T'as vu l'heure ?

C’est un événement qui s’est passé en avril, et qui est passé inaperçu : la Tchétchénie a décidé de contrôler le tempo de la musique du pays. « La musique doit uniquement exister entre 80 et 116 battements par minute ». C’est ce que viennent d’imposer, par décret, les autorités tchétchènes. Autrement dit, le pouvoir tchétchène a décidé de contrôler la musique en interdisant les rythmes qu’il estime trop lent ou trop rapide, « conformément à la mentalité et au sens du rythme tchétchène ». La Ministre de la Culture a même précisé que l'emprunt à des cultures musicales extérieures est désormais considéré comme inadmissible. Les artistes tchétchènes doivent donc se concentrer sur la transmission du patrimoine local, selon les règles éthiques et morales fixées par le pouvoir. Pour justifier tout cela par la théorie musicale, les autorités ont placé alors ces barrières autour du tempo. Précisons que la limite entre 80 et 116 battements par minute a sans doute été choisi un peu par hasard, puisque l’hymne national russe et l'hymne tchétchène sont plus lents, allant de 76 et 78 BPM. Par ailleurs, cette décision n’est pas le premier cas de censure musicale de l’histoire, Platon déjà estimait que la musique devait être contrôlée pour le bien commun, et que la dissonance, le manque de rythme ou de grâce équivalaient à un mauvais comportement. Cette vision de la « bonne musique » inscrite dans la loi se retrouvait également aux États-Unis dans les années 1920, lorsqu’une panique morale submergeait les populations face à un jazz vu comme « décadent », que des États et villes ont essayé de bannir sur des détails techniques. On l’avait ainsi interdit dans l'Iowa, et toutes les danses devaient suivre un tempo acceptable (environ 40 mesures par minute). Et enfin, pour finir, sachez que si l’on demande à une personne de taper du pied à une vitesse confortable, elle aura tendance à le faire autour de 100 battements par minute. Photo : Ramzan Kadyrov, président du régime autoritaire de Tchétchénie

Connaissez-vous le parti allemand « Die Partei » ? C’est sans aucun doute le mouvement politique le plus original et insolite qui se présente aux prochaines élections européennes. Il s’agit d’un parti satirique allemand, fondé par le magazine Titanic, équivalent allemand de notre Charlie Hebdo. La tête de liste de « Die Partei » se nomme Martin Sonneborn, qui a déjà été élu député européen en 2014. Bien qu'il s'agisse d'un microparti, « Die Partei » a réussi à bien s’imposer dans le paysage politique allemand ces dernières années. Ses autocollants en rouge et blanc ornent un lampadaire sur deux, et plusieurs artistes qui le défendent ardemment. Il faut dire que le discours de « Die Partei » est particulièrement jouissif. Le parti veut que tous les élèves aient 20 sur 20 au bac et prennent fait et cause pour que les vols court-courriers demeurent possibles, mais uniquement pour les oiseaux, les insectes, Taylor Swift et la présidente de la Commission Européenne entre Bruxelles et Strasbourg. Il milite aussi pour la pinte et le Kebab à 3 euros chacun, l’abolition de l’heure d’été, la construction d’un mur autour de la Suisse, ou encore l’introduction d’un quota de paresseux. Enfin, « Die Partei » préconise la solution à deux États pour une nouvelle division entre l'Allemagne de l'Est et de l'Ouest. Si le programme de « Die Partei » semble farfelu, cela n’est pas toujours le cas pour certains sujets. Le parti défend aussi des revendications plus sérieuses et son positionnement est moins évident qu’il n’y paraît. Par exemple, il traite sans pitié les partis d'extrême droite. À ce propos, il y a quelques années, des membres de « Die Partei » ont réussi à prendre le contrôle de plusieurs groupes d’extrême droite sur Facebook. Ils ont réussi à obtenir le statut d'administrateur et ont fini par expulser de vrais administrateurs. Ils ont ensuite rendu publics quelques contenus compromettants et changé les noms des groupes : « Charia, de plus en plus en Allemagne ? » s'est ainsi transformé en « Shakira, quand revient-elle en Allemagne ? ». Si Sonneborn est réélu aux élections européennes de juin, il poursuivra probablement sa stratégie de vote déjà éprouvée au cours des dernières années. À chaque scrutin du Parlement Européen, il choisit ainsi une fois sur deux le oui et le non, fidèle à la ligne farfelue de son parti. Mais pour les votes serrés et importants, il s’aligne sur les partis dits progressistes.

