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L atelier des medias

RFI

L'atelier des médias est une émission d'entretiens et de reportages à l’écoute des r/évolutions des médias à l'ère numérique. Elle est présentée par Steven Jambot et réalisée par Simon Decreuze. En podcast chaque samedi ; diffusion radio sur RFI le dimanche à 11h10 TU. Contact : atelier@rfi.fr

Location:

France

Networks:

RFI

Description:

L'atelier des médias est une émission d'entretiens et de reportages à l’écoute des r/évolutions des médias à l'ère numérique. Elle est présentée par Steven Jambot et réalisée par Simon Decreuze. En podcast chaque samedi ; diffusion radio sur RFI le dimanche à 11h10 TU. Contact : atelier@rfi.fr

Language:

French


Episodes
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Sélection de podcasts à écouter en lien avec la fabrique de l'information

7/20/2024
Pour vous aider à choisir des programmes à écouter dans l’océan des podcasts, L'atelier des médias reçoit une journaliste dont le métier est d’écouter et chroniquer des séries audio : Matilde Meslin, de Slate. Matilde Meslin est la responsable éditoriale de Slate Audio, site qui a pour raison d’être de guider les auditeurices dans leur découverte de podcasts et d'aider les créateurices à gagner en visibilité. Pour cela, elle écoute plusieurs dizaines d'heures de podcast chaque mois. Elle produit aussi le podcast Sans algo, diffusé toutes les deux semaines, et met en valeur des podcasts. C’est aussi le nom de sa newsletter podcast et culture, avec la même régularité. Voici les podcasts recommandés en lien avec la fabrique de l'information : • La Story (Pierrick Fay, Les Échos) • Ça dit quoi (Léo Tescher, France info) – qui s'est notamment inspiré de l'excellent Le Short, de Davy Bailly-Basin (RTS) • Mécaniques du journalisme (France Culture) • Shame on you (Anne-Cécile Genre et Marine Pradel, StudioFact Audio) • Carnets de correspondante (Marine Vlahovic, Arte Radio) • Ondes africaines (Anne Roger, RFI) Sont aussi mentionnés : • Gouinistan and co (Aurélie Cutat et Christine Gonzales, RTS) • La chute de Lapinville (Arte Radio) On aurait aussi pu parler de : Ligne de fuiteHors ligneProgramme BLes archives du crimeL’heure du MondeLe MondeCode sourceLes médias se mettent à jour

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Géorgie : paroles de journalistes indépendants attaqués par le pouvoir pro-russe

7/13/2024
Fin mai 2024, la Géorgie a adopté une loi d’inspiration russe qui oblige les ONG ou les médias dont plus de 20 % des financements proviennent de l’étranger à s’enregistrer comme « agents de l’étranger ». À Tbilissi, pour L’atelier des médias de RFI, Arnaud Contreras a tendu son micro à plusieurs figures des médias indépendants qui refusent de se faire étiqueter. Fin mai 2024, la Géorgie a adopté une loi sur l’« influence étrangère », définitivement promulguée le 3 juin. Cette ex-république soviétique du Caucase a des frontières communes avec l’Azerbaïdjan à l’est, l’Arménie et la Turquie au sud, et surtout avec la Russie, au nord. Cette loi sur les « agents de l’étranger » est qualifiée de « loi russe » par ses opposants pour deux raisons : parce qu’elle est fortement inspirée d’une loi liberticide russe de 2012 et parce qu’elle signifie pour beaucoup de Géorgiens un retour dans l’orbite de la Russie. En 2023, le gouvernement géorgien avait déjà tenté de faire passer une loi sur les « agents de l’étranger » mais il l’avait retirée à la suite de manifestations qui rassemblaient beaucoup de jeunes de la Gen Z, génération Z, âgés de 13 à 20 ans. En avril et mai 2024, le gouvernement a relancé le projet. La capitale Tbilissi a accueilli des manifestations quotidiennes, parfois massives, pour demander le retrait de cette loi. En vain. La déception fut immense, alors même qu’une majorité des 3,7 millions de Géorgiens, disent vouloir que leur pays rejoigne l’Union européenne. Concrètement, cette loi d’inspiration russe impose à toute organisation dont plus de 20 % du budget provient de l’étranger de s’enregistrer comme « poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Dans le viseur, on trouve pêle-mêle nombre d’organisations de la société civile, des ONG et des médias indépendants. Les collaborateurs de ces médias, et tout particulièrement les journalistes ont été et sont encore l’objet de pressions et d’intimidations. Arnaud Contreras était à Tbilissi au mois de mai. Pour L’atelier des médias, il est allé à la rencontre de plusieurs figures des principaux médias indépendants de Géorgie : • Nata Koridze, rédactrice en chef de Civil Georgia (civil.ge) • Zaza Abashidze, fondateur de RealPolitika (realpolitika.ge) • Giorgi Gogua, cofondateur du Project 64 (Facebook / Instagram / TikTok / YouTube) • Buta Orjonikidze, reporter pour Netgazeti.ge.

