T'as vu l'heure ?

Elle s’appelait Ellen Church et était américaine. Elle fut la première hôtesse de l’air de l’histoire et la date de son tout premier vol fait écho à celle d'aujourd'hui puisqu’il s’agit du 15 mai 1930. L’histoire d’Ellen Church n’est pas banale. Passionnée très tôt d’aviation, elle se lançait à corps perdu dans les études afin de devenir commandante de bord. À l’époque, elle fait partie des très rares femmes à obtenir un diplôme de pilote, seulement, au début du siècle dernier, l’aviation ne concerne que les hommes et exclue les femmes. Ellen Church, bien que diplômée, se voit contrainte de renoncer son rêve de devenir commandante de bord. Malgré tout déterminée à rejoindre la grande famille, Ellen Church obtient un rendez-vous avec Steve Stimpson, un dirigeant de la Boeing Air Transport, future United Airlines, à qui elle propose de devenir infirmière de vol pour prendre soin des passagers, et gérer leur stress. Convaincu contre toute attente, Steve Stimpson décide d’embaucher la jeune femme à l’essai pour trois mois. C’est ainsi qu’Ellen Church embarque le 15 mai 1930 sur un vol San Francisco-Chicago en uniforme d’infirmière pour accueillir les passagers, prendre leur ticket, s’occuper de leur bagage et leur prodiguer des soins le cas échéant. L’essai d’Ellen Church fut si concluant qu’au terme des trois mois, la compagnie décide d’embaucher une vingtaine d’hôtesses surnommées alors « Sky Girls ». À l’époque, ces dernières devaient avoir moins de 25 ans, peser 52 kilos maximum, mesurer moins de 1m58 et être infirmières. Dix ans plus tard, en 1940, un millier d’hôtesses de l’air ont été recrutées depuis. Il n’est alors plus nécessaire d’être infirmière, de simples notions de bases suffisent. Quant aux tenues d’infirmière, elles sont désormais remplacées par des uniformes aux couleurs des compagnies aériennes. Ce qu'on retient surtout, c'est la persévérance d’Ellen Church qui, malgré les injonctions sexistes, a trouvé un moyen de faire exister les femmes dans les airs.

Pour lutter contre les clichés et préjugés sexistes, l’association Victimes & Citoyens lance une campagne de sécurité routière qui invite les hommes à conduire comme les femmes. « Femme au volant, mort au tournant » ? Le célèbre adage en dit long sur les croyances populaires concernant la conduite des femmes. Ces dernières représenteraient un vrai danger au volant. Or, c’est faux. Toutes les statistiques sans exception prouvent le contraire. Les femmes ont 8 fois moins de risque d’avoir un accident mortel que les hommes, lesquels causent 84 % des accidents mortels, et détiennent 84 % des permis invalidés. Sachez aussi que 93 % des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident sont des hommes, et qu’ils représentent aussi 78 % des personnes tuées sur la route et 75 % des blessés graves. Et lorsque ces personnes sont des femmes, ces dernières sont le plus souvent leurs passagères. C’est pour tenter d’en finir avec les clichés sexistes et les croyances misogynes persistantes que l’association Victimes & Citoyens, qui vient en aide aux victimes de la route, lance sa nouvelle campagne de Sécurité Routière intitulée « Conduisez comme une femme ». « Conduire comme une femme veut dire une seule chose, rester en vie » précise l’association qui espère initier une prise de conscience chez les conducteurs, un changement de mentalité et donc de comportement. En 2023, 3 170 personnes ont perdu la vie sur les routes de France, selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière. Depuis le début de l’année 2024, la mortalité routière est même repartie à la hausse. Rien qu’en mars, 254 personnes ont péri sur les routes, représentant une hausse de 31 % par rapport au même mois l’an dernier. Alors avec les beaux jours qui arrivent, restez prudents et passez le volant à votre homologue féminin ! Photo : campagne de pub de l'association Victimes & Citoyens, 2024