Dans son nouvel et troisième album, Hit Me Hard and Soft, dont le titre « Lunch » vient d’entrer en playlist sur Nova, Billie Eilish ose écrire des chansons d'amour (tordues). Anorexie, écologie et star système, portrait de cette artiste qui souffre avec son temps. À seulement 22 ans, Billie Eilish a déjà une longue carrière derrière elle ! Elle commence sa carrière en 2015 sur SoundCloud et depuis, elle a reçu de nombreux Grammy Awards et même deux Oscars. Son dernier disque, Hit Me Hard and Soft, en collaboration avec son frère, est déjà en train de faire des vagues partout. Mais derrière les projecteurs, Billie a traversé des moments difficiles. Depuis ses 11 ans, elle affronte des soucis avec son image et sa relation avec son corps, d’où cette chanson « SKINNY » : SKINNY Ces batailles ont été amplifiées par des contenus inappropriés et pornographiques qu'elle a vu trop tôt dans sa vie. Billie a ainsi avoué avoir pris des pilules amaigrissantes dès 12 ans, ce qui n'a fait qu'empirer ses tourments intérieurs. À 18 ans, lorsqu’elle décide de laisser tomber les vêtements amples, son armure contre les critiques, pour une image plus sexy, elle peine à plaire à tous ceux qui l'aimaient pour son look "grunge". Avec ce nouvel album, elle dit se sentir plus sûre de qui elle est prête à embrasser sa féminité autant que sa masculinité, et ce, selon ses propres règles. En parallèle de sa carrière musicale, elle s'investit pleinement pour la planète. Imprégnée dès son enfance des enjeux écologiques par une famille écoresponsable installée à Los Angeles, elle a toujours eu à cœur de donner un coup de pouce à l'environnement. Impliquée dans des projets brûlants comme le Music Decarbonization Project, visant à réduire l'impact de l'industrie musicale sur la planète, Billie se bat également pour l'écologie en sortant pour Hit Me Hard And Soft des vinyles écoresponsables qu'on vous a déjà présentés sur Nova. Son dernier album, un ensemble concis de dix chansons dont elle souhaite qu’il soit écouté dans son intégralité, est déjà numéro un au Royaume-Uni, comme ses deux précédents. Le titre Lunch, vivement salué sur Nova, envahit déjà les ondes, propulsant Billie Eilish au rang des figures de la pop engagée pour la cause environnementale et la santé mentale.

Bien qu'il soit une figure emblématique mondiale du XXe siècle, il n'est pas officiellement désigné comme héros national dans son propre pays. Mais pourquoi Bob Marley n’est-il pas (encore) érigé comme tel par les politiciens jamaïcains ? Le Premier Ministre jamaïcain, Andrew Holness, a récemment révélé que son gouvernement envisageait à nouveau les pétitions pour décerner cette distinction au king du Reggae. Les responsables politiques jamaïcains ont évoqué la possibilité de lui accorder ce statut, lui reconnaissant son impact profond sur la culture musicale et son engagement en faveur de la liberté et de la lutte contre le colonialisme. Mais, pour le moment, rien n’a été confirmé. En avril 1981, Marley avait reçu l'Ordre du Mérite de la Jamaïque pour sa contribution culturelle, et à sa mort, il avait eu des funérailles d'État. Ce qui bloque aujourd’hui les autorités, c’est que Marley n'était pas parfait. Ses détracteurs citent ses infidélités et sa promotion de la marijuana. Mais il n’est pas le seul. Nombres d’artistes admirés mondialement ont également eu des comportements controversés. Tous les grands hommes ont des casseroles, c’est malheureux, mais c’est ainsi. Il faut retenir que la musique de Bob Marley a non seulement marqué l'histoire de la Jamaïque, mais elle a aussi eu une influence mondiale, ouvrant la voie à de nombreux artistes caribéens. Pour ces raisons, il a été honoré de diverses distinctions, comme la médaille de la paix de l'ONU et un Grammy pour l'ensemble de sa carrière. Son rôle en tant qu'ambassadeur de la culture jamaïcaine et de la paix politique ne doit pas être minimisé, malgré ses imperfections humaines. Tous les 6 février, il est d’ailleurs célébré en Jamaïque. Marley a presque sacrifié sa vie pour la paix politique, survivant à une tentative d'assassinat en 1976 et réunissant deux politiciens rivaux lors du concert « One Love » en 1978, il s'est interposé entre les deux dirigeants, tenant leurs mains et les incitant à mettre fin aux tensions politiques qui secouaient le pays. Il a globalisé la religion rastafarienne et prêché la décolonisation et la conscience noire. Son héritage continue d'inspirer, et si Bob Marley est incontestablement un héros international, il serait peut-être temps qu’il devienne un héros national.

Paul McCartney n'est pas mort dans un accident de voiture dans les années 1960, Michael Jackson, Elvis Presley, et Tupac non plus. Les théories du complot non plus. Aussi ridicules soient-elles, elles ne veulent pas disparaître, et en voici une qui a la dent dure. Avril Lavigne, la skateuse pseudo punk du début des années 2000, était une sorte de Billie Eilish à son époque, ambiance Buffy contre les vampires, émancipation et jean baggy. Bien que depuis ses premiers succès, sa musique soit un peu tombée dans l’oubli, une théorie du complot née sur Internet et particulièrement populaire au Brésil, a refait surface à cause d’une publicité sur son grand retour sur scène. Avril lutte depuis dix ans contre cette rumeur sans fondement, qui diffuse la croyance selon laquelle elle serait morte dès la sortie de son premier album, Let Go, sorti en 2002, et qu’elle aurait été remplacée par un sosie nommé Melissa Vandella. La théorie prétend que la pression de la célébrité, combinée avec la mort de son grand-père, l’aurait plongée dans une profonde dépression après la sortie de Let Go, et que la chanteuse se serait suicidée peu de temps après. Son sosie aurait alors été embauché pour distraire les paparazzis, alors que Lavigne vivait recluse et déprimée. Celui-ci aurait appris à chanter et à se produire comme elle, et, à sa mort, sa maison de disques l’aurait tout simplement remplacée pour continuer à faire des profits. Cette théorie repose sur l’apparition et la disparition de divers grains de beauté au fil du temps sur ses photos. L’histoire a été reprise par la presse grand public, du Guardian à Rolling Stone, en passant par la BBC. Elle a même son propre article sur Wikipédia !

