T'as vu l'heure ?

Eminem a annoncé son nouvel album, le premier depuis 2020, intitulé The Death of Slim Shady (Coup de Grâce). Dans une vidéo YouTube, il met en scène la fin de son personnage emblématique Slim Shady, avec des déclarations suggérant que ses paroles crues et ses actes controversés ont contribué à sa perte. Des collègues comme 50 Cent interviennent pour décrire Slim Shady comme un psychopathe, tandis qu'Eminem lui-même conclut en disant : "Je savais qu'il n'était qu'une question de temps pour Slim." https://www.youtube.com/watch?v=5dPXGzyZqI8&ab_channel=EminemMusic Eminem a créé le personnage de Slim Shady en 1997 pour se redonner de l'énergie après l'échec de son premier album Infinite l'année précédente. Slim Shady est un provocateur grossier, obscène et cartoon qui a été révélé au grand public avec le single "My Name Is". Eminem a utilisé ce personnage pour secouer la culture pop avec des paroles crues et des histoires sombres. Malgré ses années de production musicale plus sérieuses, Eminem est revenu à ses racines provocatrices avec des récents albums comme Kamikaze et Music to Be Murdered By, où il a réintroduit des éléments de Slim Shady. L'annonce de son nouvel album coïncide avec sa participation à un événement à Detroit pour annoncer les choix de draft de la NFL de cette année. Ah, tu ne sais pas ce que c'est ? Le repêchage de la NFL (en français), c’est une procédure annuelle au cours de laquelle les équipes de la National Football League (NFL) sélectionnent les meilleurs joueurs universitaires pour rejoindre leurs équipes professionnelles.

Alors que les origines exactes de la journée Star Wars le 4 mai sont floues, selon l’encyclopédie en ligne Wookieepedia de Star Wars, l'expression ludique "Que le quatrième soit avec vous" remonte au moins à mai 1979. Elle aurait été utilisée pour la première fois par le Parti conservateur britannique dans un journal pour célébrer Margaret Thatcher devenant la Première ministre du pays. "Que le Quatrième soit avec vous, Maggie. Félicitations". En prévision de la Journée Star Wars, la BBC revisite la carrière de Carrie Fisher, alias Princesse Leia, datant d'il y a bien longtemps : en 1977. Née à Hollywood en 1956, Carrie Fisher était la fille de l'actrice Debbie Reynolds et du chanteur pop Eddie Fisher. Interrogée sur ce qui l'attirait dans le rôle de la Princesse Leia Organa, elle a déclaré que le créateur de Star Wars, George Lucas, "ne voulait pas d'une demoiselle en détresse, pas votre princesse stéréotypée, vous savez, une victime, effrayée, incapable de gérer la situation sans les gars. Il voulait une combattante, quelqu'un d'indépendant, et c'est ce qui m'a attirée dans ce rôle." Un rôle qui fera de Carrie Fisher l'un des visages les plus célèbres de la planète. Cependant, lorsque Carrie a lu le scénario pour la première fois, elle a trouvé que c'était "un film assez bizarre". "Ils l'ont appelé le film le moins cher jamais réalisé", explique-t-elle. "Ils devaient prévoir chaque plan, car ils allaient devoir inventer toutes sortes de nouvelles choses pour les effets spéciaux. Ils n'avaient qu'un budget de, et je dis 'seulement', mais pour les effets spéciaux, ce n'est pas grand-chose, 3 millions de dollars. C'est un film à 10 millions de dollars." Son frère, Todd Fisher, a même déclaré dans un documentaire de la BBC en 2024 qu'en l'accompagnant à une première projection de Star Wars, elle était convaincue qu'il s'agissait d'un film de science-fiction de série B qui mettrait probablement fin à sa carrière. Pourtant, sa renommée mondiale s'accompagne de difficultés personnelles, et Fisher - qui était atteinte de troubles bipolaires - a souvent parlé de ses années de toxicomanie et de maladie mentale. Après les trois premiers films Star Wars, elle s’est consacrée à l'écriture. Un an après sa mort en 2016, à l'âge de 60 ans, elle est apparue post mortem dans The Last Jedi. Que le 4 mai soit avec vous.