La musique, ce ne sont pas que des paillettes et des fans dévots, c’est aussi beaucoup de misère. Dans le pays légendaire de la pop, l’Angleterre, les musiciens crèvent de faim depuis le Brexit. Ça nous donne envie de taper du pied, mais pas pour danser. Alors que The Last Dinner Party a annoncé une tournée européenne pour cet automne, tout n'est pas aussi rose pour les musiciens anglais. Dans la presse anglaise, plus de 100 musiciens ont partagé leurs histoires sur les difficultés financières qu'ils rencontrent, que ce soit à cause du Brexit, qui fait qu’aujourd’hui, tout coûte plus cher, ou des coûts liés aux répétitions. Sam Griffiths, le chanteur d’un groupe de rock, a fait la liste des coûts de leur prochaine tournée en Europe. Ceux-ci atteignent 25 000 livres, alors que leurs revenus atteignent seulement 14 000 £ une fois payé leur agent, qui doit par ailleurs tout gérer lui-même pour éviter des frais supplémentaires. Le groupe, The Howl & The Hum, avait signé un gros contrat en 2018 et tout allait bien jusqu’en 2022. Désormais, tous les membres ont des jobs de jour parce qu’ils n’ont plus assez de sous. Fiona Fey, une musicienne folk, enregistre et pratique dans son appart pour économiser, mais elle est désormais empêchée car elle a reçu des plaintes pour le bruit. Avant, elle faisait des tournées subventionnées par le Arts Council, mais ce n’est plus le cas et le Brexit a rendu les choses plus compliquées. Tandis que la musique des artistes en développement est disponible quasiment gratuitement sur les plateformes, ce qui n’arrange rien, Dean Glover, un producteur à Manchester, voit des musiciens sacrifier leurs repas pour pouvoir investir dans leur musique. Il s’inquiète que seuls ceux avec de l’argent puissent réussir. Bien sûr, les musiciens continuent de vouloir faire de la musique malgré les galères, mais tous s’inquiètent que les musiques modernes, autrefois ascenseurs sociaux pour les working class, ne deviennent un luxe pour les fils à papa. Des carrières de plus en plus accessibles seulement aux plus riches, ce qui changera radicalement le son et le sens de la musique pour les années à venir. Photo : The Howl & The Hum - Same Mistake Twice (Official Music Video), 2024

Il est responsable d’une grosse partie des solos de saxos qui ont façonné le son mielleux de la FM des années 1980. David Sanborn, saxophoniste de jazz de renommée mondiale, vient de s’éteindre. Sanborn a débuté en tant que musicien de session dans les années 1970, jouant notamment ce célèbre solo de saxophone sur « Young Americans » pour David Bowie : Young Americans (2016 Remaster) Né en 1945 en Floride et élevé dans le Missouri, Sanborn a surmonté une enfance marquée par la polio grâce à la musique. Pour renforcer sa poitrine, un médecin lui conseille de jouer du saxophone. Il tombe alors de cet instrument, étudie la musique à l'université et débute dans le blues en rejoignant le Butterfield Blues Band qui joue au légendaire festival de Woodstock. Sa carrière solo a véritablement décollé dans les années 1980, les « années saxo », avec une série d'albums mêlant jazz et R&B. Son album Voyeur, sorti en 1981, a été le premier de cinq albums consécutifs à atteindre la première place du classement des albums de jazz aux États-Unis. Il jouera aussi sur le titre emblématique des années 80 « We are the world », d'USA for Africa, mais aussi avec Bruce Springsteen, Aretha Franklin, James Brown, George Benson, Chaka Khan, Toto, Guru et le préféré de Mélanie Bauer, Michael Franks avec « Tahitian Moon » : Michael Franks - Tahitian Moon Toute une époque de moustache et de saxo. On le retrouve beaucoup à la télé dans les backing band des shows comme Saturday night live, Letterman ou encore Night Music avec Jools Holland. David Sanborn était le symbole de la déferlante solo alto des années 1980. Un son qui en irrite encore beaucoup aujourd’hui, mais qui, comme toutes les modes, revient à grands pas dans la musique d’aujourd’hui.

Il y a certains couples qui vivent vraiment en harmonie, c’est le cas des pétillants Bonbon Vodou qui viennent de sortir un nouveau single. Il y a quelques années, on avait découvert le duo Oriane Lacaille et JereM, alias Bonbon Vodou. Ils nous avaient embarqués dans un tour du monde en vélo d'appartement avec leur premier album African Discount (2017). Le groupe familial s'est ensuite agrandi avec l'arrivée du père d'Oriane, le grand accordéoniste réunionnais René Lacaille, et la star du Maloya Danyel Waro, pour leur deuxième album Cimetière Créole (2021). Il y a quatre jours, ils ont sorti leur nouveau single « Cérémonie du Piment Piment », la prémisse d'un tout nouvel EP baptisé Afrodiziak qui sortira le 7 juin 2024. https://www.youtube.com/watch?v=HG1aPrMcdbQ En français et en créole réunionnais, ils rappellent aux yeux de certains le mariage mélodique et fantasque du duo Areski Belkacem et Brigitte Fontaine. Oriane, avec sa minibatterie bricolée en exemplaire unique, est l’âme de l'île de la Réunion. Quant à JereM, avec sa guitare au corps de bidon d'huile et aux réminiscences nord-africaines, il bricole avec ses idées noires. La créolité de Bonbon Vodou, c’est une virtuosité, une harmonie, mais surtout un feu de joie qui convoque aussi bien Brassens en chorale que les rythmes explosifs de l'océan Indien. Bonbon Vodou écrit et compose en quintet, le groupe creuse dans le maloya et la mosaïque de rythmes glanés aux quatre coins du monde. On attend avec impatience Afrodiziak le 7 juin prochain qui présentera quatre nouveaux titres, dont reprises : "Le Nougat" et "La Complainte des Filles de Joie".