Si on savait que la musique pouvait rendre intelligent, mais on ne savait pas qu’elle aussi pouvait soigner les tumeurs au cerveau. C’est ce que notre montre l’histoire de David Wilson, 38 ans. En 2005, il a subi de graves blessures cérébrales après avoir été poignardé à l'œil droit. Devenir DJ de drum’n’bass l'a aidé à « réveiller son cerveau » et à récupérer des capacités perdues. Maintenant, il peut écouter une chanson, l'apprendre par cœur, et il dit même qu'il a « un superpouvoir ». Avant l’incident, Wilson était déjà MC de drum’n’bass, mais le DJing l'a aidé à récupérer des capacités qu’il pensait avoir perdues. Son histoire montre les effets positifs de la musique sur le cerveau, et il n’est pas le seul. D’autres cas récents, comme un patient atteint de cancer qui avait joué de la guitare pendant une opération pour enlever une tumeur dans sa tête, et une fan de Taylor Swift qui avait chanté ses chansons pendant une opération du cerveau en mars, en témoignent également. Cette dernière raconte : « Je n’ai rien ressenti. Les infirmières me tenaient la main, me guidaient et chantaient avec moi. Je pense même avoir converti les docteurs en fans de Taylor Swift. C’était fantastique. » La musique modifie les mécanismes biochimiques du cerveau, par exemple la production de dopamine, un neurotransmetteur essentiel de plaisir. Elle rend aussi plus intelligent, car même s’il est prouvé qu’écouter du Mozart ne rend pas plus futé, apprendre un instrument, en revanche, aide à développer le langage et la concentration. On en conclut que tout le monde devrait devenir DJ, ou, à défaut, instrumentiste. Photo : Flickr

Selon une nouvelle étude sur l’ampleur de la dépendance automobile, plus de la moitié des déplacements dans le monde se font en voiture. Voici le nom des villes, des meilleures aux pires. On la surnomme la « ville des vélos ». Frappée par la crise économique, Quelimane, au Mozambique, compte aujourd’hui près de 10 000 chauffeurs de vélo-taxi. Il vous suffit de taper le nom de « Quelimane image » sur votre moteur de recherche pour vous rendre compte du peu de voitures qui circulent dans la commune. Il n’est donc pas surprenant de retrouver la quatrième plus grande ville du Mozambique en tête du classement des villes qui ont le moins recours à la voiture, devant 793 autres villes. 793 qui villes représentent 850 millions de personnes à travers 61 pays. Selon cette nouvelle étude, la plus grande de ce type jamais réalisée sur l’ampleur de la dépendance automobile, Quelimane devance la ville de Pec au Kosovo et celle d’Utrecht aux Pays-Bas. Il est intéressant de noter que les 10 dernières villes de ce classement sont américaines (au fond, pas très surprenant). C'est le résultat de décennies de politiques en faveur de la voiture et de subventions gouvernementales importantes en faveur du secteur. Les trois dernières villes de ce classement sont donc Madera en Californie, Rocky Mount en Caroline du Nord et Hattiesburg dans le Mississippi. Cette nouvelle étude montre également que les Européens utilisent de très différents moyens pour se déplacer. Alors que certaines villes dépendent fortement de la voiture, comme Rome (Italie) avec plus de 65 % des habitants qui se déplacent en voiture, et Manchester (Angleterre) avec plus de 70 %, d’autres comme Paris dépendent des transports en commun à hauteur de 60 %. Sans entrer davantage dans le détail, à l’échelle mondiale, le constat est sans appel. Plus de la moitié des déplacements, 51 % pour être précis, se font en voiture avec des disparités très importantes en fonction des territoires. Aux États-Unis et au Canada, par exemple, 92 % des déplacements s’effectuent en voiture. En bref, nous conduisons trop de voitures, et le fardeau de ces dernières dans les villes est énorme. Il va bien au-delà de la combustion de l’essence : Il s'agit aussi de l'espace de stationnement requis, des infrastructures routières, du bruit qu'elles produisent, des matériaux toxiques utilisés dans la fabrication et le revêtement des routes, mais aussi des accidents qu'elles provoquent. Peut-être devrions-nous songer à repenser nos moyens de déplacement. Photo : Philippe Merle, AFP