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Comment Télé-Louisiane accompagne le renouveau du français louisianais

7/6/2024
En Louisiane, dans le sud des États-Unis, la langue française reprend de la vigueur. Des médias accompagnent et encouragent ce renouveau, à l'image de Télé-Louisiane qui depuis 2018 diffuse des vidéos en ligne et s’est fait une place sur l’antenne de la télévision publique. Au micro de L'atelier des médias de RFI, Will McGrew, cofondateur de Télé-Louisiane, raconte l'aventure et les défis de ce média francophone. Télé-Louisiane a été lancée en 2018 dans la ville de la Nouvelle-Orléans. Son slogan, c’est : « Icitte. Asteur. Ensemble. » Icitte parce que c’est en Louisiane que ça se passe; Asteur, qui veut dire maintenant ; et Ensemble parce que l’union fait la force entre les communautés créoles, cajuns, amérindiennes et autres qui peuplent la Louisiane. Will McGrew, l'un des cofondateurs de Télé-Louisiane, était de passage à Paris. Âgé de 29 ans, il est né à la Nouvelle-Orléans. Au micro, il explique son aventure entrepreneuriale et médiatique… qui relève le défi de raconter la Louisiane d’aujourd’hui en français louisianais. Voir aussi la chaîne YouTube de Télé-Louisiane.

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WikiLeaks et Julian Assange: quelle contribution au journalisme ?

6/29/2024
Julian Assange a retrouvé la liberté cette semaine à la suite d’un accord passé avec la justice américaine. Avec le journaliste Olivier Tesquet, L'atelier des médias propose de revenir sur l’histoire de WikiLeaks et la figure de son fondateur, et discute de leur impact sur le droit à l’information et le journalisme dans son ensemble. Sécurité nationale, diplomatie, liberté de la presse : l’affaire Julian Assange a soulevé de nombreuses questions. Le fondateur de WikiLeaks, âgé maintenant de 52 ans – il en aura 53 mercredi 3 juillet – a retrouvé la liberté à la suite d’un accord de plaider coupable passé avec la justice américaine. Journaliste à la cellule enquêtes du magazine français Télérama, Olivier Tesquet est l'un des meilleurs connaisseurs français de WikiLeaks et Assange. En 2011, il publiait Comprendre WikiLeaks aussi disponible sous le titre La véritable histoire de WikiLeaks. En 2020, il cosignait aussi avec Guillaume Ledit Dans la tête de Julian Assange, aux éditions Actes Sud. Au micro de L'atelier des médias, Olivier Tesquet dit avoir été « assez surpris » par l'annonce de cette libération qui, il le rappelle, est assortie d'une condamnation de Julian Assange par la justice américaine. À lire aussiWikiLeaks: l'affaire Julian Assange en dix dates clés Chapitres : (00:00) Introduction (01:18) La surprise de la libération d'Assange (03:06) Les débuts médiatiques de WikiLeaks (05:09) Une boîte aux lettres sécurisée pour documents confidentiels (06:04) Julian Assange, hacker australien féru de mathématiques (09:35) Chelsea Manning, une source (10:38) De l'ambassade d'Equateur à Londres... (14:54) à la case prison (16:02) Hommage à Christophe Deloire (RSF) (17:43) Assange peut-il encore être poursuivi ? (19:39) Que devient WikiLeaks ? (21:52) Le legs de WikiLeaks (23:41) Owni.fr, média partenaire de WikiLeaks en France (28:03) Les morts de WikiLeaks (29:55) Assange va-t-il reprendre du service ? (31:14) Assange pourrait-il s'installer en France ? (32:44) Parallèle avec Edward Snowden À lire aussiWikiLeaks et Julian Assange, ou la révolution de l'information transparente