Du catch, encore du catch, toujours plus de catch pour concurrencer les jeux olympiques de Paris en Angleterre. Le Maire de Londres, Sadiq Khan, a promis d'amener dans sa ville le « WrestleMania », un évènement annuel de catch, s'il est réélu maire pour un troisième mandat. Le « WrestleMania » est l'événement phare de la WWE (World Wrestling Entertainment), une organisation de divertissement sportif qui met en scène des combats de catch spectaculaires, souvent décrit comme le « Super Bowl du catch ». Le « WrestleMania » est un spectacle monumental regroupant les plus grandes stars de ce sport dans des matchs intenses et théâtraux. Une célébration annuelle du catch qui attire des millions de téléspectateurs du monde entier et qui est devenu incontournable. Sadiq Khan a sorti le grand jeu en annonçant qu'il veut aussi attirer le Super Bowl, la NBA et même se lancer dans la course pour les Jeux olympiques de 2040. Le « WrestleMania » n'a jamais eu lieu à Londres, mais la WWE organise de plus en plus de gros événements en dehors des États-Unis ces dernières années. La fièvre du catch se propage partout, à Cardiff, Glasgow, Lyon, Toronto, Berlin. Maintenant, Sadiq Khan veut ajouter Londres à cette liste. Des matchs bientôt disponibles sur Netflix, et c'est officiel, Raw va faire trembler nos écrans en 2025.

Une montre en or vient d’être vendue aux enchères sous peu, mais il ne s’agit pas de n’importe quelle montre. On parle ici d’un objet vendu 1,37 million d’euros, à un acheteur américain. C’est bien plus que son estimation évaluée avant la vente entre 116 000 et 175 000 euros. Mais alors pourquoi un tel engouement ? Parce qu’il s’agit de la montre du passager le plus fortuné du Titanic. Cette somme est un record pour un artefact du Titanic aux enchères. Le précédent record était détenu par un violon, dont l’étui seul a été vendu 420 000 euros pendant cette même vente aux enchères de la montre en or. Cette montre en or de 14 carats, au montant astronomique, gravée des initiales JJA, a été retrouvée sur le corps du plus riche passager du Titanic. JJA correspond au nom de l’homme d’affaires américain John Jacob Astor, mort à l’âge de 47 ans dans le naufrage du Titanic aux premières heures du 15 avril 1912. À l’époque, on estimait sa fortune à 87 millions de dollars, l’équivalent de plusieurs milliards aujourd’hui. La montre a été complètement restaurée après avoir été rendue à la famille et portée par son fils, ce qui en fait un morceau unique de l’histoire du Titanic et l’une des pièces les plus importantes de l’histoire de l’horlogerie, relative au navire le plus célèbre du monde. Photo : henyaldridge.com

« La société aime renvoyer la faute sur les individus qui utilisent des objets composés de plastique. Mais nous aimerions souligner que la véritable faute repose sur les entreprises qui font le choix d’utiliser ces emballages polluants. » Ces propos sont à lire dans une nouvelle étude qui alerte sur les dangers des matières plastiques, une étude qui dénonce les pratiques de seulement 56 entreprises, responsables de plus de 50 % de la pollution plastique mondiale. On peut citer entre autres Coca Cola, Danone, Nestlé, Altria et Philip Morris. Parmi ces grands noms, on retrouve les deux grandes filiales de tabac, Altria et Philip Morris, dont l’ensemble des produits représentent 2 % des déchets plastiques parmi tous les déchets étudiés. Sont aussi visées les multinationales alimentaires Danone et Nestlé, respectivement responsables de 3 % de la pollution plastique. S'ensuit le grand distributeur de boissons, PepsiCo, dont les déchets plastiques s’étendent à 5 % de la pollution. Mais c’est son célèbre concurrent, Coca-Cola, qui arrive en tête du podium. Ses bouteilles symbolisent à elles seules 11 % de la pollution plastique. Pour cette étude, des chercheurs ont collecté près de deux millions de déchets plastiques, principalement des emballages à usage unique de nourriture, de bouteille ou encore de paquets de cigarettes, entre 2018 et 2022, à travers 84 pays. L’équipe de scientifiques travaille actuellement avec les Nations Unies pour rédiger un traité qui instaurerait une réglementation sur la pollution plastique mondiale.