Combien y a-t-il de millionnaires à New-York ? 350, 3 500, 35 000 ou 350 000 ? Sachez d’abord que les 8,3 millions d’habitants à New-York possèdent réunis 3 000 milliards de dollars, soit environ 2 970 milliards d'euros. Et parmi eux, il y a 350 000 millionnaires. Le chiffre est incroyable, mais vrai. New York est, de très loin, la ville au monde où il y a le plus de millionnaires. Au sein de ces derniers, 744 new-yorkais sont à la tête d'une fortune à neuf chiffres ou plus, dont 60 sont milliardaires. Évidemment, il y a des disparités importantes au sein des plus riches. Le nombre de ces millionnaires a augmenté de 48 % en l’espace de seulement 10 ans. Un bref calcul permet alors de savoir qu'actuellement 1 résident new-yorkais sur 24 est millionnaire, contre 1 sur 36 en 2013. Dans le classement des villes ou zones comptant le plus grand nombre de millionnaires, New York devance San Francisco et sa périphérie, qui comptabilise près de 306 000 millionnaires, soit une augmentation de 80 % en dix ans. Viennent ensuite Tokyo avec près de 300 000 millionnaires, Singapour avec 245 000, Londres avec 230 000 et Los Angeles avec un peu plus de 212 000 millionnaires. Quant à Paris et l'Île-de-France, ils arrivent en septième position avec 165 000 millionnaires, soit 12 % de plus qu'en 2013, cela représente 1 habitant sur 74. Enfin, Sydney, Hong Kong et Pékin ferment le top 10. De quoi nous faire réfléchir sur la concentration des richesses dans le monde.

Des dizaines de vidéos ont montré une boule lumineuse qui a traversé le ciel du Portugal et de l’Espagne dans la nuit de samedi à dimanche. Cela s’est passé dans la nuit de samedi à dimanche au Portugal et en Espagne et cela n’a pas duré très longtemps. Le ciel s’est brusquement illuminé, comme en plein jour, au passage d’une « boule lumineuse bleue ». L’objet qui a traversé le ciel a provoqué un flash de lumière spectaculaire qui a impressionné celles et ceux qui l'ont vu. Des tas de vidéos capturées par des caméras de bord en voitures ou des caméras de surveillance qui ont été partagées par les internautes portugais et espagnols montrent le phénomène. Parmi elles, il y en a une particulièrement impressionnante où une femme se filme en train de marcher avant de s’arrêter, stupéfaite, en apercevant la boule bleue éclairer les nuages : https://www.youtube.com/watch?v=hBJ5sl9jdrQ Le phénomène a été vu depuis l’Andalousie, mais aussi en Castille, à Madrid, en Galice, et au Portugal. On pense évidemment tout de suite à une possible chute de météorite. Les services d’urgence ont même été mobilisés dans la commune de Castro Daire, au Portugal, où une « possible chute de météorite » a été signalée. Pourtant, les agents sur place qui ont patrouillé la zone n’ont encore rien trouvé. Sur X, anciennement Twitter, un astrophysicien évoque une « boule de feu spectaculaire […] produite par une roche provenant d’une comète ». Selon ce chercheur, qui travaille à l’Institut d’Astrophysique d’Andalousie, le bolide aurait commencé sa course à 122 km/h au-dessus la ville espagnole de Don Benito, avant d’être aperçu au Portugal et de finir au-dessus de l’océan Atlantique. Visible à plus de 800 km aux alentours, la roche se serait fragmentée tout au long de sa trajectoire, avec des morceaux qui se seraient désintégrés progressivement dans l’atmosphère.

Parlons des choses qui, peut-être, vous fâchent : le lundi de Pentecôte. Cette journée est soit une journée de solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, auquel cas, vous travaillez sans être payés, soit votre employeur considère ce jour comme un jour légalement férié, mais pas chômé, et peut vous imposer de travailler en étant payé comme d’habitude. Pour autant, le plus souvent, les salariés posent une journée de RTT pour en profiter. Ce débat sans fin sur le lundi de Pentecôte nous rappelle qu’une grande entreprise chinoise a décidé d’offrir dix jours de « congés malheur » à ses employés. Située dans la province chinoise du Henan, la chaîne de supermarché Pang Dong Lai prend particulièrement soin de ses salariés. En témoigne la mise en œuvre des « congés malheur ». Quand bien même votre métier vous fascine, quand bien même vous aimez votre entreprise, vos collègues, il y a, malgré tout, des jours où vous n’avez tout simplement pas envie, des jours où votre seul désir est de rester couché. C’est là qu’intervient le « congé malheur ». Il s’agit d’un système permettant aux salariés de Pang Dong Lai de prendre une journée s’ils n’ont pas le moral afin de prendre soin d’eux. Chaque salarié de la chaîne de supermarché dispose de 10 journées de malheur par an. Cela vaut évidemment pour une baisse de régime temporaire. Si le mal-être est durable, relevant d’une forme de dépression ou d’un burn-out, il faut envisager d’autres options, car ce n’est pas une journée ou deux qui vous remettront en selle. Les chefs d’équipe de la chaîne Pang Dong Lai n’ont normalement pas le droit de refuser un congé malheur à un·e salarié·e. Ces dernières et derniers n’ont même pas à se justifier. Il est assez étonnant que ce genre d'initiatives nous vienne de Chine, un pays dont le monde du travail est souvent résumé au nombre 996, qui désigne un système dans lequel beaucoup d'entreprises obligent leurs employés à travailler de 9h du matin à 9h du soir. Cela correspond à 6 jours par semaine alors que cette pratique est pourtant illégale. L'initiative de la chaîne Pang Dong Lai est donc à saluer avec d'autant plus d'enthousiasme. Cependant, il ne s'agit pas de croire que cette initiative va tout résoudre et que le moral des travailleurs va remonter en un clin d'œil. La mesure contribuerait malgré tout à la levée des tabous autour des problèmes de santé mentale, puisqu'elle aiderait chaque individu à ne plus taire son éventuel mal-être.