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À Madagascar, des petites mains entraînent les intelligences artificielles

6/22/2024
Pour entraîner les outils d’intelligence artificielle qui sont déployés dans de nombreux secteurs, il faut faire travailler des humains. Pour la langue française, c’est notamment à Madagascar que cela se passe. L'atelier des médias diffuse le témoignage d’une de ces petites mains malgaches de l’IA à Antananarivo puis reçoit le sociologue Antonio Casilli. Quand on parle d’intelligence artificielle en langue française, il est un pays du monde francophone auquel pas grand monde pense mais qui est pourtant fondamental : Madagascar. À AnAntananarivo, pour L'atelier des médias, Raphaëlle Constant s'est entretenu avec un de ces travailleurs du clic. Eric a 22 ans et travaille depuis 2021 chez SmartOne, une société d’origine malgache spécialisée dans le traitement de la donnée pour l’intelligence artificielle. Cette société est également présente aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni et au Japon. SmartOne accompagne notamment les géants de la tech de la Silicon Valley dans la mise en œuvre de solutions d’IA et dans tous les projets liés à la création et à l'exploitation de la donnée. Eric explique son parcours, présente le travail qu'il accomplit quotidiennement. Il parle de ses conditions de travail, de sa rémunération et de l'absence d'évolution professionnelle. Puis le sociologue Antonio Casilli, professeur à l'institut Polytechnique de Paris, vient discuter du rôle des micro-travailleurs du web dans le développement des intelligences artificielles. Il présente les conclusions du travail mené avec Clément Le Ludec et Maxime Cornet sur la sous-traitance malgache de l'entraînement des IA.

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Espaces autochtones : comment Radio-Canada valorise les perspectives autochtones

6/15/2024
Au Canada, il y a plus de 600 communautés autochtones qui constituent 50 nations. Pour raconter les réalités et les défis de ces communautés, le média public Radio-Canada dispose d’un site internet nommé Espaces autochtones. Pour le présenter, L'atelier des médias reçoit l’un de ses journalistes : Jérôme Gill-Couture, qui est d'une communauté innu. « Bonjour, au nom du Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, dans cette journée d'ouverture et de collaboration, nous tenons à reconnaître que nous vivons sur le territoire non cédé des Micmacs. » C'est ainsi qu'a débuté une des tables rondes de la deuxième édition de ce festival auquel RFI s'est associé. Durant cet événement, Jérôme Gill-Couture, reporter spécialisé pour le site Espaces autochtones de Radio-Canada, a pendant trente minutes répondu aux questions de L'atelier des médias. « Je crois que l'importance en fait d'avoir Espaces autochtones, c'est d'avoir des gens qui vont au fond des choses, qui créent des contacts avec les communautés (...) Comme plusieurs peuples colonisés à travers le monde, il n'y a pas eu nécessairement une couverture positive des communautés autochtones. Les seules fois où ils étaient mentionnés dans les médias, c'était pour dire qu'il y avait des gens qui se suicidaient ou qu'il y avait une montée de l'alcoolisme... des gros clichés alors que ce sont des sociétés complexes comme les autres et qui font face à de nombreux défis (...) Cette couverture historique là a fait en sorte que ça a créé une méfiance avec les communautés. Une équipe spécialisée comme Espaces autochtones doit avoir en fait le temps de recréer ces liens là », explique Jérôme Gill-Couture. « L'importance d'Espaces autochtones, c'est d'amener les questions autochtones dans le débat public. » Chapitres : (00:00) Introduction (01:28) Reporter spécialisé en questions autochtones (02:14) Innu de Mashteuiatsh qui a fait des études autochtones (04:43) La raison d'être du site Espaces autochtones (08:45) Un bon sujet pour Espaces autochtones (11:58) La cible d'Espaces autochtones (15:28) La perception du site et l'importance du terrain (18:53) Le rôle des médias pour trouver la voie de la réconciliation (22:52) La représentation de la diversité dans les rédactions (26:08) Ce que pense la famille de Jérôme Gill-Couture