L’Institut du Monde Arabe vient d’inaugurer « Arabofuturs », une nouvelle expo avec vidéastes, plasticiens, photographes, performeurs… Tout plein d'artistes du monde arabe et de la diaspora qui s'emparent de l'anticipation et de la science-fiction pour questionner et transgresser sans détours les sociétés d'aujourd'hui, et rêver les mondes de demain. Ségo Raffaitin et Mehdi Laïd se sont rendus sur place pour vous restituer en ondes l’atmosphère de l’exposition. Ils se sont d’abord arrêtés sur l’œuvre de Sarah Sadik. Le « Beurcore » c'est tout son concept. Sarah mélange sa culture « internet core » avec sa culture franco-arabe. Des couleurs hyper fluo très internet, un peu NFT qui crépite et qui grésille. Devant une série de photographies de Sofia Al-Maria et Fatima Al Qadiri, ils interviewent Nawel Dehina, commissaire de l'expo. Ces photos jouent sur le concept de « golf-futurisme », explique-t-elle, « qui consiste à montrer toute la futurité déjà présente dans le golfe, à Dubaï par exemple ». « Les artistes jouent aussi sur les temporalités passé, présent, futur, qui vont même jusqu'à la post-humanité. » Ségo et Mehdi se sont perdus dans la faille spatio-temporelle. « Un robot du futur -un homme robot- qui court dans un lieu incroyable » décrit une dame qui explore l’œuvre de l’artiste Mounir Ayache, dans un jeu vidéo contemplatif qui propose d’entrer virtuellement dans ses œuvres plastiques. « L'idée, c'est de pouvoir explorer dans le jeu vidéo les sculptures réelles. Ces pièces sculptées sont essentiellement de l'impression 3D. Celle devant laquelle on est actuellement, c'est censé être un vaisseau spatial du futur, mélangé avec ce côté ornemental. Ça peut être des portes d'un palais ou les murs d'une mosquée » nous explique-t-il. « L'idée, c'est d'aller un peu à rebours de la science-fiction occidentale, de blockbuster, de cette esthétique épurée et blanche à la Nasa ». Après avoir gammé, ils sont descendus dans les entrailles de l'exposition, où ça parle de nouveaux monstres et de parchemins. « Arabofuturs, science-fiction et nouveaux imaginaires », c'est à l'Institut du Monde Arabe jusqu'au 27 octobre 2024.

Le tourisme est en train d’exploser au Japon ! Le pays enregistre des records de fréquentation depuis le début de l’année. Si d’une manière générale, les japonais sont très contents de cet afflux massif de touristes, les responsables d’une supérette dans la commune de Fujikawaguchiko sont moins emballés. Quand on pense à l’un des symboles les plus emblématiques du Japon, on visualise tout de suite le mont Fuji. Icône culturelle, merveille géographique, ce site spirituel de 3 776 mètres d’altitude fait la joie des touristes qui le prennent en photo sous tous les angles possibles et imaginables. Parmi les meilleurs spots pour l’immortaliser, il y en a un qui tire son épingle du jeu. La supérette Lawson, qui se trouve dans la petite ville de Fujikawaguchiko, laquelle a pris une décision radicale : celle d’installer une palissade pour briser le point de vue. On vous explique. Symboles du service à la japonaise, les supérettes multiservices de quartier Lawson, sont omniprésentes dans l’archipel. Celle de Fujikawaguchiko a une particularité : elle est en banlieue et n’a aucune habitation au-dessus d’elle, si bien que le mont Fuji, juste derrière, s’en détache de façon surprenante. Cela donne une juxtaposition visuelle inattendue, une vue imprenable qui donne une photo incroyable. Les touristes ne s’y trompent pas, ils mitraillent l’endroit et partagent leurs clichés sur les réseaux sociaux. Le problème, c’est que le site est devenu en un temps record un véritable aimant à touristes. Les habitants de Fujikawaguchiko n’en peuvent plus des mauvaises manières, des incivilités, des déchets, des véhicules garés n’importe où et des touristes qui grimpent sur n’importe quoi pour prendre leurs photos. La ville a donc pris une décision radicale pour faire fuir les touristes mal-élevés. Après l’échec de campagnes de prévention, ils ont décidé de construire d’une palissade. Les travaux sont censés débuter cette semaine, et la palissade doit prendre la forme d’un filet à mailles de 2,50 m de haut et 20 mètres de long. C’est la dernière décision « choc » en date au Japon pour lutter contre les effets du surtourisme, après l’accès payant et contingenté au Mont Fuji à partir de cet été et la fermeture récente de certaines ruelles dans le quartier des geishas à Kyoto. En mars, plus de trois millions de touristes sont entrés au Japon, un record mensuel absolu pour le pays, qui est longtemps resté fermé au tourisme international en raison du covid. Photo : Vue du volcan Mont Fuji, la plus haute montagne du Japon, depuis Fujikawaguchiko. Photographie par Arthur Perset / Hans Lucas, AFP.