Il y a une question juridique qui taraude tellement les américains que le New York Times en a fait un long article : Un Tacos est-il un sandwich ? Eh bien, forcément, cela dépend de la Loi. Le taco est un plat traditionnel mexicain composé d'une tortilla, généralement de maïs, pliée ou enroulée autour d'une garniture. Récemment, un juge de l'Indiana a statué que les tacos sont des "sandwichs à la mexicaine", mais cela ne répond pas à notre question. Juridiquement parlant, qu’est-ce qu’un sandwich ? À Fort Wayne donc, dans l’Indiana, un juge a pris au sérieux cette question absurde dans une affaire civile, pour finalement arriver à une conclusion olé olé. On vous résume l’histoire. Martin Quintana, restaurateur à Fort Wayne, souhaitait ouvrir un restaurant de tacos dans un centre commercial. En 2019, il était convenu avec une association de quartier que les restaurants de cette zone ne vendraient que des "sandwichs faits sur commande". Il lui fallait donc inscrire le taco dans le monde des sandwichs. Pour avancer dans son projet, M. Quintana devait soit modifier cet accord, soit prouver en justice que les tacos étaient des sandwichs. Le juge a tranché en sa faveur, affirmant donc que "les tacos et les burritos sont des sandwichs à la mexicaine". Pour autant, cela n'est pas valable pour tout le pays. À Los Angeles par exemple, il est clair que le tacos n'est pas un sandwich. Il existe de nombreux types de sandwichs mexicains bien établis là-bas, comme les cemitas et les tortas, mais le taco est une catégorie à part entière. En 2006, un juge du Massachusetts avait ainsi jugé que les tacos n'étaient pas des sandwichs. Pour répondre à cette cruciale question, la réponse est donc simple, cela dépend du juge !

On savait qu’il était riche, anobli par la reine d’Angleterre, mais pas que sa fortune équivalait au PIB de l’île des Caraïbes, La Dominique. Alors, qui est le premier musicien milliardaire d’Angleterre ? Paul McCartney est devenu le premier musicien milliardaire du Royaume-Uni et c’est en partie grâce à Beyoncé ! Le patrimoine net de l'ancien Beatles a été dévoilé dans la liste des riches du Sunday Times 2024. Il est classé comme la 165ᵉ personne la plus gavée d’Angleterre, avec une fortune évaluée à 1 milliard de livres sterling, un chiffre qui a considérablement augmenté au cours des 12 derniers mois. L’icône musicale de 81 ans aurait accru sa richesse de 50 millions de livres cette année grâce à sa tournée de 2023, la sortie de "Now And Then" (la "dernière" chanson des Beatles avec les quatre membres), et la réédition du documentaire Let It Be de 1970. Mais il y a aussi Beyoncé qui a probablement aidé à cette croissance avec sa reprise de "Blackbird" dans son album Cowboy Carter, une chanson écrite par McCartney en 1968. https://www.youtube.com/watch?v=xhempeEjGUA Plus largement, la liste comprend 250 individus et familles, et totalise une richesse combinée de 795,3 milliards de livres, soit davantage que l'économie de la Pologne. D'autres entrées notables incluent Sir Richard Branson, dont la fortune a diminué cette année de 2,4 milliards de livres, le faisant revenir à son niveau de l'an 2000. Le pauvre. Parmi les autres musiciens, Harry Styles et Adèle figurent dans la liste des moins de 40 ans les plus riches, cette dernière est 19e avec 170 millions de livres. Quant au musicien le plus jeune des plus riches de la liste, c’est Ed Sheeran, âgé de 33 ans, avec une fortune estimée à 340 millions de livres. Si vous voulez ajouter une petite pièce à l’empire, Paul McCartney & Wings sortiront bientôt leur album studio live de 1974, One Hand Clapping, pour la première fois le mois prochain. Cling cling cling ! Encore des sous qui vont tomber pour l’ancien Beatles.