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La métamorphose des stratégies d'influence informationnelles russes

6/8/2024
Comment la guerre en Ukraine a-t-elle transformé les médias et l'internet russes ? Quelles sont les dynamiques actuelles de la stratégie d'influence de la Russie, notamment en matière d'information ? Pour discuter de ces questions, L'atelier des médias reçoit deux spécialistes de l’influence russe : Maxime Audinet et Kevin Limonier. Maxime Audinet est chercheur à l'Irsem. Il est l'auteur de « Un média d’influence d’Etat. Enquête sur la chaîne russe RT » (INA éditions), version actualisée et augmentée d'un précédent livre sur la chaîne d'État RT (ex-Russia Today). Kevin Limonier est maître de conférence à l’Institut français de géopolitique (Université Paris-VIII) et directeur adjoint du centre Géode (Géopolitique de la datasphère). La conversation, qui dure 45 minutes, aborde de nombreux aspects de l'influence russe. Il est tout d'abord question du paysage médiatique russe intérieur, alors que les médias indépendants ont été mis au pas par une loi de censure, et donc pour certains forcés de fermer ou de se poursuivre depuis l'extérieur de la Russie (Novaïa Gazeta, Meduza ou encore Dojd). Des plateformes de réseaux sociaux, notamment les services de Meta, ont été bloqués, et plus globalement l'internet est hypercontrôlé, via un vaste réseau d'appareils de lutte contre les menaces (TSPU). Il est aussi question des « Kremlin Leaks ». Les médias d'État transnationaux que sont RT et Sputnik, interdits dans l'Union européenne depuis mars 2022, ont dû muter et se réorientent notamment sur l'Afrique subsaharienne. En fin d'émission, Kevin Limonier et Maxime Audinet expliquent la raison d'être et les objectifs du Coruscant (Collectif de recherche sur la Russie contemporaine pour l’analyse de ses nouvelles trajectoires), qu'ils ont contribué à cofonder en 2023.

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Meta et le Canada : les effets d'un bras de fer

6/1/2024
L'atelier des médias diffuse deux entretiens enregistrés mi-mai au Festival international de journalisme de Carleton-sur-Mer, au Québec. Le juge en chef du Canada, Richard Wagner, raconte son positionnement face à la désinformation. Le journaliste et auteur québécois Alain Saulnier explique le bras de fer entre Meta et l’État canadien, qui fait que depuis presqu’un an, au Canada, les contenus des médias d’information ne s’affichent plus sur Facebook et Instagram. xxx

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Ukraine : défendre le journalisme en temps de guerre

5/18/2024
Pour L'atelier des médias de RFI, la journaliste française Sarah-Lou Lepers a réalisé un reportage à Kiev en février 2024. Elle propose une mise en perspective sur la manière dont les journalistes ukrainiens couvrent la guerre depuis 2022. Ce reportage revient aussi plus largement sur le traitement médiatique du conflit depuis le début de l'invasion russe. Le reportage donne à entendre plusieurs journalistes ukrainiens, parmi lesquels Julia Kochetova, photoreporter récemment distinguée par le prestigieux World Press Photo : « Je fais ce que je sais faire de mieux : prendre des photos sur le front pour documenter le réel et lutter contre la propagande russe. » Danylo Mokryk, journaliste d'investigation et réalisateur de documentaires pour The Kyiv Independent, critique la réticence des journalistes étrangers à “nommer les choses”, soulignant l'importance de qualifier les crimes de guerre et les actes de génocide. Iryna Slavinska et Olesia Tytarenko, journalistes du groupe audiovisuel public Suspline, racontent le télémarathon, programme d’information unifié, qui est de plus en plus critiqué. Olga Rudenko, cofondatrice de The Kyiv Independent dénonce, elle, la fragilité de la liberté de la presse en Ukraine, malgré le courage de nombreux journalistes d’investigations qui n'hésitent pas à enquêter sur la corruption d’État, à l'instar de Denys Bihus et son média Bihus.info. Quant au journaliste français Stéphane Siohan, qui vit en Ukraine depuis dix ans et travaille notamment pour RFI et le quotidien français Libération, il explique pourquoi ses consœurs et confrères ukrainiens ont cessé d’accorder de la crédibilité aux sources russes, qu’elles soient politiques ou médiatiques. La traduction de l'ukrainien vers le français a été assurée par Mariia Khomkovych.