C’est écrit, c’est certain, on ne peut plus rien y faire, des milliards de cigales s’apprêtent, ces prochaines semaines, à envahir les États-Unis. C’est un phénomène très rare qui n’est pas arrivé depuis 1803, quand Thomas Jefferson était encore président des États-Unis et quand ces derniers rachetaient la Louisiane à la France. Ces prochaines semaines en Amérique, deux groupes particuliers de cigales vont batifoler au même moment. La famille des cigales comprend plus de 3 000 espèces différentes à travers le monde. La majorité d'entre elles passent leur vie sous terre, sous forme de larve. Elles émergent adultes pour muer et se reproduire. Certaines apparaissent chaque année, tandis que d'autres, appelées cigales « périodiques », sortent de terre tous les 13 ou 17 ans. Cette année, tout concorde pour que toutes les cigales « périodiques » arrivent au même moment et au même endroit. Non-dotées d’une grande défense, les cigales « périodiques » comptent habituellement sur leur nombre pour la survie de l'espèce, mais là, leur nombre sera bien plus important qu’à l’accoutumée. On parle de milliards de cigales. Autrement dit, les oiseaux, les renards, les ratons laveurs, les tortues et les autres prédateurs vont s’en donner à cœur joie et seront cette année très vite rassasiés, ce qui va permettre aux cigales de survivre plus longtemps que d’habitude. On ne sait pas trop si cela aura des conséquences, ni quelles seront celles-ci. Pour le moment, tout le monde attend ce moment comme on attend une éclipse, c’est-à-dire avec excitation. Dans les faits, ce pourrait-être moins fun que sur le papier. Dans une étude publiée récemment dans la revue Science, des chercheurs ont montré qu'un groupe de cigales ayant émergé à Washington en 2021 avait conduit à une augmentation du nombre de chenilles, car les oiseaux avaient délaissé les chenilles pour se concentrer sur les cigales. D’autres recherches montrent que les années où les chênes produisent le plus de glands suivent toujours deux ans après l'émergence des cigales. Plus il y a de glands, plus les populations de mammifères qui s'en nourrissent croît, et plus le risque de maladie de Lyme chez l'homme augmente. Une invasion qui risque de sacrement perturber nos amis les ‘ricains.

Le centre de cette bonne vieille ville de Nantes va se doter cette semaine d’un nouvel hôtel. Baptisé « Demain », l’établissement, qui va ouvrir officiellement vendredi prochain (même si on peut déjà y dormir), se situe près de la place Graslin, réservée aux piétons. Un hôtel très particulier, qui ne ressemble à aucun autre. « Demain » propose 51 chambres. La déco est inspirée de l’univers du réalisateur dandy texan Wes Anderson, et l’hôtel se donne pour objectif de casser les codes de l’hôtellerie traditionnelle. Le séjour est garanti écoresponsable et le mobilier est recyclé. Les bureaux dans les chambres ont été fabriqués à partir de volants de badminton recyclé. Les sommiers et matelas viennent d’un partenariat avec une entreprise, qui fournit à l’hôtel le matériel, non revendable, renvoyé par les clients insatisfaits. Ne cherchez pas de jus d’orange pour agrémenter vos petits-déjeuners. Ces derniers sont bannis, car tous les produits du petit dej’ viennent d’un périmètre limité. Les oranges n’étant pas produites dans ce périmètre, les visiteurs devront se contenter de jus de pomme et de jus de poire. Pour se laver, il leur aussi est conseillé de prendre leur douche à deux et de faire pipi dedans (on est sûr que ça ne leur changera pas beaucoup). Le tout, dans un temps limité : un sablier les guidera. S’ils viennent en train, avec le code promo tchoutchou, ils bénéficieront d’une ristourne. Idem pour les cyclistes qui disposeront d’un local équipé pour leurs vélos. Quant aux tarifs, ils sont dégressifs pour ceux qui restent plus d’une nuit, ce qui évite les changements trop fréquents de draps. Concrètement, un couple pourra séjourner dans une chambre dénuée d’éléments superflus pour 70 à 90 euros la nuit. Un hôtel qui se veut plus responsable, et plus respectueux envers l’environnement. Pour l’anecdote, « Demain » a presque failli s’appeler « Civilisation », en référence au quatrième album d’Orelsan.

Très populaire en Iran ces dernières années, mais guère au-delà, Toomaj Salehi est désormais connu dans le monde entier. Pour de mauvaises raisons, hélas, puisque les autorités iraniennes viennent de le condamner à la pendaison pour « Corruption sur Terre ». Le crime de Toomaj Salehi, en prison depuis 2022, est simplement d’être un opposant du régime qui a toujours dénoncé dans ses chansons les agissements du pouvoir iranien. Un opposant qui avait pris fait et cause pour Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne décédée pour avoir enfreint le strict code vestimentaire imposé aux femmes. Depuis l’annonce de la condamnation à mort de Toomaj Salehi, la mobilisation internationale s’organise en mettant sous pression les autorités iraniennes pour qu’elles renoncent à exécuter le rappeur âgé de 33 ans. Le verdict du tribunal a stupéfié les ONG et militants iraniens, car il allait à l'encontre d'une précédente décision de la Cour suprême. Selon des experts de l'ONU, le rappeur avait initialement été condamné à six ans de prison, avant que celle-ci ordonne sa libération. Hadi Ghaemi, Directeur du Centre pour les Droits Humains en Iran, basé à New York, parle d’une « manipulation grotesque du processus judiciaire ». En tout cas, les soutiens du jeune artiste ont lancé sur les réseaux sociaux une campagne sous le hashtag #SaveToomaj. Ce verdict contre Toomaj Salehi est tombé peu après la condamnation d'un autre rappeur, Saman Yasin à cinq années de prison. Il avait initialement été condamné à mort, mais selon son avocat, il aurait subi des tortures et aurait été contraint à des aveux forcés. Ces condamnations surviennent dans un contexte de répression accrue en Iran, notamment contre les femmes et une augmentation en flèche des exécutions. Selon Amnesty International, 853 personnes ont été exécutées en 2023 en Iran, soit une hausse de 48 % par rapport à 2022. Depuis le début de l'année, déjà 130 personnes auraient été exécutées. Photo : Le 25 avril, des manifestants en solidarité avec Toomaj Salehi à Washington DC. Ali Khaligh, Middle East Images via AFP.