Le pouce puis le petit doigt levés en gardant les autres fermés, voici le « Shaka », un geste de salutation universel dont Hawaï revendique la paternité. Pour que ça ne se discute plus, l’État américain envisage même d’en faire carrément son geste officiel. Qu’est-ce que le « Shaka » et d’où vient-il ? Ce geste de salutation universel qui consiste à secouer la main avec le pouce et le petit doigt levés comme pour mimer un téléphone, serait né à Hawaï. Du moins, c’est ce que pensent les hawaïennes et hawaïens qui en revendiquent la paternité. Les habitant·es de l’île se sont tellement approprié·es le Shaka que les élus d’Hawaï ont décidé d’en faire le geste officiel de l’État. Un projet de loi, qui a toutes les chances d’aboutir, vient ainsi d’être déposé au Parlement de l’État. Il faut dire que ce geste est très répandu à Hawaï. Certains bus de la ville d'Honolulu sont par exemple équipés d'une lampe Shaka numérique que les chauffeurs peuvent allumer pour remercier les automobilistes. Depuis les années 1970, une chaîne locale de télévision termine même chaque journal avec des clips de personnes exhibant des shakas. L'histoire dominante de l'origine du geste remonte à un pêcheur autochtone hawaïen nommé Hāmana Kalili, qui vivait sur l’île au début des années 1900. Hāmana Kalili, qui dispose de sa statue en bronze à Hawaï, aurait perdu trois doigts lors d’un accident dans une sucrerie. Réaffecté à la sécurité de l’usine, il avait alors pour mission de ne pas laisser les enfants montés sur les trains de marchandises et il criait la main levée pour les dissuader. C’est ainsi que les enfants auraient adopté le geste, qui s’est étendu depuis à l’ensemble de la population. Ce projet de loi qui vise à faire du « Shaka » le geste officiel d’Hawaï ne mentionne pas Hāmana Kalili, mais cela pourrait rapidement changer, car ses descendants en ont fait la demande, ce que les législateurs envisagent désormais.

Après le Guardian qui s'inquiétait des musiciens précaires, le NME (New Musical Express) révèle les résultats d’une étude sur la classe ouvrière sous-représentée dans l'industrie du divertissement. Ce récent rapport montre que moins de 10 % des travailleurs du cinéma et de la télé au Royaume-Uni viennent de milieux modestes, le chiffre le plus bas depuis dix ans. Que ça soit dans la musique ou les arts du spectacle, c'est la même chose. Seulement 16 % des professionnels viennent de la classe ouvrière, contre près de 65 % issus des classes moyennes ou supérieures. La chaîne de télévision Channel 4 note aussi un manque de diversité : 90 % des travailleurs dans les arts sont blancs et près de 70 % des postes de direction sont tenus par des hommes, dont seulement 1 % de personnes de couleur. Cette nouvelle baisse de la représentation ouvrière dans le divertissement renforce ces inégalités déjà observées. Pour pallier ce manque de représentation, le gouvernement britannique promet de développer un secteur créatif accessible à tous avec des formations et des programmes éducatifs. Le Parti travailliste, de son côté, veut réformer les écoles pour valoriser les matières artistiques autant que les sciences et les lettres. Leur leader Keir Starmer promet même de mettre la culture au cœur de son gouvernement s'il est élu, ce qui reste pourtant encore à prouver. Au Royaume-Uni, les inégalités sociales dans les arts sont discutées depuis des années. Pour autant, cette récente prise de conscience est malheureusement loin de ne s’appliquer qu’à nos amis britanniques. Photo : Flickr.com

Il est l’heure de répondre à une question existentielle : Pourquoi les gens font-ils de la musique ? Une étude révèle les origines universelles de la musique, et on vous explique tout. Une équipe composée de spécialistes en musique, psychologie, linguistique, biologie évolutive et de musiciens ont découvert que la musique pourrait avoir des origines très anciennes chez nos ancêtres. Ces chercheurs ont enregistré des chansons en 55 langues, comme l'arabe, le balinais, le basque, le cherokee, le maori, l'ukrainien et le yoruba. Ils ont constaté que toutes les chansons partageaient des caractéristiques uniques qui ne se trouvent pas dans la parole. Une piste qui indique qu'il pourrait vraiment y avoir quelque chose d'universel dans la musique ressentie et perçue par tous les êtres humains, et qui ne peut pas simplement s'expliquer par la culture. Ils ont aussi chanté des chansons de leurs propres cultures et ont comparé leurs caractéristiques avec celles des paroles. Une conclusion s’est imposée : toutes les chansons ont des propriétés communes, comme un pitch plus élevé et stable et un tempo plus lent, qui les distinguent de la conversation. Les chercheurs se sont ensuite penché sur l’hypothèse que la musique pourrait avoir un rôle spécial dans la communication humaine. Différente de la parole, la musique a un effet particulier sur nos cerveaux, qui sont sensibles à ses caractères singuliers. Ces conclusions pourraient indiquer que la musique a évolué pour aider les humains à se connecter entre eux. Elle pourrait avoir aidé à renforcer les liens dans les groupes ou entre parents et enfants. Ainsi, la musique a certainement été une partie essentielle de notre histoire évolutive, aidant à renforcer les liens sociaux et à communiquer d'une manière unique au-delà du langage. Créatrice de lien social, elle est une alternative à la parole qui connecte les êtres par leur sensibilité commune.