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« Jazz Magazine » : 70 ans d'une histoire de presse à la « créativité formidable »

5/11/2024
Peu de titres de presse peuvent se vanter d’avoir 70 ans. C’est le cas du mensuel français Jazz Magazine. Pour discuter de cet anniversaire et des défis actuels de la presse musicale en France, L'atelier des médias reçoit Edouard Rencker, directeur de la publication, et Fred Goaty, rédacteur en chef de Jazz Magazine. Durant 45 minutes d'entretien, il est question des débuts de Jazz Magazine, lancé par Nicole Barclay en décembre 1954, et dont s'est très vite occupé « un vrai génie des médias : Daniel Filipacchi », explique Edouard Rencker, directeur de la publication du magazine depuis 2012. Dès ses débuts, il est le « terrain d'une créativité formidable » : couvertures sans titre, formats de photos, typographies nouvelles ou encore jeux de mots. « Pour bien vivre au temps présent, il ne faut surtout pas perdre la mémoire », explique Fred Goaty, directeur de la rédaction et rédacteur en chef. « Nous sommes tous à notre manière des passeurs dans Jazz Magazine et ça c'est passionnant. » Il est aussi question du modèle économique de Jazz Magazine, dont les lecteurs sont attachés au papier. Edouard Rencker, qui est aussi président du CEPM, collectif des éditeurs de la presse musicale, dresse quelques constats et explique son combat pour la création d'un label définissant la presse musicale et culturelle.

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Comment les algorithmes ont déprécié l'information sur les réseaux sociaux (rediffusion)

5/4/2024
Le journaliste Hubert Guillaud se présente comme « rétroingénieur des zinternets ». Sur son blog, il a récemment raconté l’« effondrement de l’information » sur les réseaux sociaux qui, entre autres choses, plonge les médias dans une situation compliquée. Pendant plus de 20 ans, il nous a informés sur les enjeux politiques du numérique sur Internetactu.net. L’aventure de ce site d’information s’est arrêtée il y a deux ans maintenant. Mais celui qui en était le rédacteur en chef continue d’écrire pour nous raconter, de façon toujours précise et sourcée, la numérisation de nos sociétés, et les connaissances critiques que l’on se doit de structurer. Début janvier, Hubert Guillaud a posé sur son blog personnel un diagnostic sur l’effondrement de l’information sur les réseau sociaux. Pendant 40 minutes, au micro de L'atelier des médias, il revient sur la montée des algorithmes, précise la notion de « plafond informationnel » atteint par certains utilisateurs face aux infos anxiogènes et déprimantes, expose l'impact de la montée de l'intelligence artificielle (IA). Mondoblog audio fait entendre un blogueur de Madagascar, Andriamialy Ranaivoson, sur la polysémie du mot liberté en malgache.

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« Ouest-France », premier quotidien francophone, veut élargir sa diffusion