Lola Young était le week-end dernier en concert à Paris aux Étoiles (vous avez le jeu de mot ?), après un mois de live non-stop aux États-Unis. Avant le concert, elle nous a confié ses impressions "Je me sens bien, je suis très excitée pour ce soir. C’était une longue tournée, mais tous les shows étaient super." Notre reportage en images sur Instagram : https://www.instagram.com/reel/C6JoCzPCFDD/?igsh=MXN5dGYxbWNnOHJnbA== Le concert était complet, rempli de mordus qui l’ont découvert la plupart du temps sur TikTok. " Wish You Were Dead", sorti il y a trois mois, exprime le cynisme de la chanteuse qui plait tant à ses fans et ses guitares saturées qui rappellent les sons pop-rock des années 90. https://www.youtube.com/watch?v=TtqETmD-kEU Le morceau le plus attendu ? "Conceited", son hit qui cumule plus de deux millions de vues sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=Cvo80gbCYwE On a même croisé Liliboy de Deluxe, qui a confié rêver d'un featuring Deluxe et Lola Young. Une artiste inoubliable pour un concert à l'unanimité inoubliable. Si vous ne la connaissez pas encore, nous chez Nova, on l'adore déjà.

Le film adapté du personnage priapique de manga culte Nicky Larson ou City Hunter est désormais visible en streaming sur Netflix. La bande-annonce du film déjanté : https://www.youtube.com/watch?v=Z4VzNdgPkGc Le scénario est un peu débile. Nicky Larson est une sorte de caricature de James Bond, un héros en rut qui passe toute une scène de bagarre avec un cheval gonflable à la place du pénis qui lui tient lieu de déguisement de cowboy dans un salon de Cosplay. L'adaptation en prises de vue réelles du légendaire manga qui a vendu plus de 50 millions d'exemplaires au Japon nous fait tout de même voyager dans les profondeurs de Shinjuku, un des 23 arrondissements spéciaux de Tokyo. Nicky Larson, détective privé et tireur d'élite, se retrouve malgré lui à collaborer avec la sœur de son ancien partenaire pour résoudre la mort mystérieuse de ce dernier. On y découvre la vie nocturne à Tokyo, les couchers de soleil sur la ville et les filles ultra-sexy comme dans les mangas pour adultes. Fidèle à l'esprit du manga original, Nicky Larson n’est pas une histoire pour enfants. C’est plutôt un gros délire pour adultes comme les japonais savent le faire quand ils font des blagues absurdes. Notre héros est interprété par Ryohei Suzuki, un acteur ultra-musclé connu pour sa capacité à donner vie à des personnages complexes et charismatiques. Il passe du sérieux au grotesque en un claquement de mâchoire carrée. Une aventure humoristique et pleine d'action formidable pour mettre son cerveau sur pause et explorer la ville avec un regard différent des clichés habituels sur le Japon.

Ce week-end, Mélanie Bauer prend son baluchon, un train pour Toulouse et part pour le festival Welcome In Tziganie, festival des cultures tziganes et balkaniques dans le Gers. Spectacles de danse, projections de films et concerts… La programmation est chargée ! Ce soir, c’est le groupe indien Bollywood Masala Orchestra qui inaugurera le festival. BOLLYWOOD MASALA ORCHESTRA - Spirit of India Avec ses charmeurs de serpents, ses chorégraphies en costumes et ses percussions, le festival Welcome To Tziganie est pour certains "le plus bohème des festivals d’Occitanie". Cette année, il intrigue par sa programmation, avec des incontournables comme Unza Unza Orchestra, le groupe du célèbre réalisateur Emir Kusturica. Le festival propose un voyage qui part de l’Inde pour la Serbie en passant par l’Espagne avec de la rumba catalane et une fanfare entièrement féminine. Il fait aussi un petit arrêt en Turquie avec le jazz de Taksim Trio. La France est évidemment représentée avec le groupe La caravane passe : https://www.youtube.com/watch?v=Qo2AYfdL42I&ab_channel=LaCaravanePasse C’est d’ailleurs le quintet emmené par Toma Feterman qui viendra clôturer le festival avec Karavan Hotel, album anniversaire sorti l’année dernière pour fêter les 20 ans d’une carrière riche. Et pour marquer durablement les esprits, La caravane passe ramène avec elle des invités allumés de la fiesta comme Sanseverino, Mourad de La Rue Kétanou, Mouss ou encore Hakim de Zebda. Entre village culturel et camping en caravane, Welcome In Tziganie rappelle bien l’esprit de Nova.