C’est nouveau, c’est pattes d’éph’, The Big Cigar est la nouvelle série Apple TV basée sur une histoire vraie improbable, celle d’un producteur hollywoodien qui utilise une fausse production de film pour aider le fondateur des Black Panthers à fuir les États-Unis. THE BIG CIGAR Bande Annonce VF (2024) Black Panthers C’est l'histoire du producteur de cinéma Bert Schneider et du fondateur du Black Panther Party, Huey P. Newton. Schneider, connu pour avoir révolutionné l'industrie cinématographique avec des films comme Easy Rider, voit en Newton une véritable figure révolutionnaire. La série, portée par André Holland et Alessandro Nivola, retrace la fuite de Newton à Cuba en 1974 avec l'aide de Schneider, qui a financé une fausse production cinématographique pour l’aider. À cette époque, le leader est accusé d'homicide volontaire envers une adolescente de dix-sept ans, Kathleen Smith, et poursuivi par le FBI. Il retournera aux États-Unis en 1977 pour y être jugé et sera acquitté. En quelques épisodes, la série retrace une histoire sauvage et rocambolesque, avec des fusillades, des poursuites, et une collaboration étrange entre un révolutionnaire en fuite et un puissant producteur hollywoodien bien coiffé. Elle explore également l'histoire des Black Panthers, leur mission et leurs relations internes, notamment avec Bobby Seale, militant américain et co-fondateur du mouvement. Cependant, The Big Cigar présente une vision idéalisée de Newton, le dépeignant comme un homme de principes confronté à la surveillance gouvernementale et à la persécution policière. Ses créateurs veulent rendre hommage à l'engagement de Newton et le changement qu’il a initié aux États-Unis malgré les obstacles rencontrés. The Big Cigar, une plongée captivante dans la folie des années 70 à portée de canapé.

Gaston Ripert est le seul à avoir vu une météorite soi-disant énorme dans le désert mauritanien en 1916. Mais si jusque-là, personne sauf lui ne l’avait jamais vu, cela va peut-être changer, car une nouvelle mission est sur le point de partir à sa recherche. Reprenons du début : En 1916, la Mauritanie est une colonie française. Représentant de l’administration française, Gaston Ripert découvre en plein désert un rocher massif de 40 mètres de haut pour 100 mètres de long. Il est très intrigué parce que les forgerons du coin se fournissent en fer à même ce rocher. Pour l’officier, qui s’intéresse de très près aux sciences de la Terre, il n’y a pas de doute, il s’agit là d’une gigantesque météorite ferreuse, la plus grosse jamais retrouvée sur Terre. Sûr de son fait, Gaston Ripert rentre à Paris avec un échantillon de ce qu’il pense être une météorite hors norme, pour le faire analyser. Il précise aussi avoir vu de drôles d’aiguilles sur l’une des faces de l’étrange objet, or les météorites ferreuses peuvent présenter des pointes riches en nickel. Ce phénomène, encore inconnu à l’époque, a été ensuite documenté au début des années 2000. Cependant, toutes les expéditions qui ont suivi n’ont jamais permis de retrouver l’objet. Personne n’a remis la main dessus, malgré les 6 missions menées par le célèbre naturaliste Théodore Monod dans les années 20 et 30. Évidemment, il serait tentant de dire que Gaston Ripert s’est trompé, qu’il a confondu un simple rocher avec une météorite, mais c’est mal connaître le bonhomme. Un homme sérieux, aux états de services impeccables, géologue de formation, qui savait très bien de quoi il parlait et dont le récit n’a jamais varié. On a alors commencé à émettre d’autres hypothèses dont la plus logique laisse entendre que la météorite, si elle existe, a tout simplement été recouverte de sable et qu’elle ressemble à n’importe quelle colline du désert mauritanien. Pour faire toute la lumière sur cette étrange affaire, des chercheurs du Collège Impérial de Londres ont décidé de retourner sur place avec du matériel dernier cri, pour tenter de retrouver cette météorite. La mission, qui n’attend plus que l’autorisation des autorités mauritaniennes, devrait permettre de résoudre cette énigme vieille de plus d’une centaine d’années. Photo : Théodore Monod dans l'Adrar (Mauritanie), décembre 1998.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en Belgique pour célébrer… la coupe mulet. Le 5ᵉ championnat d’Europe de la coupe Mulet se tenait à Quiévrain, petite ville frontalière de France, ce week-end. Pour les novices, la coupe Mulet qu’est-ce que c’est ? C’est une coupe de cheveux qui se caractérise par une nuque longue et un tour d’oreille bien dégagé. Vous en avez un très bel exemple dans la série The Walking Dead ou dans l’ovalie. Ce championnat est l’occasion pour les adeptes de se retrouver et de se confronter dans une ambiance conviviale, car tous·tes vous le diront, n’en déplaisent à celles et ceux qui la trouvent ringarde, la coupe Mulet est avant tout un symbole de liberté et d’émancipation. Aussi, les participant·es de ce championnat d’Europe avaient la possibilité de concourir dans plusieurs catégories. Parmi elles, les catégories enfant, Mulet naissant (plus court), la catégorie sénior, couple, familiale, la catégorie Mulet d’entreprise et la catégorie « Queue de Rat ». Souvent décriée, considérée comme un symbole de « beaufitude », la coupe Mulet représente aux yeux de ses défenseurs « un îlot d’émancipation dans un océan de conformisme ». « L’esprit Mulet, c’est la liberté de penser ce qu’on veut, d’être ce qu’on veut », selon Nicolas Van Der Kelen alias « El Gueu », champion européen 2021 de la coupe Mulet. S’il plaît autant ce Mulet, c’est peut-être parce qu’il est impossible à faire entrer dans une case unique. Si le Mulet a pu se faire androgyne quand il était arboré par David Bowie, il a aussi été prisé de la communauté lesbienne et des catcheurs. Enfin, on ne peut pas ne pas évoquer LE temps fort du championnat d’Europe de Quiévrain, le Ch’mulet. Il s’agit d’une chenille bien spécifique. Près de 250 personnes ont formé une chenille en se tenant par le Mulet, et il n’y a bien que ceux qui n’ont plus de cheveux qui trouvent ça ridicule.

