les tâtonner, s'effacent et tu t'approches des profondeurs. Mais tu peux faire tout ça parce que tu as cette pierre dans la poche. Tu t'y intéresses tous les jours quand tu mets les mains, tu la redécouvres. Et tu la re-palpes, tu t'y intéresses surtout parce qu'elle est dans ta poche, elle est là Et si tu te mettais toi-même dans ta poche pour t'occuper de toi tous les jours un tout petit peu ? - à limer les piques qui font mal, à adoucir les angles ? À être juste là, avec la pulpe de tes doigts, avec le temps. Avec le temps, cette pierre-là commence à briller, sans jamais perdre complètement de ses aspérités et de son unicité.

Duration:00:03:45

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Viens, on va jouer ! (E156)

5/3/2024
Le murmure du « Viens on joue ! - tu serais la boulangère et moi je viendrais chez toi » Ces paroles d'enfant, cette innocence, ces petits bonheurs à jouer, à laisser filer l'imagination, à créer un monde, à être créateur, créatrice de ce qui va se jouer là, par terre, en faisant semblant. Et pourtant, est-ce que c'est faire semblant ou est-ce que nous y sommes vraiment, dans nos pensées ? Nous sommes dans cette boulangerie, nous pouvons humer l'odeur du pain qui sort du four. Oui, ça sent bon. "Je serai la boulangère et toi, tu viendrais dans ma boutique." Cette innocence, de ces enfants qui jouent se perd avec l'âge. Et pourtant, notre enfant intérieur, lui, il aime toujours jouer. Alors, nous nous éclatons sur une piste de danse, ou bien nous jouons à l'ordinateur, ou bien nous jouons une énorme partie de Monopoly. Toutes ces façons de continuer à jouer, de s'amuser. Mais ce « viens, on va jouer » .... que quelqu'un te prend par la main et te dit « tiens, on va faire un truc, tu vas voir, c'est génial ! » Et de faire confiance qu'on va vraiment faire un truc qui va être génial. De donner une chance à ce copain, cette copine, de créer ce monde qui te fera plaisir. « Viens, on va jouer. » Combien de fois nous avons encore de ces invitations, de ces moments de pure magie ? Je vais te suivre. Je ne sais pas encore comment ça va être. Je ne comprends pas encore le jeu ... mais je m'y abandonne complètement. « Viens, on va jouer. » - on va s'amuser, on ne va pas poser de questions, pas compter les kilomètres ou bien les calories, juste s'amuser. Viens, on va jouer.

Duration:00:02:42

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La raie manta (E155)

5/1/2024
L'image d'une raie manta qui démarre ma journée, qui m'invite à rêvasser de cet être si élégant, si gracieux, qui semble voler dans l'eau qui. Elle est d'une élégance indescriptible, lent et rapide en même temps. Elle semble avoir tout compris elle, cette raie. Qui se laisse glisser entre les flots, qui se laisse porter. Elle semble faire peu d'efforts. Elle glisse. Elle est portée. Et elle le sait. Et moi et toi, nous nous débattons, nous nous acharnons, nous battons des bras, bougeons les mains, courons, soulevons, nous nous battons contre l'inertie, l'attraction terrestre .... Tout est fait avec un effort énorme, à la sueur de notre front. Quand je me regarde m'acharner, je me dis que je n'ai rien compris ! Si c'était juste, ça viendrait tout seul. Ça ne veut pas dire qu'il ne faille rien faire, évidemment. Mais si tu te retournes et tu regardes toutes les choses que tu as réussies dans ta vie, oui, tu as mis ton effort, oui, tu as déployé tes ailes, oui. Mais à un moment donné, il y a eu ce vent par en dessous, cette vague qui te portait, cette chose qui t'a accompagné, qui ne t'a pas résisté. Tu as utilisé - tel un avion, tel la raie manta - la portance. Et cette portance nous dit beaucoup sur où nous en sommes dans notre vie. Si tout va de travers, peut-être regardes-tu dans la mauvaise direction ? Si tout s'aligne, es-tu sur le bon chemin ? L'un n'empêche pas l'autre. Il y a un effort dans toute réussite. Mais si tu te connectes à la raie manta, tu comprendras que l'important, c'est la portance.