25 cartes Pokémon rares, c’est ce que la police a retrouvé sur le Yakuza Keita Saito, en procédant à son arrestation. Keita Saito était un cadre important du deuxième plus puissant syndicat nippon du crime organisé. Il est rare de voir un Yakuza, surtout un cadre, arrêté pour ce type de larcin. Traditionnellement, ces hommes sans foi ni loi exercent plutôt leurs talents dans des domaines comme le chantage, la prostitution, le trafic de drogues ou encore la délinquance en col blanc. Cette anecdote loufoque en dit pourtant long sur l’état des Yakuzas dont l’âge d’or ne semble plus qu’un lointain souvenir. Finis les gangs florissants et prospères des années 1960-70 et 80. Les yakuzas qui ont fait les grandes heures du mouvement sont désormais vieillissants et traqués par la police dont le travail est facilité par une série de lois anti-yakuzas. Pour autant, si les yakuzas sont en voie de disparition, la mafia japonaise entend bien ne pas se laisser faire et tente de se réinventer. Dans la foulée des répressions policières a ainsi émergé un nouveau mode d’organisation criminelle : les Tokuryū, qui sont le nouveau visage du crime organisé japonais. Ce sont des employés de bureau, des étudiants ou d’anciens yakuzas qui commettent des crimes occasionnels pour arrondir leurs fins de mois. Une sorte de nouvel Uber du crime. Il ne s’agit pas d’un groupe, mais plutôt d’une méthode. Le mot, inventé par l’Agence nationale de la police japonaise, est forgé sur « tokumei », qui signifie « anonyme », et « ryūdo », qui signifie « fluide ». Il désigne des individus impliqués dans des activités criminelles à temps partiel appelées « yami-baito ». Un travail malhonnête occasionnel, en somme. Dans la plupart des cas, ces criminels contractuels postulent pour des « yami-baito » sur l’invitation d’amis, de personnes plus âgées ou sur les réseaux sociaux. Depuis le mois dernier, la police a créé une nouvelle unité d’enquête regroupant 500 personnes. Plus de 10 000 personnes référencées comme tokuryū auraient déjà été appréhendées par la police, en grande majorité pour des affaires de fraude et de délits liés à la drogue.

Les robots, maintenant, on connaît. Pourtant, il y en a un qui vient de sortir et vous n’en avez jamais vu de pareil. Il se nomme P1, il est chinois, et il est surtout bluffant : Quel que soit le terrain sur lequel il évolue et quoi que vous lui fassiez, il ne perd jamais l’équilibre. La vidéo de sa présentation : https://www.youtube.com/watch?v=UpNid_rWDnI LimX Dynamics vient de frapper très fort en surprenant le monde de la robotique. L’entreprise chinoise vient de dévoiler un étrange robot bipède baptisé P1, capable d’éviter toutes les chutes. Une véritable prouesse technologique. P1 n’est pas très grand. Il mesure moins d’un mètre et se présente comme une sorte de bassin humain avec deux jambes extrêmement et exceptionnellement mobiles et vives. D’ailleurs, il se déplace comme un humain, avec la même aisance, il fait même mieux puisqu’il ne tombe pas. Vous pouvez le frapper, le bousculer, le repousser, le tirer vers vous, il sera évidemment déséquilibré, mais il ne tombera pas. Cela est très troublant parce qu’il provoque même de la peine, il bouge un peu comme un petit enfant. Une vidéo promotionnelle circule qui montre un homme lui mettre de violents coups de pied, de bâton. Et alors que le robot vacille et manque de tomber à plusieurs reprises comme blessé, il ne tombe finalement pas. Au contraire, il repart de plus belle. Le principal intérêt de P1 n’est évidemment pas de se faire frapper sans tomber, mais de pouvoir évoluer sur tout type de terrains, même accidentés, sans données préalables pour s’adapter. Vous le lâchez dans la nature et il s’ajuste tout seul en temps réel grâce à des algorithmes pointus de stabilisation. Il fait un peu penser, même carrément, aux robots de l’univers Star Wars. À regarder, c'est un peu flippant, mais d’un point de vue pratique, bien qu’il soit encore en développement, on imagine le robuste P1 en intervention sur des missions de sauvetage ou de recherche, comme après un séisme OU une tempête. Puis, on se met à imaginer aussi, même si ça ne semble pas à l’ordre du jour pour le moment, l’intérêt de cette technologie en médecine pour remplacer par exemple un membre amputé. Avec P1, la Chine montre une fois de plus ses capacités dans le domaine de la robotique. Rappelons qu’en début d’année, le Beijing Humanoid Robot Innovation Center a dévoilé Tiangong, un robot capable de courir avec une motricité similaire à celle des humains. Photo : vidéo publicitaire de LimX