Elle était la doublure de Wonder Woman, la cascadeuse Jeannie Epper vient de s’envoler une dernière fois. Jeannie Epper était une héroïne de l’ombre. Cette légende des cascades s'est éteinte il y a quelques jours, à l'âge de 83 ans. Avec une carrière prolifique de plus de 70 ans, elle a marqué l'histoire du cinéma en réalisant des centaines de cascades pour les plus grands films. Née dans une famille de cascadeurs, Jeannie a suivi les traces de son père dès son plus jeune âge. Celui-ci a servi dans la cavalerie de sa Suisse natale et a déménagé dans les années 1920 à Hollywood, où il a ouvert une académie d'équitation et a formé des acteurs apparaissant dans des westerns. La jeune Jeannie a accompli son premier exploit à seulement neuf ans, à cheval sans selle pour une cascade. Adolescente, elle est envoyée en pension pour quelques années en Suisse (ce qu'elle a détesté) et à son retour, elle se marie à 16 ans et tombe enceinte. Elle commence à travailler, puis divorce quelque temps après. Devenue une référence dans son domaine, elle a doublé des stars emblématiques telles que Lynda Carter dans Wonder Woman (1975-1979) ou Kathleen Turner dans À la poursuite du diamant vert (1984). Pionnière dans un milieu largement dominé par les hommes, Jeannie a ouvert la voie à de nombreuses femmes cascadeuses. Son engagement pour l'égalité des sexes dans l'industrie du cinéma a été reconnu et salué par ses pairs. Sa carrière a été marquée par des moments intenses et parfois périlleux, mais jamais elle n'a fléchi, devenant une véritable icône des cascades. Jeannie Epper est à redécouvrir dans Double Dare, un documentaire de 2004 réalisé par Amanda Micheli, qui rend hommage à cette incroyable personne grâce à laquelle les femmes ne sont plus doublées par des mecs avec des perruques à l’écran.

Avant de nous lancer dans dix jours de croisette avec Alex Masson dès demain, on vous propose de prendre des nouvelles de la saga du Seigneur des Anneaux ! L'univers de Tolkien évolue constamment, et les fans en demandent toujours plus. Ils se rassemblent sur les réseaux sociaux pour réclamer une adaptation du Silmarillion, une œuvre posthume de Tolkien publiée par son fils. Malgré les nombreuses adaptations déjà réalisées, dont la série télévisée récente et le prochain film, les fans insistent désormais sur une adaptation de ces livres posthumes. Ce phénomène d'engouement des fans n'est pas nouveau. Un mois après la publication du Hobbit en 1937, Stanley Unwin, l'éditeur de Tolkien, lui écrivait déjà qu'un large public demandait plus d'informations sur les Hobbits. Quant au Seigneur des Anneaux, publié en trois volumes entre 1954 et 1955, il est immédiatement devenu un phénomène malgré la Grande Guerre qui a eu lieu entre-temps. La vie et l'œuvre de Tolkien sont fascinantes, et continuent d'inspirer de nouvelles œuvres. En septembre dernier, Amazon a lancé la série The Rings Of Power, qui se déroule plusieurs milliers d'années avant les événements du Seigneur des Anneaux, offrant une nouvelle perspective sur l'histoire. De son côté, Warner Bros prévoit de sortir un nouveau film en 2026, avec l'aide de Peter Jackson. Intitulé provisoirement Le Seigneur des Anneaux : La Chasse de Gollum, le film mettra en vedette Andy Serkis dans le rôle de Gollum. Cette nouvelle série explorera des histoires inédites de l'univers du Seigneur des Anneaux. C’est fou comment l'imagination d’un jeune passionné des langues traverse le temps. Photo : goodfon.com