Duration:00:02:56

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1001 choses (E154)

4/29/2024
1001 choses, ta tête elle est pleine avec 1001 petites choses que tu as oubliées de faire, que tu as sur ton programme. Des choses à améliorer dans la maison, la voiture à laver, prendre de l'essence, des courses à faire, le client a rappeler. 1001 choses. Il y en a que tu as noté sur une liste, donc tu sais que tu vas y arriver à un moment donné. Et d'autres qui se baladent dans ta tête - ça se rappelle à toi des fois .... ça arrive, ça te dit : tiens tu l'as toujours pas fait ! - tiens c'est toujours là ! Ça te nargue un petit peu. Tu es quelqu'un de fort occupé. Même à la retraite, même en vacances, mille et une choses. Le menu, il est juste devant toi. Tu peux faire 1001 choses, mais tu ne peux pas toutes les faire. Tu ne peux pas toutes les consommer. Il va falloir que tu choisisses une entrée, un plat, un dessert pour ce repas-là, pour cette journée-là, pour cette heure-là, pour cette minute-là. C'est comme au restaurant, tu ne peux pas tout manger. Tu ne peux pas tous les commander - si tu peux - mais tu n'aurais le temps de tous les commencer, mais tu n'en finirais aucun. Comme dans la vie - comme au restaurant. Choisir c'est difficile? Choisir, de dire : je dis oui à ceci .... ce qui veut dire que je dis non à tout cela ! Dire oui ! - c'est facile. Ne pas avoir de regrets pour les autres c'est là où ça se gâte. à quoi ai-je envie de dire oui ? - est-ce que j'ai envie de prendre une décision raisonnable ? ? - est-ce que je mange la salade ? ou est-ce que j'ai envie de me faire plaisir et de manger le gros dessert, bourré de calories ? Des fois, nous savons que nous prenons des décisions pas raisonnables du tout : Le verre de plus, le dessert, le digestif, le gros plat avec les frites. .... pourtant, le pantalon est déjà un peu serré. Nous savons que ce n'était pas le bon choix, mais nous le faisons quand même. Épouser ce choix est la chose la plus difficile. De le vivre pleinement. De dire : ben oui, il est déjà un peu serré, mais j'en avais tellement envie. Et d'être pleinement derrière ce choix, pleinement, de dire oui, je le savais, et j'y suis quand même allée. C'est une décision. Les regrets n'ont pas de place dans ta vie. Le regret veut dire que tu n'es pas pleinement derrière ta décision. 1001 choses à ta disposition, 1001 façons de faire quelque chose, 1001 façons de solutionner un problème. Mais il faut que tu en choisisses une : une façon d'y aller et il faut que tu choisisses de ne pas avoir de regrets pour les autres. Et à partir de là, tu peux te dire : je l'ai fait et c'était la bonne décision à ce moment-là. Et le reste, c'est le futur et - sans boule de cristal - de toute manière, je ne peux pas le voir ni le prédire.

Duration:00:04:05

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Tu ne me dois rien (E153)

4/28/2024
"Tu ne me dois rien." Voilà une solution à beaucoup de nos problèmes. En fait, quand nous n'essayons pas de nous faire justice nous-mêmes, cela rend la chose bien plus facile. Quand quelqu'un te dit « Mais non, tu ne me dois rien. » Dessine toujours une petite surprise dans ton esprit, un petit soulagement - et surtout - on te laisse aller, on te laisse partir avec élégance Tu n'es plus lié avec une dette vers quelqu'un. Ce sont des mots magiques en fait, ça coupe tes chaînes vers des boulets, vers une dépendance entre deux personnes : "Mais non, tu ne me dois rien" C'est une belle phrase. Le devoir, devoir quelque chose à quelqu'un, c'est lourd, c'est engageant, c'est lourd à porter. "Mais non, tu ne me dois rien". Et si en réalité, toutes ces chaînes qui nous relient avec toutes ces personnes à qui nous devons quelque chose - qui nous doivent quelque chose - pourraient être coupées très simplement avec cette formule magique ? "Mais non, tu ne me dois rien." Mais aussi, en fait... Je ne TE dois rien ! Ce contrat que j'ai échafaudé dans ma tête, qui n'est peut-être même pas connu par l'autre personne, aui me lie à lui, qui me lie à elle, parce que j'ai l'impression que je dois quelque chose. Je me dis, ben non, en fait, je ne te dois rien. Je n'ai pas ce devoir-là. C'est soulageant. Payer ses dettes, c'est une chose. Mais créer des dettes qui, in fine, n'existent pas, est une belle manière de passer une journée légère.