4/27/2024
Avec 600 000 exemplaires vendus chaque jour, le journal français Ouest-France est le premier quotidien francophone. Chose intéressante : il est dirigé par une association à but non lucratif. Pour discuter de l’ancrage local de Ouest-France, de ses ambitions nationales – qui n'oublie pas l'outre-mer – et de sa transition numérique, L'atelier des médias reçoit son directeur de la publication, François-Xavier Lefranc. Depuis le 29 mars 2024, Ouest-France affiche une particularité à sa une, par unephrase : « Une publication de l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste. » Le directeur de la publication de Ouest-France, François-Xavier Lefranc, explique au micro de L'atelier des médias de RFI pourquoi son journal a fait ce choix. Dans cet entretien qui dure une quarantaine de minutes, celui qui est aussi président du directoire du groupe Sipa Ouest-France raconte la genèse de l'ancrage local du premier quotidien français. Il renvient sur une des missions qui a été confiée à son directoire : « travailler au renforcement du rayonnement national de "Ouest-France" ». Et précise les ambitions nationales du titre qui s'est aussi positionné ces dernières années sur le traitement de l'outre-mer française. Il est aussi question de chartes rédigées au sein de Ouest-France : la charte des faits divers et de la justice (qui date de 1990 et vient d’être révisée) et la charte pour un journalisme au niveau de l’enjeu écologique (dévoilée en février 2023). François-Xavier Lefranc explique comment Ouest-France effectue sa mue numérique dans un contexte économique compliqué pour la presse en raison notamment du poids des plateformes. Il parle d'IA (intelligence artificielle), des thématiques passions que le journal développe

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Journalism Trust Initiative : quand les médias (dont RFI) jouent la transparence (rediffusion)

4/20/2024
La Journalism Trust Initiative (JTI) est un outil de certification initié par Reporters sans frontières (RSF) pour apprécier la transparence et le respect des standards d'éthique et de déontologie de médias d’information. France Médias Monde, maison-mère de RFI, France 24 et MCD fait partie des médias certifiés. Pour en discuter, L’atelier des médias recevait en décembre 2023 Thibaut Bruttin de RSF, et Jean-Marc Four, directeur de RFI. La défiance d’une partie des citoyens envers les médias est bien installée. Mais dans le monde de l’information, certains s’activent à trouver des solutions pour créer des conditions favorables au retour de la confiance. Parmi ces propositions de solution, il y a la Journalism Trust Initiative (JTI), que l'on pourrait qualifier en français d'initiative pour la fiabilité de l’information et les bonnes pratiques journalistiques, conçue én 2019 par Reporters sans frontières (RSF). La JTI est un outil de certification des médias d’information qui souhaitent jouer la transparence sur leur organisation et leurs pratiques éditoriales, notamment en matière d’éthique et de déontologie. La maison-mère de RFI et France 24, France Médias Monde, a obtenu cette certification en octobre 2023, après avoir répondu à 130 questions précises dont les réponses ont été vérifiées par un organisme certificateur indépendant, Deloitte. Thibaut Brutin, adjoint au directeur général de RSF où il est en charge de la JTI, et Jean-Marc Four, directeur de RFI depuis mai 2023, sont venus dans L'atelier des médias en décembre 2023 pour présenter la JTI, discuter de son actualité et ses ambitions. Pour écouter la version intégrale de cette émission, rendez-vous sur sa première édition ► Ce que la certification Journalism Trust Initiative représente

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Ce que RFI et France 24 font sur leurs chaînes WhatsApp (rediffusion)

4/13/2024
Depuis septembre 2023, un onglet intitulé Actus est apparu dans WhatsApp. Il rassemble des chaînes de personnalités, d’organisations mais aussi de médias. Celles de France 24 et RFI se classent en tête parmi les médias français. L'atelier des médias discute des possibilités que cette fonctionnalité offre aux éditeurs. Cette émission initialement diffusée en version longue le 20 janvier 2024 a quatre invités : Jean-Noël Buisson, responsable veille et analyse à l'agence de communication Image 7, tient un classement des chaînes WhatsApp des médias français ; Nolwenn Guyon, responsable des réseaux sociaux du groupe France Médias Monde Quentin Feral, coordinateur d'Appels sur l'actualité et cheville ouvrière de la chaîne WhatsApp de cette émission de RFI ; Sylvain Mornet, rédacteur en chef à France 24, qui a impulsé et cogère la chaîne WhatsApp de France 24. Dans cette conversation, il est question de la croissance rapide des chaînes WhatsApp, des contenus que les médias y publient mais aussi du type d'engagement des utilisateurs. On revient aussi sur la stratégie actuelle de Meta, sur le peu de données que le propriétaire de WhatsApp partage avec les éditeurs, et sur la monétisation prochaine des fonctionnalités. Abonnez-vous aux chaînes WhatsApp de France Médias Monde en cliquant sur les liens suivants : RFI, RFI Appels sur l'actualité, RFI Priorité santé, RFI 8 milliards de voisins, France 24 et InfoMigrants.