Alors que Nemo est devenu le tout premier gagnant non-binaire de l'Eurovision, un autre artiste queer a attiré notre attention. Un chanteur pakistanais qui a fait des millions de vues sur YouTube avec une chanson pop alors qu’il aurait dû être économiste, martyr ou écrivain, voici l’incroyable histoire d’Ali Stehi ! Coke Studio | Season 14 | Pasoori | Ali Sethi x Shae Gill Ali Sethi, originaire d'un petit village, est devenu une star mondiale de la musique pop. Sa chanson "Pasoori"a atteint des sommets de popularité en 2022 avec près de 850 millions de vues sur YouTube. Cette chanson, chantée en ourdou et en punjabi, est un mélange éclectique de sons flamenco et reggaeton, véhiculant à la fois l'amour, la critique politique et un appel à l'unité. Sethi, âgé de 39 ans, a acquis une maîtrise exceptionnelle du chant microtonal, façonnée par des années d'apprentissage au Pakistan puis à Harvard où il étudie l'économie. Il devient d’abord écrivain, et dans sa fiction autobiographique et premier roman The Wish Maker, Ali Sethi écrit sur la difficulté d'être queer au Pakistan. Alors qu'il termine ce dernier en 2007,le pays est en proie à des violences sectaires, mettant sa vie et celle de sa famille en danger. Malgré ces obstacles, Ali Sethi persévère dans les milieux créatifs et après son grand succès littéraire, il se tourne vers la musique. L'année dernière, il a partagé la scène de Coachella avec Rosalia et Burna Boy. Son prochain album, prévu pour cet été, promet d'être un mélange unique de sons anglais, ourdous et punjabis, une esthétique de reggaeton d'Asie du Sud. Sethi croit au pouvoir de la musique pour rassembler les gens. Il espère que ses chansons continueront à unir un public diversifié à travers le monde, pour transcender les frontières culturelles loin de l’ordinaire avec des histoires extraordinaires.

Avez-vous vu la pub d’Apple pour le dernier iPad ? Elle est très belle, impressionnante, terriblement efficace, mais elle est nulle. Et ça, Apple l’a bien compris, mais trop tard. Au premier abord, c’est une publicité magnifique. Elle se passe dans une sorte de hangar dans lequel se trouve une immense presse industrielle comme celle que l’on trouve dans les casses pour compacter les voitures qui ont fait leur temps. Au sol, sur un socle de la taille de la presse, on trouve des instruments de musiques, des pots de peintures, des livres, une platine avec des enceintes, un jeu Arcade, une sculpture, des appareils photos, et divers objets ludiques… Tout est empilé, prêt à être pilonné et de fait, sur une superbe musique, la presse se met en branle et commence à tout écraser lentement. Ce n’est qu’à la fin du clip, qui dure à peu près une minute, lorsque la presse a définitivement tout écrasé, que l’on comprend le message. Alors que des coulées de peinture débordent, la presse se relève pour laisser place au nouvel iPad d’Apple, plus plat que jamais. Au départ, on a juste envie de dire « respect ». Comme d’habitude chez Apple, tout est millimétré, les images, les couleurs, les plans, les effets spéciaux, rien n’est laissé au hasard. Une publicité qui a du coûté un prix exorbitant. Mais très vite, notre esprit critique note comme un malaise. Il y a quelque chose dans ce clip qui dérange. Tous ces objets, lourds, encombrants, que l’iPad est censé remplacer, représentent la vie. On a toutes et tous certains de ces objets chez nous. Ils font notre histoire depuis des décennies, ils sont palpables et rien ne pourra les remplacer, surtout pas une tablette. Aussi performante qu’elle soit, elle ne remplacera jamais la création par l’expérience humaine, par la matière et le concret. C’est pour cela qu’une armada d’artistes, graphistes, acteurs et artistes ont opposé au spot un barrage de critiques, explique le New York Times. Ces derniers y ont vu la parfaite métaphore des géants de la tech qui se font un maximum de cash sur le dos des créateurs en détruisant ou en s’appropriant les outils que les artistes utilisent depuis des siècles. Bien consciente de son erreur, la Big Tech s’est excusée (assez rare pour le noter), et a retiré sa campagne de communication en catastrophe. Il n’empêche, pour beaucoup, avec ce spot, le bébé de Steve Jobs a clairement dit ce qu’il voulait pour l’avenir.