Duration:00:02:20

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Tempête (E152)

4/26/2024
"Calme-toi !" - voilà une jolie injonction. Si tu es énervé, la seule chose dont tu n'as pas envie c'est de te calmer. Tu as envie d'être énervé. Tu as envie de taper du pied. Tu as envie d'être pas d'accord. "Calme-toi !" - Ça ne sert à rien. Je n'ai pas envie de me calmer. J'ai envie d'être en colère. J'ai envie de me débattre. J'ai envie de lever la voix. J'ai envie d'exprimer ma frustration. Et pourtant ce calme, tu sais le faire venir quand toi, tu en as envie. Tu peux t'asseoir, prendre une grande inspiration, et hop. Tu sais changer d'état instantanément. Tu peux te mettre sur ton canapé, ou par terre, en tailleur. Tu peux humer ta tasse de café ou bien ton verre de vin rouge et instantanément tu es arrivé à un endroit que tu connais, à un endroit qui est confortable, juste là, parce que tu sais le faire et parce que tu en as envie. Donc, les injonctions, aussi bienveillantes, bien fondées soient-elles, ne servent à rien, si toi, tu n'en as pas envie. C'est toi qui aux manettes, c'est toi qui décide, le calme - autant que la tempête - tu peux le conjurer, le provoquer, l'inviter. Même dans les crises les plus folles, tu sais faire venir le calme à l'intérieur de toi : soit en exprimant ta colère en premier, soit en te posant avec ces petits gestes du quotidien qui te permettent de faire tomber la tempête. Mais n'oublie jamais, c'est toi qui es aux manettes.

Duration:00:02:33

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Pas envie (E 151)

4/21/2024
Pas envie. Tu te lèves et déjà tu te dis "oh j'ai pas envie." Tu te balades dans la maison, tu regardes les pièces, tu te dis, "je pourrais faire ceci...mais non, je n'ai pas envie", "je pourrais faire cela...je n'ai pas envie non plus". Rien ne t'appelle, rien ne te met réellement en mouvement, rien ne te remplit de l'intérieur. Et à chaque fois que tu te poses, tu n'as même pas envie de te poser. Tu sais qu'à l'intérieur de toi, il y a quelque chose qui n'est pas résolu. C'est d'ailleurs pour ça que tu fuis, que tu continues à te balader sans être appelé. Ce qui te chagrine, c'est à l'intérieur : le truc auquel tu n'as pas envie de penser. Alors ton cerveau, très malin, il te balade dans toute la maison. Mais à l'intérieur de toi, juste au fond de toi, il y a LE sujet sur lequel tu devrais réfléchir, sur lequel tu devrais méditer, que tu devrais laisser émerger, mais tu n'as pas envie. Tu n'as pas envie alors tu couvres avec du bruit tu te balades, tu t'occupes, tu fais autre chose, tu surfes sur les réseaux. Pourtant à l'intérieur il y a quelque chose qui veut sortir ! Il n'y a qu'une seule solution : c'est de faire le vide. C'est d'arrêter le bruit extérieur pour pouvoir te concentrer sur le message intérieur sur ce truc qui te turlupine, que tu n'as pas envie de t'avouer. Oui, c'est par là où ça passe. Donc ... seule possibilité, c'est de te poser et d'éteindre le son de tout ce qui t'entoure. Et juste de laisser émerger LE sujet qui mérite toute ton attention.

Duration:00:02:13

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Observateur (E150)

4/19/2024
La Grèce, l'Italie, l'Espagne Tous ces pays qui nous attirent avec cette vue. Cette bleue qui se perd à l'horizon, les maisons bien blanches, Cette tranquillité. Il n'y a rien - il y a peu de choses qui accrochent l'œil sur les cartes postales. Il n'y a pas de personnes, il y a des bâtiments. Et sur cette image intérieure, sur l'écran de cinéma de notre tête, elle est paisible, il y a du soleil, et il y a ce contraste entre le bleu et le blanc, C'est intéressant comment tu peux te perdre dans cette image-là et que tu n'as pas besoin que cela soit peuplé de plein de monde. Et pourtant dans la vie réelle, tu cherches le contact, tu veux être entouré, collé à un être aimé, à des amis, aux copains Dans la vraie vie de tous les jours, cet échange, ce contact est important. Mais quand tu penses aux vacances, ces vacances se dessinent sur une carte postale qui n'est pas peuplée. Vacances. Dans ce mot, il y a vacare. C'est vide ! Ben justement. Faire le vide. Être à un endroit où ton œil n'est pas attiré par quelqu'un, où tu n'es pas en comparaison, où tu ne dis pas : " il est plus beau, elle est plus mince, ils sont plus jeunes, plus bronzés, mieux sculptés, plus drôle, moins ennuyeux" Aucune comparaison. Vide - vacant de toute comparaison. Tu peux être juste toi, la seule personne qui est disponible d'ailleurs. Tu peux être juste toi sans comparaison. L'observateur de cette carte postale, avec aucune comparaison avec les autres. Et si c'était ça, les vacances ? - pour tout ton être, tes yeux, ton mental, ton cœur, tu n'es pas comparable, tu es juste l'observateur, l'observatrice...