Savez-vous qu’il y a des ruches sur le toit terrasse du Moulin Rouge ? Cela permet à l’enseigne de produire son propre miel et de le commercialiser. Il y avait aussi, jusqu’à mercredi soir, un joli moulin emblématique du célèbre cabaret. Un moulin dont les ailes sont tombées sur le trottoir en pleine nuit, sans faire heureusement de blessés. L’occasion de revenir sur l’histoire du célèbre cabaret, et notamment celle du Cancan, la danse, indissociable de ce cabaret mythique, devenu le French Cancan à cause des touristes. Tout commence avec le « quadrille », une danse très codifiée et en vogue dans les bals parisiens au sein de laquelle apparaît vers 1820 une minute d'improvisation exécutée uniquement par les hommes : le « cavalier seul ». Il s’agissait pour les danseurs de briser l’ordre de la chorégraphie, avec des mouvements débridés, des sauts anarchiques et des hurlements stridents. On appelait ça la séquence du « chahut » ou « cancan », d'après le cri et le dandinement de l'oie ou du canard qu'elle évoque. Il s’agissait de numéros à travers lesquels les hommes exprimaient leurs critiques du Gouvernement, du système, leurs idées, leurs revendications. Le public a rapidement adhéré à ce « cavalier seul » et ce dernier a fini par se prolonger encore et encore. Peu à peu, des figures se sont ajoutées et imposées et le bal est devenu un espace d'improvisation théâtrale et chorégraphique. C’est à ce moment-là que les femmes décident de s’en mêler. Quand quelques audacieuses osent, elles aussi, s'essayer au « cavalier seul », les autorités réagissent violemment contre cette remise en cause des normes sociales. Les quelques femmes qui décidaient de braver les autorités étaient surveillées, arrêtées et systématiquement condamnées. Ce n'est pas sans mal que les Parisiennes du XIXe siècle vont conquérir le droit de danser seules, sans être guidées par un homme. Alimenté par les révolutions, l'esprit rebelle du chahut finit par accoucher d'une première vague de chahuteuses qui prenaient des pseudonymes, comme Cri-Cri, afin d’exprimer leur engagement politique. Pour l’anecdote, cette fameuse chahuteuse Cri-Cri est morte au Moulin Rouge en faisant le grand écart. Le French Cancan, une danse héritée d’un combat pour la liberté des femmes de disposer de leurs corps, et de danser seules. Photo : 4 octobre 1956, danseuses de French Cancan participant à la traditionnelle moisson de Montmartre à Paris. AFP

Vous vous passionnez pour le marathon, que vous pratiquez assidûment, et vous vous passionnez pour le vin, que vous consommez avec modération ? Vous cherchez un moyen de lier ces deux passions en une même pratique ? C'est très simple, il suffit de vous hydrater avec du vin pendant votre marathon, et Tom Gilbey a testé pour vous. « Boire ou courir, il faut choisir ». Tom Gilbey, 52 ans, lui, a décidé de ne pas choisir. Le britannique pratique le marathon en marge de son activité de vigneron, et il vient de participer au marathon de Londresen dégustant 25 verres de vin pendant le parcours. Un défi œnologique évidemment non-recommandé. Durant toute la durée du marathon de Londres, Tom Gilbey s’est offert une dégustation de vin à chaque mile, ce qui représente environ 1,6 kilomètres. Au total, le sportif britannique s’est arrêté 25 fois et a goûté 25 vins, dont il a deviné, pour la plupart, le cépage, le millésime et le pays d’origine. Selon la BBC, il a commencé fort en identifiant dès le premier mile un bourgogne pinot noir 2018, avant de poursuivre sur sa lancée en reconnaissant à peu près correctement 21 vins à l’aveugle, ne se trompant qu’à quatre reprises. La BBC note toutefois que son analyse est devenue moins pertinente à mesure qu’il se rapprochait de la ligne d’arrivée (on se demande pourquoi…). Le marathonien a fini à la 33 548ᵉ place sur près de 54 000 après plus de quatre heures et demie de course. Dès le lendemain, il a partagé sa folle aventure dans une vidéo postée sur son compte TikTok. Le succès a été immédiat, en quelques heures, la vidéo est devenue virale et a cumulé plus de 3,2 millions de vues. Tom Gilbey aurait déclaré avoir réalisé cette « performance » dans le but de collecter des fonds pour « la merveilleuse équipe du centre de soins palliatifs de Sobell House, qui a soigné sa mère ». Le résultat n’est pas mal du tout puisque le marathonien aurait réussi à récolter 13 000 livres, soit 15 000 euros environ. Alors, ce marathon œnologique, ça vous tente ? Photo : Pierre ANDRIEU, AFP, 2006