Mercredi dernier, Steve Albini est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 61 ans et il y a de très grandes chances que le nom du célèbre producteur américain se cache quelque part chez-vous, du côté de votre discothèque. Si son nom ne parle sans doute pas à tout le monde, Steve Albini a produit un tel nombre d’albums incontournables, écoulés à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires à travers la planète, que vous en avez sûrement au moins un ou deux dans votre collection. Figure du rock indépendant, pour ne pas dire icône, Steve Albini est considéré comme le gourou de la production « noise ». Celui qui préférait l’étiquette d’inné son a produit plus de 200 disques en quarante ans de carrière, dont beaucoup de classiques. Parmi eux, In Utero de Nirvana, Surfer Rosa des Pixies, Pod des Breeders et Rid of Me de PJ Harvey… Mais ce n’est pas tout ! On peut citer Jon Spencer Blues Explosion, The Jesus Lizard, The Wedding Present et quelques groupes français tels les Thugs et Dionysos. Légende des studios, Albini excellait à capturer le son brut des musiciens, donnant l'impression qu'ils jouaient en direct devant nous. Provocateur, roi du chambrage, il pouvait aussi insulter sans remords, qualifiant par exemple les Smashing Pumpkins de groupe « totalement insignifiant » ou Urge Overkill de « saucisses en costumes jouant à une fête rock étudiante ». Né en 1962 à Pasadena en Californie puis élevé dans le Montana aux rythmes des Ramones, Steve Albini ne faisait pas que produire. À ses heures il tâtait aussi les 6 cordes. Il avait appris en autodidacte après s’être cassé la jambe jusqu’à devenir le guitariste d’un groupe baptisé Shellac fondé en 1992. Triste hasard du calendrier, ce groupe, encore en activité, doit sortir un nouvel album cette semaine, To All Trains, le premier depuis une dizaine d'années. Une tournée est même prévue, mais on imagine que celle-ci sera reportée… sûrement indéfiniment.

Beaucoup d’entre nous partagent un même secret : nous sommes tous gênés par les scènes de sexe au cinéma. Depuis vingt ans, c’est près de 40 % de contenu sexuel en moins sur nos écrans, car les goûts du public changent. Selon un nouveau rapport, commandé par The Economist et réalisé par l'analyste de données Stephen Follows, les scènes de sexe hollywoodiennes sont en plein déclin. Le rapport, qui a rassemblé des données sur les 250 films les plus rentables chaque année depuis 2000, constate une chute d’environ 70% des scènes érotiques dans les films d'action et de 20 % dans les films romantiques. D’un autre côté, le pourcentage de films les plus rentables sans aucun contenu sexuel a bondi significativement, passant de 18 % en 2000 à 46 % en 2023. Follows en conclut que non seulement il y a moins d'actes sexuels à l'écran, mais qu’ils sont proportionnellement concentrés dans moins de films. Pour comprendre ce recul, Follows avance plusieurs raisons possibles, notamment des changements dans les goûts du public qui aurait une "préférence pour du contenu qui évite complètement les thèmes sexuels ou les aborde avec plus de subtilité". Tout en considérant aussi que la législation "entraîne des classements d'âge plus restrictifs pour la censure, réduisant la portée potentielle d'un film". Enfin, avec l'influence croissante des coordinateurs d'intimité qui chapeautent le tournage des scènes érotiques, l'utilisation de ces coordinateurs a augmenté de huit fois depuis 2020. Cela reflète le malaise des acteurs face à la quantité de scènes de sexe qu'on leur demandait auparavant de faire. En bref, le cul ne fait plus vendre et c’est peut-être pour le mieux.

Vous avez vu les trois premières saisons de The Boys ? Sachez qu’il n’est pas trop tard pour voir des super héros hors de contrôle vendu comme des produits marketing par une société véreuse. Le trailer bien tendu et ultra-sanglant de la saison 4 de The Boys vient de sortir ! La nouvelle saison débarque le 13 juin dans le monde entier et il va y avoir du sang. THE BOYS Saison 4 Bande Annonce VF (2024) Nouvelle Si vous ne la connaissez pas encore, The Boys c'est une série US inspirée des comics du même nom de Garth Ennis et Darick Robertson. L'histoire se passe dans un monde où les superhéros, surnommés "The Seven", sont adulés par tous, mais en réalité, ils sont pourris jusqu'à l'os, arrogants et carrément violents. L’équipe de justiciers sans superpouvoir, The Boys, menée par le bad boy Billy, fait alors tout pour révéler au grand jour les magouilles des superhéros. Dans cette série, on parle de célébrité, de corruption, de morale et de pouvoir. Avec son ambiance sombre, ses scènes d'actions de folie, son regard acéré sur le monde des superhéros, et aussi ses scènes de sexe absurdes, la série a fait le buzz. La troisième saison a décroché les mâchoires, avec quatre étoiles au compteur du NME qui a écrit que « la saison trois de "The Boys" déchire tout, avec ses nouveaux numéros musicaux, une télé-réalité et le nouveau superhéros Soldier Boy. C’est la série de superhéros la plus adulte, la plus trash et la plus fun du moment. » Les Boys sont de retour en ville et ça promet !