C’est l’histoire d’un portail vidéo qui fait beaucoup parler de lui. Depuis le 8 mai, New York et Dublin sont reliés par une œuvre d’art singulière. Il s’agit de deux grands écrans circulaires de plus de deux mètres de large, pesant chacun plus de 3 tonnes, qui permettent aux habitants de ces deux villes de se voir grâce à une webcam. Les habitants peuvent ainsi interagir en temps réel, 24h sur 24, malgré le décalage horaire, puisque 4 800 kilomètres séparent New York de Dublin. De se voir, mais pas de s’entendre, car il n’y a pas de son. Signée Benediktas Gylys, l'œuvre devenue virale sur les réseaux a pour but de briser les frontières. Le concept n’est pas nouveau. En 2021, l’artiste lituanien avait déjà relié Vilnius en Lituanie et Lublin en Pologne grâce aux mêmes portails. Mais si la première performance avait été un succès, cette fois, ce n’est pas la même limonade. Au début, les interactions entre new-yorkais et dublinois étaient fugaces, ludiques et bon enfant. Or, très vite, les comportements inappropriés ont fini par occuper beaucoup d’espace. On a vu, pêle-mêle, des femmes et des hommes montrer leur intimité, des gestes totalement déplacés type doigts et bras d’honneurs qui ont très vite remplacé les cœurs de circonstances et les échanges de numéros de téléphone. Mais il y a beaucoup mieux encore, et plus grave surtout. Alors que beaucoup d’enfants traînent autour de ces écrans géants, un irlandais n’a rien trouvé de mieux que de montrer un film porno via son smartphone. Une irlandaise ivre a été arrêtée par la police alors qu’elle se frottait à l’écran, le tout évidemment visible depuis New York. Dernier exemple, un Irlandais a même brandi une photo du 11 septembre. Ce phénomène porte un nom, il s’agit de « l’effet de désinhibition en ligne ». Si les comportements inappropriés sont évidemment beaucoup moins nombreux que les interactions classiques, ils sont amplifiés par les réseaux sociaux et font beaucoup parler d’eux. Pour le moment, il n’est pas question d’arrêter l’expérience, on envisage même de l’étendre à d’autres villes, au Brésil notamment. Pourtant, la situation a tellement dégénéré que l’installation, baptisé « Portail vers l’Enfer » par la presse américaine, a été mise en veille le temps d’y apporter de soi-disant corrections techniques. Photo : Portals.com sur le site de Benediktas Gylys

Arthur Dubreucq, alias Kazy Lambist, enfant des années 90 et originaire de Montpellier, est un chouchou de Radio Nova, surtout avec ce hit "Doing Yoga" , devenu emblématique sur nos ondes : https://www.youtube.com/watch?v=FxcKB-VowC0 En 2015, il avait brillé au concours les InRocks Lab, remportant le prix du public, ce qui l'a propulsé sous les projecteurs. Depuis, il ne cesse de jouer partout dans le monde. À l’époque de "Doing Yoga", Kazy Lambist attire l'attention de personnalités comme Guillermo del Toro et Jean-Charles de Castelbajac. Son succès devient alors mondial, avec des singles certifiés platine et or, et une tournée internationale avec Kid Francescoli. Après six ans de mystère, durant lesquels il explore divers projets, dont un EP avec Jean-Benoît Dunckel du groupe Air et une relecture classique de ses tubes dans l'EP Decrescendo, il revient avec Moda et continue de nous charmer avec sa musique sophistiquée. Moda est déjà disponible en précommande et qui sortira le 21 juin prochain, est inspiré de la Turquie, où il a connu un grand succès dans le quartier des artistes du même nom. Ce nouvel album est l’album de la maturité. Il propose un son mêlant électronique et organique, influencé par la Méditerranée, l'Italie et le sud de la France. De l’amour et du jazz, tout ça sent l’été sous le soleil. Comptez sur nous pour vous en reparler très vite sur Nova. Kazy Lambist se produira à La Cigale le 8 octobre, et, attention, les places partent vite. Très vite.

Vous vous souvenez de la série très dérangeante de Richard Gadd, créateur de Baby Reindeer, basée sur sa vie, avec des scènes de harcèlement et de viol ? Eh bien l’histoire tourne au vinaigre, la polémique n’en finit pas. La série continue, mais cette fois-ci dans la vraie vie. Fiona Harvey, la femme qui a inspiré Martha, l’harceleuse dans Baby Reindeer, commence à se défendre dans la presse. Harvey, 58 ans, dit que l'histoire de Richard Gadd est de la "fiction" et "de l'hyperbole". Dans une interview, elle nie être une harceleuse et songe à poursuivre Netflix et Gadd en justice. Pour ceux qui ne se souviennent pas de Baby Reindeer, la série raconte l’histoire d’un humoriste harcelé par une femme nommée Martha. Une femme qui, dans la vraie vie, ressemble beaucoup à l’actrice de la série. Elle s’est exprimée pour le Daily Mirror dans une interview vue plus de 10 millions de fois, niant avoir attaqué la petite amie de Gadd ou détruit le bar dans lequel il travaillait. Confrontée sur les plus de 41 000 emails, 100 lettres manuscrites et 350 heures de messages vocaux qu’elle aurait envoyé, Harvey affirme n’être que l’autrice de seulement 10 mails et quelques tweets. Mais ce n’est pas tout, le psychodrame continue. Une autre comédienne, Janey Godley, a aussi déclaré avoir été ciblée par cette femme entre 2016 et 2018, montrant des tweets barjots. Fiona, se sentant "piégée" par le journaliste, a à son tour demandé une compensation pour son interview, disant qu’elle n’avait reçu que 250 £ et que cela méritait bien plus, peut-être un million de livres. Elle a aussi critiqué le journaliste, le trouvant distant et préoccupé. Lui se défend en affirmant que Fiona Harvey aurait beaucoup menti durant l'entretien et si elle poursuit en justice, ses nombreux messages seront révélés. Une chose est sûre, cette histoire va mal finir. Photo : Martha incarnée par Jessica Gunning dans Baby Reindeer.