Ne dit-on pas les petits hommes verts en parlant des extraterrestres ? (ce qui est absurde, car si ça se trouve, ce sont des petites femmes vertes ou grises.) Pourtant, ce qui semble plus probable, c’est qu’un·e extraterrestre, quelle que soit sa forme, ne soit ni vert ni gris… mais plutôt violet. C’est la conclusion d’une équipe américaine de scientifiques, une hypothèse qui pourrait révolutionner la recherche de la vie dans l’univers. Comment en sont-ils venus à imaginer une vie extraterrestre de couleur violette ? Tout simplement parce que, si celle-ci existe et qu’on la découvre un jour, elle a de grandes chances de ne pas ressembler grand-chose. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheuses et chercheurs sont allés observer les bactéries qui se trouvent sur Terre, dans des endroits pauvres en oxygène. Ils ont ainsi récolté une vingtaine de bactéries violettes que l’on retrouve dans des environnements très variés, allant des marais aux grands fonds. Précision importante : ce qui est appelée bactérie violette réunit également d’autres couleurs : le jaune, l’orange, le marron et le rouge. Ces bactéries violettes prospèrent grâce à la lumière rouge. Elles utilisent la photosynthèse, mais de manière plus simple que nos plantes terrestres. Grosso modo, ces bactéries absorbent l’infrarouge et ne produisent pas d’oxygène. Ce sont des formes de vie basiques qui étaient probablement les plus répandues aux débuts de la Terre. Il convient de préciser aussi que les bactéries violettes peuvent prospérer dans un large éventail de conditions, ce qui en fait l’un des principaux prétendants à la vie qui pourrait dominer une variété de mondes. Autre atout, elles sont particulièrement bien adaptées aux planètes qui entourent des étoiles naines rouges plus froides, les plus courantes dans notre galaxie. Le violet pourrait bien être le nouveau vert et ce n'est pas une bonne nouvelle pour les daltoniens. Photo : deivantart.com

C’était en 2010. Une peinture flamande a été vendue aux enchères en Autriche pour 7 millions d’euros, un record pour le pays. Pourtant, cette année, le record vient d’être pul-vé-ri-sé (et le mot est faible). Un tableau de Gustav Klimt, intitulé « Portrait de Mademoiselle Lieser », qui a été mis aux enchères hier à Vienne, a été adjugé 30 millions d’euros. Son prix exorbitant n’est pas la seule particularité de ce tableau. Ce tableau de Gustav Klimt représente une jeune femme brune aux traits précis, ornée d'une grande cape richement décorée de fleurs sur un fond rouge vif. Il est inachevé, non signé et peint en 1917, un an avant la mort de l’artiste. Mais celui-ci présente d’autres particularités : On ne connaît pas le modèle du peintre, et ce tableau, très bien conservé, n’aurait jamais quitté l’Autriche, le pays natal de Klimt. Il a pourtant été porté disparu durant 100 ans avant de refaire mystérieusement surface. Le modèle du peintre, une jeune femme visiblement issue de la haute bourgeoisie, n’est pas connu, mais on a quand même une petite idée de qui ça pourrait être. Bien qu’un premier catalogue complet des œuvres de Klimt, réalisé dans les années 60, évoque un certain Adolph, on pense plutôt à Lilly Lieser, une pionnière dans l’émancipation des femmes. La famille Lieser descendait d’une grande dynastie industrielle juive, mécène de l’avant-garde artistique. Une hypothèse est que Lilly aurait confié ce tableau à un membre de son personnel avant de mourir en déportation fin 1943. L’œuvre serait réapparue ensuite chez un commerçant nazi avant que sa fille, puis des parents éloignés en héritent à leur tour. Cependant, pour la maison Kinsky, spécialisée dans les procédures de restitution, c'est une « hypothèse parmi d'autres »car après la guerre, la toile n'a jamais été réclamée par l'une des trois descendantes des Lieser qui avaient toutes survécu, contrairement à d'autres biens. La suite est un mystère puisque les propriétaires de l'œuvre, qui se sont fait connaître il y a seulement deux ans, ont souhaité garder l’anonymat jusqu’à la vente aux enchères. En bref, beaucoup de questions sans réponse autour de ce « Portrait de Mademoiselle Lieser » mais comme le disait le poète latin Publius Syrus, « toute question ne mérite pas de réponse ». Photo : Le « Portrait de Mademoiselle Lieser » lors d’une conférence de presse à Vienne, 25 janvier 2024. Roland SCHLAGER, AFP