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Eau trouble (E 149)

4/16/2024
Envie de ne rien faire, envie de tout faire, envie d'être ici et de ne pas y être, d'être tiraillé entre plein de choses, deux extrémités.... et incapable de prendre une décision. Est-ce que j'ai vraiment envie d'y aller ? Oh, je serais tellement bien à la maison ! Il faudrait que je range ! Je pourrais le faire demain ! Tu connais ce moment-là, où tu n'arrives pas à voir clair. C'est le brouillard. Ce n'est pas tellement le brouillard autour de toi, mais c'est le brouillard à l'intérieur : Ce n'est pas clair. Tu ne sais pas où aller. Tu ne sais pas ce qui te fait plaisir à ce moment-là. Ce brouillard-là, il est un peu comme des particules en suspension dans ton verre d'eau. Si tu attends suffisamment longtemps, les particules vont tomber. C'est du bruit, en fait. Ce bruit-là, il va se mettre au fond de ton verre et l'eau va redevenir translucide. Très intelligent. Or, nous - pauvres humains - ne prenons pas ce temps pour laisser se déposer le bruit en bas du verre. Donc nous n'avons pas le temps de voir devenir l'eau parfaitement limpide - pour que ça redevienne limpide pour nous, ce qui est bien pour nous de faire. Prendre ce moment pour se poser physiquement ou de façon figurée. De se brancher à la prise intérieure pour te dire "Qu'est-ce que j'ai vraiment, vraiment envie de faire ?" "Qu'est-ce qui est important pour moi maintenant ?" Et de prendre la décision, et non pas de subir sa décision, mais de dire "non, je ne rangerai pas, je suis fatigué, je commencerai par une petite sieste, je commencerai par faire le course, je commencerai par laver cette vitre qui m'énerve, le reste peut attendre." Et une fois la décision prise de ce que tu vas faire - et surtout de ce que tu ne vas pas faire - à partir de ce moment là, tu te sentiras mieux. Le dépôt sera bien en bas du verre, et tu vois clairement ce qui est la prochaine chose pour toi à faire ... ou bien à laisser.

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Maître du jeu (E 148)

4/14/2024
Énervé.e. Il y a des jours où tu te réveilles, tu es déjà énervé auprès de quelqu'un, à cause de quelque chose, parce que des fois tu ne sais même pas l'expliquer. Tu as envie d'avoir raison. Il faut que ça se passe exactement comment toi tu veux. Ce n'est pas possible que quelqu'un d'autre ait raison, non. C'est ta manière, ta façon, tes règles du jeu. Or, les autres ne connaissent pas ton jeu, ni le plateau, ni les portes qui s'ouvrent, ni les règles qui s'appliquent. Quelle est la case qui te fait monter dans les tours ? Quelle est la case qui te fait super plaisir ? Quelle est la case qui creuse un tunnel ? Toi, tu sais ... et encore, il y a des cases surprises. Des fois, tu te surprends toi-même avec tes réactions. Tu ne sais pas d'où ça vient. C'est peut-être parce que tu joues selon les règles de tes parents, les grands-parents, et ceux d'avant. Toute la lignée. Et autant que tu aimerais faire appliquer tes règles de jeu ... eh bien .... ceux de tes parents prennent le dessus. Et tu passes par la case : "je suis énervée." On pourrait dire que le plateau sur lequel tu joues est donné : Il y a une case départ, une case arrivée. Et on pourrait même dire que c'est plus ou moins tracé. Quoique... Mais alors, il y a les cartes "surprises", les cartes "événements". Toutes ces cartes qui rendent la vie intéressante. Et c'est là où tu as le droit de jouer. Tu as le droit d'écrire sur ces cartes ce que toi tu veux. "Passez directement à la case de... ". Oui, tu ne passes pas par la case « je m'énerve », je ne passe pas par la case, « je dois souffrir ». Non, passez directement à la case de « tu peux jouer avec la vie » Tu peux prendre des raccourcis, tu peux aussi faire trois pas en arrière, tu peux écrire des cartes qui correspondent à ce que toi tu as envie de vivre ! Et je dirais même tu as le droit de les nommer comme tu veux : carte surprise, carte bonus, carte bonheur, carte accélérateur. Et là - là tu es maître du jeu ! C'est là où tu crées ta vie - celle dont tu as envie. Autant que le plateau est peut-être déjà dessiné, mais les cartes avec lesquelles tu vas jouer, écris-les !