La génération X, devenue quincado, change encore d’appellation. Elle est devenue "nold", une nouvelle identité pour les entre-Deux-Âges. Les "nolds", contraction de "never old" (jamais vieux en anglais), désignent une tranche de la population française d’environ 17 millions de personnes âgées de 45 à 65 ans qui partagent un sentiment d'entre-deux-âges. Cette enquête, menée pour le site du même nom Nold, explique que, se sentant "trop vieux pour être jeunes et trop jeunes pour être vieux", cette tranche d’âge se définit davantage par son état d'esprit que par sa date de péremption. À cheval entre le « boomer » (né entre 1945 et 1964) et la génération « X » (entre 1965 et 1979), le « nold » cherche à s'affranchir des stéréotypes liés à l'âge en mettant en lumière le décalage entre la perception individuelle et celle de la société. Être "nold", c'est se sentir encore jeune dans sa tête malgré le passage du temps. Une perception de l’âge qui reflète l'évolution des modes de vie et des aspirations des générations dites intermédiaires. Être« nold », selon le Point, c'est « se surprendre à dire : ‘il est vieux’, à propos de quelqu'un qui a le même âge que soi », c’est « considérer la cinquantaine comme la vingtaine avec trente ans d'expérience » ou « détester le terme “sénior”, on en connait pas mal des comme ça ! ». Ce phénomène révèle une tendance sociétale plus large selon laquelle l'âge devient de moins en moins un critère de jugement. C’est aussi une manière de se rassurer face au vieillissement, tout en traduisant un changement profond dans la manière dont nous appréhendons le temps qui passe. En bref, le quinqua s’accroche à sa jeunesse comme un pitbull à son nonosse. Photo : Bannière du site Nold sur Linkedin

Imaginez le drame si des pluies diluviennes venaient à s’abattre sur la région parisienne au moment des Jeux Olympiques. Cela aurait pour effet, notamment, de polluer la Seine dans laquelle nous ne pourrions plus patauger. Mais rassurez-vous, en cas d'événement climatique extrême, ce qui est prévu pour l’éviter est très impressionnant. Vous n’imaginez pas tout ce que l’on trouve dans les sous-sols de Paris. Il y a des galeries, techniques ou pas, des carrières, des caves, des salles diverses et variées, des égouts, des cryptes, des parkings, des voies d’eau canalisées, des voies souterraines, des tunnels ferroviaires, des stations de métro fantôme et… Une cathédrale. Oui, il a une cathédrale sous Paris, ou du moins, une salle si grande et si haute qu’elle donne le sentiment d’être dans une véritable cathédrale. Il s’agit du bassin d’Austerlitz, un ouvrage monumental, que l’on vient d’inaugurer. Cet ouvrage cylindrique est capable d’accueillir jusqu’à 50 000 mètres cubes d'eau, soit l’équivalent de 20 piscines olympiques. Cette infrastructure quasi pharaonique est destinée à assainir la Seine pour les Jeux, faisant office de bassin de rétention pour les eaux pluviales et usées en cas de fortes pluies. Creusé sous un square, entre la gare d’Austerlitz et l’entrée historique de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, cet immense bassin a coûté environ 100 millions d’euros. Il fait partie des mesures du « Plan Baignade » dans lequel les autorités ont investi un total d’environ 1,4 milliard d’euros pour permettre aux nageurs en eau libre et aux triathlètes de disputer leur épreuve olympique dans la Seine, puis au grand public de s’y baigner dès l’été 2025, comme il y a 100 ans. Le bassin d’Austerlitz vient d’être inauguré et on a une pensée pour la famille d’Amara Dioumassy, maître d’ouvrage du chantier, décédé sur ce dernier. Samedi dernier, une centaine de militants syndicaux et membres de sa famille lui ont rendu hommage, déplorant le manque de reconnaissance et de soutien de la mairie de Paris. Photo : Stéphane De Sakutin, AFP.