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Comment Urbania France veut informer autrement

4/6/2024
Urbania est un média numérique dont la promesse est de « rendre l’ordinaire extraordinaire ». Il a fait le pari de mélanger humour et information. Né il y a une vingtaine d’années au Québec, Urbania se décline en France depuis 2020. Florent Peiffer, président du groupe Urbania France, est l'invité de L'atelier des médias. « Ce qu'on dit à nos créateurs de contenu, à nos journalistes, aux artistes qui travaillent avec nous, c'est : prenez le temps que vous voulez, mais inventez des choses et essayez de trouver d'autres manières de raconter des histoires », explique Florent Peiffer. « On est ce qu'on appelle un média incarné, on va dire. En tout cas, on cherche beaucoup à incarner les contenus vidéos qu'on produit tous les jours », ajoute le président du groupe Urbania France. « Du coup, dans cette incarnation, l'idée c'est qu'on vienne avec sa personnalité, qu'on vienne avec ses croyances, qu'on vienne avec son engagement aussi. Et puis avec son humour, en l'occurrence dans le cas d'Urbania. Donc tout le challenge, c'est d'être à la fois hyper fort sur l'info, irréprochable sur l'info, sur la vérification des sources et sur le travail qui est fait en amont et en même temps de réussir à faire rire les gens, ce qui n’est pas toujours évident. Mais en gros, quand on arrive à faire les deux en même temps, on est content. »

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Une sélection de « Mondoblog audio », qui rejoint « 8 milliards de voisins »

3/30/2024
En 2010, L’atelier des médias donnait naissance à Mondoblog, la communauté des blogueuses et blogueurs francophones de RFI. Et depuis 2018, vous entendez chaque semaine dans notre émission la voix d’un de ces citoyens numériques. Mondoblog audio rejoindra 8 milliards de voisins à partir du jeudi 18 avril 2024. Cela valait bien une sélection d’audios venus du Mali, de Burkina Faso, du Tchad ou encore du Cameroun, diffusés ces dernières années. Avec Georges Attino (Mali), Ousmane Makaveli (Mali), Leaticia Nabi (Burkina Faso), Sandrine Naguertiga (Tchad) et Dania Ebongué (Cameroun).

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Podcasthon et Assises internationales du journalisme : le dynamisme des associations à l’honneur

3/23/2024
Deux événements média vont animer l'écosystème informationnel dans les jours qui viennent : le Podcasthon et les Assises du journalisme de Tours. L'atelier des médias reçoit Jérémie Mani, cofondateur du Podcasthon, une initiative caritative par laquelle des producteurs francophones de podcasts mettent en avant le travail d’une association pour le faire découvrir au plus grand nombre, pourquoi pas récolter des fonds et peut-être inspirer des engagements associatifs. Dans la deuxième partie de l’émission, Jérôme Bouvier, président de l'association Journalisme et Citoyenneté, fondateur des Assises internationales du journalisme, présente le programme de la 17e édition des Assises qui débute lundi à Tours.

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Edwy Plenel raconte l'aventure de Mediapart, « journal sans papier ni frontières »

3/16/2024
Après 16 ans à la présidence de Mediapart, Edwy Plenel a passé la main. Jeudi 14 mars, il a été remplacé par Carine Fouteau à la tête du site d’information français reconnu pour ses enquêtes. Mardi 12 mars, pendant une heure en studio à RFI, Edwy Plenel a répondu aux questions de L’atelier des médias. « Transmettre, c’est probablement le défi le plus délicat dans toutes sortes de structures et notamment dans le monde politique. Celles et ceux qui nous écoutent sur tous les continents le savent. Beaucoup de gens qui ont mon âge – j’ai 71 ans – s’accrochent au pouvoir. [...] Pour moi, il était essentiel de réussir une transmission en bon ordre », dit celui qui continuera d’écrire sur Mediapart et qui animera à partir de l’automne prochain une émission vidéo. Edwy Plenel revient sur l’aventure du site d’information qu’il a lancé en 2008. « Mediapart est un journal numérique sans papier ni frontières » qui a l’investigation dans son ADN, explique-t-il. Il revient sur l’affaire qu’il qualifie de « mère des batailles » : celle du financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par la Libye de Mouammar Kadhafi. L’ancien président de Mediapart explique pourquoi feuilletonner l’information fait sens, il rappelle l’importance du collectif dans le journalisme, il se félicite que son média soit rentable, alors qu’il s’est développé sans publicité ni subventions publiques, ne comptant que sur les abonnements payants de ses lecteurs. Il est aussi question du Fonds pour une presse libre (FPL).