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Éphémère (E147)

4/12/2024
Cela ne fait que te traverser : Ce café que tu bois le matin ? Il n'est que de passage. Cette merveilleuse vue que tu vois de l'autre côté ? Elle ne fait qu'arriver sur tes rétines, traverser ton cerveau, se ranger quelque part, peut-être, ou pas, et puis disparaître avec toi, un jour, grâce à l'oubli, ou peut-être parce que tu n'es pas là. Parce que tu ne seras plus là pour t'en souvenir, la vie est très éphémère, si tu le regardes sous cet angle-là. Ton passage, il est très court, Ce passage, ici, dans ce corps, qui des fois t'encombre, qui des fois te porte a une durée déterminée, tu ne connais pas la date d'expiration, mais tu sais qu'elle arrive. "Éphémère", c'est un joli mot : c'est là maintenant. Ce n'est plus là demain, et ça décrit tout autour de toi. C'est effectivement la date de péremption qui varie, un moucheron c'est une journée, ton yaourt deux semaines, ta vie 90 ans, cet arbre 500 ans, la terre, l'univers, a-t-elle une date de péremption ? Combien de temps ça va durer ? Est-ce que tout est éphémère ? Se rendre compte que toi tu es éphémère, c'est déjà un début. Pour que toi, moi et tout le monde, on se prenne moins au sérieux. On n'est que de passage, n'est-ce pas ? Ça ne va pas durer. Même ce mal de dents ne va pas durer, on peut le soigner. Même cette douleur d'avoir perdu quelqu'un, ça ne va peut-être pas partir, mais ça va s'estomper et un jour tu n'y penseras plus. Éphémère. Te laisser traverser par tout ce qui t'arrive, par toutes tes expériences, par toutes tes rencontres, de te laisser colorier peut-être, parce que la rencontre était jolie, parce qu'elle était douce, parce qu'elle était aimante. Mais savoir que non, même ça, ça ne durera pas, ça ne fait que me traverser, parce que je suis éphémère. Mais chacune de mes cellules peut être marquée par cette expérience-là. Chacune de mes cellules peut prendre une couleur douce, dorée, sombre, selon ce qui me traverse. Donc oui, laisse-toi traverser, car in fine, aujourd'hui tu es là, demain tu ne le seras pas. Et est-ce que ce dicton, "depuis le début je suis l'absence absolue" tu diras peut-être... Que tu ne peux pas être absente tout en étant présente là tout de suite sur terre ... Dis toi que tu es éphémère. Tu ne peux pas arrêter le cours du monde mais tu peux te laisser traverser par ce cours du monde et tu peux te laisser colorier en profitant de chaque instant ! De chaque instant, d'être absence, éphémèrement présent et vois comment la vie te colorie et comment toi tu peux colorier la vie.

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Un message (E146)