Les études sont formelles, les lianes sont en train d’envahir les jungles. Au Panama, au Pérou, en Bolivie, en Guyane, au Brésil, en Australie, au Nigéria, au Ghana, en Chine et en Inde, les signaux sont au rouge partout. Les végétaux qui s’accrochent aux troncs pour monter vers la lumière ont vu leur nombre augmenter par endroits de 30 % en une décennie. Reste à savoir pourquoi les lianes se multiplient. Et là, hormis les changements climatiques, rien ne peut l’expliquer. Des analyses récentes suggèrent que les lianes s’adaptent nettement mieux que les arbres aux périodes de sécheresse, qui se multiplient sous l’effet du réchauffement. C’est-à-dire que les lianes, très productives dans la conquête de la lumière en hauteur au niveau de la canopée, se montrent tout aussi efficace dans l’extraction de l’eau dans les sols. Les lianes peuvent prospérer dans des conditions de plus chaudes et plus sèches, lesquelles deviennent de plus en plus courantes. Elles exploitent aussi plus efficacement les trouées de lumière, notamment créées par l'exploitation forestière, l'extraction minière et la fragmentation liées aux voies de communication, mais aussi par les tempêtes et les feux. Cette invasion n’est pas une bonne nouvelle. Les lianes ralentissent la croissance des arbres, réduisent leur reproduction, et augmentent leur mortalité. Au bout de 10 ans, la canopée d’une forêt infestée de lianes est 2 mètres moins haute que celle des zones qui en sont dépourvues. Un arbre envahi de lianes voit ses branches raccourcir de 45%, et stocke 20% de carbone en moins. Et ce qui est doublement inquiétant, c’est que les modèles de végétation utilisés dans les évaluations du GIEC n’ont pas encore intégré cet effet significatif sur le puits de carbone que représentent les forêts tropicales. Mais alors, quelle solution ? Dans les forêts gérées durablement, couper les lianes sur 5 arbres par hectare ne coûterait qu’un dollar. C’est tout à fait faisable, et cela aurait de réels bénéfices en termes de production de bois et captation du CO2, sans impacter la biodiversité. Les lianes attaquent, reste à organiser la défense.

Une fusée chinoise a quitté la terre vendredi dernier avec à son bord une sonde baptisée « Change 6 ». Rapporter deux kilos d’échantillons de la face cachée de la Lune, près du cratère dit « Apollo », tel est l’objectif de la mission chinoise. La mission, qui doit s’étendre sur presque deux mois, s’annonce techniquement complexe, car on ne se pose pas en claquant des doigts sur l’hémisphère de la Lune qui tourne le dos en permanence à la Terre. L’endroit où « Change 6 » est censé se poser, dans un mois environ, est un lieu sciemment choisi. Il s’agit d’un bassin de 2 500 km de diamètre, l’endroit où l’épaisseur de la croûte lunaire est la plus fine. Une fois qu’elle se sera posée, la sonde « Change 6 » n’aura que 48 heures sur la surface lunaire pour collecter des échantillons avant de redécoller pour la Terre. Ce n’est pas la première fois que la Chine se pose sur la mystérieuse face cachée de la Lune, mais elle n’a jamais réussi à en rapporter un échantillon du sol. Elle n’a même jamais tenté de le faire. Cette étape est essentielle, car elle doit permettre de baliser le travail des missions chinoises suivantes. « Change 7 » sera chargé ainsi d’explorer le pôle Sud lunaire à la recherche d’eau, puis « Change 8 » tentera d’établir la faisabilité technique de la construction d’une base sur le satellite naturel de la terre. Et là, nous touchons à l’essentiel : la conquête lunaire, une bataille cruciale que se livrent les États capables d’y prétendre, c’est-à-dire les États-Unis, la Russie, le Japon et la Chine qui affirment être en mesure de proposer un « modèle de base » d’ici à 2030. Photo : Lancement de Change 6 le 3 mai à Wenchang, province d’Hainan, Chine. (CFOTO / NurPhoto via AFP)

On n’arrête plus le progrès. Nuca est un nouvel appareil photo capable de générer instantanément un « nude », un nu si vous préférez. Nuca, c’est la preuve par l’image que l’on peut désormais tout faire. Alors qu’il y a peu, on évoquait une Intelligence Artificielle capable de rhabiller les femmes jugées trop peu couvertes par les masculinistes, Nuca permet l’inverse. Il peut déshabiller en seulement 10 petites secondes les sujets, femmes ou hommes, de n’importe quelle photographie. Concrètement Nuca, qui dispose d’un objectif grand angle de 37 millimètres, prend un cliché de vous, puis l’envoie à un serveur interne qui va analyser très vite vos caractéristiques comme le sexe, l'âge, la couleur de votre peau et de vos cheveux, de manière à vous dénuder de la façon la plus crédible possible. Il est vrai que la facilité d’utilisation de cette Intelligence Artificielle et l’authenticité des clichés obtenus font froid dans le dos, surtout quand on n'est pas habillé (on s’est compris). Pour l’heure, Nuca n’est pas destiné à la vente. Il n’en est qu’au stade de « projet artistique ». En même temps, les concepteurs de l’objet sont prudents, ils savent que le partage de nus non consentis est lourdement puni par la loi. En France, partager sans consentement des contenus à caractère sexuel est passible de deux ans de prison et 60 000 euros d’amendes. Délester de 60 000 euros, c’est vrai qu’on se retrouve vite à poil (on s’est compris). Si ça vous intéresse, il sera possible de découvrir Nuca à l’exposition « Uncanny » qui aura lieu à la galerie Nüüd de Berlin, au mois de juin.