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Les Filles de la photo, un regard féminin sur l'écosystème de la photographie

3/9/2024
Créée en 2017, l'association Les Filles de la photo est un réseau professionnel qui s’est donné pour mission de valoriser et défendre la photographie et les photographes, femmes et hommes. L'atelier des médias reçoit deux de ses cofondatrices, alors que ce collectif publie un Livre blanc intitulé Y voir clair dans le méli-mélo de la photo. Cette émission vient en écho au 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes. Les lignes bougent dans de nombreux secteurs sur les questions de représentation des femmes, de leur place dans les organigrammes ou encore de leur rémunération. C’est le cas aussi dans les médias. Nous en avons parlé à plusieurs reprises dans cette émission. Dans cet épisode, on va se pencher sur un collectif de femmes qui s’est structuré à partir de 2017 et s’est donné pour nom Les filles de la photo. Elles sont quelque 250 adhérentes – mais il n’y a pas de photographes – dans cette association qui forme un véritable réseau professionnel qui s’est donné pour mission de valoriser et défendre la photographie et les photographes, femmes et hommes. L'atelier des médias reçoit deux des cofondatrices des Filles de la photo qui publient un Livre blanc intitulé Y voir clair dans le méli-mélo de la photo et sous-titré Vers les bonnes pratiques dans les processus de sélection. Elles ont aussi impulsé un observatoire de la mixité femmes-hommes dans le monde de la photographie. Ave Chantal Nedjib, consultante, initiatrice de ce livre blanc et Florence Moll, agent de photographes.

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France 24 fait évoluer son offre éditoriale : les explications de Vanessa Burggraf

3/2/2024
Une nouvelle offre éditoriale et un nouvel habillage arrivent lundi 4 mars sur la télévision française internationale de service public. L'atelier des médias reçoit Vanessa Burggraf, la directrice de France 24, pour qu'elle présente ce qui va changer sur nos écrans, par exemple la diffusion 7 jours sur 7 de son Journal Afrique. À compter de lundi 4 mars, France 24 change de visage : sa grille va se structurer autour de 7 grandes tranches d'information incarnées, de nouveaux rendez-vous font leur apparition – le Journal Afrique sera ainsi quotidien –, et un nouvelle habillage apparaîtra sur les antennes. « France 24 a décidé d'offrir plus de direct à nos téléspectateurs. Plus de direct, ça ne veut pas dire aller plus vite. C'est au contraire prendre le temps de plus de décryptage, d'analyser, de contextualiser tous les grands événements de l'actualité internationale pour donner des clés de compréhension à nos téléspectateurs », explique Vanessa Burggraf. Les notions de transparence, de confiance et de proximité sont également mises en avant dans la communication de la chaîne à propos de cette refonte. « La vérification de l'information est vraiment au cœur de notre ligne éditoriale », clame la directrice de France 24. Cette nouvelle offre éditoriale a des implications sur les rythmes et rythmiques de travail des collaborateurs de France 24. Certains ont d'ailleurs exprimé leur mécontentement ces derniers mois. « Il était nécessaire de changer l'organisation du travail », répond Vanessa Burggraf, qui reconnaît qu'avoir des « inquiétudes » est « légitime » mais elle asssure qu'un « très très grand travail de dialogue » a été mené en interne. Mondoblog audio fait entendre le blogueur ivoirien Yves-Landry Kouamé à propos des effets de la fast fashion sur l'environnement.

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