4/7/2024
Quel est le message? Pourquoi est-ce que ça m'arrive? En quoi est-ce que c'est important ? D'où vient cette carte, cet oracle, cet horoscope ? Qui me l'envoie ? In fine, je lis ce que je veux quand je vois une image, quand quelque chose m'arrive. Ce n'est pas que quelqu'un sait mieux que moi. Non, je suis la seule personne qui sache lire ce qui m'est présenté. Je prends ou je ne prends pas, ça m'appartient ou ça ne m'appartient pas. J'ai cette capacité d'adopter ou pas ce qui m'arrive. Toi, tu peux faire exactement pareil. Si quelque chose ne te plaît pas, naturellement, tu fais tout ce qu'il faut pour adoucir, pour rejeter, pour faire autre chose. En revanche, si quelque chose t'arrive et ça gratte et ça t'est inconfortable, et bien ça va te faire réfléchir. Tu vas le prendre, tu vas le faire mouliner. Et éventuellement, tu vas faire ce pas qui est si désagréable, de faire un changement. Le changement, il n'est jamais simple. Même changer de décoration, il faut se lever de son canapé, il faut bouger un meuble, il faut décorer autrement. Et ça coûte un effort. Et tout autre changement dans ta vie, c'est pareil. Imagine-toi les gros changements de vie que tu as besoin de faire afin de pouvoir évoluer, afin de te respecter. Ça coûte un effort. Ce n'est pas simple. Il faut se lever. Il faut l'opérer ce changement. Donc oui, les messages qui nous arrivent, nous pouvons les prendre ou nous pouvons les rejeter parce qu'ils sont inconfortables. Mais une chose est sûre, une fois que toi, dans ton for intérieur, tu es prêt et tu es prête, tu vas opérer le changement.

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En attente (E145)

3/31/2024
Sois attentif ! Voilà une de ces injonctions dont nous avons été le destinataire ... quand nous étions petits, ou bien encore aujourd'hui. Être attentif. Être dans l'attente de quelque chose : la réaction de l'autre, s'attendre à quelque chose, que quelque chose ne vienne. Ou juste d'attendre avec toute ta curiosité. Qu'est-ce qui pourrait advenir ? - Je m'attends à ce qu'il fasse beau et qu'on va faire une balade ! Tu n'es pas disponible à ce moment-là. Non, tu es juste en train de te projeter vers quelque chose qui ne se fera peut-être pas; parce que il pleuvra, parce que les autres n'auront pas envie d'aller se balader avec toi. Attentif et aussi être juste sur arrêt, dans l'attente. En attendant que quelque chose arrive, dans l'attente présente, dans l'attente en ouverture, juste là à écouter et à être prêt d'accepter ce qui t'est proposé. On verra bien s'il pleut ou s'il fera beau ! On verra bien de quoi eux, ils ont envie ! On verra bien comment je me sentirai à ce moment-là ! Et je ne prendrai pas la décision maintenant, là, tout de suite. Je suis comme appuyé sur la touche pause de mon magnétoscope, en suspension, en attente, que quelque chose se passe .... ou pas. Et ça fait un bien fou de ne pas - comment on dit si joliment - faire des plans sur la comète.

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Réaction en chaîne (E144)

3/28/2024
Laisser place au changement est presque contre nature. Nous aimons nos routines : la façon dont nous nous levons, prenons notre café, la façon de garer la voiture, de nous habiller, les amis que nous fréquentons... tout ça, c'est très confortable. Quand arrive le changement, cela nous bouscule dans nos certitudes, dans notre façon - si confortable - de faire les choses. Ça nous fait nous lever de nos canapés réels et mentaux. Le changement nous déplace dans notre réalité. Nous voyons les choses autrement. Nous voyons des choses que nous ne pouvions pas voir à partir de l'endroit où nous étions auparavant. Ce changement peut être induit par l'extérieur : un décès, un nouveau boulot, un changement de lieu de vie. Cela peut aussi venir de l'intérieur : une envie de faire autrement. Heureusement, tu ne mesures pas à quel point ça va avoir une influence sur toute ta vie si confortable ! Tu es attiré par un nouvel endroit, par un nouveau travail, même par un nouveau vélo électrique qui t'amène plus vite au travail au lieu de prendre la voiture. Tout ça va avoir une influence sur le reste de ta vie : Tu ne peux plus y aller avec tes chaussures de ville, non. Faut mettre les tennis. Quand il pleut, il va falloir que tu te couvres bien. Ce petit changement de voiture à vélo électrique a des conséquences que tu ne mesure pas forcément avant de prendre la décision. Donc c'est peut-être toi qui as voulu le changement de changer de travail, mais tu ne pouvais pas prévoir toute la suite des changements qui allaient en découler. Oui, c'est inconfortable, mais un changement change le tout. Tu changes un élément dans le système et tout le système bouge. Cette réaction en chaîne est époustouflante, donc peu importe si tu es courageux ou courageuse : si tu poses ta tasse ailleurs gares ton vélo à un endroit différent te lèves à une heure différente de ton habitude .... et ce changement va avoir des conséquences et va te faire voir la vie autrement.

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