Alors que Beyoncé offre un petit lifting à la musique Country et secoue encore une fois les préjugés en Amérique, c’est Johnny Cash, le chanteur mort en 2003 qui faisait l’actualité hier dans la presse américaine. Après Marvin Gaye, c’est au tour de Johnny Cash de refaire surface. Il est une figure monumentale de la musique country américaine, mais, comme toutes les stars, il a eu son petit ventre mou : les années 90 le ringardisent à grand coup de grunge. Après avoir été abandonné par Columbia Records, Cash a connu une période tumultueuse avec Mercury Records, où ses ventes étaient mitigées. Il a même été réduit à enregistrer des chansons de Noël pour un label à petit budget. Mais il n’a jamais arrêté de créer. On vient de retrouver des démos de chansons de Cash datant de 1993 qui offrent une nouvelle perspective sur cette période de sa carrière. La première chanson issue de ces démos, "Well Alright", est un morceau léger et joyeux racontant une rencontre dans une laverie. Très différent du style austère qu’on lui connaissait jusque-là. « Well Alright » sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=zumW9D47Ync "Well Alright", enregistrée avec le producteur Rick Rubin, rappelle davantage ses succès des années 1970 que les morceaux plus sombres et introspectifs pour lesquels il est souvent resté célèbre. C’est une pépite qui donne envie de creuser un peu plus dans l’univers du chanteur intoxiqué et sombre que l’on croit connaître.

Un disque qui s’appelle Abomination, ça commence bien… Surtout si ça nous vient d’Angleterre et que l’artiste caché derrière une myriade de masques inquiétants ou rigolos explore les complexités de la fierté queer et de la honte associée à l'identité LGBTQIA+. L'album Abomination de Lynks offre une plongée profonde dans l'expérience queer, allant au-delà de la culture club pour explorer des thèmes plus complexes et nuancés. Humour impertinent et confiance sexuelle, Lynks se livre, explore les complexités de la fierté queer. À travers des paroles poignantes, un humour à couper au couteau et des moments d'introspection, Lynks met en lumière les pressions sociales et les préjugés auxquels sont confrontées les personnes queers. "Lucky" est un exemple poignant de cette exploration. Lynks y exprime sa gratitude d'avoir grandi dans un pays où les sexualités ne sont pas condamnées. La chanson offre un regard intime sur le parcours personnel de Lynks et sur les défis auxquels sont confrontés de nombreuses personnes queers. Lynks - LUCKY [Audio] L’artiste anonyme Lynks estampillé horrorcore ou dance-punk burlesque, est déjà à l’affiche de plusieurs festivals cet été chez nous. Présenté comme un ovni, Abomination est un album qui défie les normes et offre une voix forte et créative à la communauté LGBTQ+.

La Nova Tunes, c’est une tradition chez Nova. Des artistes repérés par nos fins limiers de la programmation musicale, des titres que vous avez aimés à la radio, compilés en streaming... Coup d’oreille à la 4.6. On s’est bien creusé les méninges pour vous compiler le meilleur de notre musique ces six derniers mois avec la Nova Tunes 4.6. Soul, reggae, hip-hop, pop, afro-disco, le prisme est large. À la fin, il reste 22 titres qui ont fait le Grand Mix Nova 2024. Des artistes emblématiques comme Jungle, Phoenix, Fred Again, Lee Fields ou Roisin Murphy. Mais aussi des artistes Nova depuis toujours, comme Biga*Ranx que l’on a connu tout petit avant même son premier voyage en Jamaïque. On le retrouve dans la Nova Tunes 4.6 avec « Comme nous » en featuring avec L’Entourloop : Biga*Ranx ft. L'Entourloop - Comme Nous (Clip officiel) Il y a aussi les Black Pumas avec « More Than A Love Song ». Coup de cœur dès leur premier album en 2018, le duo Eric Burdon et Adrian Quesada sont de retour avec Chronicles of a Diamond, sorti en octobre dernier. Black Pumas - More Than A Love Song (Official Video) Enfin, comment ne pas mentionner « Slugs of love », titre éponyme du septième album studio du groupe suédois Little Dragon, sorti via le label indépendant Ninja Tune l’été dernier. Little Dragon - 'Slugs Of Love' (Official Video) Et ce n'est qu'un aperçu du voyage qui traverse, comme il se doit à Nova, tous les genres et tous les continents. La liste complète des artistes présents sur cette compilation est à découvrir sur nos plateformes de streaming. Et si vous êtes nostalgique, il y a aussi les Nova Classics à écouter et réecouter sans modération.